Sur la première partie de ton message:
La fille ne voyait pas forcément la chose comme limite si elle était claire dans sa tête sur le fait qu'il se passerait rien. Une fille pourrait très bien aussi ne pas voir le mal de manière tout à fait innocente ("il me drague pas sérieusement, c'est pour jouer donc on ne fait rien de mal" contrairement à "il me drague sérieusement et mon copain serait pas content de l'apprendre").
Sachant que son point de vue sur la situation peut évoluer au cours de la chose et qu'elle peut se retrouver prise au jeu ou dépassée ou à draguer sérieusement parce qu'elle lui trouve un truc.
La même chose s'applique au fait d'en parler à son mec. Ça peut être parce qu'elle veut pas allumer un feu sans raison ou ça peut être parce qu'elle pense que c'est rien. Pas par malignité.
D'ailleurs dans leur discussion c'est peut être pas vrai mais elle dit qu'elle s'est rendu compte du problème après. Elle peut très bien avoir cru que c'était sans conséquences et sans implications. Et elle préparait rien du tout.
Whatsapp: Elle se laisse dragué et ne "ferme pas la porte" a un collegue de trav
Pépis je vois ce que tu veux dire mais c'est pas ma position.
Dans ton premier point on est d'accord, parce que ce que j'ai dit ne contredit pas ton point.
Dans ton deuxième point, c'est juste une histoire de conception des relations, et j'ai pris soin de le préciser que c'était personnel. Cependant, mes amis qui ont plus le choix sont ceux qui sont aussi le plus chill sur ce genre de détail. Et c'est pas forcément parce qu'ils sont détachés, ou qu'ils n'aiment pas leur copine...
Ne tombons pas dans l'amalgame: "je m'inquiète alors je l'aime". C'est ça mon point.
Vraiment
Ce que tu racontes existe c'est sur, mais ne généralise pas!
Ma conception des relations me donne du fil à retordre, je ne te cache pas. Mais je ne suis pas dans le jugement, j'assume seulement les conséquences de mes choix.
Moi par exemple, je me rends compte que -malgré moi- je n'ai aucune confiance pour ce genre de choses, mais je le vis bien. Ce que j'ai vu sur FTS; parmi mes proches et amis, et bien sur mon expérience (bien qu'on ne m'aie jamais réellement "trompé") m'as fait avoir une certaine conception des relations. En cela, nos expériences sont importantes;
Cependant, ma confiance en moi me fait dire que c'est pas grave, donc je n'ai pas de jalousie en soi.
Je sais comment le monde est fait, et j'ai les armes pour m'adapter, je suis préparé aux éventualités en quelque sorte. De sorte que la confiance joue aussi énormément.
De fait, même si j'ai parfaitement conscience que celle que je vois peut malgré tout ce qu'elle me trouve de génial, et moi pareil pour elle, aller sucer des mecs qu'elle trouvera cool un soir. C'est comme ça.
Mais ma confiance m'évite d'être parano; d'être "méfiant", d'être soupçonneux. Ca ne veut pas dire que je suis un béni oui-oui.
Je sais pas si tu vois ce que je veux dire?
Après c'est pas l'école universelle loin de la.
Dans ton premier point on est d'accord, parce que ce que j'ai dit ne contredit pas ton point.
Dans ton deuxième point, c'est juste une histoire de conception des relations, et j'ai pris soin de le préciser que c'était personnel. Cependant, mes amis qui ont plus le choix sont ceux qui sont aussi le plus chill sur ce genre de détail. Et c'est pas forcément parce qu'ils sont détachés, ou qu'ils n'aiment pas leur copine...
Ne tombons pas dans l'amalgame: "je m'inquiète alors je l'aime". C'est ça mon point.
T'en sais rien ;)Sauf qu'ils ne sont pas detaches parce qu'ils ont le choix, ils sont detaches parce qu'ils ne veulent pas s'engager personnellement pour commencer
Vraiment

Ce que tu racontes existe c'est sur, mais ne généralise pas!
C'est un autre sujet. Je suis d'accord avec ce point, cependant, considérer quelqu'un comme particulier n'englobe pas forcément ce que tu dis (soit si j'ai bien compris, envisager moralement ou logiquement que c'est la seule). Après, dans les grandes masses, c'est à dire si tu sondes la majorité des gens, tu as raison.A un moment donne, ta copine doit devenir particulière pour toi, sinon ca ne sert a rien.
Ma conception des relations me donne du fil à retordre, je ne te cache pas. Mais je ne suis pas dans le jugement, j'assume seulement les conséquences de mes choix.
Il est selon moi illusoire de vouloir totalement séparer les deux.La personne n'est pas jalouse parce qu'elle est insecure sur elle-même, mais parce qu'elle est insecure sur l'attachement qu'on lui porte, ce qui n'a rien a voir avec une evaluation d'elle-même, mais plutôt une evaluation du comportement percu des autres.
Moi par exemple, je me rends compte que -malgré moi- je n'ai aucune confiance pour ce genre de choses, mais je le vis bien. Ce que j'ai vu sur FTS; parmi mes proches et amis, et bien sur mon expérience (bien qu'on ne m'aie jamais réellement "trompé") m'as fait avoir une certaine conception des relations. En cela, nos expériences sont importantes;
Cependant, ma confiance en moi me fait dire que c'est pas grave, donc je n'ai pas de jalousie en soi.
Je sais comment le monde est fait, et j'ai les armes pour m'adapter, je suis préparé aux éventualités en quelque sorte. De sorte que la confiance joue aussi énormément.
De fait, même si j'ai parfaitement conscience que celle que je vois peut malgré tout ce qu'elle me trouve de génial, et moi pareil pour elle, aller sucer des mecs qu'elle trouvera cool un soir. C'est comme ça.
Mais ma confiance m'évite d'être parano; d'être "méfiant", d'être soupçonneux. Ca ne veut pas dire que je suis un béni oui-oui.
Je sais pas si tu vois ce que je veux dire?
Après c'est pas l'école universelle loin de la.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Ca va mieux en le disant le 29.12.15, 18h43 par Blusher
- [+1] C'est pas faux le 01.01.16, 16h07 par Pepis
Face aux mêmes événements au sein de leur couple, certains et certaines seront capables de davantage de lâcher-prise et de résilience que d'autres. Non pas qu'ils/elles ne soient pas investis dans leur couple mais ils savent garder la tête froide autant que faire se peut. Ce faisant, il leur est plus aisé de trouver des issues aux périodes de divergence avec leur partenaire.C'est comme l'idée que Blusher avait exprime selon laquelle c'est la confiance en soi qui régit la jalousie: ce n'est pas ta certitude d'être genial ou non qui te rend insecure, c'est ton experience vécue ou percue au niveau des attachements, surtout les premiers, dont depend en partie l'image de soi. La personne n'est pas jalouse parce qu'elle est insecure sur elle-même, mais parce qu'elle est insecure sur l'attachement qu'on lui porte, ce qui n'a rien a voir avec une evaluation d'elle-même, mais plutôt une evaluation du comportement percu des autres. Ca peut évoluer en manque d'estime de soi si la personne commence a penser que si on la quitte, c'est de sa faute, mais ce n'est pas la cause premiere.
Le degré d'autonomie de la personne, alimentée par une saine estime de soi, détermine son style d'attachement. S'il est insécure, il sera marqué par une forte anxiété, des stratégies d'évitement ou encore une faible capacité d'autocontrôle, les émotions négatives devenant envahissante.
Or s'il est bien une situation face à laquelle il convient de rester en possession de ses moyens, c'est bien celle décrite plus haut. Il ne s'agit pas de nier les faits ni de s'en désintéresser mais d'en prendre la juste mesure.
- Prise en compte et expression des émotions suscitées par la découverte de ce comportement de flirt avec un autre.
- Exploration sans jugement des raisons dudit comportement: quel(s) besoin(s) cherche-t-elle à satisfaire? Besoin de diversité? Est-ce le plaisir de plaire, le besoin de se rassurer, une recherche d'un autre partenaire lui corrrespondant davantage etc. ?
- Evaluer ensemble les moyens de satisfaire l'un et l'autre ses besoins. S'ils sont trop divergents, être capable de prendre la décision de rompre.
- Reconstruire la confiance en s'appuyant sur la satisfaction des besoins réels et une plus grande transparence dans la communication.
Quand je parle de satsifaction des besoins réels, j'entends par-là de bien distinguer ce qui relève de la norme (mononormativité - prévalence culturelle de la monogamie) et ce dont l'une et l'autre on vraiment envie, ce qui fait sens pour eux. Or la monogamie étant une règle sociale et non un déterminisme biologique, la prescrire indifféremment pour toutes et tous pose problème. Un grand nombre de personnes formulent une promesse qu'ils ne souhaitent ou ne peuvent tenir. C'est aussi sur le terrain de cette honnêteté là qu'il faut avoir le courage d'aller pour établir une relation authentique et satisfaisante.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] A lire le 30.12.15, 14h41 par Bald_Soprano
- [0] Pas convaincu le 01.01.16, 16h08 par Pepis
La comparaison entre adultère et meurtre me paraît grossièrement exagérer la gravité des faits.Je rejoins Pepis, si quelqu'un dit "j'ai vu mon voisin tuer sa femme", la première réaction que vous devriez avoir n'est pas "qu'est-ce que tu foutais à regarder chez le voisin par la fenêtre ? travaille tes insécurités !", c'est assez aberrant.
Dans notre système judiciaire, l'un est légal, l'autre non. Au delà de ça, l'un et l'autre partage la caractéristique commune d'enfreindre une règle de confiance. Je suis tenté d'affirmer que les deux sont aussi graves en ce qu'ils sont l'un et l'autre des manifestations d'un même problème de base.Fouiller dans le téléphone de l'autre c'est mal, le tromper me parait bien plus grave.
Note: lire/relire Othello à l'occasion, le noeud dramatique est justement dans le caractère tyrannique et auto-réalisateur de la défiance et de la jalousie.
“O, beware, my lord, of jealousy;
It is the green-ey'd monster, which doth mock
The meat it feeds on. That cuckold lives in bliss,
Who, certain of his fate, loves not his wronger:
But O, what damnèd minutes tells he o'er
Who dotes, yet doubts, suspects, yet strongly loves!
(Act 3, scene 3, 165–171)”
― William Shakespeare, Othello
C'est faire bien peu de cas du contexte culturel dans lequel s'inscrit cette histoire. Si les relations étaient exclusives ou ouvertes étaient considérées de manière équivalente, ton message serait du simple bon sens. Or du fait du conditionnement social mononormatif-hétéronormatif (i.e. le couple monogame et hétérosexuel demeure la norme), les tentatives d'instaurer ou de faire valoir son désir d'une relation ouverte expose à une forte stigmatisation. Les deux formes de relation ne jouissent pas de la même légitimité, tu en conviendras. Dans un cas, on a des millénaires de monogamie culturelle pour asseoir la légitimité des comportements (y compris les plus répréhensibles contrôle, espionnage etc.) et de l'autre une réprobation morale encore vive à laquelle certains/certaines préfèrent éviter de se frotter. Selon cette lecture, on peut voir la relation entre le jaloux et le partenaire adultère comme une relation pouvoir - contre-pouvoir.Dans un couple exclusif il y a des règles. Ceux à qui elles ne conviennent pas sont libres d'adopter un autre système. Quand on se rend compte que ces règles sont difficiles à tenir la marche à suivre doit être de communiquer à propos de ces difficultés, pas de s'octroyer le droit de les transgresser et reporter la faute sur l'autre et ses insécurités.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] C'est pas faux le 03.01.16, 18h53 par Syd_
Personne ne conteste ca, la question est de savoir ce qui fait précisément que pour certains, il est plus facile de garder la tete froide. C'est ce que tu abordes ensuite.Face aux mêmes événements au sein de leur couple, certains et certaines seront capables de davantage de lâcher-prise et de résilience que d'autres. Non pas qu'ils/elles ne soient pas investis dans leur couple mais ils savent garder la tête froide autant que faire se peut. Ce faisant, il leur est plus aisé de trouver des issues aux périodes de divergence avec leur partenaire.
C'est la que je suis en désaccord. L'anxiete affective ne depend pas de l'estime de soi, c'est l'inverse: parce que la personne a eu des experiences premieres positives, elle en déduit qu'elle vaut la peine d'être appréciée, ce qui lui donne une bonne estime de soi ET un style d'attachement plus secure. La raison pour laquelle les gens ayant une basse estime de soi sont affectivement insecures est qu'ils croient ne pas valoir qu'on les aime, ce qui provient d'experiences negatives dont la cause a été attribuée a leur personne. L'estime de soi est un derive des premiers attachements et experiences sociales de la personne. C'est d'ailleurs assez facile a constater: dire a un type insecure affectivement qu'il est genial ne l'aidera pas beaucoup, en revanche, s'il a une experience très positive, il pourra déduire de lui-même qu'il peut être aime et en concevra une meilleure estime de lui-même. L'estime de soi est le miroir qui nous a été renvoyé par les autres.Le degré d'autonomie de la personne, alimentée par une saine estime de soi, détermine son style d'attachement. S'il est insécure, il sera marqué par une forte anxiété, des stratégies d'évitement ou encore une faible capacité d'autocontrôle, les émotions négatives devenant envahissante.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Constructif le 01.01.16, 17h11 par Blusher
- [+1] +1 le 04.01.16, 21h24 par Erazme
Je ne dis pas vraiment autre chose. Tu pars d'un point de départ différent. Tu sembles considérer que le style d'attachement ne peut évoluer et qu'on est en quelque sorte contraint. Il est permis de penser qu'on peut également évoluer sur ce domaine de vie et construire avec soi-même et avec les autres des relations plus aptes à nous épanouir.