Mon journal/ Mes Progressions

voucny :

Oui, une fois par semaine, et avec lui j'avance peu à peu.

Pour ce qui est d'une activité sociale rassurante, j'aimerais bien en trouver une, d'ailleurs j'y réfléchirait.

Pour ce qui est d'une thérapie, ça me plait pas trop cette idée, je préfère apprendre par moi-même, et crois-moi que depuis mon entrée sur FTS, j'en ai appris beaucoup, et j'ai effacé beaucoup de mes croyances erronées. Même si y a encore du chemin... Mais le bout du tunnel vaut le coup.

Pour ce qui est de mon poids, j'ai fait aucun régime draconien, c'est juste mon alimentation qui a été rééquilibrée. Je te rassure.

Tu as l'air sur une bonne voie alors (:

Et voir un psy une fois par semaine... c'est pas déjà une thérapie ?

Salut,

actuellement en pleine perte de poids, le résultats est assez correct, j'ai déjà perdu 13kg, sachant que j'étais à 103kg avant le début du régime, tout cela me semble assez correct pour le moment, et j'espère que ça continuera.

Et pour ce qui est de mon traitement AD, j'ai du augmenter les doses du Seroplex à 15mg car le 10 ne me faisait plus grand chose. Et vu que j'étais du genre à avoir des sortes d'ascenseurs émotionnels j'ai du passer sous psychotrope, un médicament appelé Abilify qui sert à réguler les émotions. Et pour ce qui est des effets secondaires en général je n'en ressent pas beaucoup du moins ils ne me gênent pas, et c'est tant mieux !

Mais mes problèmes d'estime de soi, et de relationnel avec les gens ne se sont toujours pas réglés. J'ai toujours du mal à créer du lien avoir une bonne conversation, être intéressant, de bonne compagnie, enfin je suis toujours au point de départ pour ce qui est de ce problème.

Cela se règlera à l'avenir, mais si vous avez des conseils, comme d'habitude, je suis toute ouïe.

Perdre 13kg c'est plus que "assez correct", félicitations

Félicitations pour ta perte de poids. Par contre, comme j'ai pas tout lu, je sais pas en combien de temps, mais si c'est en moins de 3 mois je demanderais un bilan sanguin à mon toubib à la recherche de carences d'autant plus que certaines carences jouent sur le moral.
Voila, parole d'ex-obèse cat III.

Justement demain je m'apprête à en faire un, donc ça tombe bien. lol

Salut,

J'écris la suite de mon journal pour vous donner encore quelques petites nouvelles :

- Pour ce qui est de ma perte de poids, j'avance bien, j'ai déjà perdu 15kg (87,5Kg actuellement contre 103Kg au début de mon régime).

- Les Antidépresseurs me soignent petit à petit, même si ça reste assez long, et rigoureux, mais le bon côté des choses est que je ne ressens pas les effets néfastes du traitement, du moins pas beaucoup.

Maintenant que cela est dit, je souhaiterais commencer à améliorer mon aisance et mon social Proof, et je vous demande, comment si possible débuter sans gaffer ? Sachant que je suis verbalement maladroit (je dit toujours les choses de travers), et aussi que je suis extrêmement timide. Et je suis aussi très peureux, je ne prends aucun risque dans la vie, ce qui va causer ma perte.

Pour en revenir à mon poids, j'ai perdu beaucoup, mais c'est difficile de perdre du ventre, donc faut se montrer patient, sinon toutes les parties de mon corps se sont affinées, et mon égo se nourrit à la pelle. Les filles me regardent plus souvent dans la rue, et j'ai déjà reçu beaucoup de compliments de la part de la gente féminine. Mais bon, le physique n'est pas tout, faut aussi apprendre à utiliser son cerveau, chose que je n'ai pas mise de côté.

Sinon à part ça, ça va bien et je vous remercie encore de m'avoir été utile en me conseillant. Quand on voit mes premiers topics, saupoudrés de cynisme, d'immaturité, et de croyances limitantes, on voit bien que j'ai déjà beaucoup progressé. C'est pour cela que je veux me créer une vie sociale, être plus à l'aise avec les gens en général. Et enfin devenir quelqu'un d'intéressant.

Je vous remercie encore, de m'avoir aidé et je ne peux vous remercier assez. Sur ce...

comment si possible débuter sans gaffer ?

En gaffant

. Pas d'alternative. En acceptant maladresse et timidité et en avançant maladroitement au départ puis de moins-en-moins maladroitement (travail sur l'écoute, l'empathie...).

Bref, libère-toi définitivement de la croyance qui veut que tu puisse arrêter d'être timide/maladroit/gaffeur de manière facile et rapide. C'est parfois long, fastidieux, on doute encore et encore, parfois on n'y croit plus du tout. En fait, l'idée c'est plus de se mettre à l'aise avec le fait d'être mal à l'aise que de croire qu'on sera complètement à l'aise un jour...

C'est un fait, mais le problème c'est quand dans ma position, il est dur de me lancer, mais faut tenter le tout pour le tout, mieux vaut prendre un petit coup, que souffrir sans se faire mal. Un brin maso ?

Salut,

Dans ta position, il faut bien que tu comprenne un truc (plusieurs en fait) :

- Les gifles (au sens figuré), que tu vas prendre, c'est toi qui va décider de l'ampleur qu'elles vont prendre sur ta vie (consciemment ou pas). Si t'en a conscience, ça te permettra de continuer. Si c'est inconscient, viens faire un tour ici, lis deux trois articles, et tu va en prendre conscience peu à peu.

- Quand tu te sera pris la/les "gifle(s)", tu verras que tu tiendra encore debout, que le soir tu va dormir pépère dans ton lit, que le lendemain tu va reprendre ta vie et que ça n'aura rien changé, si ce n'est que ça aura effrité quelque peu tes "fausses perceptions" au profits de "bonnes perception" (à entendre "bonnes pour toi").

- La suite ? Continuer, continuer, et continuer... Encore et encore (et se remettre en question).

La peur c'est dans la tête, et comment casser la peur ? En s'y confrontant, progressivement.

Comme on dit : La (ta) réalité est la (ta) perception, la (ta) perception est la (ta) réalité...

S'il est bon d'avoir peur d'une chose, c'est de la peur elle même (dans la mesure où elle t'empêche de progresser).

Dis toi que la récompense est largement supérieure à la mise de départ, laaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargement !

Pour finir, je dirais qu'au final, c'est même plus difficile de se ronger les ongles à flipper dans son coin que de se confronter à la chose, et se libérer peu à peu de ses craintes.

Allez une petite dernière citation : "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles" (#Sénèque).

P.S. : Je viens de me rendre compte que j'avais mal lu ton post précédent, au temps pour moi (oublie le "détend toi"

).