Yo les mecs !
Peut-être que la réponse à ta question c'est simplement de te détacher du temps. Toujours aux études combien de fois j'ai pas eu envie de retourner une claque à quelqu'un qui disait : mais tu perd une année si tu double/voyage . Bordel perdre par rapport à quoi, on a aucune horloge, si ce n'est celle de nos envies. Qui au final suit celle de notre corps.
Tant que tu fais ce que as envie de faire, personne n'a rien à dire. Au final si le voyage m'a appris quelque chose, c'est la tolérance . Ceux qui critique les gens qui vivent une petite vie pepere, sans trop d'écart n'ont rien compris, comme ceux qui critiquent ceux qui désire voyager et se mettre en danger, en challenge avec la vie.
D'ou vien ce proverbe , pour moi, c'est simplement une autre façon de dire; " fais ce que tu as envie , ce que tu désire, ne te laisse pas influencer a quoi que ce soit par n'importe qui , car même s'il n'est jamais trop tard pour changer de voie, il est de plus en plus dur plus tu attend !
Le concept de "profiter de sa jeunesse"
Derrière les choix des gens de se ranger, je ressens vachement cette histoire de vivre les choses en temps et en heure. C'est une bonne grosse pression sociale qui peut vite donner l'impression que :
Donc oui, ça peut très bien convenir (mais de mon point de vue, c'est quand même remettre son destin aux mains du hasard), mais c'est toujours cette mentalité du faire vite à défaut de bien, et on verra ce que ça donne. Souvent, j'ai constaté que ce rush vers le conformisme ne donne rien de bon.
La logique que je soupçonne derrière, c'est qu'on préfère prendre le risque d'être malheureux mais en groupe, que malheureux parce qu'on a pas fait le choix commun et se retrouver à l'assumer tout seul dans son coin. C'est comme ça, ça réchauffe sans doute de se dire qu'on peut parler du bon temps avec ses potes au PMU du coin pendant que bobonne prépare le pot au feu et qu'elle nous fera chier quand on rentrera (je n'invente pas, j'ai les exemples en tête).
Donc on fait ses choix selon le bon sens. D'ailleurs, quand on parle de "bon sens", on a tendance à le dévier en l'interprétant comme "la logique", mais le bon sens, c'est la bonne direction. Et qui a pu dire que cette direction était "bonne" ? Je soupçonne une majorité, qui définit souvent ce qu'on est en droit de qualifier de normal.
Donc ouais, derrière ça il y a peut-être l'idée du conseil de l'ancien qui regrette pas tant ce qu'il n'a pas fait, mais ce qu'il ne peut plus faire. Une espèce d'amertume d'un certain point de vue, un encouragement à en profiter, mais il ne se rend pas compte l'ancien qu'il t'encourage ainsi à faire pareil que lui en voulant faire bien. Alors il te conseille de faire le max, vivre sa vie par procuration, "continuez à ma place les jeunes, j'ai déjà fait tout ce que la vie pouvait m'apporter, profitez-en vous verrez".
Et on refait la même erreur, parce qu'on écoute les bons conseils de tante Huguette, et on va cramer la mèche par les deux bouts. Tante Huguette qui bien souvent va péter un anévrisme parce que tu n'as toujours pas fait de gosse à 30 ans, alors que le cousin en a déjà deux et qu'il a presque "réussi sa vie", qu'il a "tout pour être heureux" (autant d'expressions riches de sens). Et tu vois le bon cousin péter quant à lui sa dépression 10 ans plus tard, et te confier sur un ton de reproche (eh ouais, il t'en veut d'avoir su attendre le bon moment) que tu sais pas la chance que t'as de vivre la belle vie.
Le scénario caricatural en somme, mais scénario qui est assez proche de la vie qu'ont bien trop de familles.
On oublie trop qu'on peut aussi faire des miracles en prenant son temps. Et en considérant qu'on vit pas tous selon les mêmes normes de temps, justement. Qu'on est juste pas prêt à vivre certaines expériences à un certain moment. Cette mentalité de profiter de la jeunesse, elle omet qu'il y a un facteur patience dans la vie qui amène aussi des choses fabuleuses. Mais on est dans la passivité dans ce cas-là. Une passivité consentie certes, mais une certaine forme de passivité quand même. Qui implique de bien se connaître, de savoir quand on est dans le déni (pour pas se bouger), ou quand on est en accord avec soi (je ne peux pas encore passer cette étape).
Et la passivité, c'est difficile à accepter justement. Alors que parfois, c'est en se détachant de la peur de cocher ces cases qu'on en cochera le plus.
- Tu ta casera jamais si tu l'es pas à 30 ans
- T'aura jamais d'enfants si tu te case pas assez vite
- Tu t'en sortira jamais avec les meufs si t'as pas couché avant tes X ans
- +12'000 injonctions
Donc oui, ça peut très bien convenir (mais de mon point de vue, c'est quand même remettre son destin aux mains du hasard), mais c'est toujours cette mentalité du faire vite à défaut de bien, et on verra ce que ça donne. Souvent, j'ai constaté que ce rush vers le conformisme ne donne rien de bon.
La logique que je soupçonne derrière, c'est qu'on préfère prendre le risque d'être malheureux mais en groupe, que malheureux parce qu'on a pas fait le choix commun et se retrouver à l'assumer tout seul dans son coin. C'est comme ça, ça réchauffe sans doute de se dire qu'on peut parler du bon temps avec ses potes au PMU du coin pendant que bobonne prépare le pot au feu et qu'elle nous fera chier quand on rentrera (je n'invente pas, j'ai les exemples en tête).
Donc on fait ses choix selon le bon sens. D'ailleurs, quand on parle de "bon sens", on a tendance à le dévier en l'interprétant comme "la logique", mais le bon sens, c'est la bonne direction. Et qui a pu dire que cette direction était "bonne" ? Je soupçonne une majorité, qui définit souvent ce qu'on est en droit de qualifier de normal.
Donc ouais, derrière ça il y a peut-être l'idée du conseil de l'ancien qui regrette pas tant ce qu'il n'a pas fait, mais ce qu'il ne peut plus faire. Une espèce d'amertume d'un certain point de vue, un encouragement à en profiter, mais il ne se rend pas compte l'ancien qu'il t'encourage ainsi à faire pareil que lui en voulant faire bien. Alors il te conseille de faire le max, vivre sa vie par procuration, "continuez à ma place les jeunes, j'ai déjà fait tout ce que la vie pouvait m'apporter, profitez-en vous verrez".
Et on refait la même erreur, parce qu'on écoute les bons conseils de tante Huguette, et on va cramer la mèche par les deux bouts. Tante Huguette qui bien souvent va péter un anévrisme parce que tu n'as toujours pas fait de gosse à 30 ans, alors que le cousin en a déjà deux et qu'il a presque "réussi sa vie", qu'il a "tout pour être heureux" (autant d'expressions riches de sens). Et tu vois le bon cousin péter quant à lui sa dépression 10 ans plus tard, et te confier sur un ton de reproche (eh ouais, il t'en veut d'avoir su attendre le bon moment) que tu sais pas la chance que t'as de vivre la belle vie.
Le scénario caricatural en somme, mais scénario qui est assez proche de la vie qu'ont bien trop de familles.
On oublie trop qu'on peut aussi faire des miracles en prenant son temps. Et en considérant qu'on vit pas tous selon les mêmes normes de temps, justement. Qu'on est juste pas prêt à vivre certaines expériences à un certain moment. Cette mentalité de profiter de la jeunesse, elle omet qu'il y a un facteur patience dans la vie qui amène aussi des choses fabuleuses. Mais on est dans la passivité dans ce cas-là. Une passivité consentie certes, mais une certaine forme de passivité quand même. Qui implique de bien se connaître, de savoir quand on est dans le déni (pour pas se bouger), ou quand on est en accord avec soi (je ne peux pas encore passer cette étape).
Et la passivité, c'est difficile à accepter justement. Alors que parfois, c'est en se détachant de la peur de cocher ces cases qu'on en cochera le plus.
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- [+3] Post de qualité le 05.08.19, 06h17 par Onmyoji
Je ne compte pas les fois où les gens m'ont dit "tu bois pas, tu fumes pas mais comment tu fais pour t'amuser ?". Comme si, effectivement, parce que je suis jeune, je DOIS absolument profiter en étant parfois bourrée en soirée. J'ai jamais répondu méchamment, j'ai toujours expliqué que je n'aimais pas boire ni fumer mais je sens bien le regard d'étonnement qui te fait comprendre que c'est impossible de profiter de ta jeunesse si t'as pas été mort ivre au moins une fois.
Maintenant, je me rends compte que ça dépend vachement des cultures, en Occident c'est comme ça, mais en Asie, jamais personne ne m'a demandé comment je faisais pour profiter sans boire. J'ai l'impression que l'expression "profiter de sa jeunesse" est vraiment un concept culturel.
Je sais que je rate des anecdotes à raconter du genre : "une fois je me suis réveillée à 4h du matin, en train de dormir avec le trottoir pour oreiller". Mais j'en ai d'autres du genre... "j'ai vu un magnifique coucher de soleil sur le Mékong, depuis mon bungalow, posée ur mon hamac" ou "une fois j'ai joué une marchande dans un jeu de rôle grandeur nature et j'ai réussi à partir avec la moitié du butin de la ville, la plupart des autres sont morts à cause de l'esprit de la forêt".
Maintenant, je sais que les beuveries parlent à tout le monde (même à moi puisque j'y ai assisté) alors que les voyages et jeux de rôle pas du tout. Mais, quelqu'un d'ouvert d'esprit y verra peut-être le fait que moi aussi... j'ai profité de ma jeunesse.
Maintenant, je me rends compte que ça dépend vachement des cultures, en Occident c'est comme ça, mais en Asie, jamais personne ne m'a demandé comment je faisais pour profiter sans boire. J'ai l'impression que l'expression "profiter de sa jeunesse" est vraiment un concept culturel.
Je sais que je rate des anecdotes à raconter du genre : "une fois je me suis réveillée à 4h du matin, en train de dormir avec le trottoir pour oreiller". Mais j'en ai d'autres du genre... "j'ai vu un magnifique coucher de soleil sur le Mékong, depuis mon bungalow, posée ur mon hamac" ou "une fois j'ai joué une marchande dans un jeu de rôle grandeur nature et j'ai réussi à partir avec la moitié du butin de la ville, la plupart des autres sont morts à cause de l'esprit de la forêt".
Maintenant, je sais que les beuveries parlent à tout le monde (même à moi puisque j'y ai assisté) alors que les voyages et jeux de rôle pas du tout. Mais, quelqu'un d'ouvert d'esprit y verra peut-être le fait que moi aussi... j'ai profité de ma jeunesse.
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- [0] Cool le 22.04.15, 11h44 par mistermint
Merci pour vos réponses !
Strasbourg26
Effectivement,tu n'as pas à te sentir honteuse.Tu as profité de ta jeunesse d'une manière un peu "différente" par rapport aux autres,mais tu as en tout cas d'autres histoires à raconter que les histoires à la "Projet X"
Owen
En fait,cela vient d'un certain nombre de questions que je me pose depuis déjà quelques années.
Sans trop raconter ma vie parce que ce n'est pas le sujet,j'étais autrefois un garçon très solitaire et renfermé,en plus d'avoir régulièrement des réactions et des paroles à côté de la plaque.Bref,j'étais le garçon qu'on qualifiait de mignon,mais de bizarre et d'introverti.
Quand j'ai atteint mes 18 ans,j'ai fait le bilan de ma minorité et je me suis aperçu que je n'avais quasiment rien vécu.
J'ai passé la quasi intégralité de mon enfance en solo et même si je me suis un peu socialisé durant mon adolescence,c'était vraiment le minimum syndical.Le jour de mes 18 ans,j'avais quelques potes,quelques ami(e)s mais j'étais puceau de quasiment tout : Des soirées,des sorties,mais aussi sexuellement (bon ça à la rigueur ce n'était pas grave).Bref,j'ai eu l'impression d'être en retard.Par la suite,ça s'est amélioré,j'ai rattrapé une grande partie de mon "retard" si je puis dire.
Il y'a quelques mois,je traînais sur un forum (pas celui-ci) et je me souviens d'un mec qui avait lancé un troll en guise de topic.Il se moquait des no-lifes qui passaient leur temps à rester sur l'ordi et qui ne sortaient jamais dehors pour s'éclater,faire la fête,rencontrer des gens,voyager...... Le mec essayait de leur faire ouvrir les yeux,mais c'était un troll car il racontait pas mal de merdes.
Par contre,il y'a cette phrase,qui m'a marquée et qui explique en partie pourquoi je réfléchis sur ce concept depuis quelques temps :
" Un jour,vous aurez une femme et des enfants.Vous bosserez nuit et jour pour subvenir à leurs besoins et c'est là que vous vous rendrez compte d'une chose : Vous ne pouvez plus faire ce que vous pouviez faire avant".
Il y'a aussi cette phrase :
"Quand vos enfants seront grands,qu'est-ce que vous leur raconterez de votre jeunesse ? De ce que vous avez fait ? Des conneries que vous avez faites ?
Rien.Pourquoi ?
Parce que vous ne savez pas ce que c'est."
Voilà pourquoi je m'intéresse à ce sujet
Je regrette mais je ne pourrai pas répondre à tout le monde ce soir,je n'ai pas beaucoup de temps devant moi!
Strasbourg26


Owen

Sans trop raconter ma vie parce que ce n'est pas le sujet,j'étais autrefois un garçon très solitaire et renfermé,en plus d'avoir régulièrement des réactions et des paroles à côté de la plaque.Bref,j'étais le garçon qu'on qualifiait de mignon,mais de bizarre et d'introverti.
Quand j'ai atteint mes 18 ans,j'ai fait le bilan de ma minorité et je me suis aperçu que je n'avais quasiment rien vécu.
J'ai passé la quasi intégralité de mon enfance en solo et même si je me suis un peu socialisé durant mon adolescence,c'était vraiment le minimum syndical.Le jour de mes 18 ans,j'avais quelques potes,quelques ami(e)s mais j'étais puceau de quasiment tout : Des soirées,des sorties,mais aussi sexuellement (bon ça à la rigueur ce n'était pas grave).Bref,j'ai eu l'impression d'être en retard.Par la suite,ça s'est amélioré,j'ai rattrapé une grande partie de mon "retard" si je puis dire.
Il y'a quelques mois,je traînais sur un forum (pas celui-ci) et je me souviens d'un mec qui avait lancé un troll en guise de topic.Il se moquait des no-lifes qui passaient leur temps à rester sur l'ordi et qui ne sortaient jamais dehors pour s'éclater,faire la fête,rencontrer des gens,voyager...... Le mec essayait de leur faire ouvrir les yeux,mais c'était un troll car il racontait pas mal de merdes.
Par contre,il y'a cette phrase,qui m'a marquée et qui explique en partie pourquoi je réfléchis sur ce concept depuis quelques temps :
" Un jour,vous aurez une femme et des enfants.Vous bosserez nuit et jour pour subvenir à leurs besoins et c'est là que vous vous rendrez compte d'une chose : Vous ne pouvez plus faire ce que vous pouviez faire avant".
Il y'a aussi cette phrase :
"Quand vos enfants seront grands,qu'est-ce que vous leur raconterez de votre jeunesse ? De ce que vous avez fait ? Des conneries que vous avez faites ?
Rien.Pourquoi ?
Parce que vous ne savez pas ce que c'est."
Voilà pourquoi je m'intéresse à ce sujet

Je regrette mais je ne pourrai pas répondre à tout le monde ce soir,je n'ai pas beaucoup de temps devant moi!
Perso j'ai plus le sentiment que c'est un concept juste anxiogène et je ne pense pas trop m'avancer en disant que cela touche tout le monde à plusieurs niveaux.
On avance vers l'âge adulte, on s'aperçoit que le temps passe, qu'on va avoir des responsabilités dont peut-être des gamins et que la fête est finie. Viens alors le moment où on se retourne sur ce qu'on a accompli et on se demande si on aurait pu faire mieux, mieux "profiter".
Mais pour moi profiter de sa jeunesse c'est aussi profiter du fait qu'on est jeune et motivé et je ne vois pas en quoi un diplômé de haut niveau qui n'a pas eu beaucoup de vie sociale à cause de ses révisions et de son job étudiant aurait moins profiter de sa jeunesse que le mec qui se la collait tous les soirs. Peut-être que l'un envie l'autre sans pour autant se l'avouer mutuellement.
Et franchement, vous imaginez un mec qui vient IRL vous dire "Tu raconteras rien à tes enfants parce que t'as rien vécu". Vous lui donnez raison ou vous lui mettez une tarte tout en lui expliquant qu'il ne sait rien de vous?
On avance vers l'âge adulte, on s'aperçoit que le temps passe, qu'on va avoir des responsabilités dont peut-être des gamins et que la fête est finie. Viens alors le moment où on se retourne sur ce qu'on a accompli et on se demande si on aurait pu faire mieux, mieux "profiter".
Mais pour moi profiter de sa jeunesse c'est aussi profiter du fait qu'on est jeune et motivé et je ne vois pas en quoi un diplômé de haut niveau qui n'a pas eu beaucoup de vie sociale à cause de ses révisions et de son job étudiant aurait moins profiter de sa jeunesse que le mec qui se la collait tous les soirs. Peut-être que l'un envie l'autre sans pour autant se l'avouer mutuellement.
Ça c'est l'exemple typique de phrases anxiogènes sorties par les gourous du développement personnel pour te donner la sensation d'un déclic avant de te vendre leur méthode "rattraper sa vie en 3 semaines" à 500 euros. Au moment où tu te mets la pression pour profiter, tu profites plus. Comme la drague j'ai envie de dire. Ok pour les coups de pied au cul qui font toujours du bien mais là c'est juste de la pression tout ce qu'il y a de plus négatif." Un jour,vous aurez une femme et des enfants.Vous bosserez nuit et jour pour subvenir à leurs besoins et c'est là que vous vous rendrez compte d'une chose : Vous ne pouvez plus faire ce que vous pouviez faire avant".
"Quand vos enfants seront grands,qu'est-ce que vous leur raconterez de votre jeunesse ? De ce que vous avez fait ? Des conneries que vous avez faites ?
Rien.Pourquoi ?
Parce que vous ne savez pas ce que c'est."
Et franchement, vous imaginez un mec qui vient IRL vous dire "Tu raconteras rien à tes enfants parce que t'as rien vécu". Vous lui donnez raison ou vous lui mettez une tarte tout en lui expliquant qu'il ne sait rien de vous?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Pertinent le 05.08.19, 06h20 par Onmyoji