
Timidité, phobie sociale, hyperémotivité et hypersensibilité
Excellente analyse excellent post, je répondrai plus tard. Ca fait du BIEN de faire sortir les troubles anxieux au jour, d'en parler. Je reviendrai répondre plus longuement mais chapeau!!! Et je vais de suite poster ce lien sur l'émotion et la timidité dans mes différents groupes de soutien
+3 !!!

Ce que j'ai compris de ce post c'est que la timidité est un trait héréditaire. Comment cela se fait-il ? La timidité c'est un état d'esprit, c'est pas comme la calvitie, ça se transmet pas à son gosse. Ce post définit bien les troubles dans le milieu social, mais de là à dire que c'est héréditaire... C'est vrai que c'est en fonction de l'environnement, ça OK. Mais j'y crois pas trop sur le truc de "l'hérédité". Parce que tu peux bien être un père extraverti, et avoir un gosse introverti, comme tu peux être un père avec une calvitie, et ton gosse en héritera pas.
Mais pour la timidité c'est impossible, d'hériter d'un état d'esprit, sachant qu'on est tous différents. Ton état d'esprit se développe grâce aux gens que tu côtoies, si tu vis dans un milieu de "coincés", ne t'attends pas à être le mec le plus social du monde.
Pour ce qui est de l'hérédité c'est impossible, mais ton comportement avec ton gosse influe sur son caractère, ça c'est une affirmation, c'est sûr, que si ton gosse, tu veux l'élever avec une image du gosse parfait de la société qui pense qu'il doit être toujours à la hauteur de ce que les gens veulent, il va toujours se soucier de ce que l'on pense de lui, il va penser qu'il faut toujours être parfait pour plaire. Voilà quoi j'ai résumé la soit "disant" hérédité.
Mais pour la timidité c'est impossible, d'hériter d'un état d'esprit, sachant qu'on est tous différents. Ton état d'esprit se développe grâce aux gens que tu côtoies, si tu vis dans un milieu de "coincés", ne t'attends pas à être le mec le plus social du monde.
Pour ce qui est de l'hérédité c'est impossible, mais ton comportement avec ton gosse influe sur son caractère, ça c'est une affirmation, c'est sûr, que si ton gosse, tu veux l'élever avec une image du gosse parfait de la société qui pense qu'il doit être toujours à la hauteur de ce que les gens veulent, il va toujours se soucier de ce que l'on pense de lui, il va penser qu'il faut toujours être parfait pour plaire. Voilà quoi j'ai résumé la soit "disant" hérédité.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Ca va mieux en le disant le 17.06.15, 17h53 par Blusher
Je pense que tu fais les raccourcis qui t'interessent.BadGoodGuy a écrit :Ce que j'ai compris de ce post c'est que la timidité est un trait héréditaire. Comment cela se fait-il ? La timidité c'est un état d'esprit, c'est pas comme la calvitie, ça se transmet pas à son gosse. Ce post définit bien les troubles dans le milieu social, mais de là à dire que c'est héréditaire... C'est vrai que c'est en fonction de l'environnement, ça OK. Mais j'y crois pas trop sur le truc de "l'hérédité". Parce que tu peux bien être un père extraverti, et avoir un gosse introverti, comme tu peux être un père avec une calvitie, et ton gosse en héritera pas.
Mais pour la timidité c'est impossible, d'hériter d'un état d'esprit, sachant qu'on est tous différents. Ton état d'esprit se développe grâce aux gens que tu côtoies, si tu vis dans un milieu de "coincés", ne t'attends pas à être le mec le plus social du monde.
Pour ce qui est de l'hérédité c'est impossible, mais ton comportement avec ton gosse influe sur son caractère, ça c'est une affirmation, c'est sûr, que si ton gosse, tu veux l'élever avec une image du gosse parfait de la société qui pense qu'il doit être toujours à la hauteur de ce que les gens veulent, il va toujours se soucier de ce que l'on pense de lui, il va penser qu'il faut toujours être parfait pour plaire. Voilà quoi j'ai résumé la soit "disant" hérédité.
L'auteur a voulu montrer que ca relevait en gros de deux points distincts qui sont une partie héréditaire et une partie "éducation" (je coupe beaucoup mais dans l'idée c'est à peu près ça)
Le facteur lié à hérédité est +ou- prouvé scientifiquement (transporteur de sérotonine entre autres).
Néanmoins, présenter ce "facteur" ne veut pas forcément dire que tu seras timide.
Un exemple, ca serait le type qui fume comme un pompier + est sédentaire + hypertension arterielle : il a toutes les cartes en mains pour faire un problème cardiaque type infarctus, mais, même s'il présente plusieurs "facteurs de risque", ben il aura pas son problème cardiaque.
Parallèlement, le type qui a "juste" de l'hypertension, il va le faire.
Tu comprends où je veux en venir ? Présenter 1 facteur ne veut pas dire présenter le trouble.
L'auteur le dit lui-même que le côté "éducation" est un point ultra crucial, quelqu'un de sur-protégé/raillé à outrance aura plus de chances d'être un timide que le type qui est un peu plus dos au mur. Normalement et statistiquement.
Mais au final ca n'a rien d'une relation de cause à effet. Trop de choses entrent en jeu.
Pour ce qui est de l'éducation je ne peux pas dire le contraire pour connaissance de cause, ma mère m'a surprotégé et gâté durant mon enfance, et j'en ai payé les frais. Ce qui m'a causé, timidité, peur du jugement car elle passait sa journée à me faire des remarques, et mes frères aussi étaient plutôt coincés, dans notre famille on est pas du genre à parler de filles, alcool et tout... Donc ça peut faire un lien avec mon problème.
Mon père fume depuis l'âge de 8 ans, mais c'est pas pour autant que je suis fumeur, mais c'est vrai qu'un facteur héréditaire peut-être plausible, mais j'en reste assez perplexe car selon moi la timidité est plus une manière de pensée qu'une "maladie", mais paradoxalement la timidité est une maladie qui handicape dans les relations sociales, et la vie en société.
Quand t'es timide les gens te prennent pas au sérieux, ils te prennent pour un fou, un mec pas normal, enfin comme je le répète pour connaissance de cause. Les filles te repoussent et te prennent pour un mec bizarre, les gens te respectent pas à cause de ta peur de t'affirmer, tu n'as jamais rien d'intéressant à dire, de crainte d'être jugé. C'est mon cas en tout cas. Vous auriez quoi comme conseil pour combattre la timidité ? Je me dis à chaque soir que je vais changer, mais j'ai un putain de blocage, je fais tout pour me bouger le cul, mais je bloque, je ne sais pas par où commencer pour la combattre je me sens dépassé.
Mon père fume depuis l'âge de 8 ans, mais c'est pas pour autant que je suis fumeur, mais c'est vrai qu'un facteur héréditaire peut-être plausible, mais j'en reste assez perplexe car selon moi la timidité est plus une manière de pensée qu'une "maladie", mais paradoxalement la timidité est une maladie qui handicape dans les relations sociales, et la vie en société.
Quand t'es timide les gens te prennent pas au sérieux, ils te prennent pour un fou, un mec pas normal, enfin comme je le répète pour connaissance de cause. Les filles te repoussent et te prennent pour un mec bizarre, les gens te respectent pas à cause de ta peur de t'affirmer, tu n'as jamais rien d'intéressant à dire, de crainte d'être jugé. C'est mon cas en tout cas. Vous auriez quoi comme conseil pour combattre la timidité ? Je me dis à chaque soir que je vais changer, mais j'ai un putain de blocage, je fais tout pour me bouger le cul, mais je bloque, je ne sais pas par où commencer pour la combattre je me sens dépassé.
BadGoodGuy a écrit :Pour ce qui est de l'éducation je ne peux pas dire le contraire pour connaissance de cause, ma mère m'a surprotégé et gâté durant mon enfance, et j'en ai payé les frais. Ce qui m'a causé, timidité, peur du jugement car elle passait sa journée à me faire des remarques, et mes frères aussi étaient plutôt coincés, dans notre famille on est pas du genre à parler de filles, alcool et tout... Donc ça peut faire un lien avec mon problème.
Mon père fume depuis l'âge de 8 ans, mais c'est pas pour autant que je suis fumeur, mais c'est vrai qu'un facteur héréditaire peut-être plausible, mais j'en reste assez perplexe car selon moi la timidité est plus une manière de pensée qu'une "maladie", mais paradoxalement la timidité est une maladie qui handicape dans les relations sociales, et la vie en société.
Quand t'es timide les gens te prennent pas au sérieux, ils te prennent pour un fou, un mec pas normal, enfin comme je le répète pour connaissance de cause. Les filles te repoussent et te prennent pour un mec bizarre, les gens te respectent pas à cause de ta peur de t'affirmer, tu n'as jamais rien d'intéressant à dire, de crainte d'être jugé. C'est mon cas en tout cas. Vous auriez quoi comme conseil pour combattre la timidité ? Je me dis à chaque soir que je vais changer, mais j'ai un putain de blocage, je fais tout pour me bouger le cul, mais je bloque, je ne sais pas par où commencer pour la combattre je me sens dépassé.
La timidité, compliqué de dire "maladie" ... C'est plus un trait de personnalité.
Un truc que j'aime pas (peut etre pas du gout de tous icii), c'est de chercher UN coupable.
Tes parents et leur éducation sont en partie responsables, certes, mais après c'pas les uniques responsables imo : t'en porte une part.
Et si bien même c'est "de leur faute" il est jamais trop tard pour essayer, petit à petit, de t'ouvrir aux autres.
J'ai envie de me citer (chaud le melon

Et alors? Aujourd'hui j'ai accepté que je suis introverti, je suis pas le plus bavard c'est sur, mais savoir écouter c'est carrément plus important imo (même si la société privilégie DE LOIN les extravertis, mais la est un autre débat).
J'ai arrêté de me poser en victime et j'ai commencé à me "révolter contre moi-même" : j'ai fait ca petit à petit, reprise du sport, prendre la parole quand j'ai envie (et quand c'est possible



Cherche pas à brûler les étapes, garde confiance, c'est faisable...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Bravo le 17.06.15, 23h12 par The_PoP
- [+1] Ca va mieux en le disant le 17.06.15, 23h15 par voucny
Excellent article.
Le problème c'est qu'une fois le diagnostic posé se pose la question du ou des traitements et c'est là que le bas blesse.
Souvent la qualité des soins n'est pas à la hauteur de ce qu'on pourrait attendre.
Et on continue de pratiquer la psychanalyse à haute dose, pour des cas d'anxiété sociale par exemple alors qu'on sait bien que ça a une efficacité limitée sur les peurs irrationnelles.
Au final, je crois qu'il faut effectivement dans un premier temps, reconnaître son hypersensibilité émotionnelle lorsque c'est son cas, ou lorsqu'on est face à une personne de ce type, pour comprendre ses réactions disproportionnées pour le commun des mortels.
Bref, c'est un sujet bien trop compliqué d'un point de vue théorique, et je crois que c'est surtout la pratique qui est intéressante.
Au niveau de la phobie sociale, (Social Anxiety Disorder), ce qui fonctionne c'est surtout la combinaison du fait d'affronter ses peurs de façon progressives, avec une attention particulière à lutter contre la distorsion cognitive.
C'est là combinaison qui donne des résultats durables.
Mais un grave anxieux sociale, aura toujours des relents d'anxiété lorsqu'il se sentira mal, et il ne sera jamais complètement à l'aise dans certaines situations anodines pour d'autres, et choisira de les éviter s'il en a le choix avec raison.
Bref, c'est trop compliqué.
Le problème c'est qu'une fois le diagnostic posé se pose la question du ou des traitements et c'est là que le bas blesse.
Souvent la qualité des soins n'est pas à la hauteur de ce qu'on pourrait attendre.
Et on continue de pratiquer la psychanalyse à haute dose, pour des cas d'anxiété sociale par exemple alors qu'on sait bien que ça a une efficacité limitée sur les peurs irrationnelles.
Au final, je crois qu'il faut effectivement dans un premier temps, reconnaître son hypersensibilité émotionnelle lorsque c'est son cas, ou lorsqu'on est face à une personne de ce type, pour comprendre ses réactions disproportionnées pour le commun des mortels.
Bref, c'est un sujet bien trop compliqué d'un point de vue théorique, et je crois que c'est surtout la pratique qui est intéressante.
Au niveau de la phobie sociale, (Social Anxiety Disorder), ce qui fonctionne c'est surtout la combinaison du fait d'affronter ses peurs de façon progressives, avec une attention particulière à lutter contre la distorsion cognitive.
C'est là combinaison qui donne des résultats durables.
Mais un grave anxieux sociale, aura toujours des relents d'anxiété lorsqu'il se sentira mal, et il ne sera jamais complètement à l'aise dans certaines situations anodines pour d'autres, et choisira de les éviter s'il en a le choix avec raison.
Bref, c'est trop compliqué.
Calimero,
Il est bien vu de se presenter dans la section prevue a cet effet avant de poster sur le forum.
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