A quel moment faut il jeter l'éponge ?
Voucny,
Tout d'abord merci pour ta réponse.
J'y apprécie entre autre le recul et les pistes que tu apportes pour reconsidérer la relation.
Pour essayer de te répondre de mon mieux :
En toute fin d'été elle avait pris un appart pour essayer de relancer la relation. Tu vois ça ne date pas d'hier. Cela a dure quelques mois et c'est moi bizarrement qui ai voulu qu'elle revienne. Peur qu'elle m'échappe même si très amoureuse et je commençais a ressentir le manque.
On en était arrivé a cette solution pour les mêmes raisons: j'etouffais, certains détails physiques pesaient trop lourd dans la balance. Pour moi y'avait un gros besoin de nouveauté, reprendre ma liberté, draguer d'autres femmes... Reprendre une vie de célibataire en d'autres termes.
Force est de constater que 6 mois après, rien n'a changé.
Comme dit au dessus mes besoins n'ont pas évolué. Elle, sent bien que je lui échappe. La tendresse semble m'avoir quittée dans les gestes, et elle m'en a fait plusieurs fois la remarque récemment.
J'ai l'impression de me forcer. Je ne vais plus vers elle de façon naturelle comme c'était le cas avant. Je ne cherche plus le contact non plus.
Je reprends ma bouffée d'oxygène quand je sors avec mes potes ou quand je suis au boulot, que je côtoie d'autres femmes...
Alors redistribuer les cartes ? Sur le principe j'aimerais.
Mais j'en reviens a ma question de départ : jusqu'à quel POINT DE NON RETOUR faut-il s'entêter ?
Tout d'abord merci pour ta réponse.
J'y apprécie entre autre le recul et les pistes que tu apportes pour reconsidérer la relation.
Pour essayer de te répondre de mon mieux :
En toute fin d'été elle avait pris un appart pour essayer de relancer la relation. Tu vois ça ne date pas d'hier. Cela a dure quelques mois et c'est moi bizarrement qui ai voulu qu'elle revienne. Peur qu'elle m'échappe même si très amoureuse et je commençais a ressentir le manque.
On en était arrivé a cette solution pour les mêmes raisons: j'etouffais, certains détails physiques pesaient trop lourd dans la balance. Pour moi y'avait un gros besoin de nouveauté, reprendre ma liberté, draguer d'autres femmes... Reprendre une vie de célibataire en d'autres termes.
Force est de constater que 6 mois après, rien n'a changé.
Comme dit au dessus mes besoins n'ont pas évolué. Elle, sent bien que je lui échappe. La tendresse semble m'avoir quittée dans les gestes, et elle m'en a fait plusieurs fois la remarque récemment.
J'ai l'impression de me forcer. Je ne vais plus vers elle de façon naturelle comme c'était le cas avant. Je ne cherche plus le contact non plus.
Je reprends ma bouffée d'oxygène quand je sors avec mes potes ou quand je suis au boulot, que je côtoie d'autres femmes...
Alors redistribuer les cartes ? Sur le principe j'aimerais.
Mais j'en reviens a ma question de départ : jusqu'à quel POINT DE NON RETOUR faut-il s'entêter ?
Le point de non-retour c'est celui où tu commences à détester la personne qui partage ta vie, voire à la rabaisser, à l'insulter et éventuellement la violenter.fuoco a écrit :Mais j'en reviens a ma question de départ : jusqu'à quel POINT DE NON RETOUR faut-il s'entêter ?
Vous n'y êtes pas encore mais pas très loin non plus au vue des remarques que tu écris:
La tendresse semble m'avoir quittée dans les gestes, et elle m'en a fait plusieurs fois la remarque récemment.
J'ai l'impression de me forcer. Je ne vais plus vers elle de façon naturelle comme c'était le cas avant. Je ne cherche plus le contact non plus.
J'ai l'impression de me forcer. Je ne vais plus vers elle de façon naturelle comme c'était le cas avant. Je ne cherche plus le contact non plus.
certains détails physiques pesaient trop lourd dans la balance.
Et pendant cette période de quelques mois où elle avait son appart, tu as essayé de draguer/séduire? Si oui, qu'est-ce que cela a provoqué en toi?fuoco a écrit :Pour moi y'avait un gros besoin de nouveauté, reprendre ma liberté, draguer d'autres femmes... Reprendre une vie de célibataire en d'autres termes.
C'est pas cool pour elle (ni pour toi d'ailleurs). Je comprends cette attitude mais elle est quand même malsaine.fuoco a écrit :En toute fin d'été elle avait pris un appart pour essayer de relancer la relation. Tu vois ça ne date pas d'hier. Cela a dure quelques mois et c'est moi bizarrement qui ai voulu qu'elle revienne. Peur qu'elle m'échappe même si très amoureuse et je commençais a ressentir le manque.
Ce n'est pas évident de mettre fin à une relation. Il faut du courage surtout en face d'une personne que l'on aime et respecte.
Juste une petite remarque: apparemement, tu écris toi-même la réponse dans le titre du topic (cf: "A quel moment faut il jeter l'éponge ?" ou bien encore dans ton dernier post "jusqu'à quel POINT DE NON RETOUR faut-il s'entêter ?"). Tu ne te demandes pas comment remettre à flot la relation mais à quel moment tu dois y mettre un terme.
...Et certainement que le plus tôt sera le mieux car après la rupture, commence un période de deuil entrecoupée de doutes, puis de reconstruction, etc. et ça prend du temps pour elle comme pour toi.
Le point de non retour c'est quelque chose qui se définit personnellement, en fonction de ses propres limites et capacités. Pour l'un ce sera tels critères, pour l'autre ces critères seront bénins quand d'autres seront insurmontables...fuoco a écrit : Mais j'en reviens a ma question de départ : jusqu'à quel POINT DE NON RETOUR faut-il s'entêter ?
Bien sûr il y a des limites communes : comme le dit Hydrogène quand on en arrive à la violence c'est qu'il est plus qu'urgent d'agir.
Mais tu ne dis pas en être là.
Depuis l'épisode où tu avais eu une aventure, et qu'elle avait pris un appart, as-tu eu la sensation à un moment de vraiment chercher à tirer le meilleur de votre relation ? D'avoir des actions concrètes dans le sens de l'amélioration de votre relation ? Ou bien es-tu resté constamment dans tes doutes ?
Qu'il s'agisse de rester avec elle, ou de la quitter, dans tous les cas ce qui me semble dominer ton esprit c'est la peur (peur de perdre quelque chose en la quittant, peur de passer à côté de quelque chose en restant).
A ta place j'essaierai de travailler sur cette peur. De me calmer. Contrairement aux films hollywood une vie ne tient pas à une décision. Une vie se fait à chaque instant.
Va voir le topic sur la méditation

Un dernier conseil si tu me permets, n'agis pas à l'opposé de ce que tu ressens au quotidien. Sois honnête dans tes actes, pour y voir clair.
Hydrogène,
Jamais je n'en viendrai a insulter ou pire violenter ma compagne.
J'ai assez de vécu et d'expérience de la vie pour savoir me contenir et partir avant même que de telles idées me traversent l'esprit.
Oui pendant notre break j'ai essaye de me relancer avec d'autres femmes.
C'est compliqué car tu as encore la tête dans ta relation, tu n'es pas libéré et certainement que le game s'en ressent.
Il n'y avait rien eu de très concret, je passe les détails, mais le simple fait de ne plus se sentir surveille, de pouvoir draguer d'autres femmes presque "librement" m'a fait du bien. Ne serait ce que de sortir en boîte avec des amis sans compte a rendre, ça fait du bien.
Jamais je n'en viendrai a insulter ou pire violenter ma compagne.
J'ai assez de vécu et d'expérience de la vie pour savoir me contenir et partir avant même que de telles idées me traversent l'esprit.
Oui pendant notre break j'ai essaye de me relancer avec d'autres femmes.
C'est compliqué car tu as encore la tête dans ta relation, tu n'es pas libéré et certainement que le game s'en ressent.
Il n'y avait rien eu de très concret, je passe les détails, mais le simple fait de ne plus se sentir surveille, de pouvoir draguer d'autres femmes presque "librement" m'a fait du bien. Ne serait ce que de sortir en boîte avec des amis sans compte a rendre, ça fait du bien.
Dans mon monde à moi ce n'est absolument pas incompatible avec la vie de couple..fuoco a écrit :Ne serait ce que de sortir en boîte avec des amis sans compte a rendre, ça fait du bien.
Non pendant cette période, je l'avoue. La relation me plaisant d'avantage quand elle avait son appart et moi ma maison.
Mais je sais que ce n'est pas viable sur le long terme, déjà financièrement.
Et puis au bout de 5 ans de relation, je ne trouve pas ça normal d'en arriver là.
La femme que je voudrais un jour la mère de mes enfants, j'espère pouvoir vivre avec au quotidien. Donc ce n'est pas normal.
Alors oui quelque part, je suis resté dans mes doûtes, mais une part de moi était confiante vis à vis de l'avenir.
Visiblement j'avais tort.
Quoiqu'il en soit oui je l'ai dit dans un message au-dessus : La peur.
Au quotidien je ne le suis pas. Dans cette histoire, j'avoue ne pas me reconnaître. Je suis plutôt fonceur en temps normal. Alors pourquoi j'ai autant de mal à me dépétrer de cette histoire ?
Si je devais résumer mes peurs, ça donnerait ça :
- Peur de lui faire du mal : Et je sais qu'en restant dans cette situation, ça lui fera autant sinon plus de mal encore !
- Peur de perdre mon confort : Oui forcément, c'est tellement évident que nul besoin de développer, mais je le dis quand même.
- Peur de m'être trompé : Et je sais qu'il n'y aura pas de machine arrière possible. On se l'est juré, c'était la dernière chance. Le dernier essai.
- Peur d'être seul : Bin ouais, elle a toujours été là pour moi, et je sais que si on se quitte ça va être dur de supporter à la fois l'absence, et le fait de me dire que j'ai peut être fait de la merde.
- Peur de ne pas retrouver mieux ? Ca oblige à se remettre dans le game, se remettre en question, faire le bilan en somme. Ca rejoint un peu le côté confort. Il s'agit clairement de se mettre en danger.
Pas très glorieux...
Mais je sais que ce n'est pas viable sur le long terme, déjà financièrement.
Et puis au bout de 5 ans de relation, je ne trouve pas ça normal d'en arriver là.
La femme que je voudrais un jour la mère de mes enfants, j'espère pouvoir vivre avec au quotidien. Donc ce n'est pas normal.
Alors oui quelque part, je suis resté dans mes doûtes, mais une part de moi était confiante vis à vis de l'avenir.
Visiblement j'avais tort.
Quoiqu'il en soit oui je l'ai dit dans un message au-dessus : La peur.
Au quotidien je ne le suis pas. Dans cette histoire, j'avoue ne pas me reconnaître. Je suis plutôt fonceur en temps normal. Alors pourquoi j'ai autant de mal à me dépétrer de cette histoire ?
Si je devais résumer mes peurs, ça donnerait ça :
- Peur de lui faire du mal : Et je sais qu'en restant dans cette situation, ça lui fera autant sinon plus de mal encore !
- Peur de perdre mon confort : Oui forcément, c'est tellement évident que nul besoin de développer, mais je le dis quand même.
- Peur de m'être trompé : Et je sais qu'il n'y aura pas de machine arrière possible. On se l'est juré, c'était la dernière chance. Le dernier essai.
- Peur d'être seul : Bin ouais, elle a toujours été là pour moi, et je sais que si on se quitte ça va être dur de supporter à la fois l'absence, et le fait de me dire que j'ai peut être fait de la merde.
- Peur de ne pas retrouver mieux ? Ca oblige à se remettre dans le game, se remettre en question, faire le bilan en somme. Ca rejoint un peu le côté confort. Il s'agit clairement de se mettre en danger.
Pas très glorieux...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Courage le 22.03.15, 18h46 par voucny
Tu as le courage d'analyser la situation et de reconnaître tes peurs. C'est déjà beaucoup. Mais ne t'arrête pas dans ce travail de remise en causefuoco a écrit :Pas très glorieux...

Pas facile de faire le pas en avant qu'il reste. Même si je pense être assez lucide sur la réalité des choses.
Paradoxalement, je sais aussi qu'une fille comme ça par les temps qui courent, ça se fait rare. Ca pèse lourd dans la balance, en tout cas ça pèse, mais peut-être que ça ne devrait pas. Et on en revient au même point : Les fausses croyances, la peur qui empêche la prise de décision.
J'aurais souhaité d'autres témoignages de mecs (ou de femmes ?) qui ont mis un terme à leur LTR car ils ne trouvaient plus leur compte dans la relation.
Je ne pense pas être le seul quand même lol
Paradoxalement, je sais aussi qu'une fille comme ça par les temps qui courent, ça se fait rare. Ca pèse lourd dans la balance, en tout cas ça pèse, mais peut-être que ça ne devrait pas. Et on en revient au même point : Les fausses croyances, la peur qui empêche la prise de décision.
J'aurais souhaité d'autres témoignages de mecs (ou de femmes ?) qui ont mis un terme à leur LTR car ils ne trouvaient plus leur compte dans la relation.
Je ne pense pas être le seul quand même lol
C'est juste pas la bonne raison. Tu peux la perdre d'autres façons aussi.fuoco a écrit :Paradoxalement, je sais aussi qu'une fille comme ça par les temps qui courent, ça se fait rare.
J'ai compris, il y a plusieurs années qu'on doit être seul heureux avant de l'être avec quelqu'un. Tes posts précédents font allusion à la peur d'être seul (en gros). Bon, en fait, nous le sommes tous ...que nous soyons en couple ou pas, que nous ayons de la famille ou pas.
Peut-être un axe de réflexion pour toi.
Non tu n'es pas le seul dans cette situation of course
Après, chacun l'appréhende différemment. En ce qui me concerne, il m'a fallu attendre, attendre que la vie à 2 devienne vraiment pesante.
Parce que jusque là, j'étais paralysée par de multiples peurs, celle de faire souffrir l'autre, celle d'assumer tout ce que ça comportait sur le plan physique, psychique, organisationnel...
Et puis un jour c'est devenu une évidence, c'était un peu lui ou moi (désolée ça paraît un peu...trash dit comme ça), et j'ai eu l'impression que je n'avais plus le choix, et que je trouverais la force de surmonter tout ce que ça comportait.
ça n'est pas forcément la meilleure façon d'appréhender tout ça, mais ça a été la mienne à l'époque.
Bon courage à toi quelque soit le chemin que tu choisis d'emprunter ;)

Après, chacun l'appréhende différemment. En ce qui me concerne, il m'a fallu attendre, attendre que la vie à 2 devienne vraiment pesante.
Parce que jusque là, j'étais paralysée par de multiples peurs, celle de faire souffrir l'autre, celle d'assumer tout ce que ça comportait sur le plan physique, psychique, organisationnel...
Et puis un jour c'est devenu une évidence, c'était un peu lui ou moi (désolée ça paraît un peu...trash dit comme ça), et j'ai eu l'impression que je n'avais plus le choix, et que je trouverais la force de surmonter tout ce que ça comportait.
ça n'est pas forcément la meilleure façon d'appréhender tout ça, mais ça a été la mienne à l'époque.
Bon courage à toi quelque soit le chemin que tu choisis d'emprunter ;)