Antidépresseurs : Faut-il en prendre ?

Note : 19

le 26.10.2015 par BadGoodGuy

25 réponses / Dernière par BadGoodGuy le 03.11.2015, 21h02

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Le traitement que le psy m'a prescrit est adapté à ma situation, l'Escitalopram a des effets principaux plus axés sur l'anxiété, et la phobie sociale, mais aussi a de bons effets sur la dépr(ession)/(prime). Voici un article que j'ai pu pêcher sur Wikipédia.

La revue Prescrire est très nuancée sur cet isomère, et estime qu'il n'apporte aucun avantage thérapeutique par rapport au citalopram ou à la venlafaxine, que ce soit pour les états dépressifs sévères ou les attaques de panique7.

Dans le traitement de la dépression, des études ont montré la supériorité clinique de l'escitalopram par rapport à certains ISRS comme la paroxétine, la fluvoxamine, la sertraline, la fluoxétine et la duloxetine8,9. Néanmoins aucune étude clinique n'établit de comparaison de l'escitalopram par rapport à un tricyclique avec des patients gravement déprimés. Comparé à la duloxétine, l'escitalopram semble avoir une meilleure efficacité en début de traitement.

Il a une meilleure efficacité que le citalopram et qu'un placebo dans le traitement du trouble anxieux généralisé (TAG), des phobies sociales généralisées et des troubles obsessionnels compulsifs10 (TOC).

Cette molécule semble également améliorer les bouffées de chaleur lors de la ménopause11 .
Et ma déprime est liée à mon problème social, je lui ai dit que j'étais quelqu'un de nature très anxieuse. Donc ce n'est pas par hasard si ce médicament m'a été prescrit. On en a longuement discuté.

Après ce qui m'a interpellé, c'est du fait que ton traitement n'aies pas été adapté à ta situation, ben c'est un peu normal si tu ne fais pas confiance à ton thérapeute, il ne savait pas grand chose de toi, il t'as prescrit une médication en fonction de ce que tu lui as dit. Donc ça a un peu porté confusion et voilà le résultat.

J'ai été très transparent avec mon psy, au début il m'a déconseillé la médication, mais au fil des séances, il a appris à me connaître donc au final, il a pensé que cela pourrait être une bonne solution pour moi, à condition que je fasse un travail sur soi, à côté.

Je n'attends pas des miracles des AD mais plutôt un bon rendement. Une sorte d'aide qui pourra me faire avancer, une béquille quoi.


Donc voilà de quoi t'éclairer, et merci d'avoir partagé ton expérience qui m'a été très instructive et j'en suis désolé pour toi. J'espère ne pas faire la même erreur.
Je trouve que ce qui ressort bien du post de Rickhunter (dont le témoignage sans fard est très intéressant et à qui je souhaite bon courage au passage :) ), c'est que les médicaments ce n'est ni la pilule magique, ni la dispense d'un travail approfondi sur les causes souvent multifactorielles du problème.

Ça, BadGoodGuy, tu sembles l'avoir bien compris. Les médicaments (hors diagnostic psychiatrique grave) c'est une béquille qui offre du temps pendant lequel on peut faire le vrai travail sur soi nécessaire à l'amélioration et la stabilisation de ton état.

Un traitement peut mettre plusieurs mois, voire plusieurs années à être bien adapté, et à faire correctement son effet. Dans tous les cas tous les effets ressentis, bons ou mauvais, doivent être relaté au professionnel pour qu'il puisse réajuster la posologie ou changer de médicament si besoin.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] A lire le 03.11.15, 14h05 par Nidwazo
Ce qui m'embête dans ton histoire c'est que si tu es arrivé sur FTS c'est que quelque part ça ne va pas avec les filles.

Et tu vas prendre un traitement qui va potentiellement niquer ta libido.

Donc pendant ton traitement ça n'ira pas mieux avec les filles. Donc c'est pas sûr que tu sois bien plus heureux à la fin.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Il y'a du vrai... le 27.10.15, 17h38 par BadGoodGuy
  • [0] C'est pas si simple le 03.11.15, 14h05 par Nidwazo
En fait c'est ça, j'ai juste besoin d'une béquille.

C'est un peu comme pour le vélo, quand tu sais pas en faire, au début t’utilise des roues stabilisatrices et quand tu commences à avoir les bases tu commences à t'en défaire peu à peu jusqu'au jour où tu pourras faire du vélos sans ces "roues stabilisatrices".vive les métaphores.

Et contrairement aux roues stabilisatrices, un traitement ne peut pas être arrêté du jour au lendemain, sous peine de risque de rechutes et retour à la case 0 ou au pire des cas la case -1. Et le problème sera pire. Je sais à quoi m'attendre, mais je veux m'éclaircir avant ce soir.

Ah oui, et tout à l'heure j'ai parlé avec une pharmacienne de mon quartier et dans l'état actuel des choses, vu que je n'ai aucun problème de santé(cardiaque, épileptique, je ne suis pas sous autre traitement...), elle m'a dit que la médication sera plus aisée pour moi. Je ne suis pas l'exception qui échappera aux effets secondaires, mais en tout cas ça me facilitera le traitement apparemment. Et le psy, me l'a pas prescrit par pur hasard.

Ah oui et actuellement, je ne suis pas vraiment apte socialement pour être avec une fille donc, sur le plan relationnel, je ne suis pas au meilleur. Je prends sur moi et je calme mes ardeurs, pour travailler sur un problème qui m'a pourri sur des points cruciaux :

-Timidité maladive
- Difficulté à trouver un stage
- Peur de tout
- Manque d'affirmation
- Déprime totale

Je pense que je dois travailler sur ces points là, les filles y en a des tonnes dans le monde, donc mieux vaut prioriser les problèmes les plus cruciaux.
Par curiosité sincère (vu que je ne me permettrai pas de donner mon avis sur un sujet aussi important où j'entrave à peu près rien si ce n'est plein de croyances sans doute erronées) :

Cela fait combien de séances que tu suis avec ce psy ?
Mon retour J'en ai pris il y a bien 10 ans en hiver :
- Augmentation du mal-etre
- Je ne supportais plus du tout la lumière du jour (pupilles dilatées peut être et le soleil d'hiver est bas)
- Chiasse

J'ai arrété sur les conseils de mon doc et me suis tourné vers l'homéopathie et cela a fonctionné.
Mais il faut forcément que tu parles de tes craintes avec ton psy et ton généraliste
Mon retour J'en ai pris il y a bien 10 ans en hiver :
- Augmentation du mal-etre
- Je ne supportais plus du tout la lumière du jour (pupilles dilatées peut être et le soleil d'hiver est bas)
- Chiasse

J'ai arrété sur les conseils de mon doc et me suis tourné vers l'homéopathie et cela a fonctionné.
Mais il faut forcément que tu parles de tes craintes avec ton psy et ton généraliste
@The_PoP

Cela doit faire plus de 6 séances.

@Cutter

C'est bizarre n'empêche qu'il y ait des retours négatifs à propos de la médication. C'est vraiment mauvais, ou c'est juste le cas de certaines personnes ? Parce que j'ai lu beaucoup de témoignages de personnes ayant été sous médocs, et pourtant ils se portent mieux après le traitement. Là vous me faites flipper un peu.
Pas de panique je pense que c'est selon les personnes, et il y a certainement une phase d'adaptation .
Quand je dit que j(ai arété, (au bout d'une semaine ou deux je ne sais plus )c'est sur les conseils de la personne qui me suivait pour partir sur aute chose.
D'où l'importance du dialogue avec ton doc et ton psy.


PS: et à présent je vais très bien.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 27.10.15, 19h32 par The_PoP
  • [0] Tout à fait le 27.10.15, 22h01 par Rickhunter
C'est pas forcement "vraiment mauvais" mais on reste dans l’expérimental (on ne sait pas précisément comment ça fonctionne au niveau de la chimie du cerveau et il faut parfois essayer plusieurs molécules, parfois avec de gros effets secondaires) et la balance bénéfices/effets secondaires n'est pas intéressante pour tout-le-monde.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 27.10.15, 19h32 par The_PoP
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