Les tribulations de Jsh, La version longue.
Lettre a cœur ouvert,
Ou le besoin d’ouvrir la carapace.
[youtube][/youtube]
(Oui, si vous hésitez, il faut l'écouter ;) )
Ces derniers temps je me pose beaucoup trop de questions. Alors j’introspecte, encore et encore. Je tourne en boucle dans ma tête. Je cherche des réponses dont j’ignore la question ou presque. J’essaie de comprendre, comprendre ce qui me bloque, ce qui me tracasse, pourquoi je me prends la tête pour des débilités. Je cherche des réponses dans la littérature, dans la philosophie, dans la psychologie. Mais rien à faire. Comprendre pourquoi je me culpabilise de faire les choses, de ne pas les faire. Comprendre pourquoi je me culpabilise simplement ne pas avoir de réponse. Un besoin de rationnaliser l’irrationnalisable. Un besoin de comprendre, toujours. Mon esprit terriblement cartésien, terriblement scientifique qui se meurtrit à mes sens à fleurs de peau.
En fait, le pire, c’est qu’au fond je sais très bien ce qui me bloque, ce qui me fait peur. J’ai peur de paraître faible. D’admettre que si j’ai besoin d’écrire ça c’est que je ne suis pas si forte que je veux bien le croire.
Je vis mal la pression sociale qui m’entoure. Parce que oui, garder la tête haute, ne pas y prêter attention, c’est joli sur le papier. C’est la réponse, pas de doute. Mais dans la pratique, être détachée, tout le temps, c’est fatiguant. Encaisser les coups, les piques, les réflexions, les jugements de valeurs, ca fatigue, à la longue.
« Le carcan social est lourd, tout comme la masturbation rend sourd » - Fuzati
Puis je mets à douter, alors je cherche l’approbation. L’approbation sociale. L’approbation de ceux qui comptent puis quand ça devient trop dur, l’approbation de tous. Je ne cherche même pas à me justifier, j’aimerai juste qu’on me laisse vivre ma vie comme je l’entends. En fait ce n’est pas l’approbation que je cherche réellement, plutôt l’indifférence. Qu’on arrête de considérer comme une âme un peine, au comportement dysfonctionnel qui ne cherche qu’à être sauvée. Je ne veux même pas qu’on essaie me comprendre en fait, juste qu’on me foute la paix.
Putain de paradoxe. Une hypersociable au besoin quasi omniprésent de solitude. Parce que je n’arrive à calmer ce grondement d’émotions qu’en le prenant par les cornes. Que si je suis seule. Quand je suis avec les autres, je m’oublie et le grondement se calme. J’ai longtemps cru que c’était la solution. Mais ce n’est qu’un pansement, parce qu’au premier instant de solitude, il reprend de plus belle.
---
Enfant, je surprenais les gens. Des capacités intellectuelles qui ne collaient pas avec l’âge ou quelque chose du genre. Du coup on a insisté pour me faire passer des tests. Pour me classer dans une boite, me catégoriser, alors que moi je voulais juste passer une éternité dans la mer avec les poissons. Mais c’était trop tard, les résultats étaient là. Le jugement sans appel, une « Intelligence très supérieure ». C’était ça la réponse, forcément, ça ne pouvait pas être autre chose. Ca justifie qu’on s’évertue à répéter à un enfant qu’il est différent, pas pareil. Mes parents ont refusé qu’on me fasse sauter des classes. Merci, vraiment, de tout cœur, je vous remercierai toujours pour ça. Mais la sentence était tombée, j’étais différente, j’étais « exceptionnelle ». Oui, comme tous les autres enfants en somme. Sauf que eux, on ne leur martèle pas dans la tête à longueur de journée.
En grandissant, j’en ai souffert, beaucoup, parce que j’avais l’impression qu’on attendait toujours plus de moi que des autres. Je ne pouvais pas me contenter d’être moyenne, je « valais » mieux que ça. Très bien, instituions un jugement de valeur dans l’équation, c’est exactement la bonne solution. Ca a précipité mon envie toujours plus dévorante de liberté. Ou peut être juste le besoin d’être très « réact », faire l’inverse de ce qu’on attendait de moi, mais je n’y crois pas. Tôt, j’ai décrété ma vie serait mon choix et que je refusais d’être mise dans une boite. Une crise d’adolescence des plus banales en somme, mais magnifiée par une certaine lucidité dont certains manquent cruellement à cet âge là. Je ne me considérais pas mieux que les autres. Simplement plus lucide, ou du moins j’en étais persuadée. Les conventions sociales, la fausse moralité, et tout le reste, je trouvais ça terriblement creux. Je voulais être indépendante de ça. En parallèle, j’ai commencé à développer un besoin marqué d’approbation. Qu’on me concède une valeur autre que celle d’un chiffre, une valeur au delà d’une simple réputation.
J’ai beau avoir grandi, j’ai l’impression de rester cette adolescente tiraillée entre cette envie toujours plus forte de liberté et ce besoin d’arrêter de se sentir jugée. J’ai bien conscience de ne pas être différentes des autres, de ne pas être plus tourmentée, ou d’avoir plus souffert qu’un autre. J’avais juste besoin d’y réfléchir dans son entièreté, d’essayer de rationnaliser tout ça.
Je vais mieux, après avoir craché tout ça, je vais mieux. J’avais juste besoin de me rappeler que je ne suis pas faible. Qu’en fait, si, en lisant ces mots les gens me trouvent faible, c’est leur problème, pas le mien. J’avais besoin d’assumer, une bonne fois pour toute. Ca peut paraître superficiel comme rémission, je m’en fous, pour l’instant c’est la seule chose dont j’avais besoin.
-
Je vous livre le texte brut, c’est tout l’intérêt. J’avais besoin d’ouvrir la carapace pour comprendre qu’elle ne me sert à rien.
Bonne journée les chatons,
J.
Ou le besoin d’ouvrir la carapace.
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(Oui, si vous hésitez, il faut l'écouter ;) )
Ces derniers temps je me pose beaucoup trop de questions. Alors j’introspecte, encore et encore. Je tourne en boucle dans ma tête. Je cherche des réponses dont j’ignore la question ou presque. J’essaie de comprendre, comprendre ce qui me bloque, ce qui me tracasse, pourquoi je me prends la tête pour des débilités. Je cherche des réponses dans la littérature, dans la philosophie, dans la psychologie. Mais rien à faire. Comprendre pourquoi je me culpabilise de faire les choses, de ne pas les faire. Comprendre pourquoi je me culpabilise simplement ne pas avoir de réponse. Un besoin de rationnaliser l’irrationnalisable. Un besoin de comprendre, toujours. Mon esprit terriblement cartésien, terriblement scientifique qui se meurtrit à mes sens à fleurs de peau.
En fait, le pire, c’est qu’au fond je sais très bien ce qui me bloque, ce qui me fait peur. J’ai peur de paraître faible. D’admettre que si j’ai besoin d’écrire ça c’est que je ne suis pas si forte que je veux bien le croire.
Je vis mal la pression sociale qui m’entoure. Parce que oui, garder la tête haute, ne pas y prêter attention, c’est joli sur le papier. C’est la réponse, pas de doute. Mais dans la pratique, être détachée, tout le temps, c’est fatiguant. Encaisser les coups, les piques, les réflexions, les jugements de valeurs, ca fatigue, à la longue.
« Le carcan social est lourd, tout comme la masturbation rend sourd » - Fuzati
Puis je mets à douter, alors je cherche l’approbation. L’approbation sociale. L’approbation de ceux qui comptent puis quand ça devient trop dur, l’approbation de tous. Je ne cherche même pas à me justifier, j’aimerai juste qu’on me laisse vivre ma vie comme je l’entends. En fait ce n’est pas l’approbation que je cherche réellement, plutôt l’indifférence. Qu’on arrête de considérer comme une âme un peine, au comportement dysfonctionnel qui ne cherche qu’à être sauvée. Je ne veux même pas qu’on essaie me comprendre en fait, juste qu’on me foute la paix.
Putain de paradoxe. Une hypersociable au besoin quasi omniprésent de solitude. Parce que je n’arrive à calmer ce grondement d’émotions qu’en le prenant par les cornes. Que si je suis seule. Quand je suis avec les autres, je m’oublie et le grondement se calme. J’ai longtemps cru que c’était la solution. Mais ce n’est qu’un pansement, parce qu’au premier instant de solitude, il reprend de plus belle.
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Enfant, je surprenais les gens. Des capacités intellectuelles qui ne collaient pas avec l’âge ou quelque chose du genre. Du coup on a insisté pour me faire passer des tests. Pour me classer dans une boite, me catégoriser, alors que moi je voulais juste passer une éternité dans la mer avec les poissons. Mais c’était trop tard, les résultats étaient là. Le jugement sans appel, une « Intelligence très supérieure ». C’était ça la réponse, forcément, ça ne pouvait pas être autre chose. Ca justifie qu’on s’évertue à répéter à un enfant qu’il est différent, pas pareil. Mes parents ont refusé qu’on me fasse sauter des classes. Merci, vraiment, de tout cœur, je vous remercierai toujours pour ça. Mais la sentence était tombée, j’étais différente, j’étais « exceptionnelle ». Oui, comme tous les autres enfants en somme. Sauf que eux, on ne leur martèle pas dans la tête à longueur de journée.
En grandissant, j’en ai souffert, beaucoup, parce que j’avais l’impression qu’on attendait toujours plus de moi que des autres. Je ne pouvais pas me contenter d’être moyenne, je « valais » mieux que ça. Très bien, instituions un jugement de valeur dans l’équation, c’est exactement la bonne solution. Ca a précipité mon envie toujours plus dévorante de liberté. Ou peut être juste le besoin d’être très « réact », faire l’inverse de ce qu’on attendait de moi, mais je n’y crois pas. Tôt, j’ai décrété ma vie serait mon choix et que je refusais d’être mise dans une boite. Une crise d’adolescence des plus banales en somme, mais magnifiée par une certaine lucidité dont certains manquent cruellement à cet âge là. Je ne me considérais pas mieux que les autres. Simplement plus lucide, ou du moins j’en étais persuadée. Les conventions sociales, la fausse moralité, et tout le reste, je trouvais ça terriblement creux. Je voulais être indépendante de ça. En parallèle, j’ai commencé à développer un besoin marqué d’approbation. Qu’on me concède une valeur autre que celle d’un chiffre, une valeur au delà d’une simple réputation.
J’ai beau avoir grandi, j’ai l’impression de rester cette adolescente tiraillée entre cette envie toujours plus forte de liberté et ce besoin d’arrêter de se sentir jugée. J’ai bien conscience de ne pas être différentes des autres, de ne pas être plus tourmentée, ou d’avoir plus souffert qu’un autre. J’avais juste besoin d’y réfléchir dans son entièreté, d’essayer de rationnaliser tout ça.
Je vais mieux, après avoir craché tout ça, je vais mieux. J’avais juste besoin de me rappeler que je ne suis pas faible. Qu’en fait, si, en lisant ces mots les gens me trouvent faible, c’est leur problème, pas le mien. J’avais besoin d’assumer, une bonne fois pour toute. Ca peut paraître superficiel comme rémission, je m’en fous, pour l’instant c’est la seule chose dont j’avais besoin.
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Je vous livre le texte brut, c’est tout l’intérêt. J’avais besoin d’ouvrir la carapace pour comprendre qu’elle ne me sert à rien.
Bonne journée les chatons,
J.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Constructif le 19.04.16, 18h43 par amelia
- [0] Bien le 19.04.16, 18h56 par mistermint
- [0] Très intéressant le 19.04.16, 19h27 par MaryeL
- [0] Merci ! :) le 20.04.16, 01h09 par Balzac
- [0] Courage le 21.04.16, 22h35 par Onmyoji
- [0] Intéressant le 25.06.16, 14h44 par Baijin
Tu as décidément une bien jolie plume.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Merci ! :) le 19.04.16, 18h30 par Jsh
Ce que tu dis là me fait terriblement écho par rapport à ce que je vivais il y a un, deux ans.
Moi aussi j'ai un esprit vachement cartésien, toujours le besoin de comprendre et de rationaliser.
J'ai démarré quelque chose dont on parle pas mal sur FTS en ce moment, la méditation. Non seulement j'ai continué depuis tout ce temps, mais ça a contribué à grandement améliorer mon confort de vie.
Je me pose moins ce genre de question, qui parfois peuvent faire avancer, mais souvent sont en fait de simple questions qui tournent en boucle et qui en fait ne te servent à rien. C'est juste des sales tours de ton esprit qui peuvent provenir du fait que quelque part tu te sentes peut être un peu différente de la "masse", pas en mal, peut être même en bien, mais différente.
Qu'on le veuille ou non, c'est important de trouver écho à son identité dans son entourage, d'avoir plus ou moins l'approbation de son entourage.
A part ça, je voulais aussi te dire que malgré que je ne poste jamais sur ton journal, je le trouve juste ENORME, et je suis toujours en attente de tes récits croustillants avec des beaux mecs aux yeux bleus !
Moi aussi j'ai un esprit vachement cartésien, toujours le besoin de comprendre et de rationaliser.
J'ai démarré quelque chose dont on parle pas mal sur FTS en ce moment, la méditation. Non seulement j'ai continué depuis tout ce temps, mais ça a contribué à grandement améliorer mon confort de vie.
Je me pose moins ce genre de question, qui parfois peuvent faire avancer, mais souvent sont en fait de simple questions qui tournent en boucle et qui en fait ne te servent à rien. C'est juste des sales tours de ton esprit qui peuvent provenir du fait que quelque part tu te sentes peut être un peu différente de la "masse", pas en mal, peut être même en bien, mais différente.
Qu'on le veuille ou non, c'est important de trouver écho à son identité dans son entourage, d'avoir plus ou moins l'approbation de son entourage.
A part ça, je voulais aussi te dire que malgré que je ne poste jamais sur ton journal, je le trouve juste ENORME, et je suis toujours en attente de tes récits croustillants avec des beaux mecs aux yeux bleus !
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Merci ! :) le 19.04.16, 18h40 par Jsh
Courage, embrasse ta solitude et ta différence.
Il n'y a pas de faiblesse là dedans, bien au contraire.
Haut les cœurs !
Il n'y a pas de faiblesse là dedans, bien au contraire.
Haut les cœurs !
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] 100% d'accord le 19.04.16, 19h03 par ChantePaul
- [0] Merci ! :) le 20.04.16, 01h05 par Jsh
La grande question d'avoir l'air faible. Je me permets un avis, parce que ça me parle. Pendant presque deux ans, avoir l'air fort (par opposition à faible, il me semble), c'était mon dada. Pour qu'on me respecte. Pour qu'on m'admire peut-être.En fait, le pire, c’est qu’au fond je sais très bien ce qui me bloque, ce qui me fait peur. J’ai peur de paraître faible. D’admettre que si j’ai besoin d’écrire ça c’est que je ne suis pas si forte que je veux bien le croire.
Et puis pour cacher tout ce qui me faisait peur, surtout. Avoir l'air de ce que j'étais au fond, c'était juste trop difficile à accepter. C'est l'histoire de la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf. A la fin, elle finit par éclater (désolé pour le spoil, c'est cadeau).
On a tous des angoisses latentes, plus ou moins conscientisées, plus ou moins acceptées.
Et tant qu'on les a pas identifiées, donc encore moins acceptées , laisser entrevoir ça par d'autres, c'est juste un trop peu de contrôle. C'est même plus les peurs en elle mêmes, c'est la peur de la peur. Faut exorciser.
J'ai malheureusement peu de pistes à te donner, d'indices sur le comment sortir de ca. Un jour je pense que j'ai réussi à me dire : je suis comme ça. Je suis gentil. J'ai peur de finir seul. J'ai peur sans cesse de pas être à la hauteur, de faire les mauvais choix. Et c'est bien comme ça.
C'est dans des moments pareils qu'il faut arriver à faire preuve d'acceptation vis à vis de ce que tu es, résultante de ce que tu as vécu.
Il y a certaines choses qui changent difficilement dans une personnalité. Et le temps perdu à vouloir tout changer, le temps passé à aller contre toi, c'est parfois aussi du temps à ne pas exploiter des bases que tu as déjà. Faut voir ce qui est le plus rentable.
Tout ça pour dire, ce que tu décris, la faiblesse, j'ai fini par appeler ça de la fragilité.
Il y a un piège dans lequel on peut tomber très facilement, c'est de croire que les gens forts ne sont pas fragiles. T'es loin d'être faible, pas pour çe que je lis sur ce journal. Le simple fait de te poser les questions, faut être fort pour ca.
Est-ce que tu croisque les gens forts ne sont pas fragiles ?
Je fais dans la sémantique mais c'est en fait le fond du problème, selon moi.
La définition du fort que j'ai fini par me constituer au cours des années, c'est pas une absence de fragilité, mais au contraire, une fragilité vue en face. Reconnue. Acceptée. Et c'est tout de suite moins effrayant, de pas vivre avec cette épée de damocles au dessus de la tête, du moment où quelqu'un verra très bien une faille que tu nie encore. Cette crainte, c'est une source d'angoisses infinie.
Croire que personne n'a de doute, que c'est plus facile pour les autres, c'est généralement très faux. Donc tout va bien, au fond.
Dernière chose : les failles c'est tout aussi important que les "qualités". Il y a une question de bien et de mal là dedans, quelque part... Faire des trucs de malade avec sa crasse, c'est juste un petit miracle à réaliser tous les jours.
Du reste, et en vrac.
- J'aime ce journal.
- Ce que tu as fait dans ton dernier post, mettre des mots sur ce qui se passe dans ta tête, cest juste ouf.
- Baudelaire se posait les mêmes questions que toi sur comment gérer ce qui s'apparente à du mauvais, ça a donné les fleurs du mal.
Avec toute l'aisance que j'ai à écrire sur une tablette...
Peace

- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] 100% d'accord le 19.04.16, 22h08 par The_PoP
- [0] Post de qualité le 20.04.16, 00h22 par Acier
- [0] Wow le 20.04.16, 01h12 par Jsh
- [0] A lire le 16.05.16, 22h38 par Allandrightnow
- [0] Wow le 04.06.16, 22h57 par lamefurtive
Tu n’es pas faible.
Tu n’es pas forte.
Même dans le paraître.
Tu n’es pas différente.
Tu n’es pas pareille.
Tu ne rentres dans aucune catégorie.
Tout comme tu ne te distingues pas.
Tu n’as pas besoin d’une réponse.
Ou de comprendre.
Tu ne dépends pas de l’approbation des autres.
Mais tu peux y répondre.
Et si tu veux exprimer ta différence,
Fais-le.
Tu n’es pas une âme en peine.
Seulement si tu le désires.
Vis ta vie comme tu l’entends.
C’est ton droit.
Ton.
Il n’y a pas de réponse.
Si ce n’est la tienne.
Tu es toi.
Juste toi.
Merci pour ce partage.
Tu n’es pas forte.
Même dans le paraître.
Tu n’es pas différente.
Tu n’es pas pareille.
Tu ne rentres dans aucune catégorie.
Tout comme tu ne te distingues pas.
Tu n’as pas besoin d’une réponse.
Ou de comprendre.
Tu ne dépends pas de l’approbation des autres.
Mais tu peux y répondre.
Et si tu veux exprimer ta différence,
Fais-le.
Tu n’es pas une âme en peine.
Seulement si tu le désires.
Vis ta vie comme tu l’entends.
C’est ton droit.
Ton.
Il n’y a pas de réponse.
Si ce n’est la tienne.
Tu es toi.
Juste toi.
Merci pour ce partage.
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- [0] Wow le 20.04.16, 02h12 par Jsh
Bonsoir les petits chats,
Je voulais vous remercier, encore une fois. Pour votre gentillesse, pour vos gentils mots. Vous remercier de me lire. De m'écouter. D'être les spectateurs invisibles et visibles de mes digressions manuscrites et de mes éclats de vie.
J'ai repris le sport, il y a bientôt deux mois. Ca me fait beaucoup de bien. A l'esprit d'une part, au physique, aussi. Je dors mieux, je mange mieux, je vis mieux. Et au passage, je perds mon trop plein de hanche, mais ça c'est que du bonus.
Je me sens mieux dans mon corps, dans ma vie. Je crois que les gens le ressentent. Mes rencontres se font de plus en plus faciles. Les regards, les sourires, les échanges, de plus en plus simples.
Shifumi & Awkward Boner
Je suis encore trop sortie hier soir. J'ai réussi à faire une soirée complète sans dépenser un seul euro. Bon, j'ai bu beaucoup plus d'eau et beaucoup moins de Jagger qu'à mon habitude, mais quand même.
J'ai joué avec le feu. J'ai parié des verres avec mon Barman préféré à Pierre-Feuille-Ciseau. Je gagne, il m'offre un verre. Je perds, je lui paie le sien. Je sais pas si il l'a fait exprès, mais vu l'état catastrophique de mon compte en Banque, je suis pas malheureuse d'avoir gagné chacune de nos manches.
J'ai abordé des garçons magnifiques pour des bêtises.
" Excuse-moi, j'ai une question de la plus haute importance. Quel est le nombre parfait de glaçons à mettre dans un verre de Whisky-Coca ?"
J'ai parlé philosophie avec un travesti. Je suis partie en courant avec une casquette (en même temps, sérieusement, mec, une casquette pour aller en boite ?!) et je l'ai donné à cette fille qu'il regardait sans oser l'aborder.
J'ai dansé tout en haut d'un podium, très collée à un brun trop barbu qui m'a supplié d'attendre un peu plus avant de descendre, à la fin de la chanson, au risque d'exposer son érection aux yeux du monde. J'ai ri, je l'ai embrassé sur la joue et je lui ai parlé de races de chien pour lui changer les idées.
J'ai laissé mon numéro en partant à des yeux bleus pour qu'on continue à parler de sa nostalgie de Marseille autour d'un café. J'ai fait plein de regards indécents à ce mec qui souriait trop dans le fumoir. J'ai embrassé un garçon pleins de doute sur sa sexualité parce qu'il m'a dit me trouver trop troublante et que je trouvais ses fossettes trop craquantes.
Je suis rentrée avec le premier métro en m'agrippant aux bras du BGF et de son copain.
Hommage à un cactus
[youtube][/youtube]
C'est marrant parfois, comme nos souvenirs nous jouent des tours. Le conditionnement musical. J'ai eu envie de t'écrire quelque chose de beau. Quelque chose de doux.
Je t'ai aimé. Comme dans les films, comme dans les romans et les chansons d'amour que tu déteste tant. Je t'ai aimé tendrement. Je t'ai aimé d'amour. J'ai grandi avec toi. Avec tes cheveux émeraudes et tes yeux ébènes. J'ai vécu avec toi. Comme des enfants. Trop insoucieux pour perdre du temps à avoir peur. Peur de souffrir. Peur de grandir. Peur du monde qui tourne trop vite. L'espace d'un instant ou peut être même un peu plus.
Je t'ai haï, c'est vrai aussi. De toutes les fibres de mon coeur. Mais c'est sans importance aujourd'hui.
Je ne suis pas nostalgique. Je suis reconnaissante d'avoir eu la chance de vivre quelques centaines de nuit au creux de ton coeur. Je suis heureuse d'avoir oublié le pire. Ce n'est pas le pire qui nous définit, c'est les petites choses qui ne comptent pas. Ou qui comptent, justement, plus que tout.
C'est ton rire de grand enfant qui résonne parfois encore contre ma boite crânienne.
C'est ta main qui attrape la mienne au détour d'une rue.
C'est le regard que tu m'as lancé quand on s'est embrassé cette nuit d'Octobre.
Ce regard qui valait milles mots.
C'est l'odeur de ton parfum et la douceur de tes clavicules.
C'est cette chanson.
Je ne regrette rien. Je ne te regrette pas. Je suis heureuse. J'espère que tu l'es. Je ne souhaite que le meilleur. Et je re-range ce minuscule coeur d'argent dans sa boite, sa date gravée à tout jamais dans la matière et dans l'immatériel.
Merci, pour le reste.
J.
Je n'ai jamais accordé une importance outrancière aux sentiments humains. Sauf aux nôtres. Ceux qui faisait que l'on était un peu plus qu'un simple toi et moi, enfin, je crois.
--
Je vous souhaite une jolie nuit les petits chats,
J.
[youtube][/youtube]
Oui, j'assume la nazeté de cette chanson, mais je l'aime, c'est plus fort que moi.
Je voulais vous remercier, encore une fois. Pour votre gentillesse, pour vos gentils mots. Vous remercier de me lire. De m'écouter. D'être les spectateurs invisibles et visibles de mes digressions manuscrites et de mes éclats de vie.
J'ai repris le sport, il y a bientôt deux mois. Ca me fait beaucoup de bien. A l'esprit d'une part, au physique, aussi. Je dors mieux, je mange mieux, je vis mieux. Et au passage, je perds mon trop plein de hanche, mais ça c'est que du bonus.
Je me sens mieux dans mon corps, dans ma vie. Je crois que les gens le ressentent. Mes rencontres se font de plus en plus faciles. Les regards, les sourires, les échanges, de plus en plus simples.
Shifumi & Awkward Boner
Je suis encore trop sortie hier soir. J'ai réussi à faire une soirée complète sans dépenser un seul euro. Bon, j'ai bu beaucoup plus d'eau et beaucoup moins de Jagger qu'à mon habitude, mais quand même.
J'ai joué avec le feu. J'ai parié des verres avec mon Barman préféré à Pierre-Feuille-Ciseau. Je gagne, il m'offre un verre. Je perds, je lui paie le sien. Je sais pas si il l'a fait exprès, mais vu l'état catastrophique de mon compte en Banque, je suis pas malheureuse d'avoir gagné chacune de nos manches.
J'ai abordé des garçons magnifiques pour des bêtises.
" Excuse-moi, j'ai une question de la plus haute importance. Quel est le nombre parfait de glaçons à mettre dans un verre de Whisky-Coca ?"
J'ai parlé philosophie avec un travesti. Je suis partie en courant avec une casquette (en même temps, sérieusement, mec, une casquette pour aller en boite ?!) et je l'ai donné à cette fille qu'il regardait sans oser l'aborder.
J'ai dansé tout en haut d'un podium, très collée à un brun trop barbu qui m'a supplié d'attendre un peu plus avant de descendre, à la fin de la chanson, au risque d'exposer son érection aux yeux du monde. J'ai ri, je l'ai embrassé sur la joue et je lui ai parlé de races de chien pour lui changer les idées.
J'ai laissé mon numéro en partant à des yeux bleus pour qu'on continue à parler de sa nostalgie de Marseille autour d'un café. J'ai fait plein de regards indécents à ce mec qui souriait trop dans le fumoir. J'ai embrassé un garçon pleins de doute sur sa sexualité parce qu'il m'a dit me trouver trop troublante et que je trouvais ses fossettes trop craquantes.
Je suis rentrée avec le premier métro en m'agrippant aux bras du BGF et de son copain.
Hommage à un cactus
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C'est marrant parfois, comme nos souvenirs nous jouent des tours. Le conditionnement musical. J'ai eu envie de t'écrire quelque chose de beau. Quelque chose de doux.
Je t'ai aimé. Comme dans les films, comme dans les romans et les chansons d'amour que tu déteste tant. Je t'ai aimé tendrement. Je t'ai aimé d'amour. J'ai grandi avec toi. Avec tes cheveux émeraudes et tes yeux ébènes. J'ai vécu avec toi. Comme des enfants. Trop insoucieux pour perdre du temps à avoir peur. Peur de souffrir. Peur de grandir. Peur du monde qui tourne trop vite. L'espace d'un instant ou peut être même un peu plus.
Je t'ai haï, c'est vrai aussi. De toutes les fibres de mon coeur. Mais c'est sans importance aujourd'hui.
Je ne suis pas nostalgique. Je suis reconnaissante d'avoir eu la chance de vivre quelques centaines de nuit au creux de ton coeur. Je suis heureuse d'avoir oublié le pire. Ce n'est pas le pire qui nous définit, c'est les petites choses qui ne comptent pas. Ou qui comptent, justement, plus que tout.
C'est ton rire de grand enfant qui résonne parfois encore contre ma boite crânienne.
C'est ta main qui attrape la mienne au détour d'une rue.
C'est le regard que tu m'as lancé quand on s'est embrassé cette nuit d'Octobre.
Ce regard qui valait milles mots.
C'est l'odeur de ton parfum et la douceur de tes clavicules.
C'est cette chanson.
Je ne regrette rien. Je ne te regrette pas. Je suis heureuse. J'espère que tu l'es. Je ne souhaite que le meilleur. Et je re-range ce minuscule coeur d'argent dans sa boite, sa date gravée à tout jamais dans la matière et dans l'immatériel.
Merci, pour le reste.
J.
Je n'ai jamais accordé une importance outrancière aux sentiments humains. Sauf aux nôtres. Ceux qui faisait que l'on était un peu plus qu'un simple toi et moi, enfin, je crois.
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Je vous souhaite une jolie nuit les petits chats,
J.
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Oui, j'assume la nazeté de cette chanson, mais je l'aime, c'est plus fort que moi.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Like ! le 25.04.16, 00h52 par amelia
- [0] Like ! le 25.04.16, 09h44 par Lulla
- [0] OMG le 25.04.16, 16h10 par mistermint
- [0] Like ! le 25.04.16, 22h06 par Stayfun
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- [0] Like ! le 26.04.16, 07h19 par Thedaze
C'est moi qui te remercie, pour le vendage de rêve gratuit !Jsh a écrit :Bonsoir les petits chats,
Je voulais vous remercier, encore une fois. Pour votre gentillesse, pour vos gentils mots. Vous remercier de me lire. De m'écouter. D'être les spectateurs invisibles et visibles de mes digressions manuscrites et de mes éclats de vie.
Magique ! Tu wing des inconnus en boîte. J'y avais jamais pensé... Je teste la prochaine fois haha.Jsh a écrit : Je suis partie en courant avec une casquette (en même temps, sérieusement, mec, une casquette pour aller en boite ?!) et je l'ai donné à cette fille qu'il regardait sans oser l'aborder.
Fabriquante d'amour.
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- [0] Tout à fait le 26.04.16, 00h33 par Jsh
Bonsoir les fluffy cats,
Pour ce soir, un (joli) F.R.
Tic & Tac, Jasmin, Tabac et Vanille
[youtube][/youtube]
(Oui, on aurait pu croire qu'avec ma propre playlist je me calmerai. La réponse est non. J'aime avoir une B.O pour mes récits, c'est comme ça).
Ces derniers jours, je ressens une terrible envie de sortir, de voir des gens, d'autres, de partager, de rencontrer. Vendredi soir, j'ai craqué et je suis allée retrouver Feline qui dinait avec des amis de lycée, en dépit de l'état catastrophique de mon compte en banque. Je prends part aux discussions animées de la table tout en savourant ma bière, gracieusement offerte par mon âme soeur féminine. Mais alors que les uns et les autres décident d'être raisonnables et de rentrer, mon envie de sociabilité n'est pas rassasiée. Pas du tout. Mon envie de danser non plus. Je décide d'aller faire un tour en boite, seule, en dépit des multiples tentatives de Feline pour me faire changer d'avis.
Me voila donc plantée au bar, vêtue d'une robe bien trop rouge et trop décolleté, dans d'une boite bien encore trop vide. Oui, ma grande, c'est pour ça qu'on ne va jamais en boite à 1h00. Et Encore moins seule. J'observe les gens qui se retrouvent. Les approches ratées et ceux qui n'osent pas approcher.
Un cinquantenaire vient me parler. Il est lourd. Trop lourd. Et ne comprend de toute évidence pas les rejets polis.
"Non, je ne suis pas intéressée"
"Non, je n'irai pas faire un tour dans ton audi, mais merci".
Pour ma défense, le mec a deux fois mon âge et m'a abordé avec la pire phrase de drague de l'univers.
" Non, mon père n'est pas un voleur, mec. Et il va falloir arrêter avec cette approche vomitive au passage."
Comme il ne semble pas décider à me lâcher, je m'en vais et approche un groupe de 3 filles. Elles sont adorables. Toutes les trois étudiantes en psychologie, d'une vingtaine d'année, elles sautent sur l'occasion de me montrer leur soutien "Girl power". Elles sont à mourir de rire. L'une d'elle, Violette, me rappelle une version plus jeune (et plus mince, au passage) de moi. Je l'aime bien, alors on met en place un plan machiavélique pour qu'elle embrasse le plus beau garçon de la boite, ou le second plus beau. Ca dépendra qui de nous deux aura le Dibs . Enfin, quand on l'aura trouvé. Parce que pour l'instant la population masculine ne nous plait pas vraiment. On sort fumer.
Violette remarque un grand métisse aux yeux clairs qui lui fait de l'oeil. Alors on va lui parler. D'abord ensemble, parce qu'elle a besoin d'un petit coup de pouce pour l'opener, puis je m'éjecte après quelques minutes de conversation. A cet instant j'ai réalisé à quel point les journaux masculin de FTS ont pu m'aider dans mon rôle de wing-woman.
Je m'adosse contre le mur de pierre et commence à discuter avec les mecs assis à côté de moi. Alors que je jette un rapide coup d'oeil à mon téléphone. Je remarque une paire de Van's authentic en cuir beige qui se plante devant moi. Je lève les yeux et croise le regard absolument craquant d'un brun. Il a des yeux noisettes et un regard à tomber. Et il ne me quitte pas des yeux. Je suis presque déstabilisée.
L : Elle s'appelera Lola.
M : Pardon ?
L : Notre fille. Tu avais l'air pensive, j'en ai déduit que tu réfléchissais au prénom de notre premier enfant.
M, en éclatant de rire : J'aime bien Lola. On habitera où ?
L : Au bord de Mer. A côté de Biarritz. T'as la peau mate et une trace de bronzage dans le cou, je suis sûr que tu aimes la mer. On aura deux chats gris qu'on appellera Tic et Tac, et pas de labradors. J'aime pas les labradors. Mais tu finiras me détester et par divorcer. Et partir avec la moitié de l'argent.
M: Plutôt les 3/4. Et ta secrétaire. Par contre je ne suis pas convaincue par le nom des chats.
L : Je ne te pensais pas comme ça.
M: Comme quoi ?
L : Comme une fille sans coeur qui partirai avec ma secrétaire me laissant criblé de dettes.
M: Ca c'est parce que tu ne me connais pas.
L : C'est marrant, tu n'as presque pas l'air désespérée pour une fille assise seule. Et pourtant t'étais entrain de discuter avec mes potes, alors tu dois l'être.
M: Je ne le suis pas. Je suis persuadée que ce soir que je vais trouver l'homme de ma vie, qui me soutiendra dans mon combat contre mon addiction à la colle Cléopatre et qui pourra subvenir aux besoins de mon chat.
L : Je sais pas ce que c'est le pire, que tu m'aies l'air complètement timbrée ou que j'aime ça.
Il s'assoit contre moi. On continue à discuter tout en légèreté, tout en continuant à se regarder dans les yeux.
L : C'est marrant, tu sens le jasmin. J'aime pas trop cette odeur, je trouve ça relativement écoeurant, mais sur toi, c'est presque tolérable.
M: C'est marrant tu sens un parfum que j'adore mais d'habitude je l'imagine mieux porté par des mecs un peu plus viril.
L, avec un sourire mi-taquin, mi-amusé : Ah oui ? Tu fais la maligne mais je crois que tu ne sais même ce que c'est comme parfum.
M: Je le connais mais j'arrive plus à retrouver le nom. Ca va me revenir.
L : C'est marrant, t'as des yeux d'une couleur absolument banale et pourtant t'as un joli regard. Et ne crois pas que j'ai pas remarqué que tu me lâchais pas des yeux.
M: C'est peut être parce que je vois mon reflet dans tes yeux. C'est mon côté narcissique. Ou peut être que je t'imagine si tu avais les yeux bleus
L : Et je serai comment ?
M, avec un immense sourire : Comme toi, mais avec les yeux bleus.
L : Viens, on fait un jeu. On se demande des trucs ultra personnels et le premier qui détourne le regard a perdu.
Alors on joue. On commence relativement softement, et au fur et à mesure des questions et des contacts physique "par inadvertance", la conversation dévie sur quelque chose plus sexuel. On échange notre meilleure approche, notre pire, des nombres, des anecdotes.
L : C'est quoi ta meilleure qualité au lit ?
M: Si je te le dis, ça n'est plus drôle.... Ah ! J'ai trouvé, Tobacco Vanille de Tom Ford. Tu vois je t'avais dit que je le connai...
L, me coupant la parole: Attends. J'ai un truc à faire et je vais me détester si je le fais pas.
Il m'embrasse, pendant plusieurs minutes. Mon estomac fait des loopings dans mon ventre pendant qu'il appuie ses lèvres sur les miennes.
L: Je rentre, retrouve moi et embrasse moi.
Je retrouve Violette. On débrief sur son échange avec son beau mâle. Elle n'a pas accroché. Mais ça ne la décourage pas. On danse ensemble. Je vais chercher un verre d'eau au bar et croise deux mecs. L'un d'eux est canonissime. J'engage rapidement la conversation sur une connerie. Ils sont ultra sympas et on rigole franchement. Alors je reviens après quelques minutes avec Violette et ses copines au bras. Après quelques minutes, Violette glousse et mumure je ne sais quoi à l'oreille du Canonissime. Et après un clin d'oeil approbatif de Violette, je m'engouffre dans la foule, satisfaite. Je vois Noisette qui danse un peu plus loin. Je l'embrasse à la volée.
M: Retrouve moi et surprends moi.
Je danse, je ris, je discute avec les gens sur la piste. Ceux dans le fumoir. Je passe discrètement checker Violette, tout roule. Alors que je danse (un peu trop) collée contre un garçon, qui s'avère aimer (un peu trop) les garçons, une main agrippe mon poignet et m'entraine dehors.
L : Alors comme ça tu me fais déjà des infidélités ? Je croyais que tu attendrais la secrétaire.
Et on parle. Et on parle. Encore et encore. En plus d'être excellent en drague, il s'avère que l'homme est également extrêmement intéressant. La boite se vide. Le jour se lève. Il pose ma tête sur ses genoux et me caresse les cheveux en tirant sur son joint.
--
Si vous aimez les jolies fins, arrêtez vous ici.
Vous êtes prévenus
L : Tu sais, si j'étais tombé sur toi dans un autre contexte, je crois que j'aurai eu envie de te revoir. De te revoir, encore et encore, jusqu'à ce que tu en ais marre et que j'en ai marre. Si ça avait été un autre contexte.
Le froid est jeté. Glacial. Polaire. Je me relève d'un coup. Je crois qu'à cet instant il peut lire toute la déception dans mes yeux. Pas la déception que ça s'arrête là. J'ai appris à vivre les jolies choses pour ce qu'elles sont, sans en attendre plus. Les rencontres, les histoires aussi fugaces qu'elles soient, quand elles sont fortes, me plaisent. Et la connexion qu'on a eu, je sais que c'était vrai. Je sais que l'intérêt n'est pas toujours partagé, qu'on peut facilement le feindre. Mais là, je ne crois sincèrement pas que c'était le cas. Non, c'est cette phrase qui me laisse un goût amer en bouche. J'aurai préféré une fin qui n'a pas besoin de se justifier. Je l'aurai mieux comprise, je le sais.
Je suis donc partie après avoir embrassé sa joue.
L : Si on doit se revoir, on se reverra. Tu le sais.
Oui, je le sais. Et je sais qu'on ne se reverra pas. Parce que la vie n'est pas une comédie romantique. Mais je m'en fiche. En dépit de l'arrière goût amère de la fin de soirée, je garde un souvenir magnifique de cette nuit et de nos échanges. De cette rencontre et des 6h passées ensemble.
J'ai réalisé, notamment grâce au journal (?) de Smooth, que je n'avais pas besoin d'avoir les gens dans ma vie pour être heureuse. J'ai besoin des gens pour vivre des choses fortes à leur contact, et c'est ça qui me rend heureuse. Et cette rencontre était forte. Alors elle me rend heureuse. Et elle fait un bon F.R, ne mentez pas.
Je vous embrasse les petits chatons,
J.
[youtube][/youtube]
Pour ce soir, un (joli) F.R.
Tic & Tac, Jasmin, Tabac et Vanille
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(Oui, on aurait pu croire qu'avec ma propre playlist je me calmerai. La réponse est non. J'aime avoir une B.O pour mes récits, c'est comme ça).
Ces derniers jours, je ressens une terrible envie de sortir, de voir des gens, d'autres, de partager, de rencontrer. Vendredi soir, j'ai craqué et je suis allée retrouver Feline qui dinait avec des amis de lycée, en dépit de l'état catastrophique de mon compte en banque. Je prends part aux discussions animées de la table tout en savourant ma bière, gracieusement offerte par mon âme soeur féminine. Mais alors que les uns et les autres décident d'être raisonnables et de rentrer, mon envie de sociabilité n'est pas rassasiée. Pas du tout. Mon envie de danser non plus. Je décide d'aller faire un tour en boite, seule, en dépit des multiples tentatives de Feline pour me faire changer d'avis.
Me voila donc plantée au bar, vêtue d'une robe bien trop rouge et trop décolleté, dans d'une boite bien encore trop vide. Oui, ma grande, c'est pour ça qu'on ne va jamais en boite à 1h00. Et Encore moins seule. J'observe les gens qui se retrouvent. Les approches ratées et ceux qui n'osent pas approcher.
Un cinquantenaire vient me parler. Il est lourd. Trop lourd. Et ne comprend de toute évidence pas les rejets polis.
"Non, je ne suis pas intéressée"
"Non, je n'irai pas faire un tour dans ton audi, mais merci".
Pour ma défense, le mec a deux fois mon âge et m'a abordé avec la pire phrase de drague de l'univers.
" Non, mon père n'est pas un voleur, mec. Et il va falloir arrêter avec cette approche vomitive au passage."
Comme il ne semble pas décider à me lâcher, je m'en vais et approche un groupe de 3 filles. Elles sont adorables. Toutes les trois étudiantes en psychologie, d'une vingtaine d'année, elles sautent sur l'occasion de me montrer leur soutien "Girl power". Elles sont à mourir de rire. L'une d'elle, Violette, me rappelle une version plus jeune (et plus mince, au passage) de moi. Je l'aime bien, alors on met en place un plan machiavélique pour qu'elle embrasse le plus beau garçon de la boite, ou le second plus beau. Ca dépendra qui de nous deux aura le Dibs . Enfin, quand on l'aura trouvé. Parce que pour l'instant la population masculine ne nous plait pas vraiment. On sort fumer.
Violette remarque un grand métisse aux yeux clairs qui lui fait de l'oeil. Alors on va lui parler. D'abord ensemble, parce qu'elle a besoin d'un petit coup de pouce pour l'opener, puis je m'éjecte après quelques minutes de conversation. A cet instant j'ai réalisé à quel point les journaux masculin de FTS ont pu m'aider dans mon rôle de wing-woman.
Je m'adosse contre le mur de pierre et commence à discuter avec les mecs assis à côté de moi. Alors que je jette un rapide coup d'oeil à mon téléphone. Je remarque une paire de Van's authentic en cuir beige qui se plante devant moi. Je lève les yeux et croise le regard absolument craquant d'un brun. Il a des yeux noisettes et un regard à tomber. Et il ne me quitte pas des yeux. Je suis presque déstabilisée.
L : Elle s'appelera Lola.
M : Pardon ?
L : Notre fille. Tu avais l'air pensive, j'en ai déduit que tu réfléchissais au prénom de notre premier enfant.
M, en éclatant de rire : J'aime bien Lola. On habitera où ?
L : Au bord de Mer. A côté de Biarritz. T'as la peau mate et une trace de bronzage dans le cou, je suis sûr que tu aimes la mer. On aura deux chats gris qu'on appellera Tic et Tac, et pas de labradors. J'aime pas les labradors. Mais tu finiras me détester et par divorcer. Et partir avec la moitié de l'argent.
M: Plutôt les 3/4. Et ta secrétaire. Par contre je ne suis pas convaincue par le nom des chats.
L : Je ne te pensais pas comme ça.
M: Comme quoi ?
L : Comme une fille sans coeur qui partirai avec ma secrétaire me laissant criblé de dettes.
M: Ca c'est parce que tu ne me connais pas.
L : C'est marrant, tu n'as presque pas l'air désespérée pour une fille assise seule. Et pourtant t'étais entrain de discuter avec mes potes, alors tu dois l'être.
M: Je ne le suis pas. Je suis persuadée que ce soir que je vais trouver l'homme de ma vie, qui me soutiendra dans mon combat contre mon addiction à la colle Cléopatre et qui pourra subvenir aux besoins de mon chat.
L : Je sais pas ce que c'est le pire, que tu m'aies l'air complètement timbrée ou que j'aime ça.
Il s'assoit contre moi. On continue à discuter tout en légèreté, tout en continuant à se regarder dans les yeux.
L : C'est marrant, tu sens le jasmin. J'aime pas trop cette odeur, je trouve ça relativement écoeurant, mais sur toi, c'est presque tolérable.
M: C'est marrant tu sens un parfum que j'adore mais d'habitude je l'imagine mieux porté par des mecs un peu plus viril.
L, avec un sourire mi-taquin, mi-amusé : Ah oui ? Tu fais la maligne mais je crois que tu ne sais même ce que c'est comme parfum.
M: Je le connais mais j'arrive plus à retrouver le nom. Ca va me revenir.
L : C'est marrant, t'as des yeux d'une couleur absolument banale et pourtant t'as un joli regard. Et ne crois pas que j'ai pas remarqué que tu me lâchais pas des yeux.
M: C'est peut être parce que je vois mon reflet dans tes yeux. C'est mon côté narcissique. Ou peut être que je t'imagine si tu avais les yeux bleus
L : Et je serai comment ?
M, avec un immense sourire : Comme toi, mais avec les yeux bleus.
L : Viens, on fait un jeu. On se demande des trucs ultra personnels et le premier qui détourne le regard a perdu.
Alors on joue. On commence relativement softement, et au fur et à mesure des questions et des contacts physique "par inadvertance", la conversation dévie sur quelque chose plus sexuel. On échange notre meilleure approche, notre pire, des nombres, des anecdotes.
L : C'est quoi ta meilleure qualité au lit ?
M: Si je te le dis, ça n'est plus drôle.... Ah ! J'ai trouvé, Tobacco Vanille de Tom Ford. Tu vois je t'avais dit que je le connai...
L, me coupant la parole: Attends. J'ai un truc à faire et je vais me détester si je le fais pas.
Il m'embrasse, pendant plusieurs minutes. Mon estomac fait des loopings dans mon ventre pendant qu'il appuie ses lèvres sur les miennes.
L: Je rentre, retrouve moi et embrasse moi.
Je retrouve Violette. On débrief sur son échange avec son beau mâle. Elle n'a pas accroché. Mais ça ne la décourage pas. On danse ensemble. Je vais chercher un verre d'eau au bar et croise deux mecs. L'un d'eux est canonissime. J'engage rapidement la conversation sur une connerie. Ils sont ultra sympas et on rigole franchement. Alors je reviens après quelques minutes avec Violette et ses copines au bras. Après quelques minutes, Violette glousse et mumure je ne sais quoi à l'oreille du Canonissime. Et après un clin d'oeil approbatif de Violette, je m'engouffre dans la foule, satisfaite. Je vois Noisette qui danse un peu plus loin. Je l'embrasse à la volée.
M: Retrouve moi et surprends moi.
Je danse, je ris, je discute avec les gens sur la piste. Ceux dans le fumoir. Je passe discrètement checker Violette, tout roule. Alors que je danse (un peu trop) collée contre un garçon, qui s'avère aimer (un peu trop) les garçons, une main agrippe mon poignet et m'entraine dehors.
L : Alors comme ça tu me fais déjà des infidélités ? Je croyais que tu attendrais la secrétaire.
Et on parle. Et on parle. Encore et encore. En plus d'être excellent en drague, il s'avère que l'homme est également extrêmement intéressant. La boite se vide. Le jour se lève. Il pose ma tête sur ses genoux et me caresse les cheveux en tirant sur son joint.
--
Si vous aimez les jolies fins, arrêtez vous ici.
Vous êtes prévenus
L : Tu sais, si j'étais tombé sur toi dans un autre contexte, je crois que j'aurai eu envie de te revoir. De te revoir, encore et encore, jusqu'à ce que tu en ais marre et que j'en ai marre. Si ça avait été un autre contexte.
Le froid est jeté. Glacial. Polaire. Je me relève d'un coup. Je crois qu'à cet instant il peut lire toute la déception dans mes yeux. Pas la déception que ça s'arrête là. J'ai appris à vivre les jolies choses pour ce qu'elles sont, sans en attendre plus. Les rencontres, les histoires aussi fugaces qu'elles soient, quand elles sont fortes, me plaisent. Et la connexion qu'on a eu, je sais que c'était vrai. Je sais que l'intérêt n'est pas toujours partagé, qu'on peut facilement le feindre. Mais là, je ne crois sincèrement pas que c'était le cas. Non, c'est cette phrase qui me laisse un goût amer en bouche. J'aurai préféré une fin qui n'a pas besoin de se justifier. Je l'aurai mieux comprise, je le sais.
Je suis donc partie après avoir embrassé sa joue.
L : Si on doit se revoir, on se reverra. Tu le sais.
Oui, je le sais. Et je sais qu'on ne se reverra pas. Parce que la vie n'est pas une comédie romantique. Mais je m'en fiche. En dépit de l'arrière goût amère de la fin de soirée, je garde un souvenir magnifique de cette nuit et de nos échanges. De cette rencontre et des 6h passées ensemble.
J'ai réalisé, notamment grâce au journal (?) de Smooth, que je n'avais pas besoin d'avoir les gens dans ma vie pour être heureuse. J'ai besoin des gens pour vivre des choses fortes à leur contact, et c'est ça qui me rend heureuse. Et cette rencontre était forte. Alors elle me rend heureuse. Et elle fait un bon F.R, ne mentez pas.
Je vous embrasse les petits chatons,
J.
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- [0] LFG ! le 02.05.16, 21h13 par Bumble
- [0] Like ! le 02.05.16, 21h36 par Lulla
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- [+1] Merci ! :) le 26.11.16, 18h53 par Acier
Obligée de commenter parce qu'il y a Sweet Sun, et que c'est ma putain de sexsong.
Bon ok. Aussi parce que c'est un SUPER FR. Et que t'es une super wingwoman (grande classe!)
Don't understand that fucking end, though.
Bon ok. Aussi parce que c'est un SUPER FR. Et que t'es une super wingwoman (grande classe!)
Don't understand that fucking end, though.
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- [0] +1 le 03.05.16, 00h48 par amelia
- [0] Merci ! :) le 03.05.16, 12h40 par Jsh
- [0] +1 le 04.05.16, 15h44 par Sathinelilly