Journal de LN

Note : 0

le 25.11.2015 par LittleNeapolis

10 réponses / Dernière par Bumble le 09.05.2016, 21h11

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
J'ai déjà ouvert un journal sur le Select, mais le carré VIP j'ai un peu de peine, les gens y sont géniaux, pour sûr!, mais c'est la structure en elle-même que je n'affectionne pas trop. Du coup j'y mettrai les compléments de ce que je poste ici, notamment quelques photos, pourquoi pas. Ca fait environ un mois que je me suis remis dans l'esprit du Jeu, de manière régulière. Des choses se sont passées, que j'ai racontées ailleurs, en bien et en moins bien, mais je vais commencer par ce que je vais désigner par le point 0, celui qui devrait représenter un nouveau départ.

Je suis inscrit à des pages concernant l'économie, en relation à mes études, sur facebook. Des trucs contestataires, des expériences alternatives, des trucs de hippies, quoi. J'y poste quelques fois. Un beau jour, je reçois un message privé d'une femme, intéressée à ce que je fais et qui me demande quelques précisions. Elle m'invite à une conférence en ville et j'y vais car effectivement, le thème pourrait bien me servir. Arrivé sur place, je la vois : c'est une prof, la quarantaine, jolie femme, bien entretenue, très dynamique. Nous échangeons quelques mots, puis, à ma surprise, nos numéros. Amusé par la situation, je suis la conférence puis rentre chez moi. Je prends l'initiative de lui écrire et nous convenons de nous voir le week end suivant. Rendez-vous donc dans un bar bien sympa, on s'échange quelques mots assez banals, puis on commence à boire. Je n'ai pas eu le temps de manger alors l'alcool monte vite, et chez moi et chez elle. Nous commençons à danser. La musique s'empare de mon corps maladroit et je me sens petit à petit plus à mon aise. Dans le même temps bien entendu, on descend quelques verres. Puis d'autres. Il commence à faire chaud. On sort un peu, au froid... L'on discute alors et globalement on se marre bien, c'est évident qu'on se rapproche. Je commence réellement à halluciner... J'avais sincèrement hésité jusqu'à la dernière à poser un lapin. Eh quoi ! Moi le p'tit jeune, je vais lui dire quoi ? Sérieux, je me vois encore comme un élève, et je sors me prendre une mine avec une prof, en tête à tête ? En même temps, je me dis que c'est une occasion trop rare pour faire le con. Au pire je m'emmerderai et je rentrerai, et voilà. Nous rentrons donc à l'intérieur, et là j'ai confiance, je lui prends les mains et on danse, on se rapproche, on se murmure des choses à l'oreille. Elle me fixe dans les yeux et ça me parait évident qu'elle veut mes lèvres. A ce moment-là, je laisse la tension monter, j'effleure à plusieurs reprises sa bouche sans jamais la toucher. Dernier verre de champagne avant de passer aux choses sérieuses. Le serveur me lance
Ah on se fait plaisir ce soir ! Faudra que tu me dises où est ta cachette à Milf !
Je sens bien que je suis observé, et c'est tellement marrant ! Je suis un gamin, je pense à mes potes de cours, mais j'essaie de reprendre mes esprits. Je vais donc vers elle et je l'embrasse sans trop y penser. Elle ne lâche mes lèvres que pour goûter petit à petit au champagne. Les baisers sont, je dois le dire, assez langoureux ! A un moment, ils deviennent si agressifs que je ne vois même pas ce qu'on fait encore dans le bar. Et puis tout le monde nous regarde, j'avoue que ça devient un peu trop. Je lui dis alors, très simplement
T'as un peu de champagne chez toi ?
Elle acquiesce de la tête et me fait signe de la suivre. On est bourrés, on a deux voitures. Mais merde ! Je ne peux pas laisser passer cette occasion, alors je prends la route et je la suis. Ne faites pas comme moi ! Enfin, faites ce que vous voulez. Je ne sais pas où je suis, mais je suis arrivé. Nous montons dans son appartement, petit mais charmant, assez rock'n'roll. Les habits paraissent se lancer seuls au sol et je finis avec ma première prof ! Hah ! Je dormirai à ses côtés jusqu'au petit matin mais je pars assez tôt, devant rendre la voiture à ma tante et pris par un bon mal de ventre, aussi. Je me lève donc le dimanche matin, la rue est quasi déserte. Les rares personnes promènent leur chien. Moi, j'ai envie de raconter mon histoire à tous les passants. Je réveille mes amis, je prends la voiture et je prends la route.

Pour tout vous dire, je dois la revoir ce week end. Je comprends même pas vraiment ce qui peut lui plaire chez moi. Enfin, je trouve ça assez bizarre. En même temps, je dois dire que ça a explosé énormément de pensées limitantes que je pouvais avoir sans me rendre compte. J'ai l'impression que tout est possible. C'est pour ça que c'est le point 0.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like a boss ! le 25.11.15, 16h49 par Bald_Soprano
  • [0] LFG ! le 25.11.15, 18h10 par MaryeL
  • [0] LFG ! le 25.11.15, 18h21 par RosieRosette
  • [0] LFG ! le 25.11.15, 19h08 par Rickhunter
  • [0] Like a boss ! le 26.11.15, 07h50 par The_PoP
Le mardi suivant donc, c'était une date Tinder. Ca s'est super bien passé. Le début c'est toujours un peu difficile mais suffit en fait de parler de ce qu'on a fait la journée, de conneries juste le temps de s'installer et tout. On parle un peu de nos vies etc. Et dès que l'occasion se présente, j'aime maintenant proposer un petit jeu. Ca permet vraiment de lancer la discussion et surtout de poser des questions qu'en temps normal on aurait pas osé. Il s'agit en fait simplement de se poser une question, chacun son tour, mais chaque question ne peut être posée qu'une fois. Il n'y a pas de "Et toi?" possible. On part souvent donc sur les relations hommes femmes et sur des questions de sexe après quelques minutes. Relâchés, nous consommons quelques verres de vin rouge et tout se passe bien, jusqu'au moment fatidique de l'addition, bien plus salée que ce que je pensais ! Je n'ai pas mes cartes, dans la voiture. Pareil pour elle. Nos billets réunis suffisent à payer la moitié de la note ! Que faire ? Je la regarde dans les yeux et lui dis : "suis-moi et fais-moi confiance". A ce moment-là c'est sûr, je comprends même pas moi ce que je suis en train de faire. Bref, je lui prends la main et commence à courir, courir, courir au loin. On s'arrête, on rigole et on s'embrasse.

Deux soirs plus tard, nous revoilà réunis autour d'un nouveau verre, cette fois en mode beaucoup plus tranquille. On parle de cinéma, à un moment. Donc rentré chez moi, je lui écris
J'aurai bien continué la soirée sous la couette à regarder un p'tit film, bien au chaud
Elle répond
On fait ça la prochaine fois ?
A nouveau deux jours après, la soirée est froide et enneigée, alors je lui lance
A quelle adresse la projection privée de Game of Thrones ?
Message reçu, je me présente chez elle. Le temps de saluer les colocs, on finit dans sa chambre, et on passe une nuit bien sympathique, avec grosse grasse matinée à la clé :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] LFG ! le 25.11.15, 18h13 par MaryeL
  • [0] La suite, vite ! le 25.11.15, 19h11 par Rickhunter
  • [0] Bien joué le 25.11.15, 21h01 par Oldboy
  • [0] La suite, vite ! le 25.11.15, 22h16 par RosieRosette
  • [0] Like a boss ! le 26.11.15, 07h58 par The_PoP
  • [0] LFG ! le 26.11.15, 08h57 par Bald_Soprano
Ben tien, le ptit Suisse!
Je viens de voir que tu étais passé sur mon journal mais je ne t'avais pas reconnu à cause du changement d'avatar. Ouais.
Toujours en Helvétie ?

Sinon, bravo pour tes rencards ! J'ai plus accès au select ( pour l'instant, mais un de ces 4 je vais me remettre à redire des trucs intelligents et tout ) mais c'est une bonne idée que tu as là de partager ces expériences avec nous !
Toujours dans le pays, 'commence à devenir un peu p'tit, d'ailleurs !

Sinon question générale : vous gérez comment les salutations après un Day2 alors qu'on a fini la précédente à lui mordiller les lèvres, voire plus si appartement libre ? Non parce que je remarque qu'il y a toujours un moment de flottement où le malaise est assez palpable. Moi je tape toujours la bise, c'est-à-dire que je vois pas pourquoi on devrait s'embrasser en pleine rue, mais il m'est déjà arrivé deux fois où la belle gallinacée s'attendait plutôt à un tendre échange de salive. Et je pense que ce soir ça fera trois. Du coup ça commence à me foutre le doute.

Hier était une soirée bien merdique, qui s'annonçait pourtant parfaitement bien. Je n'avais plus qu'à choisir entre trois rdv, j'ai pris la difficulté max, juste pour le plaisir du challenge. C'était celle avec qui j'avais moins d'affinités, cerveau pas super développé, arrogance proportionnelle à sa fragilité qu'elle cachait très mal, fille à problèmes infinis, gosse de 5 piges. Mais, mais, mais, c'est une bombe de 35 ans ! Alors j'ai annulé les deux autres (une des femmes m'a d'ailleurs traité de tous les noms... wow!), et je me suis rendu dans sa ville, pour faire la fête. Première surprise, son p'tit est finalement à la maison, alors elle a appelé un membre de sa famille pour le garder. Deuxième surprise, elle se ramène avec une de ses amies, qui a soit disant débarqué à la der'. Bon mais je gère, j'arrive à isoler, heureusement l'autre n'est pas un boulet mais au contraire elle nous fait rentrer partout, elle connait tout le monde. On boit et on parle, elle a l'air bien intéressée. Elle cherche quelqu'un pour faire un bout de chemin et qui accepterait son fils blablabla. Je joue le mec ouvert à tout sans promesse et qui est stable professionnellement. En vérité je veux juste pas rentrer chez moi.

Bon je crois que je lui ai fait boire le fameux verre de trop, je commençais à la voir de moins en moins, elle se faisait lourde et chiante. A un moment, je vais au toilette et je tape la discussion avec le sécu, et à mon retour je la vois s'embrouiller avec un mec. C'est son ex, bien bourré lui aussi (moi ça va j'étais juste bien). Je me présente, elle me dit qu'il est lourd et qu'elle doit lui régler son compte, que lui est toujours après elle etc. Je lui dis qu'elle se débrouille seule, que c'est à elle de faire la grande et de savoir ce qu'elle veut, et que quand on se retrouve juste les deux je dois lui dire un petit secret. Le mec est tellement collant que je vois pas comment j'aurai pu m'en débarrasser à part avec un coup de poing. Mais à quoi ça rime ? En plus je suis pas chez moi, je vais pas trop faire le malin. Je me rapproche d'une autre fille, et les deux autres je ne les reverrai pas de la soirée. Sa copine pas très avantagée esthétiquement se représente comme un pot de colle, elle me touche et tout, veut danser avec moi, putain que le temps passe lentement ! Je finis la soirée à discuter avec des gens à gauche à droite, puis je m'arrache complètement crevé, le long d'un trajet en voiture qui me saoule. C'était tout de même intéressant parce que gérer du groupe c'est clairement pas mon fort, dès que je perds le tête à tête j'ai l'impression de ne plus pouvoir contrôler, et donc enflammer la situation. Enfin, surtout avec des gens dont je n'ai strictement rien à cirer. Donc à la fin j'étais saoulé mais soulagé de ne pas avoir fini avec une folle pareil. C'est vraiment sans regret, le game pour le game ça ne m'intéresse vraiment plus et sûrement qu'à quelque part, c'est bon signe.

Si je devais retenir deux leçons :

1. Jamais rien de bon ne se passe après 2h du matin, autant aller se coucher (je sais plus où je l'avais entendue celle-ci, tellement vrai)
2. Attention au verre de trop ! (autant pour moi que pour la fille).

LN
1. Jamais rien de bon ne se passe après 2h du matin, autant aller se coucher (je sais plus où je l'avais entendue celle-ci, tellement vrai)
How I Met Your Mother S01E18 ;)
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  • [0] Bien joué le 04.12.15, 18h33 par LittleNeapolis
Ca fait plusieurs jours que je me torture l'esprit, parce qu'en fait je me rends compte que je n'arrive pas à terminer les relations. C'est p'tet pour ça que ça a duré si longtemps avec mon ex... C'est pas réjouissant mais bon. Non pas que je m'accroche aux gens, au contraire, j'ai juste du mal à dire que je n'y arrive pas. Je suis actuellement dans une sorte de double couple naissant, avec ma milf et avec une fille de mon âge bien sympa. La première elle a un côté rebelle que j'aime bien et inutile de vous dire qu'au lit ça se passe plutôt pas mal ! Mais franchement, j'ai beau me dire que l'âge c'est juste un chiffre, que c'est du quantitatif et que moi je suis sur le qualitatif (oui c'est vraiment ce que je dis aux rdv Image ) mais la réalité c'est que j'arrive pas à piger ce qu'une femme de 41 ans veut bien foutre avec moi. Qu'est-ce qu'on peut construire, sérieux ? Elle m'a demandé si nous deux c'était que pour le cul et j'ai dit non, parce qu'au fond du cul (pas trop au fond quand même) je m'en balance, j'ai pas besoin de sex friend. Donc je lui ai dit non, que je l'appréciais vraiment et c'est vrai. Avec la p'tite c'est la même chose. Faut dire qu'on a jamais parlé de couple, je me la suis toujours jouée "on se voit, on profite de l'instant présent et qui vivra verra". C'est bien les 3-4 premiers rendez-vous ensuite y a des attentes. Préalablement, par ailleurs, je n'ai pas le dégoût du couple, je suis pas contre l'idée, m'enfin, avec les deux ça me dit rien. Et pourtant j'apprécie ces personnes et ça me ferait vraiment plaisir de garder contact, mais je crois pas que ça va être possible, justement.

J'aime pas les plans culs, ça pue et c'est pas agréable. J'adore ces moments où l'on sent naître quelque chose, cette effusion unique qui est si belle parce que, justement, elle ne se passera qu'une fois. C'est ce qui la rend transcendante, ce qui m'explose la tête de plaisir. Ouais, c'est ça que je recherche, cette fertilité émotionnelle, ou plutôt ce pouvoir de fertilité émotionnelle. Je sais bien qu'une femme ne se résume pas à une nuit, ni deux, ni trois. Mais ce qui se passe après, ça ne m'intéresse pas, ça ne m'intéresse plus. En même temps, je dois avoir une sorte de trauma de la séparation de mes parents. J'arrive pas à me séparer des gens, pas envie qu'ils vivent ce que j'ai vécu, je crois. Ouais mais c'est con. Voilà !! Voilà le pourquoi de l'écriture de ce post. Pour me remémorer pourquoi je n'arrive pas à me séparer des gens. Et pour que je dépasse tout ça. 'Fin, p'tet aussi que c'est juste un egotrip, que ça me plait d'avoir du monde à ma cour. Mais c'est encore pire, alors que ce soit l'un ou l'autre, ou les deux, ce week end c'est décidé, je règle tout ça, même si ça signifie que je vais pas baiser pendant 1 mois !

Bon allez, pour qu'il y ait un peu d'action, je vais quand même rapporter une petite date qui a tourné vinaigre !

Vendredi soir pluvieux mais bien chargé. Match de foot entre potes, restau entre mêmes potes, puis sur les coups de minuit je m'éclipse pour aller rejoindre ailleurs une très belle gallinacée rencontrée à l'uni en semaine. Fossettes qui me font fondre comme semelles de basket sur béton brûlant, cheveux bruns lisses et soyeux, yeux bleus comme deux gouttes de méditerranée et voix haute et chiante, mais on peut pas tout avoir. On parle, on parle et assez vite on parle de nos expériences, de nos relations. Mais rien de très intime, les deux questions les plus osées étant : combien de copains sérieux as-tu eu et ta relation la plus wtf ? Le bar ferme et nous rejoignons donc le seul endroit encore ouvert qui n'est pas une boîte. J'arrive et je suis accueilli par qui ? Les potes de foot au son si romantique de : IIIIL EST DES NOOOOTRE ! Le truc bien lourd mais au final bien marrant, surtout qu'on picole pas mal avec eux. Bien entendu je l'isole parce que sinon ça va pas le faire. On continue de boire, je lui raconte comment on va fuir dans les montagnes si y a la guerre etc, invente plein de scénarios nous mettant en scène. On se marre bien. Je sais plus pourquoi mais je lui demande de m'faire un bisou amical, en insistant bien sur le mot amical, sur la joue. "Amical, vraiment ?", bref KC, mais vraiment chaud ! On va à la voiture, on s'embrasse comme si c'était le dernier jour à vivre, je passe mes lèvres le long de son cou parfumé, je... elle me... enfin ! Arrêtons-nous là :) Disons que nous nous sommes limités à faire ce qu'on pouvait faire en vêtement. Rien de bien sexuel, mais cette fille, wow ! Elle avait le diable dans les yeux, le feu aux lèvres, le vice au bout des doigts, et je devine l'enfer entre ses jambes. Je veux pécher, transgresser, enfreindre. Nous arrivons devant chez elle, on s'embrasse et je dis "arrête là sinon l'envie de monter chez toi se fait trop pressante", ce à quoi elle rétorque avant de se casser
Parce que tu crois que je peux finir avec un irresponsable dans ton genre qui conduit complètement bourré ?
Ah ok.
J’avais pas vu que ton journal était là.
Je vois ce que tu veux dire, mais je pense que c’est comme ça pour tout le monde. En fait les relations sont rarement binaires, à tel point qu’on se dit “oula il faut que je rompe”. Donc c’est pas difficile de terminer une relation, c’est plutôt de se dire “est-ce que là c’est une raison suffisante pour rompre? ou est-ce que je peux/veux continuer?”. Au final là tu n’as pas menti quand tu disais que c’était pas pour le cul. Mais elles pourraient le prendre comme ça si jamais tu ne clarifies pas. Peut-être qu’au lieu de terminer quoi que ce soit tu peux le justifier. Quand tu dis que c’était pas que pour le cul, c’est vrai. Vous êtes quelque part ailleurs dans la constellation. Mais pas sur celle de l’avenir naissant d’une relation.

Tu dis que tu ne t’intéresse pas à ce qui se passe par la suite. Peut-être que tu peux l’accepter et le vivre sereinement. Ok, ton truc c’est pas la suite. Au final y réfléchir ne changera peut-être rien. Peut-être que c’est juste un truc qui se débloquera un jour, ou pas.

Haha la problématique c’est la même, je me suis aussi dit récemment, “bon, j’arrête avec lui? C’est bête ça veut dire que je pourrai plus baiser”. Sauf qu’en fait tu sais. Tu sais quand ça te fais rien d’arrêter de baiser avec telle personne, ou quand ça te serais insupportable de plus revoir/accéder à son corps.

Haha, “voix haute et chiante mais on peut pas tout avoir”
:mrgreen:

Hahahaha pas mal sa clôture.
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  • [0] C'est pas faux le 07.12.15, 18h50 par LittleNeapolis
Cette journée était épuisante. Le soleil déjà timide disparaît totalement pour laisser place à un croissant de lune inspirant. Je me dirige vers la voiture et me dis que la soirée qui vient, je veux la passer seule, mais au milieu de gens. Je grignote un peu de route et déguste un sandwich exotique. Pam-ts-Pam-ts-Pam-ts-Pam-ts-Pam-ts, plus la mélodie est répétitive plus elle m'emporte, m'extraie de ce froid quotidien. La musique est bonne mais trop dynamique. Je suis contrôlé, fiché et sanctionné : le tiers de mon salaire part ce mois dans une accumulation de petites amendes. Je ralentis, mets la radio, mais l'industrie musicale qui dicte le programme auditif me ramène à la prévisibilité ennuyante du rythme metro-boulot-dodo. Il manque de swing, de chaleur, de piment. Bref, arrivé en ville l'envie me prend d'aller me relaxer devant un film, pop-corn sous le coude. Tous les films à l'affiche durent entre 90 et 120 minutes, sont bourrés d'effets spéciaux et, je le sais à l'avance, sont ponctués d'une happy end trop mielleuse pour quelqu'un qui se présente seul face à l'écran. Le réel offre pourtant tellement d'opportunité de création, de surprise.

Mon regard s'arrête sur la vitrine d'une salle de sport : ce soir, c'est leçon gratuite d'introduction à la boxe. Cela tombe bien, j'ai toujours un sac de sport dans le coffre de la voiture, prêt à servir. A côté, il y a les habitués et j'y reconnais une femme magnifique avec qui j'avais eu une rapide discussion sur tinder suivie d'un NC des plus classiques, quelques sms et puis plus rien, comme j'ai rencontré mon actuelle copine entre-temps. Elle me remarque également - échange de sourires. Le cours se déroule sans mon attention ; j'ai désormais la tête toute embrumée par les mouvements corporels de cette belle blonde. Comme le hasard est bon et juste, pour autant qu'on sache surfer sur sa vague, nous terminons en même temps et aucun des boxeurs gonflés à la testostérone ne semble accompagner cette pauvre gazelle à la sortie. En tant que gentleman devant l'éternel, je décide alors de m'occuper de cette pourtant si difficile tâche. Le contact est facile et déjà tout cuisiné. L'ouverture est si recherchée qu'elle en reste bouche-bée, ou pas.

Moi "Mmmhh..."
Elle "Salut :)"
Moi "Le mec que t'as enchaîné avant c'était un de tes rendez-vous Tinder ?"
Elle "Ihihi non non je suis à l'entraînement là pas à un rendez-vous"
Moi "Okay ça me rassure... C'est marrant de se rencontrer ici, mais c'est vrai que c'est pas un super endroit pour se poser et faire plus ample connaissance.
Elle "C'est vrai oui"
Moi "Tu connais le *** ? On va voir s'ils servent le mardi soir ?"
Elle "Euh.. tout de suite là ?"
Moi "Oui, tu n'aimes pas l'imprévu ? Tu préfères quand tout est arrangé à l'avance ? De toute façon on avait l'intention, avant nos 50 ans, de faire plus ample connaissance. C'est une occasion."
Elle "Si, si, mais c'est qu'il faut que je passe avant à la maison"
Moi "Eh bien on se retrouve à 21h au bar"
Elle "Ca me va :)"

Je m'aperçois que je stresse, ça n'arrive vraiment pas souvent. Elle prend un cocktail et moi un vin rouge. Comme beaucoup de dates, tout se passe bien, dans le calme, la complicité, l'échange d'idées et le jeu de regards. Elle me précise à plusieurs reprises qu'elle est là en toute amitié, et je réponds que cela m'arrange parce que j'en avais marre de terminer mes rendez-vous par des baisers langoureux parce qu'ensuite les femmes ne me lâchaient plus et j'étais obligé de les placer en friendzone.

Moi "Du coup, toi, tu y es directe, ça m'arrange. En fait, ta photo de profil whatsapp, tu sais celle de dernière, où on voit surtout tes fesses, tu l'as prise où ? La mer est si turquoise :)"

Le serveur nous signale que l'heure de fermeture est arrivée. Le temps passe vite et c'est toujours bon signe. Nous marchons côte-à-côte jusqu'à la voiture. Je lui déclare mon plaisir d'avoir fait sa connaissance et d'avoir une nouvelle amitié à mon actif. La bise est maladroite, elle file et m'adresse un dernier sourire. Il n'en faut pas plus pour la rappeler.

Moi "Tu as l'air si pressée, pourquoi ça ?"

KC. Simple, bon, enivrant. Ses lèvres sont délicieuses, le rouge à lèvre disparaît devant tant de délectation. Je découvrirai plus tard qu'en réalité, il s'est simplement collé à ma bouche. Dernière cigarette avant de prendre la route, je me retrouve dans le lit. Ce soir le marchand de sable est un jazz man, mon coeur swing et mes pensées dansent le bebop.

Le seul hic, c'est que je suis en couple, depuis environ 2 mois. Je ne suis pas fier, mais j'affiche un sourire pourtant béat. Vous savez cette sensation, lors d'un retour de voyage, cette envie de repartir au plus vite, cette soif de curiosité, de nouvelles aventures ? Eh bien je crois qu'il en va de même avec le beau sexe.

Affaire à suivre.

"Signorina, buonasera. It is time to say goodbye to Napoliiii..."


https://www.youtube.com/watch?v=AwDP_NYYa4c
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 03.03.16, 14h55 par Fredbart94
  • [0] Like ! le 03.03.16, 14h56 par Syd_
  • [0] Like ! le 03.03.16, 15h11 par Jsh
  • [0] Encore le 03.03.16, 15h23 par Sathinelilly
  • [0] Merci ! :) le 03.03.16, 15h47 par Acier
  • [0] La suite, vite ! le 03.03.16, 15h48 par Lulla
  • [0] Cool le 03.03.16, 16h29 par Thedaze
Il est midi, il ne fait pas chaud mais les quelques rayons de soleil fondent le peu de neige qui s'était la nuit durant glacée. Fondu est également grande part de mon intérêt pour la belle blonde du dernier post. Appelons-la J. C'est dans son lit que je me suis ce matin réveillé, mon nez perdu dans ses cheveux et ma main droite collée à son athlétique fessier. Les yeux se sont ouverts naturellement après quelques heures de sommeil. Je crois bien que nous avions prévus de faire l'amour le matin avant de se quitter mais je dois dire que j'étais plutôt content de constater qu'elle hibernait encore, le corps chaud sous les couettes. J'en ai profité pour filer et comme j'ai la tête dans la lune le matin, j'y ai laissé la moitié de mes affaires personnelles. Merde ! Mais avant, voici M., femme furtive.

Tout commence vendredi soir
Salutation d'une fille habillée de noir
Au départ je fais la tête de mort
Mais je suis tout excité dès que j'ai aperçu son corps

Il faut dire que c'est une vieille connaissance, une jeune fille sur laquelle j'avais posé mes yeux il y a 10 ans de cela. A cette époque, on flirtait pas mal ensemble mais elle avait fini par préférer l'autochtone de bonne famille au latin pas très recommandable.

Ici ma bella donna, elle m'adresse un sourire en or
Et c'est obligé, j'enfile mon habit de conquistador
"Que deviens-tu ? Avec qui es-tu venue ? Tu as le regard ambigu"

Je suis en boîte avec des amis, la soirée n'est pas top mais elle est là, candide et splendide à la fois. Elle est célibataire depuis peu, on parle beaucoup des relations hommes/femmes. Les idées sont ici banales mais en dehors de ce site elles plaisent beaucoup. Il s'agit de spontanéité, liberté, non-jugement et lâcher-prise, notamment. "J'aime beaucoup ta vision du monde, l'approche que tu adoptes et bizarrement, ta vision des femmes" qu'elle me dit à plusieurs reprises, sans jamais oublier d'ajouter "je sais bien que tu es un coureur de jupon".

Appelons la M. ou bella donna
L'alcool coule comme la bérézina
Dans ma tête c'est le sauna
Je me dis "toi et moi ce sera le nirvana"
Juste le temps d'une nuit
Jusqu'à l'orgasme je te conduis

Je l'ai complètement isolée de son groupe et je sens que j'ai fait mouche. La barrière de la langue est pour la première fois franchie à 2h36 précisément. Je ne me délecte pas véritablement du baiser, je le vis plutôt comme une mini-revanche sur cette fille qui m'avait maintes fois avouer à demi-mot que je lui plaisais mais que je n'étais pas assez estimable pour découvrir son intimité. Je mime la passion, le désir ardent de la chair fraîche mais tout est sous un contrôle à la fois naturel et millimétré. Nous convenons d'un commun accord, bien qu'il ait été éminemment possible qu'à ce moment-là j'aie pu être plus d'accord qu'elle, que la soirée déçoit ses promesses et que la bulle par nous deux créée est bien plus excitante que le tintamarre péniblement offert par le dj.

"Viens, je dois te montrer quelque chose"
Je me sens sans limite et j'ose
Lui prendre la main pour l'emmener dans la voiture
Se retrouver les deux pour soigner nos blessures.
Sans lui toucher mot de la destination
C'est avec une confiance aveugle qu'elle constate
Que c'est devant chez elle que s'arrête notre routière navigation
Que je troque mes habits de capitaine pour ceux d'acrobate

Je savais où elle habitait parce que nous nous étions croisés il y a de cela quelques mois, furtivement, avant qu'encore une fois, elle se jette dans les bras d'un autre.

"Mais que fait-on là" dit-elle avec agitation
Bella donna, "c'est ici que je veux faire dégustation
de cet excellent vin rouge de chez moi"
Je sais que le rouge te rend folle
Alors cesse de me demander pourquoi
Dégustons jusqu'au chant du rossignol.
Je bois tour-à-tour au goulot et à tes lèvres
Pendant que tu te délectes de mes caresses d'orfèvre
(et que je te saute tel le lièvre,
Que je te prenne comme une chèvre :) )

L'excuse du vin fonctionne un peu maladroitement, toujours est-il que je me retrouve chez elle. Yeux dans les yeux nous nous perdons dans les vapeurs d'éthanol, nous laissons aller nos âmes au rythme de nos coups de langue avant qu'elles se perdent sous ceux bien plus rapides de mes coups de reins, ces derniers endiablés par la longue attente à laquelle cette femelle du terroir m'a soumis. Ce n'est pas sans fierté que je m'endors à ses côtés. L'intérêt s'arrête ici et au beau matin, malgré que mon corps réclame encore du repos, je m'en vais rejoindre A.

Ah et J... eh bien, je me suis perdu un peu dans M, donc ce sera pour le prochain post. Celui-ci devrait être l'un des derniers, car ce fou week end m'a amené à prendre une décision sur laquelle j'étais depuis 2 mois bloqué.
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  • [0] Chelou le 08.03.16, 10h31 par Onmyoji
Il paraît que l'entièreté de nos cellules se renouvellent tous les 7 ans. Ces derniers temps j'avais plutôt l'impression qu'elles se remplacent au moins 2 fois par mois. Que d'aventures ! De changements ! Au final, je me suis posé. Avec une fille géniale, intéressante, curieuse et bonne vivante. Moi ? Je suis blasé. Enfin je crois.

Cette fille, c'est de toutes celles que j'ai eu l'opportunité de rencontrer, la plus stimulante. J'ai l'impression de l'aimer, mais ce n'est certainement pas le même amour qu'avec mon ex. Moins passionnel, moins instinctif. Je peux passer 10 jours sans la voir, je ne serai pas tout fou lors des retrouvailles, bien que content de partager mon temps avec elle. On partage beaucoup de centres d'intérêt. Je me verrai bien développer certains projets avec elle dans un futur plus ou moins proche.

Je me demande si je suis vraiment amoureux. Si je n'ai pas eu les cojones de lui signifier mon refus d'aller plus loin, me complaisant dans un doute intérieur. Si je ne suis pas tout simplement plus mature, ce qui d'un côté, me ferait peur. Ou si je suis blasé par mon environnement trop routinier, pas super vivifiant. Partir à la conquête d'une nouvelle femme, cela me procure un effet tout à fait dopant. Etant en couple, je m'empêche ces fouets de séduction tonifiante. Pourtant, c'est agréable de partager mes jours avec elle. Elle m'attire, beaucoup même. C'est un dilemme qui occupe bien de mes pensées quotidiennes.

Cela vous est-il déjà arrivé, ce genre de choses ? Est-ce vraiment de l'amour ?
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  • [0] Pertinent le 09.05.16, 21h01 par MaryeL
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