Player expérimenté ? Une LSE(?) m'a détruit.

Note : 11

le 25.01.2016 par Finn

18 réponses / Dernière par The_PoP le 27.01.2016, 18h44

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Salut à vous.

Moi c'est Finn, 26 ans. Player expérimenté [du moins je le croyais].



De retour sur le forum de FTS 10 ans après ma découverte du game (l’époque à laquelle Spike postait ses field-reports) et je vois que c’est toujours le même océan de merde entre les hommes et les femmes. J’ai quitté ce forum après avoir fait mes armes au lycée.
Sans me targuer d’être devenu un PUA, je pense pouvoir dire aujourd’hui, à 26 ans que je suis devenu ce que je voulais être. Un player naturel, positif dans l’attitude, épanouis et joyeux. J’ai un Inner game plutôt costaud et j’arrive à peu près à avoir qui je veux avoir. Je reste dans une démarche d’amélioration constante et chaque échec affectif fût pour moi l’occasion de tout remettre en question, de corriger mes erreurs et mes travers. Si je devais me classer, je dirai que je suis à un niveau intermédiaire et que je n’ai jamais ressenti le besoin de pousser plus haut.
Mais, il y a un mais. Et vous vous doutez bien que je ne reviens pas mettre les pieds ici pour le plaisir de dire à quel point je suis accompli. Non, moi aussi, Player avéré depuis 10 ans et ancien AFC, je me retrouve aujourd’hui en proie à la souffrance.

Attention : Je prends mon échec amoureux avec une démarche pédagogique. Cette relation m’a énormément apporté. Je vais m’en relever et je n’ai pas peur de ce désespoir somme toute temporel. Je viens expier ma peine dans une démarche participative à ce forum qui m’a tant apporté. Et poser quelque questions.

Voici mon histoire :




Acte 1 :

Après lecture des bases FTS, qui ne sont que des grandes lignes psycho-comportementales et non une bible comme certains pourraient s’y méprendre, j’ai construits mes armes autour de ce que j’étais. J’ai embrassé mes démons, accepté mes faiblesses et surtout, j’ai appris à savoir ce que je voulais ou plutôt QUI je voulais. J’ai multiplié les relations plus ou moins douloureuses mais toutes enrichissantes.
Lors de la dernière, j’ai commis une énorme erreur. L’orgueil m’a aveuglé à un moment de ma vie (il y a un an et demi), surement des restes du coté Nice Guy et j’ai eu le culot de croire que j’avais trouvé la bonne… Non, ce serait mal s’exprimer. Mon erreur a été de croire que j’étais LE bon.

Aujourd'hui je paie les pots cassés, je suis anéanti et je me ramasse à la petite cuillère. Je n'ai pas honte de le dire et voici comment tout à commencé :

Il y a un an et demi je sortais d’une relation assez douloureuse mais pas insurmontable. Six mois était passés depuis et je m’étais reconstruit sans trop de mal. J’étais célibataire, batifolant, heureux et bien avec moi-même. Un soir d’été 2014 donc, je rencontre X. 32 ans.
X était magnifique, drôle, sensible, intelligente, vulnérable, patati patata. Le jour où j’aborde X elle me prévient :
E : Je pars en voyage professionnelle dans 6 mois. Je ne serai pas en France pendant 8 mois. Je ne cherche rien de sérieux.
M : Moi qui comptait te demander en mariage, merde… C&F etc…

Nous nous fréquentons pendant ces six mois. X se confie à moi, enfance difficile, ex qui l’a détruite, boulot stressant (qui a pensé LSE ?). J'avais rencontré des tonnes de femmes. Mais jamais d'une aussi grande profondeur et complexité. Brillante, mutilée mais battante. Adulte quoi.

Pendant ces six mois, je lui ai toujours fait comprendre que je prenais ce qu’il y avait de meilleur et que je ne me prenais pas la tête. Quelle me plaisait avec ses travers et ses bons côtés. Je ne jouais pas un jeu. J’étais normal. Je savais qu’on allait peut-être se perdre, elle aussi (en raison de son futur voyage). Et bon dieu ce que c’était délicieux.

J’étais conscient que j’allais morfler pour son départ mais je savais aussi que je rebondirai alors j’ai décidé de vivre le truc à fond. Elle aussi. Je ne le savais pas mais il s’agissait des meilleurs moments de ma vie. Puis X est partie. Nous avions convenue en adultes de ne pas nous écrire. Et advienne que pourra à son retour.

Seulement X m’a écrit. J’ai répondu. Nous parlions de tout. Et cela pendant 6 mois. Je voyais d’autres filles à coté et je n’avais aucun problème à ce qu’elle fasse de même. Intérieurement je souffrais énormément. Elle me manquait. Je faisais tout pour avoir une vie complète mais le mal était là. J’étais moins bien sans elle. J’étais One itisé. Je le savais. Elle me donnait au compte-goutte des mails qui devinrent de plus en plus rare et dénué de sentiments. C’était normal, j’avais signé pour. Au bout de six mois elle décide de me rendre ma liberté. Elle rentre dans deux mois mais elle ne veut plus qu’on s’écrive. Elle le fait pour moi car elle sent que je souffre et j’accepte de bon cœur.

Fin de l'acte 1.





Acte 2 :




X revient de voyage. Elle m’écrit. Nous nous revoyons et c’est là que les emmerdes ont commencé.
Elle ne veut toujours rien de sérieux mais elle aime passer du temps avec moi. PCR au début puis nous sortons ensemble, on fait les choses petit à petit sans pression pour moi. J’ai compris plus tard que de son côté ce n’était pas le cas.


Pourquoi ?

Mon interprétation :

Parce qu'elle se considérait comme mon bourreau. Elle m'avait largué et elle était revenue. Il fallait que ça fonctionne entre nous. Il fallait qu'elle possède le "truc" à nouveau




J’ai toujours prôné au sein de notre relation, l’équilibre, sans bourreau et sans victime. Si elle me faisait chier, je lui disais, pareil pour elle. En cas de coup dur, de doute, nous parlions. Je n’avais pas peur du conflit. Elle beaucoup plus.



Symboliquement, j’y voyais une récompense pour l’avoir attendu et one itisé. Toutes mes convictions acquises sur FTS s’écroulaient pour mon plus grand ?bonheur ?. Le monde avait un sens nouveau. Elle renvoyait un écho positif à l’AFC en moi, au gamin avec cette peur de l’abandon qui quelque part, l’avait attendu. « C’était la bonne, elle était paumée, et je la rendais meilleurs, je suis ce qu’il lui faut ».

Je gardais tout de même le cap. Je ne me laissais pas marcher sur la gueule. Hors de question d'être une serpillière. Quand elle cherchait à prendre le contrôle et qu’elle devenait désagréable, je la remettais habilement à sa place, sans pour autant la soumettre comme une merde. Je ne lui écrivais pas souvent et à vrai dire je n’en ressentais pas le besoin. Nous passions des moments incroyables et je ne pensais pas au lendemain. Elle m’avouait que j’étais celui qui lui avait fait aimer le sexe. "Qu'est ce que je suis génial", pensais-je à tord.

Très vite, tout est parti en vrille.

Elle a commencé à jouer avec le chaud et le froid. A me faire de plus en plus de reproches sur ce que j’étais. J’ai réalisé que je perdais pieds. Que mon inner game, aussi solide soit-il s’en trouvait perturbé. J’ai gardé la tête froide. Je n’ai pas rampé mais j’ai réalisé qu’elle n’était plus si géniale et que j’étais amoureux de la fille que j’avais rencontré avant son départ. Pas de celle qui était revenue. J’ai mis ça sur le compte du boulot, de son caractère de merde et de sa fragilité et je me suis dit : « Attends que l’orage passe, fout lui la paix ».
Sa toxicité me fascinait car elle ne m'atteignait que très peu. Je ne rentrais pas dans son jeu. Et aussi parce qu'elle en était consciente et qu'elle culpabilisait a chaque fois. Mais le cauchemar apparaissait de jour en jour. Elle n'était plus cette fille cool.

La distance s’est accentuée.
Notre dernière semaine de relation fût chaotique. J’étais ce dead man walking que je mettais juré de ne jamais devenir. Malgré moi.
Elle m’avait invité au cinéma en semaine. J’acceptais (trop gentiment). Au dernier moment je reçois par sms :
E : Je vais devoir annuler, j’ai besoin de prendre de la distance.
M : Je ne suis pas à ta disposition. Ce qu’on va faire c’est qu’on va se voir en vrai et que nous allons parler comme des grands.
E : si tu veux

Nous nous voyons, elle m’explique qu’elle n’a plus le truc qu’elle n’arrive pas à me donner ce que j’attends. Qu’elle a besoin de prendre de la distance.
Je réponds que je ne suis pas son chien et que je suis amoureux d’elle. Que j'ai voulu lui montrer par ma compréhension et ma patience qu'elle était une belle personne et qu'elle méritait qu'on soit cool avec elle. Et qu'elle, à l'inverse, était persuadée qu'elle méritait qu'on la traite comme de la merde. Que notre désaccord était là et que je ne deviendrai pas un connard pour lui plaire. "Tu veux prendre de la distance, pas de problème, mais en fait c'est moi qui me casse".

Fin de l’histoire.

Cela fait une semaine et l’OI s’en va progressivement (rapidement). Je me sens détruis et renaître en même temps. Sa toxicité était réelle et j’ai essayé de rester droit jusqu’au bout. Avec mes forces et mes faiblesses.
Je manque surement d’objectivité quand à mon jugement et je ne suis pas tout blanc dans l’histoire.

Avais-je affaire à une LSE ?
Ai-je mal fait quelque chose ?
Suis-je un Nice guy (dans le mauvais sens du terme) ?

Je sais je sais, je suis pas mal ébranlé.



Elle était consciente de sa toxicité passagère. Nous en parlions souvent. Elle culpabilisait. Elle suscitait une empathie sans fin à tout son entourage. C'est pour ça que jouer au psy m'a attiré comme un ours dans une ruche.

En considérant le problème sous l'angle LSE (c’est un peu facile), mon histoire, mes réactions, et mon échec trouvent du sens. Ai-je raison de la considérer sous cet angle ?

En tout cas j’ai admis quelque chose aujourd’hui. Malgré tous les signaux positifs qu’elle m’envoyait, je n’étais pas THE one. Chercher à l’être fut ma plus grande erreur. Se poser comme sauveur était un excès d’orgueil.




Et si c’était à revivre ?
Je crois que j’accepterai.


J'ai voulu jouer au psy. C'était fun, mais j'ai perdu.
Salut Finn,

Comme tu demandes un regard extérieur voici ce que je vois derrière ton récit : une histoire sympa et sans prise de tête qui dégénère en conflit d'ego.

Tu t'es positionné comme un player relax et détaché et une fois qu'elle est partie en voyage, tu as fait l'inverse : tu t'es accroché, tu as "one-itisé" et ça a été l'escalade. Elle a voulu prendre de la distance plusieurs fois et elle a fait vaciller ta confiance en toi.

Lorsque tu tentes maladroitement de la recadrer ou de la psychanalyser, tu essayes de reprendre le dessus dans la relation, c'est la preuve que c'est déjà un champ de bataille. Ta copine a sans doute ses problèmes aussi mais je pense qu'à ce moment-là vous êtes devenus toxiques tous les deux.

Bref, c'est une bonne chose d'y avoir mis un terme et d'essayer d'en tirer des leçons. Je pense que la première, c'est de remettre un peu en question ton approche de "PUA expérimenté" et de voir si elle correspond vraiment avec ce que tu es au fond de toi. Qu'en penses-tu ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 25.01.16, 18h24 par Rickhunter
Salut Finn !

Alors, je ne fréquentais pas les forums de FTS il y a 10 ans, et je me considère encore moins comme un player expérimenté/intermédiaire.

Bon déjà je voulais juste dire que j'ai trouvé ton style d'écriture très cool, c'est très agréable à lire.
Bon, c'est pas la question.

Pour moi, d'après ce que tu nous exposes, tu es loin d'être un Nice Guy (dans le sens où nous l'entendons ici), parce que le Nice Guy n'aurait jamais été jusqu'à la confrontation, comme tu l'as fait. Il se serait dit "Oui mais bon c'est pas facile pour elle il faut que je lui montre mon soutien et gnagnagna...", ce que tu as eu la jugeote de ne pas faire.

De mon point de vue, tu as très bien fait de mettre fin à cette histoire. De toute évidence, elle ne t'apportait malheureusement plus rien de positif.
Une nana persuadée qu'elle mérite qu'on la traite comme de la merde, et qui apparement attend ça, ça n'a à mes yeux rien de positif.
T'attacher n'aurait que pu te blesser d'avantage. Ça sentait la relation toxique qui allait te pourrir la vie de manière assez évidente.

Tu as su mettre fin à ça avant que cela ne t'obsède, et tu arrives à en tirer des conclusions de manière très mature. Tu as je pense fait un bon boulot, tout ce qu'il faut éviter maintenant serait de retomber dans ses filets, si elle devait soudainement à nouveau t'écrire, par exemple.

Tu le dis toi-même, tu te sens renaître.
Tu as 26 ans, encore beaucoup d'aventures et de filles devant toi, et des filles cool tu vas en rencontrer encore plein (du moins je l'espère).
Alors observe cette relation comme une aventure de plus, apprends-en tout ce que tu peux, et profite !
Bonjour Jalapeno,

Merci pour ta réponse.

Qu'entends tu par conflit d'égo ?

Il y a surement a creuser dans cette direction.

Conflit d'égo intérieur chez moi ? ou entre moi et elle ?

J'ai toujours tenu mon égo en laisse avec elle. Le laissant mordre quand elle dépassait les bornes mais sans rien garder à coeur. Comme je le dis, nous discutions beaucoup. (faisais-je ça pour garder le contrôle ?)



Pour rentrer dans les détails et rebondir sur ce que tu dis :

Après son départ les choses n'ont pas été facile, mais jamais, au grand jamais, je n'ai quémandé la moindre attention de sa part. Jamais je n'ai voulu la faire culpabiliser et je n'ai jamais voulu la retenir. Je lui ai toujours souhaité de s'épanouir et de profiter. Et je le pensais sincèrement. C'est toujours elle qui m'a écrit. Ma faute est peut-être de ne pas avoir eu la force de couper les ponts moi même.




Je ne me pose surtout pas en PUA expérimenté :) Player au mieux. Je connais les règles, j'ai ce que je veux et je suis pour l'échange et l'équilibre dans une relation. Le cercle vertueux.

Quand elle est revenue, j'ai gardé de la distance et du recul. Malgré ça il y a eu ce jeu de chaud et de froid dans lequel j'ai refusé de rentrer pour ne pas devenir toxique justement.

Jusqu’à a ce fameux sms dans lequel elle m’annonce qu'elle veut prend de la distance. Me dire ça par SMS, c'est me traiter comme une merde. Me traiter comme une merde c'est pas vraiment cool (oui là ça touche mon égo).
Salut !

Quelle est selon-toi la part de toxicité que tu as apporté dans cette relation ? (et sa nature ?)

On dirait que tu viens d’expérimenter le volet "sauveur" d'une relation toxique (il n'y a pas que bourreau ou victime).

Comment penses-tu éviter ça à l'avenir ?
Je ne suis pas sûr que ce soit un manque de respect de sa part de t'annoncer que ca ne va pas par sms...

C'est pas élégant ça c'est sur. Mais ça arrive. Et puis soit honnête elle a juste mis des mots sur ce que vous saviez déjà tous les deux ?


Bref je rejoins jalapeno, on sent le confli d'ego entre toi et elle.

Moi j'ai une autre question par contre...

As-tu vraiment besoin de disséquer ce qu'a été votre relation et comment elle s'est comportée ? Tu penses que cela va t'apporter quoi ?

Une autre piste pourrait être de simplement reconnaître que cela n'a juste pas fonctionné entre vous. Et ce malgré le fait que tu soies/aies été amoureux d'elle...


Bref, bon courage à toi. Garde le bon de cette relation.
Finn541 a écrit :Conflit d'égo intérieur chez moi ? ou entre moi et elle ?
Les deux sont liés : les conflits, c'est la base d'une alimentation saine et variée pour un ego en pleine forme :wink:
Plus sérieusement, je lis beaucoup de contradictions dans ton récit, c'est ce qui me laisse penser qu'à un moment les événements t'ont échappé et que tu ne les a pas géré comme le player zen, épanoui et joyeux que tu voudrais être.
Finn541 a écrit :C'est toujours elle qui m'a écrit.
Finn541 a écrit :J’ai répondu. Nous parlions de tout. Et cela pendant 6 mois.
Finn541 a écrit :Pendant ces six mois, je lui ai toujours fait comprendre que je prenais ce qu’il y avait de meilleur et que je ne me prenais pas la tête. Quelle me plaisait avec ses travers et ses bons côtés.
Finn541 a écrit :Je n’ai pas rampé mais j’ai réalisé qu’elle n’était plus si géniale et que j’étais amoureux de la fille que j’avais rencontré avant son départ. Pas de celle qui était revenue. J’ai mis ça sur le compte du boulot, de son caractère de merde et de sa fragilité et je me suis dit : « Attends que l’orage passe, fout lui la paix ».
Finn541 a écrit :Jamais je n'ai voulu la faire culpabiliser et je n'ai jamais voulu la retenir. Je lui ai toujours souhaité de s'épanouir et de profiter. Et je le pensais sincèrement.
Finn541 a écrit :Sa toxicité me fascinait car elle ne m'atteignait que très peu. Je ne rentrais pas dans son jeu. Et aussi parce qu'elle en était consciente et qu'elle culpabilisait a chaque fois. [...] "Tu veux prendre de la distance, pas de problème, mais en fait c'est moi qui me casse"
J'exagère un peu les contrastes, mais tu vois l'idée.
Je pense que tu te mens en disant que tu n'es jamais rentré dans ton son jeu. Si une fille le traite comme de la merde, un mec bien dans ses pompes met fin à la relation et va voir ailleurs.

Elle jouait avec tes pieds, les signaux étaient dans le rouge et tu es resté avec elle, comme ça ton ego pouvait s'exprimer ("je suis pas une serpillère", "je suis pas ton chien", bla bla bla tout en restant avec elle) tout en rationalisant ("ça ne m'atteint pas", "ça me fascine"...). Désolé d'avance si ça pique quand j’appuie à cet endroit, j'essaye d'être clair sans être trop dur.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] le 25.01.16, 19h08 par Rickhunter
  • [+1] Bien joué le 25.01.16, 19h15 par Mr.Smooth
@ Rickhunter
Quelle est selon-toi la part de toxicité que tu as apporté dans cette relation ? (et sa nature ?)

On dirait que tu viens d’expérimenter le volet "sauveur" d'une relation toxique (il n'y a pas que bourreau ou victime).

Comment penses-tu éviter ça à l'avenir ?
Des questions intéressantes.

Ma part de toxicité ?

Le sauveur dirait que j'ai laissé des travers de sa personnalité qu'elle déteste, ressortir.

L'autre gars dirait que j'ai mal géré la perte de contrôle. Le chaos total dans sa personnalité. Mais l'autre gars est perdu.

Eviter ça a l'avenir ?

Ne pas essayer de la sauver. Ne pas laisser mon orgueil être séduit par cette position. Arrêter de croire que je suis James Bond. Pour commencer.




@the pop et Japaleno


Aucun problème les mecs, c'est pas forcement ce que j'ai envie d'entendre mais c'est peut être ce que j'ai besoin d'entendre.
The_PoP a écrit :
As-tu vraiment besoin de disséquer ce qu'a été votre relation et comment elle s'est comportée ? Tu penses que cela va t'apporter quoi ?
Je manque clairement d’objectivité sur la chose. J'essaie d'apporter de la précision a ceux qui me répondront. Comme je le rappelle dans le titre. Oui, elle m'a bien mit KO et je viens ici demander si éventuellement, par le plus grand des hasards, elle ne serait pas une LSE. D’où la dissection. La déconstruction après un one itis est importante. Alors je m'interroge. Je m'interroge également sur MON éventuelle toxicité, excès d'orgueil ou juste méprise totale de la situation.

Je soulève des questions. Je suis candide.

Une autre piste pourrait être de simplement reconnaître que cela n'a juste pas fonctionné entre vous. Et ce malgré le fait que tu soies/aies été amoureux d'elle...


Bref, bon courage à toi. Garde le bon de cette relation.
Pas de probleme pour ca. C'est le but de la demarche :)



@Jalapeno
Je pense que tu te mens en disant que tu n'es jamais rentré dans ton son jeu. Si une fille le traite comme de la merde, un mec bien dans ses pompes met fin à la relation et va voir ailleurs.
Je comprends exactement ou tu veux en venir. J’étais bien dans mes pompes. Jusqu’à un stade. Comme si les strates qui bâtissent mon ego s’était peu a peu effritées. Ou que ça a fini par me gonfler tout simplement.
Comme je le dis plus haut, c'est une réaction a chaud de ma part. L’incohérence et la contradiction sont certainement très présente dans mon discours.
Pour mon salut, j'ai mis fin a la relation. Peut être un peu tard oui. Les choses m'ont effectivement échappées avec elle. Plus d'une fois. Mais ça ne m'a jamais dépassé au point de me faire passer après. Au point de changer ce que j’étais. Oui j'ai ressenti du malaise. Oui j'ai ressenti de la peur (j'aime me faire peur). Peut être qu'il y a une méprise sur la façon dont je me définis et qui semble te déranger un peu. Quand je me définis comme player zen. C'est tout d'abord parce que les femmes et la séduction ne sont pas ma priorité dans la vie. C'est également sur le plan de mes actions/réactions. J'agis naturellement. Avec mon sens de la morale, en fonction de ce que je pense juste. Je n'agis pas pour obtenir sa validation. Ni par peur de la perdre. J'agis pour moi. Sans réel calcul. Je suis(du verbe être) mon propre game et parfois je déraille parce que comme tout le monde, j'ai des névroses et des angoisses. Mais j'apprends :)


Aujourd'hui c'est fini. Je l'accepte.

J'ai l'impression que dans votre discours, a toi et Pop, un mec épanouis, un player relax ne peut pas souffrir car il se barre avant, se protège, et largue quand ça part de travers. C'est un autre débat mais ça m’intéresse.
Finn541 a écrit :J'ai l'impression que dans votre discours, a toi et Pop, un mec épanouis, un player relax ne peut pas souffrir car il se barre avant, se protège, et largue quand ça part de travers. C'est un autre débat mais ça m’intéresse.
Tout le monde souffre à un moment ou à un autre mais je pense qu'on peut apprendre à connaître ses limites : ce qu'on est prêt à supporter et surtout dans quelle mesure on peut changer la situation.
Il ne s'agit pas de se sauver au moindre problème, mais au delà de ces limites, il n'y a pas de meilleure solution que d'arrêter la relation.
Finn541 a écrit :
@the pop et Japaleno


Aucun problème les mecs, c'est pas forcement ce que j'ai envie d'entendre mais c'est peut être ce que j'ai besoin d'entendre.
The_PoP a écrit :
As-tu vraiment besoin de disséquer ce qu'a été votre relation et comment elle s'est comportée ? Tu penses que cela va t'apporter quoi ?
Je manque clairement d’objectivité sur la chose. J'essaie d'apporter de la précision a ceux qui me répondront. Comme je le rappelle dans le titre. Oui, elle m'a bien mit KO et je viens ici demander si éventuellement, par le plus grand des hasards, elle ne serait pas une LSE. D’où la dissection. La déconstruction après un one itis est importante. Alors je m'interroge. Je m'interroge également sur MON éventuelle toxicité, excès d'orgueil ou juste méprise totale de la situation.

Je soulève des questions. Je suis candide.

Une autre piste pourrait être de simplement reconnaître que cela n'a juste pas fonctionné entre vous. Et ce malgré le fait que tu soies/aies été amoureux d'elle...


Bref, bon courage à toi. Garde le bon de cette relation.
Pas de probleme pour ca. C'est le but de la demarche :)

[....]

J'ai l'impression que dans votre discours, a toi et Pop, un mec épanouis, un player relax ne peut pas souffrir car il se barre avant, se protège, et largue quand ça part de travers. C'est un autre débat mais ça m’intéresse.

En fait ce que je voulais souligner c'est plutôt ça : qu'est ce que tu penses que cela va t'apporter à toi de savoir qu'elle est ou non LSE, de poser un diagnostique ?
Je veux dire, je crois que l'être humain est suffisamment complexe pour qu'on soient à peu près tous un peu LSE sous certains aspects. Après bien sûr il y a des profils marqués et pathologiques mais bon.

Je ne suis pas convaincu que tu aies fait un ONE ITIS, tu as juste vécu une belle relation qui s'est terminée dans la difficulté. Tu as essayé, tu as essayé d'y croire, tu as essayé de faire marcher votre relation.
Evidemment que devenir son psy, c'était pas la bonne option. Mais sur le reste t'aurait voulu faire quoi ? Elle fait quelque chose qui te dérange alors tu zappes ?

Non tu as pris des risques, tu as pris le risque d'aimer, de te livrer, de vivre, de donner, mais aussi d'être déçu.

C'est ça qui fait avancer. Pas d'être en permanence dans le contrôle. Et c'est aussi cette attitude qui vous a permis de vivre de beaux moments. Pourquoi tu veux remettre en cause cela ? Simplement parce que cette relation a eu une fin ?

Un dernier point, évidemment que les ruptures sont globalement difficiles, mais j'ai l'impression que pour toi il y a autre chose qui se joue là. Surtout dans ta façon d'en parler, même pour de vieilles ruptures... C'est dur de parler d'échecs affectifs pour décrire des relations qui finissent, non ? N'y a-t-il pas d'autres manières de voir les choses ?
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