Ces actions qui devraient nous faire du bien
Après moi ce n'est pas forcément aider l'autre qui me fait plaisir mais faire une activité qui me plait (donner des cours). Tant qu'à faire, autant en donner gratuits à des gens qui ont en besoin, puisque j'ai pas de soucis d'argent.
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- [0] Bonne idée le 27.01.16, 12h03 par hushpuppy
Si ça peut t'aider, depuis que je passe un peu de temps à orienter ma perception pour réaliser la place de la gentillesse gratuite des autre dans ma vie (énorme mais souvent on le réalise pas) et que du coup j'en ressens la valeur, je me surprends à me sentir joyeux de simplement ne pas oublier certaines attentions qui coûtent que dalle mais que j'aurais pu négliger. Ça doit pas forcement coûter quelque-chose pour avoir de la valeur.
Et puis en fait, si on réfléchit 5 minutes c'est juste normal de faire le bien et on doit rien en attendre, même pas une petite décharge d'ocytocine.
Et puis en fait, si on réfléchit 5 minutes c'est juste normal de faire le bien et on doit rien en attendre, même pas une petite décharge d'ocytocine.
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- [0] Sympa :) le 26.01.16, 22h29 par hushpuppy
Je n'y ai pas réfléchi, pour être honnête.Jalapeno a écrit :Je pense qu'on parle ici d'aimer "à grande échelle", dans le sens "aime ton prochain comme toi même", pas juste d'aimer sa famille, ses amis ou sa copine, correct ?
Je pense que la personne à aimer de façon prioritaire c'est soi même, car nous sommes les seuls à avoir le potentiel de nous contrôler, et que c'est en s'aimant soi même qu'on est plus apte à aimer les autres sainement.
Ensuite, j'ai peut être mal interprété ce que tu m'a dit, mais partant du postulat que le plus gros de notre amour revient à nous même, est-il possible d'aimer son prochain autant, voire plus, que notre famille ? Je ne pense pas, il y aura toujours une forme de hiérarchie.
Enfin, il s'agit sûrement de deux types d'amour différents, mais si les émotions que l'on en retire sont différentes, les actions pour entretenir ces amours convergent vers le même point (l'écoute, la compassion...); donc en ce sens, finalement, seul le plaisir éprouvé diffère j'ai l'impression, encore une fois.
Et ce n'est pas systématiquement dans le sens qu'on croit : parfois, je prend plus de plaisir à rendre service à un parfait inconnu qu'à aider un proche que j'aime pourtant à un degré supérieur, peut-être justement car l'action est moins "normale" (bon là j'anticipe un peu les réflexions qui m'ont été faites ensuite).
Cela passe par l'éducation, je présume, la transmission d'un héritage qui s'attarde là dessusJalapeno a écrit :Pour moi, ce type d'amour existe quelque part au fond de chaque être humain, sans qu'il ne se raccroche à une religion quelconque. Par contre il est enfoui sous une belle couche de crasse, d'égoïsme et de matérialisme.

A chaque fois que je me penche sur un sujet connexe, la même chose revient souvent : méditation, méditation, méditation...Jalapeno a écrit :Et se débarrasser de cette couche pour accéder à ce noyau fondamental, oui ça s'apprend (par la méditation par ex, mais aussi par des choix et des actions concrètes).
Tu la pratique, toi ?
Ca fonctionne si bien que ça ?

Je vais tenter l'expérience, faire une fois vaut mieux que lire cent fois !
Je suis d'accord, mais seulement si tu ne prends pas en compte les retombées de ces actions.Jalapeno a écrit :Comme je disais plus haut, une "bonne action" requiert souvent plus d'énergie ou de sortie de sa zone de confort qu'une mauvaise action, ou tout simplement de ne rien faire.
Faire du "mal" aura aussi bien un impact moral que concret un jour où l'autre sur celui qui le pratique, et je pense que c'est souvent dissuadant.
Par contre, les "bons " résultats du "côté obscur" sont souvent immédiats, sur le court terme (ce qui est plus tentant), contrairement aux retombées d'une "bonne action" qui majoritairement interviennent sur le long terme.
Et dans d'autres cas, la non-action peut être plus efficace que l'action, par exemple, le repos pour la musculation, ou bien le freeze en séduction.Jalapeno a écrit :J'estime que "ne rien faire" peut avoir des conséquences aussi négatives dans certain cas (non-assistance à personne en danger par ex. ou tout simplement continuer à suivre un mode de vie destructeur pour soi et l'environnement).
Ca me rassureJalapeno a écrit :Vouloir aider les autres et ne pas prendre de plaisir en les aidant ne fait de toi un psychopathe.

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Encore la méditation ! Décidément !Venusian a écrit :Je ne suis pas un expert, mais je sais qu'en allant voir du côté de la méditation, et notamment une concentration sur les émotions augmente très sensiblement notre empathie et au delà de l'empathie, la compassion.
Je le fais régulièrement pour mon métier de comédien, mais j'ai en effet pu constater une sensibilité accrue et positive lorsque je fais des actions tournées vers l'autre (aider une dame à traverser la rue par exemple, pour caricaturer un peu !).
Merci pour ton témoignage, c'est vraiment très intéréssant

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Tu penses ?Rickhunter a écrit :Et puis en fait, si on réfléchit 5 minutes c'est juste normal de faire le bien et on doit rien en attendre, même pas une petite décharge d'ocytocine.
Il est aussi normal de se nourrir pour notre survie (sensation de bien être), normal de faire l'amour pour prolonger l'espèce humaine (sensation de bien être), alors pourquoi ne serait-il pas normal de s'attendre au déclenchement d'une sensation de bien-être après avoir fait le "bien" (pour autrui), alors même que nous sommes interdépendants (comme dit dans la vidéo de Venusian) ?
Et puis le "mal" a aussi sa place, mais quelle place ? Quel forme de mal serait plus acceptable qu'une autre ?
Car sans le mal, pas de bien au final.
+1 pour la méditation.
Pour préciser un poil : Je ne ressens pas forcément moi-même la normalité du bien tout-le-temps mais ouvrir les yeux sur les personnes bienveillantes autour de moi m'a permis de réaliser qu'une grande partie de cette bienveillance se déroule naturellement et que ni moi ni elles ne le remarquent systématiquement quand ça arrive. On perçoit le mal en priorité d'ou l'utilité de recadrer un peu sa perception.
Matthieu Ricard parle, lui de banalité du bien.
Pour préciser un poil : Je ne ressens pas forcément moi-même la normalité du bien tout-le-temps mais ouvrir les yeux sur les personnes bienveillantes autour de moi m'a permis de réaliser qu'une grande partie de cette bienveillance se déroule naturellement et que ni moi ni elles ne le remarquent systématiquement quand ça arrive. On perçoit le mal en priorité d'ou l'utilité de recadrer un peu sa perception.
Matthieu Ricard parle, lui de banalité du bien.
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- [+1] Instructif le 28.01.16, 11h25 par hushpuppy