J'attendrai alors... Je me disais que c'est une opportunité géniale d'avoir aussi le point de vue sincère de personnes du sexe opposé, alors ce serait dommage de nous laisser tergiverser entre filles ! ;)The_PoP a écrit :Post super intéressant
J'aurais bien du mal à t'aider sahasrara car j'ai du mal à comprendre qu'avec le niveau de conscience de toi auquel tu sembles parvenue, tu bloques encore.
Je suppose que ça me dépasse un peu ou qu'il faut que j'y réfléchisse plus sérieusement ;)
J'ai un problème: faites vos jeux
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- [0] C'est pas faux le 12.02.15, 07h16 par Iskandar
Quelques nouvelles, voici un cas pratique:
Je viens de revoir celui pour qui j'ai désormais un vrai déclic alors que jusqu'ici je tâchais d'éluder cette connection (à cause des croyances limitantes dont je parlais un peu plus haut).
Alors que je suis prête à surmonter mes craintes abandonniques et lui rendre enfin l'intérêt qu'il me porte, d'un autre côté un obstacle demeure: nous avons un seul très bon ami en commun, et cet ami s'est déclaré assez récemment et j'ai dû l'éconduire avec délicatesse ... Comme il reste toujours un très bon ami, nous continuons de nous fréquenter comme avant (mais est-ce vraiment le cas ?). Cependant, n'étant pas une totale psychopathe non plus, je ne peux pas me permettre de m'adresser à lui pour avoir le numéro de son acolyte.
Suis-je obligée de faire confiance au destin en attendant la prochaine occasion de le revoir (au pire dans un mois) ou bien y a-t-il d'autres solutions ?
Je viens de revoir celui pour qui j'ai désormais un vrai déclic alors que jusqu'ici je tâchais d'éluder cette connection (à cause des croyances limitantes dont je parlais un peu plus haut).
Alors que je suis prête à surmonter mes craintes abandonniques et lui rendre enfin l'intérêt qu'il me porte, d'un autre côté un obstacle demeure: nous avons un seul très bon ami en commun, et cet ami s'est déclaré assez récemment et j'ai dû l'éconduire avec délicatesse ... Comme il reste toujours un très bon ami, nous continuons de nous fréquenter comme avant (mais est-ce vraiment le cas ?). Cependant, n'étant pas une totale psychopathe non plus, je ne peux pas me permettre de m'adresser à lui pour avoir le numéro de son acolyte.
Suis-je obligée de faire confiance au destin en attendant la prochaine occasion de le revoir (au pire dans un mois) ou bien y a-t-il d'autres solutions ?
Exceptionnellement, passer par facebook ou autre pourrait être approprié non ?
Je ne suis pas sur Facebook et lui non plus.
Et oui, sinon ce serait moins marrant...
Et oui, sinon ce serait moins marrant...
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- [0] C'est balot le 17.02.15, 21h42 par The_PoP
Je crois que tu as trouvé toi-même la réponse à ta question.Sahasrara a écrit : Mais en deça de ce pipeautage, quel est le problème ?
Tu as très bien analysé ce sur quoi tu devais travailler pour aller de l'avant.Il n'en reste pas moins qu'ayant quelques soucis avec l'abandon, cela pique un peu (avec un javelot plutôt qu'une fourcette). Et évidemment je suis passée par la phase "je ne suis vraiment à la hauteur de rien".
L'estime de soi qui prend son ticket pour un roller coaster, et trouve de quoi nourrir une chose et son exact opposé. En fouillant et en triant les souvenirs, on peut se réinterpréter à l'infini, dans le meilleur comme dans le pire.
Ce qu'il y a de certain c'est que l'estime de soi on ne la gagne pas en analysant tout par le prisme de l'ego. Les histoires que l'on se raconte ne valent rien face à ce qu'on est en devoir et capable de s'offrir à soi même, du respect et de la confiance pour aller de l'avant et mettre le cap sur de meilleurs horizons.
Une fois posé ce constat, est-ce que tu as pu analyser l'origine de ton estime de toi défaillante?
En fait c'est logique. Quand on manque d'estime de soi, on a une tendance à sur-intellectualiser et à se sur-analyser.The_PoP a écrit :J'aurais bien du mal à t'aider sahasrara car j'ai du mal à comprendre qu'avec le niveau de conscience de toi auquel tu sembles parvenue, tu bloques encore.
On se rend compte qu'à tel moment on est hyper nerveux, on se demande où se mettre, on se demande ce que les gens pensent de nous, on se dit qu'à tel moment on aurait mieux fait de répondre de telle façon, qu'on n'aurait pas dû réagir comme ça, etc...
Effectivement, du coup on comprend très bien ce qui se passe, que ce n'était pas à faire, et on comprend les mécanismes qui en sont à l'origine.
Seulement il ne suffit pas de comprendre et d'expliquer, il faut encore pouvoir appliquer ce que l'on a compris. Et c'est plus difficile à dire qu'à faire, car chasse le naturel et il revient au galop.
Autrement dit, nos réactions et émotions négatives nous rattrapent, ce qui fait qu'on avance difficilement.
Donc le travail sur soi est commencé, seulement il faut le pousser généralement plus loin et aller plus en profondeur pour y arriver.
Ce qu'a déjà commencé Sahasrara, mais qui apparemment ne suffit pas.
D'où la question que j'ai posé au-dessus

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- [+1] Intéressant le 09.03.15, 09h29 par Iskandar
Salut.
Après avoir bien réfléchi, j’ai décidé de répondre.
J'avoue, mes hésitations viennent du fait que j'ai beaucoup de mal à comprendre ce qui accroche pour toi. Mais dans le même temps, ce que tu as écrit excite pas mal ma curiosité. Donc disons que mon avis est à prendre avec beaucoup de pincettes. J’espère simplement qu’il t’aidera.
Donc ce que je vois dans ton message.
Déjà, premier élément. Je pense que Tibdeconne a marqué un point assez important.
Ensuite, par rapport à ma question à laquelle tu avais répondu sur les émotions. Si je ne me trompe pas, ça a quand même dû changer pas mal de choses dans ta vie, non ? Et ce, récemment. Donc la question que je me posais est est-ce que ça n’a pas amélioré un certain nombre de choses à tes problématiques ? Est-ce que peut-être au moins une partie de ce que tu nous décris n’a pas déjà changé ?
Comme tu l’as dit, tu sembles avoir encore peur dans tes relations, tant amoureuses qu’amicales, probablement par problème d’estime de toi. As-tu déjà travaillé sur ce point ? L’idée, c’est d’essayer de ne pas céder à ce genre d’insécurités, surtout quand tu es en action. Les expériences positives renforçant cet effort par la suite.
Ensuite, toujours dans cette idée de peur par manque d’estime de soi. J’avoue que ce passage m’a dérangé :
Après avoir bien réfléchi, j’ai décidé de répondre.
J'avoue, mes hésitations viennent du fait que j'ai beaucoup de mal à comprendre ce qui accroche pour toi. Mais dans le même temps, ce que tu as écrit excite pas mal ma curiosité. Donc disons que mon avis est à prendre avec beaucoup de pincettes. J’espère simplement qu’il t’aidera.
Donc ce que je vois dans ton message.
Déjà, premier élément. Je pense que Tibdeconne a marqué un point assez important.
Ensuite, par rapport à ma question à laquelle tu avais répondu sur les émotions. Si je ne me trompe pas, ça a quand même dû changer pas mal de choses dans ta vie, non ? Et ce, récemment. Donc la question que je me posais est est-ce que ça n’a pas amélioré un certain nombre de choses à tes problématiques ? Est-ce que peut-être au moins une partie de ce que tu nous décris n’a pas déjà changé ?
Comme tu l’as dit, tu sembles avoir encore peur dans tes relations, tant amoureuses qu’amicales, probablement par problème d’estime de toi. As-tu déjà travaillé sur ce point ? L’idée, c’est d’essayer de ne pas céder à ce genre d’insécurités, surtout quand tu es en action. Les expériences positives renforçant cet effort par la suite.
Ensuite, toujours dans cette idée de peur par manque d’estime de soi. J’avoue que ce passage m’a dérangé :
En lien avec ce que Ploum t’avais répondu, pourquoi ce besoin ?Mes amitiés féminines: alors dans le meilleur des cas, je suis la seule à les nourrir, à pousser l'autre à devenir le meilleur de lui même (ou d'elle même), à faire preuve d'un soutien inconditionnel, de disponibilité, à lancer les invitations, et si je ne fais pas tout ça, je les vois de moins en moins jusqu'à plus du tout.
Ok. Le problème, c’est qu’en partant de l’idée que cette explication que tu donnes est fausse. Si tu ne te sens pas en confiance, la posture « parent – enfant » est pas mal dans le genre stratégie foireuse pour rééquilibrer cette faille, si tu vois ce que je veux dire… Et la question que je me pose, c’est si le même problème ne se pose pas aussi pour tes relations amoureuses :Sahasrara a écrit :Quand je dis ça, c'est que j'aime pousser les gens à réaliser leurs rêves, donc il m'arrive de donner des coups de main, de booster la personne pour qu'elle y croit, et la soutenir et rester positive même si elle se plante. Je précise que je fais ça pour tous mes amis. A un point que les gens ont du mal à croire qu'on puisse être aussi bienveillant (triste époque) et authentiquement heureux pour autrui.
Enfin, par rapport à ce que tu as écrit. Je me demande si tu ne labellises à tort trop de choses différentes sous le sceau de « l’ego » pour ne pas avoir à les questionner justement. Mais sincèrement, c’est difficile à juger, j’avoue...Sahasrara a écrit :Hmm non, je n'ai jamais particulièrement été touchée par le syndrome "avec moi ce sera différent". Pour ça, mon cerveau a toujours été un solide soutien. En fait c'est un peu lui qui m'a poussé à fuir à chaque fois, mais... Même s'il est de bonne volonté (l'ego veut se protéger), je ne pense pas qu'il devrait toujours avoir le fin mot (c'est comme un bon parent qui ne devrait pas non plus surprotéger son enfant en lui interdisant le moindre jeu risqué, mais simplement le guider).- On aimerait pouvoir les changer et ainsi, renforcer son égo.
Donc en résumé : courage ? Pas grand-chose à voir avec de l’ego, selon moi…Giulia a écrit :ton cerveau et ton ego jouent contre toi, il est temps que ça change, pourquoi laisser qqn disparaitre sans même te manifester? es-tu vraiment au-dessus de ça? on dirait plutôt que tu te limites à une attitude toujours détachée, visant à protéger ton ego, qui t'empêche de comprendre de tes "erreurs", de grandir émotionnellement. aucune théorie ne t'aidera, ose prendre des risque, jette toi dans l'arène, nourri ton égo de petites victoires en faisant des choses que tu n'aurais pas fait jusqu'à présent, fais des erreurs, ça te rendra plus humaine
Après trois semaines de péripéties (déménagement laborieux sans internet) je reviens vous donner des nouvelles tardives et vous dire merci pour vos réponses : )
Voilà peut être pourquoi une psychanalyse peut durer toute une vie sans qu'aucune transformation ne s'opère, c'est que l'on finit par tourner en rond dans les histoires que l'on se raconte sur soi.
Il est plus simple de se déconditionner de sa mauvaise estime quand on cesse de s'identifier à nos pensées en les observant sans les retenir, qu'elles se traduisent donc par des souvenirs ou des idées négatives vis à vis de soi. Pardon si j'insiste sur ce point, mais je crois que tu seras d'accord là dessus vu ton opinion sur la surintellectualisation.
Il n'empêche que sachant cela, et comme tu l'as justement dit, il faut répondre à un nouveau système de croyance par l'action afin de le renforcer. Et malheureusement il ne me manque que l'occasion.
Alors très concrètement, j'attends de revoir la personne dont j'ai parlé plus haut et même si ça doit être imparfait, il faut s'autoriser à le vivre.
J'ai l'impression que tout le travail en amont est déjà fait, mais qu'il faut à présent que le cocon s'ouvre pour accoucher du nouveau papillon.
C'est là où je pense que le récit que l'on peut extraire de ses souvenirs est finalement contingent (je pourrais parler de mon enfance, ou de mon adolescence ou des relations toxiques que j'ai connues) et n'a qu'une importance relative.tibdeconne a écrit :
Tu as très bien analysé ce sur quoi tu devais travailler pour aller de l'avant.
Une fois posé ce constat, est-ce que tu as pu analyser l'origine de ton estime de toi défaillante?
Voilà peut être pourquoi une psychanalyse peut durer toute une vie sans qu'aucune transformation ne s'opère, c'est que l'on finit par tourner en rond dans les histoires que l'on se raconte sur soi.
Il est plus simple de se déconditionner de sa mauvaise estime quand on cesse de s'identifier à nos pensées en les observant sans les retenir, qu'elles se traduisent donc par des souvenirs ou des idées négatives vis à vis de soi. Pardon si j'insiste sur ce point, mais je crois que tu seras d'accord là dessus vu ton opinion sur la surintellectualisation.
Il n'empêche que sachant cela, et comme tu l'as justement dit, il faut répondre à un nouveau système de croyance par l'action afin de le renforcer. Et malheureusement il ne me manque que l'occasion.
Alors très concrètement, j'attends de revoir la personne dont j'ai parlé plus haut et même si ça doit être imparfait, il faut s'autoriser à le vivre.
J'ai l'impression que tout le travail en amont est déjà fait, mais qu'il faut à présent que le cocon s'ouvre pour accoucher du nouveau papillon.
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- [+2] Pertinent le 04.04.15, 11h49 par Iskandar
Oui, oui et oui. La nature de mes relations a changé, après les deux points qui sont maintenant à résoudre ce sont des amitiés qu'il reste à recréer sur les bases qui me correspondent le mieux, et oser pour mes relations amoureuses.Iskandar a écrit : Ensuite, par rapport à ma question à laquelle tu avais répondu sur les émotions. Si je ne me trompe pas, ça a quand même dû changer pas mal de choses dans ta vie, non ? Et ce, récemment. Donc la question que je me posais est est-ce que ça n’a pas amélioré un certain nombre de choses à tes problématiques ? Est-ce que peut-être au moins une partie de ce que tu nous décris n’a pas déjà changé ?
J'ai eu un déclic en lisant ton message, m'apercevant que j'avais peu à peu mis la barre trop haut comme si à présent je me préservais pour la relation qui aurait vraiment du sens. Sauf que... Accepter l'imperfection voire l'erreur c'est se rapprocher plus vite de ce qui sera réellement satisfaisant.
Pour vous décoder le machin, je m'étais de plus en plus focalisée sur mon intuition jusqu'à me laisser guider par elle, c'est à dire que très furtivement il m'était possible de savoir si c'était le bon ou non, pour caricaturer un peu... Et si c'est pas le bon alors à quoi ça sert de tenter Bref, j'ai toujours eu des intuitions un peu perturbantes sur les gens en général, sauf qu'avant je ne m'écoutais pas. Et chaque fois Tony (enfin je veux dire le petit doigt, pour les connaisseurs) y allait de son petit sarcasme "tu vois tu vois je t'avais prévenue".
Le dernier, celui qui a disparu dans la nature, je savais (intuitivement) que ce n'étais pas le bon, mais dans le même temps je savais aussi (toujours intuitivement) qu'il y avait quelque chose à vivre, une leçon.
Et effectivement, c'est ce qu'il s'est passé. On pourrait croire qu'il s'agit d'une prophétie autoréalisatrice mais je n'avais aucune idée de la façon dont cette relation allait se terminer, et pourtant ce fut pile la leçon dont j'avais besoin, car elle a actionné le levier le plus douloureux chez moi, c'est à dire la peur de l'abandon.
Alors après cette histoire, après avoir affronté mon minotaure, je croyais être enfin prête pour la vraie, la der des der, et qu'elle allait se pointer dans pas trop longtemps (disait-elle en tapotant sur le cadran de sa montre mine de rien)...
Et puis j'ai réalisé que non, il y avait au moins une autre leçon à apprendre, et que si je m'attirais encore une fois le même profil c'est parce qu'il y avait là aussi un truc à vivre et à résoudre.
Oui vous l'aurez deviné je ne crois pas au hasard...
Et cette fois il ne faut pas fuir sinon je mets ma main à couper que dans six mois ou un an, j'aurais encore une occasion avec le même genre d'homme. Jusqu'à ce que j'accepte cette expérience pour tirer la bonne leçon... Et peut être qu'un nouveau chemin s'ouvrira à ce moment là...
Je suis d'accord avec la suite de ton message, en fait c'est toi qui parlais de renforcer son estime par l'action, pardon j'avais confondu.
Honnêtement je n'en sais rien. J'éprouve un réel plaisir à voir les gens s'épanouir, mais je ne les étouffe pas comme un parent qui investirait son enfant de ses exigences pour restaurer son narcissisme.Ok. Le problème, c’est qu’en partant de l’idée que cette explication que tu donnes est fausse. Si tu ne te sens pas en confiance, la posture « parent – enfant » est pas mal dans le genre stratégie foireuse pour rééquilibrer cette faille, si tu vois ce que je veux dire… Et la question que je me pose, c’est si le même problème ne se pose pas aussi pour tes relations amoureuses :
Dans mes relations amoureuses c'est un peu la même chose, et je ne vois pas le négatif dans le fait d'être un soutien inconditionnel à l'ambition ou la passion de celui qu'on aime, quitte à lui donner quelques coups de pouce.
Voir quelqu'un qu'on aime oser devenir ce à quoi il aspire le plus profondément, il n'y a rien de plus beau à mon sens...
Ceci dit à l'inverse, voir les gens auxquels je tiens végéter dans une routine insatisfaisante ou dans des addictions destructrices, cela m'affecte beaucoup, je me dis que c'est du gâchis et c'est difficilement supportable d'assister à ça alors qu'on leur souhaite le meilleur.
C'est peut être l'indicateur d'une stratégie foireuse comme tu dis. Je ne sais pas exactement ce que je projette sur eux. Ce sera peut-être l'objet de la prochaine leçon. ; )
Bonsoir Sahasrara, je passe un peu après la bataille et j'espère que tu me liras : ce sujet m'inspire et j'espère pouvoir apporter quelque chose d'utile. Je prétends pas avoir la solution, et je pense que ce que tu recherche, c'est juste des réflexions différentes, des occasions d'ouvrir tes perspectives à un moment où tu bute. Je vais donc te donner ma vision des choses, et tu prendras ce que tu veux dedans.
Depuis le début de cette discussion, une chose me revient en permanence, c'est une intuition seulement : c'est que tu as peur de toi. C'est complètement différent du manque d'estime de soi, à mes yeux. Surtout dans ton cas, où tu semble consciente des ressources dont tu dispose.
J'ai l'impression qu'il y a des pans entiers de toi que tu as barricadés dans un bunker. Tu as peur de ce qui se passera si tu te laisse aller à être comme tu es dedans. Alors ça peut rejoindre le regard des autres d'une certaine manière, mais c'est surtout par rapport à toi en fait.
Il y a forcément une raison quand on rationalise ses relations à ce point, quand le cerveau est l'organe dominant. C'est un poison mais ça peut être une force si on apprend à le contrôler. Ce que tu as commencé à faire, à priori.
Le truc à prendre en compte, c'est que tout n'est pas que rationalisation. Et en terme de comportements humains, tu as peut-être constaté qu'en dépit de tout le contrôle que tu peux t'imposer, il y a du "toi" qui ressort de temps en temps, qu'en bonne cérébrale, tu vas analyser après pour y donner le sens qui te convient. C'est la rationalisation à posteriori, et ça n'a pas de sens parce que de base, certaines expériences sont faites pour être vécues et pas pensées.
Et ça va se ressentir dans les interactions, parce que peu de personnes réfléchissent si loin si je m'en réfère aux gens que j'ai pu côtoyer jusque là. Ça ne les rend pas moins intéressants, mais il faut pas se cloîtrer derrière notre réflexion tellement mieux que tout. Démonstration :
Je lis : "Je m'y attendais, et je l'ai fait arriver"
Et tu seras plus ou moins d'accord avec moi, quant au rôle de notre perception des choses sur l'inconscient :
C'est là que tu peux utiliser ta capacité à rationaliser pour faire plier la façon dont tu interprète les choses. Dans une certaine mesure, tu peux prendre les problèmes sous plusieurs angles différents, et c'est dommage de choisir le pire pour ce que tu attends de l'existence.
Et dans tous les cas, une relation ne doit pas forcément être "fonctionnelle". On n'est pas condamné à être le psychothérapeute de son mec/sa nana, de ses potes. Il y a d'autres choses à partager, qui valent autant le coup.
Et puis, c'est juste se condamner à une existence froide et solitaire que de refuser les moyens d'expression de ses proches. Une attention est une attention, peu importe qu'elle ne soit pas au niveau de ce que tu aurais fait dans ce domaine précis. C'est un peu comme dire à un gamin que son dessin est moche : on le pense tous mais c'est pas la réussite de l'oeuvre qui fait son charme. Ton entourage a peut-être autant envie de t'aider à sa manière, que toi à ta manière... qui sait ?
La petite citation de la fin :
Depuis le début de cette discussion, une chose me revient en permanence, c'est une intuition seulement : c'est que tu as peur de toi. C'est complètement différent du manque d'estime de soi, à mes yeux. Surtout dans ton cas, où tu semble consciente des ressources dont tu dispose.
J'ai l'impression qu'il y a des pans entiers de toi que tu as barricadés dans un bunker. Tu as peur de ce qui se passera si tu te laisse aller à être comme tu es dedans. Alors ça peut rejoindre le regard des autres d'une certaine manière, mais c'est surtout par rapport à toi en fait.
Il y a forcément une raison quand on rationalise ses relations à ce point, quand le cerveau est l'organe dominant. C'est un poison mais ça peut être une force si on apprend à le contrôler. Ce que tu as commencé à faire, à priori.
Le truc à prendre en compte, c'est que tout n'est pas que rationalisation. Et en terme de comportements humains, tu as peut-être constaté qu'en dépit de tout le contrôle que tu peux t'imposer, il y a du "toi" qui ressort de temps en temps, qu'en bonne cérébrale, tu vas analyser après pour y donner le sens qui te convient. C'est la rationalisation à posteriori, et ça n'a pas de sens parce que de base, certaines expériences sont faites pour être vécues et pas pensées.
Et ça va se ressentir dans les interactions, parce que peu de personnes réfléchissent si loin si je m'en réfère aux gens que j'ai pu côtoyer jusque là. Ça ne les rend pas moins intéressants, mais il faut pas se cloîtrer derrière notre réflexion tellement mieux que tout. Démonstration :
Tu espère donner aux gens un appui pour leurs problèmes psychologiques, sur comment aborder leur fonctionnement. C'est louable, et d'ailleurs l'altruisme aide à fonder de belles relations. Seulement, tu espère qu'ils te rendent la pareille de la même manière. Ils n'en sont peut-être tout simplement pas capables : ça ne veut pas dire qu'ils n'ont pas autre chose à t'apporter. Et au niveau d'introspection où tu en es, non seulement je n'ai pas l'impression qu'ils aient la possibilité de t'apporter ça, mais en plus, tu vas avoir besoin de prendre ce qu'ils ont à te donner. Peut-être moins de temps à refaire le monde et la psyché autour de cafés, plus de temps à s'amuser, à laisser un peu sortir qui tu es, expérimenter.A ma décharge, il m'est arrivé de m'ouvrir à eux mais de me rendre compte que d'attendre d'eux qu'ils puissent me soutenir et me guider comme je l'avais fait pour eux, c'était placer la barre trop haut... Car je ne récoltais souvent que de la compassion assez maladroite -dans le meilleur des cas - et finalement peu de conseils avisés de leur part.
Tu dis : "Je m'y attendais, et c'est arrivé"Sahasrara a écrit :Et effectivement, c'est ce qu'il s'est passé. On pourrait croire qu'il s'agit d'une prophétie autoréalisatrice mais je n'avais aucune idée de la façon dont cette relation allait se terminer, et pourtant ce fut pile la leçon dont j'avais besoin, car elle a actionné le levier le plus douloureux chez moi, c'est à dire la peur de l'abandon.
Je lis : "Je m'y attendais, et je l'ai fait arriver"
Et tu seras plus ou moins d'accord avec moi, quant au rôle de notre perception des choses sur l'inconscient :
Mais n'oublies pas qu'il s'agit d'un sentiment d'abandon, pas d'un abandon à proprement parler.![]()
Donc tu es d'accord avec moi sur le fait que, peu importe que ce soit vrai ou pas, l'important c'est ce que tu crois. L'inconscient te renverra les moyens nécessaires assez vite.Sahasrara a écrit :Pour l'inconscient c'est la même chose...
C'est là que tu peux utiliser ta capacité à rationaliser pour faire plier la façon dont tu interprète les choses. Dans une certaine mesure, tu peux prendre les problèmes sous plusieurs angles différents, et c'est dommage de choisir le pire pour ce que tu attends de l'existence.
Et dans tous les cas, une relation ne doit pas forcément être "fonctionnelle". On n'est pas condamné à être le psychothérapeute de son mec/sa nana, de ses potes. Il y a d'autres choses à partager, qui valent autant le coup.
Et puis, c'est juste se condamner à une existence froide et solitaire que de refuser les moyens d'expression de ses proches. Une attention est une attention, peu importe qu'elle ne soit pas au niveau de ce que tu aurais fait dans ce domaine précis. C'est un peu comme dire à un gamin que son dessin est moche : on le pense tous mais c'est pas la réussite de l'oeuvre qui fait son charme. Ton entourage a peut-être autant envie de t'aider à sa manière, que toi à ta manière... qui sait ?
Je ne suis pas surpris. Il faudrait lui laisser un peu de place, peut-être ?Oui vous l'aurez deviné je ne crois pas au hasard...
La petite citation de la fin :
Le Dictateur, Charlie Chaplin a écrit :Nous sommes inhumains à force d'intelligence.