Ces filles qui couchent trop, trop vite ...

Note : 242

le 25.03.2016 par Jsh

156 réponses / Dernière par LuxLisbon le 06.05.2016, 20h35

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Il y a un pan de la population -même jeune- que vous oubliez:
-les gens qui se mettent en couple jeune et restent longtemps ensemble
-les "laissés pour compte". Et il y en a des deux côtés, et pas qu'un peu.
-le mode de vie non urbain

Quand on traine dans un milieu qui bouge, ou les gens sont cool, sociables, sortent, présentent un minimum bien, oui c'est sur que c'est pas la même chose, mais c'est pas le cas de tout le monde non plus.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Ca va mieux en le disant le 09.04.16, 13h28 par Rickhunter
  • [+1] +1 le 09.04.16, 13h31 par Allandrightnow
  • [0] Absolument le 09.04.16, 13h35 par Jsh
  • [0] Absolument le 21.04.16, 09h08 par DTS
Raven a écrit :C'est drôle, mais pour moi, c'est plus un générateur de stress que de jugements. C'est la pensée qui fait que ces femmes peuvent "faire peur", et rebuter ceux qui ont peur d'être jugés par une personne avec de l'expérience. De là à formuler des jugements, peut-être, ça dépend sans doute des personnes.
Il y a en fait deux aspects, ça génère du stress, et en même temps on a envie de figurer sur le "tableau de chasse".
Ça concerne les gens qui sont jamais allés à la fac non? (Bon c'est pas un baisodrome pour tout le monde mais pour la majorité du moins;))
Soit je traîne avec les filles les plus libres de France soit ces stats ont été réalisées avec des sujets pas très honnêtes ou des enquêteurs pas doués pour obtenir les bonnes stats!
C'est aussi ce que j'ai pensé au début, et oui, je rejoins Blusher, les enquêtes déclaratives sur le sujet c'est forcément biaisé, mais en y réfléchissant bien ...
Toi en tant que jeune femme, et avec ton entourage de filles, tu trouves que c'est exact?
Si je me concentre sur mes potes d'université, les mecs clairement leur moyenne est bien au dessus. Pour les filles, entre celles qui sont toujours en couple, celles qui ont besoin d'être quasi amoureuse pour coucher avec quelqu'un, ect ... ça fait baisser mes statistiques expérimentales (même si j'aurai tendance à dire que ça reste au dessus).

Edit : Après calculs avec les chiffres de 8 copines dont je suis le plus proche (i.e celle dont je connais effectivement le nombre approximatif de partenaire), la moyenne est aux alentours de 11, pas si loin au final.

Maintenant, si je prends en compte les gens que je connais depuis le collège / lycée, entre ceux qui se sont mariés a 20 ans, ceux qui sont en couples depuis leur 16 ans, ceux qui n'ont pas beaucoup d'attract, ceux qui sont très pratiquant religieusement ect ... (Les gens dont parlait Smooth en partie)... Bah on s'y retrouve quoi.

Au final plus que la moyenne, c'est cette histoire de 10% - 5% qui me semble à côté de la plaque, principalement.

Ca nous parait hallucinant par rapport à notre entourage, mais notre vision est forcément un peu biaisée (dans mon cas : cercle très sociable, beaucoup de soirée, beaucoup de rencontres, dans une grande ville ect ...)

--

Après cette étude n'a pas de valeur à mes yeux, c'était juste pour rebondir sur la moyenne empirique dont parlait Raven
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  • [0] 100% d'accord le 09.04.16, 13h53 par Nidwazo
Mr.Smooth a écrit :Il y a un pan de la population -même jeune- que vous oubliez:
-les gens qui se mettent en couple jeune et restent longtemps ensemble
-les "laissés pour compte". Et il y en a des deux côtés, et pas qu'un peu.
-le mode de vie non urbain

Quand on traine dans un milieu qui bouge, ou les gens sont cool, sociables, sortent, présentent un minimum bien, oui c'est sur que c'est pas la même chose, mais c'est pas le cas de tout le monde non plus.
Tout comme le libéralisme économique sans frein, et pour des raisons analogues, le libéralisme sexuel produit des phénomènes de paupérisation absolue. Certains font l'amour tous les jours; d'autres cinq ou six fois dans leur vie, ou jamais. Certains font l'amour avec des dizaines de femmes ; d'autres avec aucune. C'est ce qu'on appelle la « loi du marché ».

Extension du domaine de la lutte (1994), Michel Houellebecq, éd. J'ai lu, coll. Nouvelle génération, 2005 (ISBN 2-290-34952-6), p. 100
J'adore ce bouquin.
J'avais pas pensé à ça en écrivant ça par contre :)

En même temps, je ne sais pas trop quoi faire contre ça en tant que phénomène, dans la nature c'est pareil de toute manière.
Tout comme le libéralisme économique sans frein, et pour des raisons analogues, le libéralisme sexuel produit des phénomènes de paupérisation absolue. Certains font l'amour tous les jours; d'autres cinq ou six fois dans leur vie, ou jamais. Certains font l'amour avec des dizaines de femmes ; d'autres avec aucune. C'est ce qu'on appelle la « loi du marché ».
Sauf que ça n'a rien de nouveau; ça a toujours été le cas. L'accès au sexe / à la sexualité n'a jamais été réparti équitablement, ça n'a aucun lien avec la libéralisation de la société.
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  • [0] Raté le 09.04.16, 15h49 par Blusher
  • [+1] Pertinent le 09.04.16, 18h16 par Onmyoji
Et puis tu peux très bien avoir eu moins de 10 partenaires jusqu'à 40 ans et doubler "ton nombre" en quelques mois...
C'est juste une moyenne, on ne connaît ni l'âge, ni le parcours de vie des personnes interrogées.
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  • [0] 100% d'accord le 09.04.16, 15h11 par Thedaze
  • [0] +1 le 09.04.16, 15h12 par Jsh
  • [0] Absolument le 09.04.16, 16h17 par Allandrightnow
  • [+1] Pertinent le 09.04.16, 18h16 par Onmyoji
  • [0] C'est pas faux le 09.04.16, 20h59 par Nidwazo
FrenchKiss a écrit :
Tout comme le libéralisme économique sans frein, et pour des raisons analogues, le libéralisme sexuel produit des phénomènes de paupérisation absolue. Certains font l'amour tous les jours; d'autres cinq ou six fois dans leur vie, ou jamais. Certains font l'amour avec des dizaines de femmes ; d'autres avec aucune. C'est ce qu'on appelle la « loi du marché ».
Sauf que ça n'a rien de nouveau; ça a toujours été le cas. L'accès au sexe / à la sexualité n'a jamais été réparti équitablement, ça n'a aucun lien avec la libéralisation de la société.
L'accés au couple et la conjugalité n'ont jamais été aussi inéggalitaire. Prenons comme indicateur la montée sensible du célibat chez les hommes. Selon l’étude INSEE sur la fécondité, un homme sur dix n’a jamais vécu en couple dans la génération née entre 1961 et 1965. A titre de comparaison, ils n’étaient que 4,8% à n’avoir jamais vécu en couple dans la génération 1931-1936. Au-delà de 50 ans, seuls 0,5% se met en couple pour la première fois.

Il ne manque pas d'analyses sur la libéralisation sexuelle (et non libération) et ses effets. Je t'invite à te pencher dessus.
Oui mais là tu parles d'autre chose : "accèder au couple".
Ok, dans le temps on se mettait plus facilement en couple (et à mon avis, pas parce que c'était plus facile : putôt parce que c'était une nécessité et que l'alternative était difficilement assumable).

Mais ça n'indique rien sur une supposée équité quant au nombre de partenaires moyens pour les individus selon leur sexe et leur milieu social.

Je ne suis pas sociologue, je ne me suis pas plongé dans les études sur le sujet, je me gourre peut être totalement, mais j'ai pas l'impression que dans les générations de mes grands parents ou même avant, tout le monde baisait autant et aussi facilement que tout le monde.

La thèse de Houellebecq (en substance : "avant tout le monde baisait plus facilement, mais la libéralisation économique a eu pour effet de rendre l'accès au sexe plus inéquitable") me paraît difficile à croire, au moins sur la première partie.


Autre chose qui me laisse sceptique dans cette vision des choses : on est pas dans un jeu à somme nulle. C'est pas parce que certains baisent plus que d'autres baisent moins. Au contraire, la libéralisation des moeurs viserait à fluidifer les relations, puisque le couple ne suffit plus autant à verrouiller la sexualité.
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  • [+1] Intéressant le 09.04.16, 17h21 par Mr.Smooth
  • [0] C'est pas si simple le 09.04.16, 17h27 par Blusher
Oui tu as raison FK.

Cela dit, je pense que ce qui est en fait visé ici, enfin dans l'oeuvre de Houellebecq, c'est plus précisément d'un effet de tunnel.
Le rapprochement crée via la (relative) libéralisation des moeurs (qui appartient plus à un passage de l'officieux à l'officiel d'un certaine sorte, même si ça a son gros impact) à tendance à former des agrégats.
De sorte que les gens vus comme moins attirants à peu de valeur social, et peu de contacts, sont plus facilement laissés de côtés (encore plus facilement, puisque plus de barrières sur les autres personnes), alors que les gens vu comme attirants avec beaucoup de contacts profitent effectivement du phénomène dont tu parles.

Par exemple pas mal des membres du forum et du select sont dans cette dernière situation, enfin tout ceux qui estiment que ces chiffres moyens sont déroutants.

Après, je te rejoins aussi, comme je rejoins la position de Blusher.
On serait pas dans un jeux à somme nulle si "tout se valait" d'un point de vue de l'attirance (je parle dans les grandes masses) Ce n'est pas le cas donc si pour certains ça n'est pas un jeu à somme nulle, ça l'est pour d'autres.

Mais après, c'est la vie. Et puis t'as ceux qui voudront changer, ceux qui y arriveront et ceux qui n'y arriveront pas.
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  • [+1] Il y'a du vrai... le 09.04.16, 17h55 par Blusher
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