Le concept de "profiter de sa jeunesse"

Note : 19

le 15.04.2015 par Ichwill

14 réponses / Dernière par Crow le 23.04.2015, 00h53

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Bonsoir !

Je vous propose un débat sur le thème de "profiter de sa jeunesse",ce concept que l'on entend régulièrement de la bouche des autres,entre le début de l'adolescence et la fin de la vie de jeune adulte (donc grosso modo jusqu'à l'âge de 30 ans).

Que pensez-vous de ce concept ?

En ce qui me concerne,je pense que c'est une notion qui est plus ou moins mal interprétée par celui ou par celle qui la prononce.Je m'explique pourquoi.

Souvent,on peut entendre quelqu'un dire "profite de ta jeunesse,car après il sera trop tard".

Trop tard ? Mais trop tard de quoi ? Et en quoi on ne peut pas "profiter" quand on a une carrière stable,une femme\un homme ou des enfants à charge ? On a peut-être moins le temps qu'auparavant pour faire ce que l'on veut,mais cela reste tout à fait possible de profiter quand on sait gérer un minimum son temps "occupé" et son temps "libre" !

Il n'y a pas très longtemps,j'ai entendu un pote dire à un autre pote : "Ce n'est pas à 40 ans que tu iras en boite te mettre des mines et sauter sur tout ce qui bouge".

En quoi est-ce "prohibé" d'aller en boite en 40 ans et vivre une vie de fêtard à cet âge ? J'en vois régulièrement des trentenaires et des quadras en boite,tout comme j'en vois également à des festivals ou à des concerts.

Je me souviens,quand j'avais vu Rammstein en concert en 2009,j'étais accompagné de mon père (âgé de 50 ans) et il y'avait énormément de personnes de sa tranche d'âge ! Alors que Rammstein c'est un groupe de métal.
Pareil,il y'a quelques mois,j'étais à une soirée slam car un pote y participait et j'ai vu 2 hommes qui auraient pu être mes grand-pères,qui slamaient également !

Et enfin,c'est quoi tout simplement "profiter de sa jeunesse" ? Pourquoi ne pas profiter de la vie en général ? Pourquoi faire la fête tous les samedis soirs pendant 10 ans puis entrer dans le monde très chiant du métro-boulot-dodo jusqu'à l'âge de 60 ans et plus par exemple?

Beaucoup entendent par "profiter de sa jeunesse" comme le fait de faire la fête tout le temps,se défoncer,coucher à tout va .... Mais ça ne devrait pas être que ça. Ça devrait aussi être lire,apprendre,faire du sport,voyager si possible,faire en sorte de se construire un avenir pas trop dégueulasse....

La jeunesse,ce n'est pas,ou ça ne devrait pas être qu'une question d'âge.C'est surtout un état d'esprit.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Absolument le 17.04.15, 23h14 par Nidwazo
Et enfin,c'est quoi tout simplement "profiter de sa jeunesse" ? Pourquoi ne pas profiter de la vie en général ?
Yep, profite de la vie en général. Juste, y'a des trucs que tu pourras faire à 20 ans, et plus à 60, donc sans faire n'importe quoi (qui te mette toi ou les autres en danger), éclate toi et cherche le plaisir (partagé, tant qu'à faire).
Je me retrouve totalement dans ce post. Il y a une vraie pression sociale qui nous pousse à faire les "fous" jusqu'à un certain âge puis à nous ranger, à changer.

D'où ça vient? Peut-être d'une époque transitoire, celle de nos parents, une époque où eur propres parents observaient un réel fossé culturel entre leur génération et celle de leurs enfants: la popularisation du rock et autres genres de musiques révolutionnaires, des sorties alcoolisées mixtes, la libération des moeurs, remettre en question l'idée de famille, les divorces en hausse...

Peut-être que nos parents, alors des enfants, avaient envie de se libérer, de faire les fous jusqu'à ce que la société les rattrape. Ils s'imaginaient qu'ils finiraient comme leurs parents: des parents un peu austères qui ne vont pas goûter aux libertés et à la folie de la société. Et devenus adultes, ils deviennent nos parents et nous conseillent de nous amuser avant qu'il "soit trop tard".

Peut-être que ça vient du travail, usés et fatigués de leurs carrières mais toujours issus de cette génération qui a goûté à la vie d'une façon plus libérée et vive que leurs parents, nos parents ont observé une différence, comme une liberté bridée lorsqu'ils ont atteint l'âge adulte.

Et nous dans tout ça? Nous on porte le poids passé soixante-huitard de nos parents, on est lobotomisé (il faut dire ce qu'il est) par les médias qui nous aspergent de règles "c'est comme ça qu'on s'amuse": en buvant beaucoup, en organisant des fêtes démesurées, en couchant beaucoup, en voyageant, en étant mince, en étant entouré de gens beaux, en créant le buzz, faire un sport original, être un artiste, être entouré et envié en vrai et pas que sur les réseaux sociaux, etc.

Alors on couche plus facilement, on apprend à boire assez jeune, on regarde les clips et on suit la mode, on va en erasmus, etc. etc. Sans critiquer : parce que ce sont de grandes chances et, généralement, lorsqu'on est libre de faire comme les autres on est plutôt heureux.

Mais pas toujours, parfois le bonheur va à contre courant. Parfois on a pas envie de coucher à droite à gauche mais de passer 10 ans de notre vie d'ado/jeune adulte avec la même personne, et même penser au mariage. Ou encore ne pas partir en erasmus mais plutôt monter sa boîte ou économiser pendant que les autres partent en vadrouille. Parfois on a aucune envie de boire mais plutôt d'avoir des amis qui aiment des choses différentes, d'autres types d'activités, en journée même, ou parfois même sans amis. Parfois on a juste envie d'acheter ses meubles et d'avoir une maison pendant que les autres sont en colocation. Parfois on a pas du tout envie de sortir le soir, ou de sortir tout court parce qu'on préfère s'occuper de l'enfant qu'on a eu jeune, ou encore de son potager. Et, alors?

Je trouve ça intéressant d'ouvrir ce sujet parce je pense ne pas être la seule à m'être parfois sentie en décalage avec ma génération.

Oui j'ai beaucoup voyagé et j'ai adoré ça, et ça m'a rendue heureuse. Mais j'ai aussi eu envie de rentrer en France et de ne plus entendre parler de voyage ou week-end ailleurs qu'autour de chez moi.
J'ai aussi eu mes périodes beuveries, danse, gueule de bois jusqu'à 15h, et d'autres périodes thé et film après une bonne journée de travail.
J'ai aimé me défoncer au travail et être la première de promo, tout comme j'ai aimé passer 6 mois inactive sans même chercher du travail parce que j'avais juste besoin de faire un break chez mes parents.

Et ce soir, au lieu d'être avec ma meilleure amie, son nouveau copain, et le mec qui me drague en ce moment, je préfère être seule chez moi à écrire sur FTS.
Et je m'en fiche de ce que j'ai l'air, "pas drôle". Ca me fait plaisir, c'est comme ça.

En erasmus quand j'ai rencontré cet homme on m'a dit "perds pas de temps profite de ton erasmus". Mais pourquoi?? Ca n'a aucun sens de dire non à un homme qui me plait tout ça pour être à la chasse ou même en mode passive attendre que ça arrive, arrive avec qui, pour quoi?

On a compris que le bonheur c'est d'arrêter de brimer les libertés individuelles.
Mais je pense qu'il nous reste à comprendre que le bonheur n'est pas uniforme et qu'il se présente parfois sous une forme inattendue, aux premiers abords ennuyeuse ou triste, alors qu'en fait : pourquoi s'empêcher de vivre comme un(e) vieux/vieille de 60 ans à 20 si ça nous fait plaisir?

--

Quant à ta question sur : est-ce que c'est interdit à 40 ans d'aller en boîte faire n'importe quoi, je pense - et j'espère - que ce genre de barrières stupides qu'on appelle "croyance populaire" vont bientôt sauter. Parce que si on creuse on peut faire le lien entre les interdictions + 40 ans et l'austérité des générations d'avant, ainsi que leur influence/conditionnement sur la génération d'après (celle de nos parents) pourtant plutôt libérée...

La liste est longue mais voilà toutes celles qui mériteraient de passer à la trappe par la même occasion:
- On ne peut pas changer à + 50 ans
- On ne peut pas apprendre de langue quand on est plus âge
- Les femmes ménopausées n'ont plus de libido
- Les femmes passées 35 / 40 ans n'ont plus de libido
- La monogamie c'est un concept inventé par la société qui ne peut pas marcher
etc, etc...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] 100% d'accord le 18.04.15, 00h56 par Sathinelilly
  • [+2] Absolument le 18.04.15, 01h06 par amelia
  • [+1] A lire le 18.04.15, 16h22 par Orphelin
  • [+1] Intéressant le 19.04.15, 11h23 par Onmyoji
  • [+2] A lire le 19.04.15, 13h30 par LeBeauGosse
  • [+2] Tout à fait le 20.04.15, 15h31 par Lulla
Dans les faits on peut profiter de la vie tout le temps, dans l'esprit de certains ca correspond a :

"Profiter avant d'être marié et d'avoir des enfants et des obligations / responsabilités."

On n'est pas obligé de rentrer dans ce jeu là mais pour beaucoup le modele de vie semble être celui-ci et donc il faudrait en profiter avant - ie se bourrer la gueule et baiser a mort avant de vivre une vie chiante -

Je ne suis pas trop d'accord mais c'est l'impression que ca me donne (pitié donnez moi tort).

J'ai mille exemple de vies de fou passé les 30 ans (et j'espere que la mienne sera le 1001e).

Par contre y'a DEUX trucs qu'aujourd'hui, 26 ans, je partage :

- La vie, c'est plus facile quand tes parents te filent un toit et de la thune.
- Passé un certain age il faut se calmer sur la clope au risque de terminer mort tres jeune.

Enfin "il faut", disons que ton corps te le supplie un peu plus chaque jour.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Il y'a du vrai... le 19.04.15, 13h31 par LeBeauGosse
  • [+1] +1 le 20.04.15, 12h53 par wayl
Merci pour vos réponses !

Owen :arrow: Oui c'est exact.Beaucoup de gens j'ai l'impression sont dans l'optique de "vivre" à fond jusqu'à l'âge de 25/30 ans puis de rentrer dans une routine insupportable jusqu'à la fin de leur vie.Le genre de personnes qui n'ont plus rien à te raconter d'intéressant,même si tu ne les as pas vu depuis 1 an.

Et effectivement,c'est beaucoup plus simple de profiter de sa jeunesse\de sa vie quand on n'est pas encore totalement indépendant.Je vis encore chez mes parents,donc je ne m'en rends pas forcément compte,mais j'imagine très bien qu'il faudra que je fasse + attention à mon budget une fois que je vivrai seul et que j'aurai un boulot stable.

Pareil concernant la santé physique.Tu utilises l'exemple de la cigarette et c'est tout à fait ça.

Nidwazo :arrow: ton analyse sociologique est intéressante et je partage ton point de vue :)

Le concept de profiter de sa jeunesse est non seulement un concept post-1968,car avant cette date la notion de jeunesse n'avait pas beaucoup de valeur aux yeux de la société,mais c'est aussi une notion typiquement occidentale.

Dans les pays très pauvres,il n'y a pas cette pression sociale.Au contraire,ceux qui ont notre âge sont vivement encouragés de fonder rapidement une famille et de bosser jour et nuit pour subvenir aux besoins de la famille.En Occident c'est aussi le cas,mais la pression est quand même moins forte.

Et d'un point de vue + psychologique,dire "profite avant qu'il ne soit trop tard" est dangereux.C'est dangereux car penser cela,c'est justement un des meilleurs moyens pour devenir un vieux con ou une vieille conne plus tard et se fabriquer volontairement une crise de la trentaine ou de la quarantaine.

La vie ce n'est pas ou ça ne devrait pas être une course,même si nous ne sommes pas immortels.Encore moins si c'est pour devenir un(e) aigri(e) plus tard.
Hm je sais pas pourquoi j'ai dit la clope mais en regle générale faut faire attention aux exces, et si t'es du genre a pas y penser ton corps te le rappellera. Bon je connais de tres bonnes exceptions de fêtard qui ont passé la trentaine hein, mais je crois qu'à quarante ans il n'en reste plus beaucoup parmis ceux qui n'ont jamais baissé les doses (Mick Jagger, peut être, mais c'est parce qu'il a sans doute eu des trucs de tres bonne qualité vue sa renommée que le mec lambda aura coupé au liquide vaisselle).

En tout cas je trouve ta maturité assez bonne pour ce sujet Ichwill, puis-je te demander si tu as initié la discussion en rapport avec des questionnements perso?
Bon.
Le "profite de ta jeunesse", on est d'accord qu'il ressort tous les week-end, et aujourd'hui, les ados de 15 nous balancent à tout va des "carpe diem" pour justifier leurs conneries.
Pour moi c'est juste une façon différente de dire "j'm'en fou j'fais c'que j'veux d'abord" que lançaient nos parents.
Les excès des jeunes il y en a toujours eu, meme si c'est vrai qu'aujourd'hui c'est beaucoup plus médiatisé, qu'on est aussi plus libres, toussa toussa.

Mais quand on parle a la génération de nos parents, le discours c'est souvent que le mariage c'est dur, les enfants contraignants et les responsabilités bloquantes.

Et tout ça c'est vrai.

Oui, nous faisons une course contre la montre. A 30 an, prendre ton sac pour parcourir le monde ça implique une grosse incertitude sur ta future vie de couple et pro, et encore plus si tu es une femme (horloge biologique! Après 35 ans avoir des enfants c'est pas bien!).
Donc tes conneries tu dois les faire avant. Pareil. Si ton rêve c'est de voyager 1 an dans un pays éloigné, quand tu as des gosses, c'est trop tard, ou du moins bien plus compliqué, tout comme le fait de ne rien faire pendant 6 mois est très difficile si tu as des enfants à charge.

Concrètement, ce "profitons de la jeunesse" tient simplement du fait qu'entre 25 et 30, ou plus globalement, entre ton premier emploi et ton premier gosse, c'est le moment ou tu as energie, argent, liberté et ta propre personne comme seul responsabilité (hors taf).

Du coup ça me parait tout à fait justifié de mettre à profit ce moment et d'en tirer le maximum, en se créant un maximums d'expériences possibles.

Le métro-boulot-dodo, on va tous finir par y arriver au final. Ça veut pas dire que nos vies seront chiantes pour autant, mais à de rares exceptions près, on va tous cotiser pendant 40 ans, avoir un compte commun et des gosses. Du mons, nous l'envisageons tous fortement.
On est pas obligés. Mais force est de constater que si l'on rentre dans le modèle commun (pas par conformisme mais parce qu'on en a envie), on a quand même des contraintes énormes. Il y a bien des gens qui sont partis faire des trips autour du monde avec leurs gosses mais c'est pas ordinaire. Tout le monde peur pas se le permettre.
Alors on a des contraintes.
Après pour les choses comme s'amuser en boîte même si je suis pas fermé avec les 20 ans (j'ai plein d'amis de cet âge), mais en boîte c'est parfois un peu too much.
J'étais déjà décalé à leur âge en m'amusant sans boire et fumer des tonnes alors maintenant effectivement j'ai juste l'air d'un vieux con qui va au milieu des jeunes.
Alors on trouve d'autres endroits pour sortir.
C'est pas grave. Je les juge pas. C'est une évolution "naturelle" je suppose même si les endroits pour 25+ ou 30+ sont pas vraiment engageants, parce qu'on doit vraiment être "dans le moule"...

Alors on peut choisir tout le temps ce qu'on peut faire. Après ça demande plus ou moins d'énergie ou d'imagination pour réussir à vivre de la manière qu'on veut et les contraintes augmentant avec l'âge si l'on suit une évolution commune ça rend les choses plus difficiles.
Pas mal ce sujet ;)

ça m'évoque aussi un peu la notion d'"inconscience", "insouciance". Elles sont liées à la situation environnementale certes (pas de job à assurer, pas de loyer à payer par exemple), et il serait réducteur de dire qu'on est inconscient quand on est jeune of course, mais je pense que des changements s'opèrent quand même, sans nécessairement devenir père/mère de famille, juste en...vieillissant Image .

Quand on est gamin, ado, jeune adulte, on a clairement pas la même notion du danger par exemple (oui il y a des gosses trouillards et des cinquantenaires téméraires mais pas sûre qu'ils soient majoritaires) ça explique aussi une approche des choses différentes dans plein de situations qui impliquent des prises de risque (pratique de certains sports, conduite, nuits blanches :shock: ).
Quand on est un peu plus dans la réflexion, et la conscience, on profite différemment (pas forcément moins je trouve, mais ça, ça n'engage que moi) et je n'ai pas vraiment l'impression qu'on puisse choisir de s'"en foutre" (question de personnalité aussi à la base, c'est vrai) de prendre certains risques par exemple.
En ce qui me concerne en tous cas je n'arrive pas vraiment à l'expliquer, mais dans les faits et à titre d'exemple, j'ai été une vraie tête brûlée à cheval il y a un bail, et les années passant j'ai sacrément calmé ma joie. Je me suis retrouvée à anticiper des trucs, à en craindre d'autres, et à être donc un peu plus "réfléchie".. Les risques étaient les mêmes 10 ans avant, mais je crois que je ne les voyais même pas. Je pense que cette situation peut se transposer à bien d'autres.

Puis ça a déjà été soulevé, mais il y a l'aspect physique aussi. L'air de rien, on ne récupère plus pareil passé un certain âge :? Si??? Moi pas en tous cas Image

Mais j'ai l'impression que le parti à choisir est celui de profiter de tout, parce qu'à chaque période il y a moyen de moyenner, même si c'est de façon différente, suffit de s'adapter un peu 8)

Have fun everybody, everywhere... :mrgreen:
J'aime beaucoup ce sujet et les réponse qui suivent, mais "profiter de sa jeunesse" n'est pas un concept. C'est un conseil de gens qui regrettent.

Mais j'avoue, un peu erroné comme conseil, je préfère la formulation "fait en sorte de ne rien regretter". Parce que peut-importe ce qu'on fait, on peu le regretter si on ne fait pas attention à comment on voit les choses.

Pour "la jeunesse", je ne comprenais pas avant, maintenant oui. Je me surprend à penser lorsque j'ai pas la frite à "si j'avais su, j'aurais fait autrement"... Je suis toujours jeune pourtant. Mais cette question qui reviens de temps en temps "j'avais le choix, ai-je fait le bon ?" est belle et bien là, légère mais là. J'ai ma bonne réponse à chaque fois, je ne regrette pas. A partir du premier job, première situation "stable amoureusement", le chrono s'accélère, tu te dit : "maintenant que j'ai les moyens et l’indépendance j'aimerais bien faire ça, ça, ça, ça et ça... mais par contre j'aimerais aussi un jours avoir des gamins, profiter de leur vie..." ben si tu pense comme ça, t'a 5-7 ans pour faire tout ce que tu veux... mais c'est pas tout ! T'a l'appart à payer, les impôts, et putain tu doit faire les courses aussi ! Oh le ménage, c'est le bordel à l'appart et t'arrive pas à en faire quelque chose de propre... Le temps passe à une vitesse... et là pouf t'a rien fait et 4 ans sont déjà passés. Merde.
Alors oui, si t'a pensé comme ça, lorsque tu vieillis tu y repense et tu veux forcément prévenir les autres pour ne pas que ça leur arrive...

Pour moi, je pense qu'il est toujours possible de profiter, de ne rien regretter. Agé ou pas. Pas besoin d'avoir d'objectifs, juste des envies. Des envies qui se concrétiserons, ou qui se verrons remplacés par d'autres envies. Des obligations, des contraintes, mais on passe par là, c'est pas un crime. On est bien obligés de dormir, de manger et de boire.

Enfin bref, faut pas prendre ça pour une pression. C'est un conseil bienveillant. On en fait ce qu'on veux, on prend nos propres décisions... et si ça se trouve on dira la même chose à nos gamins dans 20 ans... ou on sautera en parachute depuis la stratosphère à 40... Qui sait ? Et puis pourquoi essayer de savoir ?

D’ailleurs attention de ne pas confondre, en faire trop ce n'est pas profiter.

Vivons !
Et take care ;)
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