Rencontres, nuit et petite mélodie
Je ne dirai pas qu'il a toujours menti et qu'il ne t'a j'allais respecté. Cette explication ne t'aide pas et puis tu n'en sais rien. En fait le respect c'est pas souvent quelque chose qu'on ressent positivement.
On sait quand on a pas envie de respecter les gens mais c'est pas souvent qu'on respecte les autres autrement que par défaut. Qu'on se dit "non par respect je peux pas faire ça". Ça nécessite de l'empathie, de l'altruisme, du courage.
Du coup dans son attitude il était peut être dans ce défaut. Mais c'est repassé vite fait derrière des intérêts plus bas quand il a eu autre chose en tête. C'est souvent comme ça. Égoïsme. Rien de neuf en fait.
Ça vaut même pas le coup que tu le prennes pour toi. Il est juste pas très intelligent et humain.
On sait quand on a pas envie de respecter les gens mais c'est pas souvent qu'on respecte les autres autrement que par défaut. Qu'on se dit "non par respect je peux pas faire ça". Ça nécessite de l'empathie, de l'altruisme, du courage.
Du coup dans son attitude il était peut être dans ce défaut. Mais c'est repassé vite fait derrière des intérêts plus bas quand il a eu autre chose en tête. C'est souvent comme ça. Égoïsme. Rien de neuf en fait.
Ça vaut même pas le coup que tu le prennes pour toi. Il est juste pas très intelligent et humain.
Hey amelia, t'inquiète, ça va passer.
Il est décevant, ça va pas plus loin que ça.
Profite de ton week end, profite d'Antoine, de tes amis, de l'été, de tes vacances...
Tu vas l'oublier très vite.
Et raconte nous, bien sûr ;)
Il est décevant, ça va pas plus loin que ça.
Profite de ton week end, profite d'Antoine, de tes amis, de l'été, de tes vacances...
Tu vas l'oublier très vite.
Et raconte nous, bien sûr ;)
Mot pour mot ce qui est ecrit plus bas


- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Lol le 10.06.16, 20h45 par chousse9
- [0] Absolument le 10.06.16, 21h08 par Bumble
Merci encore pour vos messages 
J'ai relu mon premier post de ce journal, celui sur lui. Je ne peux pas me résoudre à l'idée qu'à l'époque, sur le moment, ce n'était pas sincère. C'était bien de pouvoir être en colère ces derniers jours. J'en avais besoin. Je ne l'ai jamais été assez contre lui. C'est toute le colère que je gardais depuis le début qui est sortie avec cette connerie de Tinder. Je n'arrive pas à accepter son comportement parce qu'au delà de la sincérité ou non, il m'a rendue malade, il le sait, j'ai vécu 6 semaines d'enfer et j'ai raté mes partiels de Janvier. Je ne lui ai jamais reproché mais rien que pour ça, je méritais un minimum d'égard.
Relire le premier post m'a fait du bien. Mes émotions à moi étaient bien réelles et c'est ce qui importe au final. Je suis autant en colère parce que ça me blesse. C'est souvent ça la colère. C'est plus facile de bougonner, d'insulter, que d'admettre tout simplement que ça fait très mal.
Je ne sais pas encore exactement ce que je dois tirer comme enseignement de cette histoire. Pour une fois, je ne suis pas certaine qu'il y ait une réelle morale à garder.
Pour définitivement clore le chapitre Nuit, je poste quelques lignes que j'ai écrit un jour pluvieux de mai. 2 mois que je n'écrivais plus et puis pouf. Ce sont des extraits romancés. Malgré tout ça, finissons sur du positif.
Tu n’as existé que quelques heures. Tes mains m’ont survolée, tes baisers évaporés dans le flot des souvenirs. Que reste-t-il de ces étreintes ?
Nous n’avons existé qu’une seule nuit. Les réminiscences de nous quelques semaines plus tard, une nuit d’avril. Tu es parti et que reste-t-il de tes mains dans les miennes ? Que reste-t-il de moi au creux de toi ? « L’obscurité suspend tout ».
Six mois après cette première nuit, je n’ai rien oublié. Aucun soupir, aucun regard, rien. Jour de mai à Paris. Il pleut sur la ville comme il pleut en mon cœur. Verlaine me console et Prévert me berce. Tu as été ma « fiesta ».
Je ne ressens plus rien. Je rencontre, je ris, j’explose en des millions d’éclats parfois sous leurs frôlements. Et je cherche ton regard inlassablement. Le cœur qui se déchire lui aussi inlassablement lorsqu’il comprend que ce n’est pas le tien. Que ce ne le sera plus. Je ferme les yeux très forts. Je t’appelle, je crie ton nom à l’intérieur. Je leur offre mon corps et mon âme te cherche. Inlassablement.
Ce n’était que nous. Uniquement nous. Toute une vie pour arriver là, sous ton corps et ton regard dans le mien.
J’aurais voulu que nous nous racontions. Toutes ces vies que j’aurais voulu que tu découvres. Tu devais connaitre le chemin. En apprendre les embûches et les détours. Comment je m’étais façonnée. Pour arriver jusqu’à toi.
Mais tu es parti. Tu es parti et je déteste les adieux. Tu es parti comme les autres, comme tant d’autres.
Nous sommes un jour de mai. Il pleut en mon cœur comme il pleut sur la ville. Les deux mois se sont écoulés. Je rencontre, je ris, j’explose en des millions d’éclats parfois sous leurs frôlements. Et je cherche ton regard inlassablement. Le cœur qui se déchire lui aussi inlassablement lorsqu’il comprend que ce n’est pas le tien.

J'ai relu mon premier post de ce journal, celui sur lui. Je ne peux pas me résoudre à l'idée qu'à l'époque, sur le moment, ce n'était pas sincère. C'était bien de pouvoir être en colère ces derniers jours. J'en avais besoin. Je ne l'ai jamais été assez contre lui. C'est toute le colère que je gardais depuis le début qui est sortie avec cette connerie de Tinder. Je n'arrive pas à accepter son comportement parce qu'au delà de la sincérité ou non, il m'a rendue malade, il le sait, j'ai vécu 6 semaines d'enfer et j'ai raté mes partiels de Janvier. Je ne lui ai jamais reproché mais rien que pour ça, je méritais un minimum d'égard.
Relire le premier post m'a fait du bien. Mes émotions à moi étaient bien réelles et c'est ce qui importe au final. Je suis autant en colère parce que ça me blesse. C'est souvent ça la colère. C'est plus facile de bougonner, d'insulter, que d'admettre tout simplement que ça fait très mal.
Je ne sais pas encore exactement ce que je dois tirer comme enseignement de cette histoire. Pour une fois, je ne suis pas certaine qu'il y ait une réelle morale à garder.
Pour définitivement clore le chapitre Nuit, je poste quelques lignes que j'ai écrit un jour pluvieux de mai. 2 mois que je n'écrivais plus et puis pouf. Ce sont des extraits romancés. Malgré tout ça, finissons sur du positif.
Tu n’as existé que quelques heures. Tes mains m’ont survolée, tes baisers évaporés dans le flot des souvenirs. Que reste-t-il de ces étreintes ?
Nous n’avons existé qu’une seule nuit. Les réminiscences de nous quelques semaines plus tard, une nuit d’avril. Tu es parti et que reste-t-il de tes mains dans les miennes ? Que reste-t-il de moi au creux de toi ? « L’obscurité suspend tout ».
Six mois après cette première nuit, je n’ai rien oublié. Aucun soupir, aucun regard, rien. Jour de mai à Paris. Il pleut sur la ville comme il pleut en mon cœur. Verlaine me console et Prévert me berce. Tu as été ma « fiesta ».
Je ne ressens plus rien. Je rencontre, je ris, j’explose en des millions d’éclats parfois sous leurs frôlements. Et je cherche ton regard inlassablement. Le cœur qui se déchire lui aussi inlassablement lorsqu’il comprend que ce n’est pas le tien. Que ce ne le sera plus. Je ferme les yeux très forts. Je t’appelle, je crie ton nom à l’intérieur. Je leur offre mon corps et mon âme te cherche. Inlassablement.
Ce n’était que nous. Uniquement nous. Toute une vie pour arriver là, sous ton corps et ton regard dans le mien.
J’aurais voulu que nous nous racontions. Toutes ces vies que j’aurais voulu que tu découvres. Tu devais connaitre le chemin. En apprendre les embûches et les détours. Comment je m’étais façonnée. Pour arriver jusqu’à toi.
Mais tu es parti. Tu es parti et je déteste les adieux. Tu es parti comme les autres, comme tant d’autres.
Nous sommes un jour de mai. Il pleut en mon cœur comme il pleut sur la ville. Les deux mois se sont écoulés. Je rencontre, je ris, j’explose en des millions d’éclats parfois sous leurs frôlements. Et je cherche ton regard inlassablement. Le cœur qui se déchire lui aussi inlassablement lorsqu’il comprend que ce n’est pas le tien.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Like ! le 12.06.16, 05h27 par Bumble
- [0] Ca va mieux en le disant le 12.06.16, 10h57 par Jsh
- [0] Constructif le 12.06.16, 11h18 par Lulla
- [0] Like ! le 14.06.16, 09h58 par Sathinelilly
Rha les enfants, j'ai tellement zéro cohérence.
Vendredi j'écrivais que je faisais une pause sexe et le soir même je ne dormais pas chez moi. Ce n'était pas prémédité. Le pire, c'est que quand je l'écris ou le dis, j'y crois vraiment.
Je suis perplexe pour le surfeur poète aux abdos miam. On va l'appeler Jacques.
Il ne remonte à Paris que du 23 au 27 juin. Moi je pars le 30. Ce mec a le potentiel du coup de coeur. Il me plait. J'ai envie de le voir. Il a très très envie de me voir aussi. Il touche les cordes sensibles. J'ai envie de le chauffer. Genre vraiment. Il réveille le fauve. ça fait si longtemps que je n'ai pas été dans du sensuel pur, que je n'ai pas fait du grand Amélia. ça me manque. Les sextos me manquent. J'ai envie d'être comme ça avec lui. Mais du sexto classe.
Je ne sais pas si c'est une bonne idée de le voir une fois pour ne plus pouvoir le revoir après. Il faut que je m'arme bien avant et que j'enregistre que ça ne sera qu'un soir. Je saiiiiiiiiiiiiiiiis pas.
En attendant je lui ai envoyé Sanguine de Prévert, lui disant que je pourrais lui donner des cours de littérature érotique"Je commence en douceur pour ne pas choquer ton âme pure. Et ne pas écorcher mon image de jeune fille innocente."
Il me répond entre autres : "Exactement avec douceur et délicatesse mais sans attendre". Et va se coucher, me laissant sur ma faim "Je vais me coucher je me lève à 5h pour l'Italie demain ! buona notte mia bella". Je lui ai souhaité bonne nuit et j'ai ajouté un gentillet "(et la douceur et la délicatesse... Au début. Je dis ça avec toute l'innocence qui est la mienne. Débrouille toi avec ça maintenant)".
Je vous donne le Sanguine :
La fermeture éclair a glissé sur tes reins
et tout l’orage heureux de ton corps amoureux
au beau milieu de l’ombre
a éclaté soudain
Et ta robe en tombant sur le parquet ciré
n’a pas fait plus de bruit
qu’une écorce d’orange tombant sur un tapis
Mais sous nos pieds
ses petits boutons de nacre craquaient comme des pépins
Sanguine
joli fruit
la pointe de ton sein
a tracé une nouvelle ligne de chance
dans le creux de ma main
Sanguine
joli fruit
Soleil de nuit.
Je vais voir The Neon Demon demain soir. Petit recap ici après.
Vendredi j'écrivais que je faisais une pause sexe et le soir même je ne dormais pas chez moi. Ce n'était pas prémédité. Le pire, c'est que quand je l'écris ou le dis, j'y crois vraiment.
Je suis perplexe pour le surfeur poète aux abdos miam. On va l'appeler Jacques.
Il ne remonte à Paris que du 23 au 27 juin. Moi je pars le 30. Ce mec a le potentiel du coup de coeur. Il me plait. J'ai envie de le voir. Il a très très envie de me voir aussi. Il touche les cordes sensibles. J'ai envie de le chauffer. Genre vraiment. Il réveille le fauve. ça fait si longtemps que je n'ai pas été dans du sensuel pur, que je n'ai pas fait du grand Amélia. ça me manque. Les sextos me manquent. J'ai envie d'être comme ça avec lui. Mais du sexto classe.
Je ne sais pas si c'est une bonne idée de le voir une fois pour ne plus pouvoir le revoir après. Il faut que je m'arme bien avant et que j'enregistre que ça ne sera qu'un soir. Je saiiiiiiiiiiiiiiiis pas.
En attendant je lui ai envoyé Sanguine de Prévert, lui disant que je pourrais lui donner des cours de littérature érotique"Je commence en douceur pour ne pas choquer ton âme pure. Et ne pas écorcher mon image de jeune fille innocente."
Il me répond entre autres : "Exactement avec douceur et délicatesse mais sans attendre". Et va se coucher, me laissant sur ma faim "Je vais me coucher je me lève à 5h pour l'Italie demain ! buona notte mia bella". Je lui ai souhaité bonne nuit et j'ai ajouté un gentillet "(et la douceur et la délicatesse... Au début. Je dis ça avec toute l'innocence qui est la mienne. Débrouille toi avec ça maintenant)".
Je vous donne le Sanguine :
La fermeture éclair a glissé sur tes reins
et tout l’orage heureux de ton corps amoureux
au beau milieu de l’ombre
a éclaté soudain
Et ta robe en tombant sur le parquet ciré
n’a pas fait plus de bruit
qu’une écorce d’orange tombant sur un tapis
Mais sous nos pieds
ses petits boutons de nacre craquaient comme des pépins
Sanguine
joli fruit
la pointe de ton sein
a tracé une nouvelle ligne de chance
dans le creux de ma main
Sanguine
joli fruit
Soleil de nuit.
Je vais voir The Neon Demon demain soir. Petit recap ici après.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Yesssss! le 15.06.16, 00h51 par Jsh
- [0] Like ! le 15.06.16, 04h40 par Onmyoji
- [0] La suite, vite ! le 15.06.16, 11h33 par MaryeL
J'ai trop de trucs à raconter et pas assez de temps. Je dois faire mes cartons pour demain. J'ai l'avion de 21h et des tas de trucs de dernière minute à faire. Je vais faire une liste. Parce que d'après Smooth, les listes c'est cool.
- je suis passée à 1h de course à 10km/h 3 fois par semaine en deux mois de reprise. Prochain objectif : le semi marathon.
- un magnifique projet devient concret. Je ne peux pas trop en parler pour le moment mais ça me tient beaucoup à coeur. Mon bébé. Un projet avec des potes. Je suis fière de moi. Du stress, beaucoup de temps, de travail mais aussi de grands moments de joie. J'espère que le résultat sera à la hauteur.
- résultats partiels demain. On croise les doigts pour que je n'ai pas de rattrapages.
- c'est officiel, j'ai récupéré les clés de mon prochain appartement.
- un drame qui touche une amie et qui rappelle que nous ne sommes pas invincibles.
- un dîner avec Rosebud. Chez lui. Encore des fleurs. Tres agréable et touchant. Il ne s'est rien passé mais c'était très intéressant. J'y reviendrai.
- je vois toujours Antoine tres régulièrement. Parfois quelques mises au point s'imposent mais ça se passe de mieux en mieux. On ne va pas se voir pendant les 2 prochains mois, on verra à mon retour. ( et il vit des moments d' "éveil" spirituels quand on couche ensemble. Il dit que c'est incroyable et complétement ouf à vivre et ressentir. Mon ego gonfle beaucoup trop Ahah. C'est le 2e de l'année à me décrire cette expérience. C'est rigolo.). De manière générale, je kiffe mes amitiés érotiques.
- j'ai failli coucher avec un bimbo mec. Et puis non.
- je n'ai jamais réussi à voir le surfeur poète à cause de son taff. Ça m'a rendue triste. Lui aussi. Et puis j'ai été occupée et j'ai oublié.
- j'ai vu Neon Demon. 2 fois. C'était outch.
- un rendez vous pro est devenu très gênant quand celui que je rencontrais se concentrait plus sur mes seins que ce que je disais. Multipliant les invitations à coucher à peine voilées.
- Des abordages de mecs désastreux.
- Et puis ... D'autres événements. Des retours inattendus. C'est rigolo. La vie est une petite marrante.
- je suis brièvement en contact par textos avec Nuit. Pour des raisons que je ne tiens pas à expliquer. En lien avec le gros projet. C'est perturbant. Mais pas autant que prévu. Je me sens forte. Je sens que c'est achevé.
- je suis passée à 1h de course à 10km/h 3 fois par semaine en deux mois de reprise. Prochain objectif : le semi marathon.
- un magnifique projet devient concret. Je ne peux pas trop en parler pour le moment mais ça me tient beaucoup à coeur. Mon bébé. Un projet avec des potes. Je suis fière de moi. Du stress, beaucoup de temps, de travail mais aussi de grands moments de joie. J'espère que le résultat sera à la hauteur.
- résultats partiels demain. On croise les doigts pour que je n'ai pas de rattrapages.
- c'est officiel, j'ai récupéré les clés de mon prochain appartement.
- un drame qui touche une amie et qui rappelle que nous ne sommes pas invincibles.
- un dîner avec Rosebud. Chez lui. Encore des fleurs. Tres agréable et touchant. Il ne s'est rien passé mais c'était très intéressant. J'y reviendrai.
- je vois toujours Antoine tres régulièrement. Parfois quelques mises au point s'imposent mais ça se passe de mieux en mieux. On ne va pas se voir pendant les 2 prochains mois, on verra à mon retour. ( et il vit des moments d' "éveil" spirituels quand on couche ensemble. Il dit que c'est incroyable et complétement ouf à vivre et ressentir. Mon ego gonfle beaucoup trop Ahah. C'est le 2e de l'année à me décrire cette expérience. C'est rigolo.). De manière générale, je kiffe mes amitiés érotiques.
- j'ai failli coucher avec un bimbo mec. Et puis non.
- je n'ai jamais réussi à voir le surfeur poète à cause de son taff. Ça m'a rendue triste. Lui aussi. Et puis j'ai été occupée et j'ai oublié.
- j'ai vu Neon Demon. 2 fois. C'était outch.
- un rendez vous pro est devenu très gênant quand celui que je rencontrais se concentrait plus sur mes seins que ce que je disais. Multipliant les invitations à coucher à peine voilées.
- Des abordages de mecs désastreux.
- Et puis ... D'autres événements. Des retours inattendus. C'est rigolo. La vie est une petite marrante.
- je suis brièvement en contact par textos avec Nuit. Pour des raisons que je ne tiens pas à expliquer. En lien avec le gros projet. C'est perturbant. Mais pas autant que prévu. Je me sens forte. Je sens que c'est achevé.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Bravo le 30.06.16, 01h00 par Lulla
- [0] Like ! le 30.06.16, 11h15 par Syd_
- [0] La suite, vite ! le 30.06.16, 11h28 par MaryeL
- [0] La suite, vite ! le 30.06.16, 11h53 par Bumble
- [0] Cool le 30.06.16, 13h29 par Onmyoji
- [0] Cool le 01.07.16, 12h45 par mistermint
Toujours pas le temps de faire mieux ... Toujours une liste:
- j'ai recouché avec Mr Hipster cette nuit. Le meilleur ami de l'ex de Juju. On a été plus efficace cette fois. En 5 messages c'était fait. Sur mon initiative.
J'ai eu du mal à le faire partir de chez moi ce matin.
- Un date raté lundi soir. Je me suis ennuyée. Pas assez fun.
- J'échange avec le surfeur poète. Je sais pas trop à quoi ça mène. Mais comment résister à un homme qui me parle de poésie avec des abdos miam...
- J'échange toujours brièvement avec Nuit. Je sais pas trop non plus à quoi ça mène. Je n'y pense pas. Je suis peace.
- Antoine n'arrête pas de me répéter qu'il ne tiendra jamais 2 mois sans me voir. Je sens qu'on va se voir avant.
- Je profite à fond du soleil. J'ai l'impression d'avoir changé de monde tellement ça me change de Paris.
- j'ai recouché avec Mr Hipster cette nuit. Le meilleur ami de l'ex de Juju. On a été plus efficace cette fois. En 5 messages c'était fait. Sur mon initiative.
J'ai eu du mal à le faire partir de chez moi ce matin.
- Un date raté lundi soir. Je me suis ennuyée. Pas assez fun.
- J'échange avec le surfeur poète. Je sais pas trop à quoi ça mène. Mais comment résister à un homme qui me parle de poésie avec des abdos miam...
- J'échange toujours brièvement avec Nuit. Je sais pas trop non plus à quoi ça mène. Je n'y pense pas. Je suis peace.
- Antoine n'arrête pas de me répéter qu'il ne tiendra jamais 2 mois sans me voir. Je sens qu'on va se voir avant.
- Je profite à fond du soleil. J'ai l'impression d'avoir changé de monde tellement ça me change de Paris.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] La suite, vite ! le 06.07.16, 14h26 par Finn
- [0] Cool le 06.07.16, 14h29 par Lulla
Bon toujours pas de temps.
J'ai eu un week-end d'anniversaire incroyable. Cellar et une amie de Paris étaient descendus exprès pour moi. Soirée d'anniversaire et retrouvailles avec tous mes amis de lycée. Surprise de Juju. Je devais aller la chercher le 13 à l'aéroport. Elle est arrivée à la soirée, m'a soufflée "joyeux anniversaire " à l'oreille. J'ai crié, j'ai pleuré et je lui ai sauté dans les bras. Incroyable.
Cellar m'emmène voir Nekfeu <3.
Mathieu est venu avec sa copine. Il est parti à 2h du matin comme un papy. J'ai été déçue. Je crois que ce ne sera plus jamais pareil.
Dimanche, le retour des fameuses soirées électro au coucher du soleil. Ça m'avait tellement manquée ...
***
Soirée chez Mathieu hier soir. Toute la clique. J'ai revu sa copine. on dirait moi sur beaucoup d'aspects. C'est très étrange. Elle m'a dit "tu sais il t'adore. Il parle tout le temps de toi. Au premier rendez-vous il m'a dit que je lui plaisais parce que je lui faisais penser à toi.". J'ai souri. Depuis je pense à cette phrase. Si elle savait.
Physiquement par contre, c'est mon opposé. Cheveux aux épaules, traits anguleux, très mince, un corps et des attitudes pas très féminins, la peau laiteuse.
Elle parle beaucoup. Vraiment beaucoup. Surtout d'elle.
Elle est cool mais ça m'a quand même fait bizarre.
Enfin bref passons.
Je sors beaucoup beaucoup beaucoup. J'aime ce tourbillon de festivités, revoir tout le monde comme si on ne s'était jamais quittés depuis le lycée. Arriver à un endroit et connaître tout le monde. Se sentir chez soi. J'aime autant ça que Paris.
Je ne pense plus du tout à Nuit. Je savais qu'en m'éloignant de Paris, en quittant l'appartement, en revenant sur mes terres, ça me passerait bien vite. Les derniers échanges ont été apaisés et datent d'il y a 10 jours. Ça m'a aidée à tourner la page.
J'ai tourné la page aussi de mon deuxième coup de coeur 2016 dont je n'avais pas parlé ici. C'était oublié, j'y ai repensé suite à un message 3 mois plus tard. Et puis j'ai réfléchi et ça m'a passé une fois de plus.
Au final le seul que j'ai envie de voir je crois c'est le surfeur poète. On s'envoie un message de temps en temps. En attendant septembre et Paris. Je kiffe ma vie. Je pense à moi. J'adore cette sensation.
D'autres conversations ce dernier we m'ont fait réfléchir sur ce que je vivais depuis 1 an et demi. Comment je menais ma vie. Est-ce que je laisse vraiment la place à quelqu'un d'entrer dans ma vie. Il y a une relation dont je ne parle jamais ici qui pourtant influence beaucoup mes choix. C'est particulier, original, je n'ai jamais connu personne vivre ça. Ça nécessite de s'adapter sans arrêt. C'est très intéressant a vivre.
En conclusion, je profite de chaque instant, je m'éclate, je prépare mon projet et on verra en septembre. Je remonte à Paris quelques jours semaine pro, ça va être cool.
J'ai eu un week-end d'anniversaire incroyable. Cellar et une amie de Paris étaient descendus exprès pour moi. Soirée d'anniversaire et retrouvailles avec tous mes amis de lycée. Surprise de Juju. Je devais aller la chercher le 13 à l'aéroport. Elle est arrivée à la soirée, m'a soufflée "joyeux anniversaire " à l'oreille. J'ai crié, j'ai pleuré et je lui ai sauté dans les bras. Incroyable.
Cellar m'emmène voir Nekfeu <3.
Mathieu est venu avec sa copine. Il est parti à 2h du matin comme un papy. J'ai été déçue. Je crois que ce ne sera plus jamais pareil.
Dimanche, le retour des fameuses soirées électro au coucher du soleil. Ça m'avait tellement manquée ...
***
Soirée chez Mathieu hier soir. Toute la clique. J'ai revu sa copine. on dirait moi sur beaucoup d'aspects. C'est très étrange. Elle m'a dit "tu sais il t'adore. Il parle tout le temps de toi. Au premier rendez-vous il m'a dit que je lui plaisais parce que je lui faisais penser à toi.". J'ai souri. Depuis je pense à cette phrase. Si elle savait.
Physiquement par contre, c'est mon opposé. Cheveux aux épaules, traits anguleux, très mince, un corps et des attitudes pas très féminins, la peau laiteuse.
Elle parle beaucoup. Vraiment beaucoup. Surtout d'elle.
Elle est cool mais ça m'a quand même fait bizarre.
Enfin bref passons.
Je sors beaucoup beaucoup beaucoup. J'aime ce tourbillon de festivités, revoir tout le monde comme si on ne s'était jamais quittés depuis le lycée. Arriver à un endroit et connaître tout le monde. Se sentir chez soi. J'aime autant ça que Paris.
Je ne pense plus du tout à Nuit. Je savais qu'en m'éloignant de Paris, en quittant l'appartement, en revenant sur mes terres, ça me passerait bien vite. Les derniers échanges ont été apaisés et datent d'il y a 10 jours. Ça m'a aidée à tourner la page.
J'ai tourné la page aussi de mon deuxième coup de coeur 2016 dont je n'avais pas parlé ici. C'était oublié, j'y ai repensé suite à un message 3 mois plus tard. Et puis j'ai réfléchi et ça m'a passé une fois de plus.
Au final le seul que j'ai envie de voir je crois c'est le surfeur poète. On s'envoie un message de temps en temps. En attendant septembre et Paris. Je kiffe ma vie. Je pense à moi. J'adore cette sensation.
D'autres conversations ce dernier we m'ont fait réfléchir sur ce que je vivais depuis 1 an et demi. Comment je menais ma vie. Est-ce que je laisse vraiment la place à quelqu'un d'entrer dans ma vie. Il y a une relation dont je ne parle jamais ici qui pourtant influence beaucoup mes choix. C'est particulier, original, je n'ai jamais connu personne vivre ça. Ça nécessite de s'adapter sans arrêt. C'est très intéressant a vivre.
En conclusion, je profite de chaque instant, je m'éclate, je prépare mon projet et on verra en septembre. Je remonte à Paris quelques jours semaine pro, ça va être cool.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] La suite, vite ! le 14.07.16, 19h14 par Jsh
- [0] La suite, vite ! le 14.07.16, 21h51 par Stayfun
- [0] Like ! le 15.07.16, 11h35 par MaryeL
- [0] La suite, vite ! le 18.07.16, 00h55 par RosieRosette
- [0] Like ! le 27.07.16, 19h28 par mistermint
Update
[youtube][/youtube]
Nuit. Encore. Et toujours. Et un quarantenaire.
Putain mais jamais elle ne s'arrête cette foutue histoire. Reprenons ce dernier mois.
J'ai écrit un texte. La fin du texte, c'est lui. En soi je ne lui devais rien. Mais mon sens de la moralité a repris le dessus lorsque le texte est devenu un projet conséquent. C'était fin juin, avant mon retour dans le sud. Je lui ai envoyé un texto plutôt froid. Il m'a répondue enjoué, me demandant à lire le texte.
Je le lui ai fait parvenir en le postant chez lui. Evitant ainsi de le croiser.
Ses réactions ont été autocentrées. Forcément. Et il ne comprenait pas que les passages le concernant étaient les seuls tristes du texte. A qui la faute ? Je lui ai dit qu'il était mon seul échec puisque rien de constructif n'était sorti de notre rencontre.
Il m'a ensuite demandée s'il était ma dernière histoire. J'ai répondu que je continuais mes amitiés érotiques, que j'avais fait quelques rencontres mais aucune ne m'avait donné envie de plus.
Les échanges ont été plus apaisés ensuite pour son anniversaire notamment. Tout en restant très ponctuels.
ça et le fait d'être loin de Paris, je me sentais sereine.
ahahahah.
J'étais 4 jours à Paris la semaine dernière, je dormais chez Cellar, n'ayant pas d'appartement jusqu'en septembre.
Je me promène dans mon quartier jeudi et vendredi et je ne croise pas Nuit.
Samedi soir, 2h30, je suis avec Cellar et des amis. Cellar et moi hésitons à entrer dans la boite/terrasse (un truc tous les samedi en été, pas du tout autour de mon quartier et donc celui de Nuit non plus). J'ai envie de rentrer dormir et Cellar veut que je lui fasse les pancakes que je lui avais promis. Pourtant nous entrons quand même avec les autres "pour faire un tour".
L'endroit est noir de monde. Je les suis vers le bar. J'aperçois un beau brun, grand, chemise bleue claire accompagné de 3 personnes dont une fille. Première pensée dans la première seconde "Il est canon mais ça doit être sa copine". Quelques secondes après "Ho putain c'est Nuit". Ma réaction n'a pas été mesurée du tout. J'ai répété à Cellar "Ho merde c'est Nuit, mais c'est pas possible!" et je me suis cachée dans ses bras. Nuit était dos à moi à moins d'un mètre. Angoisse, le coeur qui bat beaucoup trop vite et les jambes qui tremblent. Cellar "Encore ce connard ! Calme toi.". Impossible de me calmer. Je le regarde et je suis morte de trouille, incapable de savoir comment réagir correctement.
Dans cet élan de panique, je me fais bousculer par un espèce de beau gosse de 40 ans. "Vous êtes magnifique alors je vous bouscule." Me dit-il, le regard planté dans le mien pendant que je souris bêtement, la scène devant tous mes amis. C'est l'apocalypse dans mon cerveau, trop d'informations d'un coup.
Je me remets à stresser. Puis le quarantenaire aux yeux bleus et à la gueule d'ange m'attrape par la main doucement et m'arrache du groupe. "Je voulais montrer à mon ami que je peux avoir une femme encore plus belle que la sienne " en me montrant son ami accompagné d'une nana sublime. Je réponds un simple merci. On commence à échanger un peu. Il me propose un verre que je décline, ayant déjà un coca dans les mains. Il me demande si j'ai un copain ici ou loin. Je réponds par la négative. Il a l'air surpris. Il me dit "Il faut absolument qu'on tombe amoureux tous les deux", toujours le regard provocant.
-Pas tout de suite alors. J'ai un programme chargé. Mais en septembre, pourquoi pas.
Je lui tends mon téléphone et lui demande de l'écrire dans mes notes pour que je n'oublie pas. Il y écrit " Tomber amoureuse de Cédric TRES TRES TRES rapidement. Mais c'est écrit...". Je lis et je souris.
- Mais comment va-t-on tomber amoureux si je pars ?
- Je ne crois pas au numéro. Laissons faire le destin. Rendez vous ici le deuxième samedi de septembre.
- Et si je ne suis pas là ?
- Tu seras là. Toujours le regard qui ne me lâche pas.
- Bien. On verra.
- Mais si un slow passe ce soir, tu le danses avec moi.
- Promis
- Et quel âge as-tu Amélia ?
- 22 ans et toi ?
- Moi aussi, 22 ans.
Je ris. Ce n'est pas crédible ? pourquoi tu ris ? Sourire malicieux.
- Ce n'est pas forcément une qualité d'avoir 22 ans.
C'est à ce moment précis qu'une des amis est venue me dire qu'ils se dirigeaient tous à l'intérieur. Je quitte donc Cédric, en lui promettant le slow. Son foutu regard dans le mien. L'apocalypse je vous dis.
Je me retourne et Nuit est toujours là. Stress. Je passe devant lui deux fois. Je n'ai aucune idée de s'il me voit. Je rejoins les autres et je crie "Cellar! Cellar! attends !" et je m'accroche à son bras avant de m'engouffrer à l'intérieur.
Je raconte à Cellar mon échange avec mon quarantenaire. Pendant ce temps un très charmant jeune homme, 25 ans me tourne autour littéralement, plante lui aussi son regard dans le mien et fait quelques grimaces. Je ris. Le jeu de regard à 2 mètres l'un de l'autre continue un bon moment. Je ris parfois, lui aussi. Il tourne autour de moi dans son manège sans que personne ne le remarque. Finalement le groupe veut bouger vers le fond. Un dernier sourire et je pars.
Je suis tendue, ça tourne un maximum dans ma tête. La musique est naze et le lieu est surpeuplé. Je ne peux pas dire que je m'amuse. Cellar le sent. Je tourne la tête et je le vois. Nuit. Je ne vois que lui au milieu de la foule. Tétanisée une fois de plus. Encore instinctivement je crie à Cellar "Putain il est là!" et je me précipite dans ses bras. Ma soirée était définitivement foutue. Je sors de ma forteresse humaine et Nuit a disparu. 10 minutes plus tard, Cellar se décide à partir. On dit au revoir à tout le monde. Je m'accroche à sa main pour ne pas le perdre dans la foule et nous sortons. Je recroise le quarantenaire. Regard dans le mien pendant plusieurs secondes avant de m'évaporer avec Cellar et rentrer en scooter.
Une fois rentrée, c'était toujours autant le bordel. Quelle était la probabilité pour que je me retrouve à côté de Nuit ce soir là bon sang ?
J'ai clairement détesté ma réaction. Cellar me le disait "comment tu peux te mettre dans un état pareil pour un mec avec qui tu n'as couché qu'une fois ? Et puis il a rien de spécial ce mec. Ni stylé ni rien.". J'en sais rien. J'en sais rien. Et je me sens vraiment conne. Surtout que je pensais vraiment que c'était une page tournée. Ce n'est pas logique, pas raisonnable, pas rationnel mais je ne maitrise pas. J'étais tétanisée. J'aurais voulu avoir le courage d'aller me planter devant lui. A la place je me suis cachée dans les bras de Cellar. On applaudit tous.
Cette réaction je la connais bien en plus. Je l'ai eu à chaque fois avec mes coups de coeur. Je me souviens parfaitement dans quels contextes à chaque fois.
Je n'ai aucune idée de s'il m'a vue.
J'ai eu envie de lui envoyer un message dimanche. Mais pour dire quoi ? Il a sûrement une copine maintenant et vu notre passif... Je n'ai rien envoyé et je suis rentrée dans le sud dans l'après midi. Depuis c'est le bordel. Mais en même temps je me sens loin donc je fais l'autruche.
Et puis c'est le bordel pour d'autres raisons en même temps. Une foutue relation dont je ne parle jamais ici. Et pareil je fais l'autruche et je repousse à septembre.
Putain de Nuit.
Heureusement que Cellar était là.
Demain soir, je vous raconte comment j'ai dragué un vendeur, ma rencontre avec l'ami d'un ami, où j'en suis avec le surfeur poète et qu'en ce moment je suis tellement bien toute seule avec un magnifique projet.
[youtube][/youtube]
Nuit. Encore. Et toujours. Et un quarantenaire.
Putain mais jamais elle ne s'arrête cette foutue histoire. Reprenons ce dernier mois.
J'ai écrit un texte. La fin du texte, c'est lui. En soi je ne lui devais rien. Mais mon sens de la moralité a repris le dessus lorsque le texte est devenu un projet conséquent. C'était fin juin, avant mon retour dans le sud. Je lui ai envoyé un texto plutôt froid. Il m'a répondue enjoué, me demandant à lire le texte.
Je le lui ai fait parvenir en le postant chez lui. Evitant ainsi de le croiser.
Ses réactions ont été autocentrées. Forcément. Et il ne comprenait pas que les passages le concernant étaient les seuls tristes du texte. A qui la faute ? Je lui ai dit qu'il était mon seul échec puisque rien de constructif n'était sorti de notre rencontre.
Il m'a ensuite demandée s'il était ma dernière histoire. J'ai répondu que je continuais mes amitiés érotiques, que j'avais fait quelques rencontres mais aucune ne m'avait donné envie de plus.
Les échanges ont été plus apaisés ensuite pour son anniversaire notamment. Tout en restant très ponctuels.
ça et le fait d'être loin de Paris, je me sentais sereine.
ahahahah.
J'étais 4 jours à Paris la semaine dernière, je dormais chez Cellar, n'ayant pas d'appartement jusqu'en septembre.
Je me promène dans mon quartier jeudi et vendredi et je ne croise pas Nuit.
Samedi soir, 2h30, je suis avec Cellar et des amis. Cellar et moi hésitons à entrer dans la boite/terrasse (un truc tous les samedi en été, pas du tout autour de mon quartier et donc celui de Nuit non plus). J'ai envie de rentrer dormir et Cellar veut que je lui fasse les pancakes que je lui avais promis. Pourtant nous entrons quand même avec les autres "pour faire un tour".
L'endroit est noir de monde. Je les suis vers le bar. J'aperçois un beau brun, grand, chemise bleue claire accompagné de 3 personnes dont une fille. Première pensée dans la première seconde "Il est canon mais ça doit être sa copine". Quelques secondes après "Ho putain c'est Nuit". Ma réaction n'a pas été mesurée du tout. J'ai répété à Cellar "Ho merde c'est Nuit, mais c'est pas possible!" et je me suis cachée dans ses bras. Nuit était dos à moi à moins d'un mètre. Angoisse, le coeur qui bat beaucoup trop vite et les jambes qui tremblent. Cellar "Encore ce connard ! Calme toi.". Impossible de me calmer. Je le regarde et je suis morte de trouille, incapable de savoir comment réagir correctement.
Dans cet élan de panique, je me fais bousculer par un espèce de beau gosse de 40 ans. "Vous êtes magnifique alors je vous bouscule." Me dit-il, le regard planté dans le mien pendant que je souris bêtement, la scène devant tous mes amis. C'est l'apocalypse dans mon cerveau, trop d'informations d'un coup.
Je me remets à stresser. Puis le quarantenaire aux yeux bleus et à la gueule d'ange m'attrape par la main doucement et m'arrache du groupe. "Je voulais montrer à mon ami que je peux avoir une femme encore plus belle que la sienne " en me montrant son ami accompagné d'une nana sublime. Je réponds un simple merci. On commence à échanger un peu. Il me propose un verre que je décline, ayant déjà un coca dans les mains. Il me demande si j'ai un copain ici ou loin. Je réponds par la négative. Il a l'air surpris. Il me dit "Il faut absolument qu'on tombe amoureux tous les deux", toujours le regard provocant.
-Pas tout de suite alors. J'ai un programme chargé. Mais en septembre, pourquoi pas.
Je lui tends mon téléphone et lui demande de l'écrire dans mes notes pour que je n'oublie pas. Il y écrit " Tomber amoureuse de Cédric TRES TRES TRES rapidement. Mais c'est écrit...". Je lis et je souris.
- Mais comment va-t-on tomber amoureux si je pars ?
- Je ne crois pas au numéro. Laissons faire le destin. Rendez vous ici le deuxième samedi de septembre.
- Et si je ne suis pas là ?
- Tu seras là. Toujours le regard qui ne me lâche pas.
- Bien. On verra.
- Mais si un slow passe ce soir, tu le danses avec moi.
- Promis
- Et quel âge as-tu Amélia ?
- 22 ans et toi ?
- Moi aussi, 22 ans.
Je ris. Ce n'est pas crédible ? pourquoi tu ris ? Sourire malicieux.
- Ce n'est pas forcément une qualité d'avoir 22 ans.
C'est à ce moment précis qu'une des amis est venue me dire qu'ils se dirigeaient tous à l'intérieur. Je quitte donc Cédric, en lui promettant le slow. Son foutu regard dans le mien. L'apocalypse je vous dis.
Je me retourne et Nuit est toujours là. Stress. Je passe devant lui deux fois. Je n'ai aucune idée de s'il me voit. Je rejoins les autres et je crie "Cellar! Cellar! attends !" et je m'accroche à son bras avant de m'engouffrer à l'intérieur.
Je raconte à Cellar mon échange avec mon quarantenaire. Pendant ce temps un très charmant jeune homme, 25 ans me tourne autour littéralement, plante lui aussi son regard dans le mien et fait quelques grimaces. Je ris. Le jeu de regard à 2 mètres l'un de l'autre continue un bon moment. Je ris parfois, lui aussi. Il tourne autour de moi dans son manège sans que personne ne le remarque. Finalement le groupe veut bouger vers le fond. Un dernier sourire et je pars.
Je suis tendue, ça tourne un maximum dans ma tête. La musique est naze et le lieu est surpeuplé. Je ne peux pas dire que je m'amuse. Cellar le sent. Je tourne la tête et je le vois. Nuit. Je ne vois que lui au milieu de la foule. Tétanisée une fois de plus. Encore instinctivement je crie à Cellar "Putain il est là!" et je me précipite dans ses bras. Ma soirée était définitivement foutue. Je sors de ma forteresse humaine et Nuit a disparu. 10 minutes plus tard, Cellar se décide à partir. On dit au revoir à tout le monde. Je m'accroche à sa main pour ne pas le perdre dans la foule et nous sortons. Je recroise le quarantenaire. Regard dans le mien pendant plusieurs secondes avant de m'évaporer avec Cellar et rentrer en scooter.
Une fois rentrée, c'était toujours autant le bordel. Quelle était la probabilité pour que je me retrouve à côté de Nuit ce soir là bon sang ?
J'ai clairement détesté ma réaction. Cellar me le disait "comment tu peux te mettre dans un état pareil pour un mec avec qui tu n'as couché qu'une fois ? Et puis il a rien de spécial ce mec. Ni stylé ni rien.". J'en sais rien. J'en sais rien. Et je me sens vraiment conne. Surtout que je pensais vraiment que c'était une page tournée. Ce n'est pas logique, pas raisonnable, pas rationnel mais je ne maitrise pas. J'étais tétanisée. J'aurais voulu avoir le courage d'aller me planter devant lui. A la place je me suis cachée dans les bras de Cellar. On applaudit tous.
Cette réaction je la connais bien en plus. Je l'ai eu à chaque fois avec mes coups de coeur. Je me souviens parfaitement dans quels contextes à chaque fois.
Je n'ai aucune idée de s'il m'a vue.
J'ai eu envie de lui envoyer un message dimanche. Mais pour dire quoi ? Il a sûrement une copine maintenant et vu notre passif... Je n'ai rien envoyé et je suis rentrée dans le sud dans l'après midi. Depuis c'est le bordel. Mais en même temps je me sens loin donc je fais l'autruche.
Et puis c'est le bordel pour d'autres raisons en même temps. Une foutue relation dont je ne parle jamais ici. Et pareil je fais l'autruche et je repousse à septembre.
Putain de Nuit.
Heureusement que Cellar était là.
Demain soir, je vous raconte comment j'ai dragué un vendeur, ma rencontre avec l'ami d'un ami, où j'en suis avec le surfeur poète et qu'en ce moment je suis tellement bien toute seule avec un magnifique projet.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Cool le 27.07.16, 07h05 par Maslow
- [0] La suite, vite ! le 27.07.16, 09h44 par Finn
- [0] Courage le 27.07.16, 11h18 par Onmyoji
- [0] La suite, vite ! le 27.07.16, 11h52 par Lulla
- [0] Détends toi le 27.07.16, 12h51 par Jsh
- [0] Courage le 27.07.16, 13h41 par RosieRosette
- [0] Fichtre ! le 27.07.16, 19h30 par mistermint
- [0] Détends toi le 28.07.16, 19h48 par Perlambre
Le vendeur de bijoux
C'était il y a 10 jours. Je sortais d'Agent Provocateur sans grand enthousiasme et une envie de faire bruler la carte bleue. Je rentre dans la bijouterie en face du magasin. Je suis toute seule, mon après midi de libre et le lieu est vide. Le vendeur, 25 ans, choupi tout plein, est seul.
Il me fait essayer des boucles d'oreille, on discute, on rit. J'en apprends un peu sur lui. Il me plait. J'ai dû rester une demi heure. Je repars peu convaincue par les bijoux lorsque d'autres clients entrent.
Je rentre avec quelques regrets. Il était vraiment mignon. Et puis il y a cette paire de boucle de rebelle qui me plairait bien.
Je décide d'y retourner le lendemain avec Juju. J'essaie, je reflirte, et je choisis une paire. La paire de rebelle. Il trouve ça drôle. Mais le magasin est plein. Difficile de me décider à tenter. J'achète. Nous sortons. Je tergiverse. Je stresse. Et puis je me décide. J'écris sur un bout de papier mon prénom et mon numéro. Je tergiverse. Je stresse. Puis j'entre dans la boutique presque vide.
- Ah qu'est-ce qu'il se passe ?
- J'ai juste oublié de vous donner ça.
Je suis sortie avec dignité. Et j'ai explosé de rire en sortant.
Il ne m'a jamais envoyée de messages.
La tahitienne des années 50
J'étais arrivée à Paris la veille. J'avais rendez vous dans mon quartier pour les travaux. Rendez vous terminé, je passe dans le franprix d'à côté, le bureau de tabac et un magasin de vêtements. J'y croise toujours le même homme de 50 ans au look mi stylé mi artiste.
Il finit par m'arrêter.
- Excusez-moi mademoiselle, je peux vous arrêter quelques secondes ?
- Oui bien sûr !
- Voilà, je suis photographe d'art et j'expose dans la galerie *Nom Allemand qui fait pro mais impossible à retenir*. J'adorerais vous prendre en photo. Je fais des portraits.
- * Amelia qui pense qu'on se fout de sa gueule * Mais vous m'avez bien regardée ? Vous êtes vraiment sûr ?
- Oui oui! C'est naturel votre peau ? On dirait une tahitienne des années 50 avec vos longs cheveux bouclés.
- Oui oui c'est naturel, je ne suis pas maquillée du tout en plus. Enfin pour une franco italienne, c'est drôle quand même!
On a continué à échanger un peu. On a pris rendez-vous pour octobre. Il a pris mon numéro et m'a ajoutée sur facebook. Ces 4 jours à Paris étaient décidément pour le moins étonnants.
Rosebud
J'ai donc diné chez Rosebud courant Juin. Je lui avais bien dit de ne s'attendre à rien. Il a tenu à me revoir chez lui quand même. J'ai accepté l'invitation. Il avait cuisiné pour moi.
J'arrivais. La vue de son appartement du 30e étage était incroyable. Je suis restée accrochée au bord de la fenêtre.
La soirée a ébranlé beaucoup de mes croyances.
Il s'est enfin ouvert. Il m'a parlée de sa grande histoire. Une histoire d'amour incroyable. Folle. Romantique. J'ai pleuré pendant qu'il me racontait. Et j'ai compris qu'il l'aimait toujours. A mourir. Cette jolie grecque peintre de 30 ans rencontrée en asie. J'ai compris qu'elle était partout dans son appartement, tatouée en lui. J'ai compris que je lui faisais penser à elle. Les cheveux, le teint, l'art.
Nous avons parlé jusqu'à 3h30 du matin et j'aurais pu continuer toute la nuit si je n'avais pas dû rentrer avec un impératif le lendemain matin. Des conversations très intimes. Sur lui, moi, en regardant les lumières de Paris et la ville qui s'endort. Il a été surpris lorsque je lui ai dit que je me trainais un passé de jeune fille sans aucune confiance en elle. "Tu sembles avoir si confiance en toi. Quand je t'ai vu sur tinder, je me suis dit que je ne serais jamais à la hauteur d'une fille comme toi.". J'ai souri, surprise. Combien de fois j'ai pensé la même chose pour eux.
Cette nuit là il m'a touchée par sa sincérité. J'ai eu envie de lui. D'entrer définitivement dans son monde et son intimité. C'était étrange. Je n'avais jamais ressenti un désir de ce type.
Il ne s'est rien passé. Je n'ai rien provoqué. J'ai récupéré cet énième bouquet de fleurs. Encore de jolies roses. Emue. Il partait le lendemain pour 2 mois à Londres puis 6 mois en Asie sur les traces de la jolie grecque. Non pas pour la revoir. Mais seulement pour la ressentir une dernière fois là où ils se sont rencontrés.
La valse des hommes déjà pris
Il y a 15 jours, petite soirée chez moi. Je suis la seule fille. Les copines ne pouvaient pas. Tous des potes sans vraiment d'ambiguité. Seb arrive avec un ami à lui que je connais pas, dans le sud pour quelques jours et vivant sur Paris. Grand brun aux yeux clairs. Objectivement mon style mais pas vraiment convaincue. Pour autant j'ai très envie de jouer un peu. Seb me présente comme adorant parler de sujets chauds.
- Moi aussi.Me répond Alec.
- Ah ça tombe bien, mais prépare toi, je vais t'épuiser ahah.
- Je vais t'épuiser. Et tu sais comment.
J'ai souri et j'ai changé de sujet. J'ai compris que j'avais en face enfin un adversaire à ma taille.
On a flirtouillé avec légèreté. On s'est rendus compte qu'on avait beaucoup de goûts en commun. Encouragés par Seb et ses gros sabots.
Ils sont partis vers 4h du matin. Il m'a proposée de nous revoir sur Paris. J'ai évidemment accepté.
J'ai réfléchi le lendemain. Ok il ne me fait pas décoller mais il a l'air d'un mec bien et intelligent. ça me changera.
Il m'ajoute sur FB, sur insta, like mes photos. On échange un peu et j'aime ce qu'on partage. Je suis de plus en plus convaincue.
Dimanche, j'en parle avec Juju. "Mais fais gaffe Amelia, je crois qu'il a une copine".
J'envoie illico un message à Seb " Alec a une copine ?". Il a quand même pas pu me présenter un mec pris cet abruti! Et ben si. C'est une blague. Je rêve. Il me présente ses excuses. Alec devait juste flirter pour la soirée mais pas continuer après, sa situation est compliquée avec sa copine, il a eu un coup de coeur pour moi. Je l'ai pourri. C'est quoi le délire de me présenter un mec qui a déjà une copine ? Je lui ai dit que c'était pas un coup de coeur. C'est juste un mec pas bien dans son couple et perdu qui a besoin de rassurer son ego et je suis la cible parfaite dans ces cas là. Je connais un peu trop bien ce profil malheureusement.
Next.
Mathieu ou quand la réalité t'éclate finalement à la gueule
Vous connaissez mon passif compliqué avec Mathieu. Pour autant, je l'ai toujours considéré comme mon âme soeur. C'est terminé.
Il est venu à mon anniversaire avec sa copine. Que j'ai rencontré du coup. Il est resté collé à elle et est parti à 2h du matin. ça ne m'a pas fait rire. Déjà qu'après 15 jours dans le sud, il n'a rien fait pour me voir.
Quelques jours plus tard, soirée chez lui. Je discute avec sa copine. C'est vraiment une nana super. Mais c'est marrant, dans ses goûts elle me ressemble étrangement. Elle finit par me dire qu'à leur premier rendez-vous, il lui a dit qu'elle lui plaisait parce qu'elle lui faisait penser à moi. J'ai ri jaune.
Encore quelques jours plus tard à la soirée chez moi. Il arrive avant tout le monde et seul. Je décide d'amorcer la conversation sur notre passé et ce qu'il n'a jamais voulu admettre. C'est à dire qu'il a passé 2 ans à me séduire, à me promettre des choses sans action. Il nie. Encore. Gêné. ça m'agace. Je lui dis que j'ai beaucoup appris ces derniers mois, surtout à communiquer. Que je devrais moi être mal à l'aise. Pourtant il continue à détourner le regard, à nier. Je lui dis qu'il est sacrément de mauvaise foi et qu'on ne doit pas avoir vécu la même histoire. Puis la porte a sonné.
Son attitude de lâche m'a déçue.
Et puis j'ai compris. Il a dit plus tard qu'il avait besoin de dominer intellectuellement sa copine. J'ai compris. Pendant tout ce temps, j'ai servi pour son ego. Maintenant qu'il a trouvé une autre pour faire ça, forcément je perds en utilité et il s'éloigne.
Je crois que notre amitié est destinée à mourir et je ne ferai plus rien pour la sauver.
Le surfeur poète
Rien de neuf. Des banalités échangées. ça me frustre de ne pas pouvoir le voir pour passer à une autre étape. Je lui ai dit par message ce soir, que j'en avais marre des fausses conversations inintéressantes. Pas de réponses.
Méfiez vous des vélos
C'était en Juin. Je rentrais de mon footing, en legging et brassière. A chaque footing je me fais klaxonner par tous les chauffeurs de bus qui passent et les taxis. Je m'en fous, je refuse de changer de tenue pour ça. Mais bon, à chaque fois, je rentre excédée.
J'arrivais donc vers chez moi quand un mec, la quarantaine maximum, m'arrête. Il me demande s'il peut rentrer dans le jardin avec son vélo. Je réponds un peu sèchement que je ne pense pas. ll sent qu'il dérange et finit par me laisser tranquille.
Quelques jours plus tard, je sors faire des courses, pressée. J'entends un vélo qui me suit et m'arrête.
- On s'est vus après votre footing la semaine dernière, vous vous souvenez ?
- Hum ha oui c'est vrai. * regard interrogatif*
- Je vous ai vue passer et je vous ai suivi pour vous le dire *flippant*. C'est drôle de se recroiser n'est -ce pas ?
- Hum oui peut-être.
- Vous êtes du quartier ? Au lycée peut-être ?
- * c'est moi ou c'est flippant?* * J'ai 22 ans abruti * Hum oui je vis dans le quartier mais non pas au lycée. Je suis à la fac. Bon faut que j'y aille. Au revoir.
J'ai remis mes écouteurs et j'ai filé. Ce mec était vraiment chelou, autant dans ses mots, son comportement que son BL.
Comment se massacrer en 2 messages
J'ai matché avec un parisien il y a 3 jours. En vrai je n'ouvre plus les applis que quand je reçois des charmes/Superlikes. Le mec est mignon. J'accepte.
Il me parle de Noé et de mer dans son premier message. Mes voyants s'allument. Ho toi tu me plais. Le dialogue s'amorce, le feeling est super cool.
Tout allait pour le mieux. Jusque là :
- Oui je préfère te savoir pure et vierge.
- Pourquoi ? Syndrôme de vouloir être le premier ?
- Non, mais j'aime pas les salopes tournées dans les caves.
- Outch. ça veut dire quoi exactement ?
- J'ai du mal avec les filles qui ont une liste de mecs comme mon bras.
Et là tout s'effondre. Il l'a compris tout seul et a essayé de justifier par le fait qu'il avait eu peu de oneshots et surtout des relations longues, que ça devait jouer. Je me suis tatée et j'ai finalement joué la carte de la transparence : " Je ne sais pas. Je ne suis ni pure, ni vierge. Je n'ai pas envie de devoir me cacher de ce que je suis ou ne pas pouvoir assumer mes choix, mes envies ou mon passé. Alors je m'interroge sur l'image que je peux donner de moi ou le message que je fais passer là. Et ça m'emmerde de devoir réfléchir comme ça."
Inutile de préciser que je n'ai pas eu de réponses à ça et que je n'en aurais sûrement jamais.
Next.
Mes amitiés érotiques
J'adore les amitiés érotiques.
J'en vis en ce moment deux. C'est très intéressant à vivre, extrêmement enrichissant, original et ça me fait beaucoup grandir. C'est loin d'être toujours simple. ça demande énormément de communication (et je fais de gros progrès sur ce point), d'adaptation et de force vis à vis de ce que pense l'entourage. J'aimerais pouvoir m'étaler plus sur le sujet (aller lire le sujet de Jalapeno).
J'adore ces relations. J'adore partager l'intimité d'un homme. Et c'est très confortable. Mes derniers mois à Paris, je dormais rarement seule.
Pour autant je suis loin, et la solitude me fait m'interroger. Je n'ai jamais été aussi bien seule. Vraiment. Surtout portée comme je suis par mon projet. Pour autant l'envie de ressentir à nouveau apparait. Je suis bien seule et à la fois j'aimerais bien un coup de coeur. Et un coup de coeur avec lequel construire quelque chose. Je sais que ça ne sera pas avant septembre. Forcément. Je ne sais même pas si j'ai le temps pour ça.
Samedi soir, mon angoisse pour Nuit... C'était terrifiant mais aussi terriblement exaltant. Je me suis sentie vivante. Je me suis souvenue de ce que j'avais ressenti pour lui. A quel point ça avait été fort. J'ai envie de ressentir ça à nouveau mais avec un homme bien cette fois. Ce serait cool.
En attendant je me sens bien seule. Et j'adore mes amitiés érotiques. Mais je me demande si ce quotidien ne m'est pas trop confortable au final et ne m'empêche pas de prendre des risques.
Nuit.
Lucas m'a shootée pour mon projet sur Paris la semaine dernière. J'avais besoin de visuels en urgence. Il m'a envoyée les photos. Des photos de ma nuque dégagée. J'ai pensé à Nuit. Il aurait adoré. Il adorait me mordre le cou. C'était son grand truc. J'avais oublié et ça m'est revenue en voyant les photos. J'ai envie de lui envoyer un message pour lui dire que les premiers visuels du projet m'ont fait penser à lui, avec une des photos. Je résiste à cette envie très fort.
Enfin ça va déjà beaucoup mieux que lundi. Le sud a ça de bon. Je me sens loin. Et la distance aide plus que le temps.
C'était il y a 10 jours. Je sortais d'Agent Provocateur sans grand enthousiasme et une envie de faire bruler la carte bleue. Je rentre dans la bijouterie en face du magasin. Je suis toute seule, mon après midi de libre et le lieu est vide. Le vendeur, 25 ans, choupi tout plein, est seul.
Il me fait essayer des boucles d'oreille, on discute, on rit. J'en apprends un peu sur lui. Il me plait. J'ai dû rester une demi heure. Je repars peu convaincue par les bijoux lorsque d'autres clients entrent.
Je rentre avec quelques regrets. Il était vraiment mignon. Et puis il y a cette paire de boucle de rebelle qui me plairait bien.
Je décide d'y retourner le lendemain avec Juju. J'essaie, je reflirte, et je choisis une paire. La paire de rebelle. Il trouve ça drôle. Mais le magasin est plein. Difficile de me décider à tenter. J'achète. Nous sortons. Je tergiverse. Je stresse. Et puis je me décide. J'écris sur un bout de papier mon prénom et mon numéro. Je tergiverse. Je stresse. Puis j'entre dans la boutique presque vide.
- Ah qu'est-ce qu'il se passe ?
- J'ai juste oublié de vous donner ça.
Je suis sortie avec dignité. Et j'ai explosé de rire en sortant.
Il ne m'a jamais envoyée de messages.
La tahitienne des années 50
J'étais arrivée à Paris la veille. J'avais rendez vous dans mon quartier pour les travaux. Rendez vous terminé, je passe dans le franprix d'à côté, le bureau de tabac et un magasin de vêtements. J'y croise toujours le même homme de 50 ans au look mi stylé mi artiste.
Il finit par m'arrêter.
- Excusez-moi mademoiselle, je peux vous arrêter quelques secondes ?
- Oui bien sûr !
- Voilà, je suis photographe d'art et j'expose dans la galerie *Nom Allemand qui fait pro mais impossible à retenir*. J'adorerais vous prendre en photo. Je fais des portraits.
- * Amelia qui pense qu'on se fout de sa gueule * Mais vous m'avez bien regardée ? Vous êtes vraiment sûr ?
- Oui oui! C'est naturel votre peau ? On dirait une tahitienne des années 50 avec vos longs cheveux bouclés.
- Oui oui c'est naturel, je ne suis pas maquillée du tout en plus. Enfin pour une franco italienne, c'est drôle quand même!
On a continué à échanger un peu. On a pris rendez-vous pour octobre. Il a pris mon numéro et m'a ajoutée sur facebook. Ces 4 jours à Paris étaient décidément pour le moins étonnants.
Rosebud
J'ai donc diné chez Rosebud courant Juin. Je lui avais bien dit de ne s'attendre à rien. Il a tenu à me revoir chez lui quand même. J'ai accepté l'invitation. Il avait cuisiné pour moi.
J'arrivais. La vue de son appartement du 30e étage était incroyable. Je suis restée accrochée au bord de la fenêtre.
La soirée a ébranlé beaucoup de mes croyances.
Il s'est enfin ouvert. Il m'a parlée de sa grande histoire. Une histoire d'amour incroyable. Folle. Romantique. J'ai pleuré pendant qu'il me racontait. Et j'ai compris qu'il l'aimait toujours. A mourir. Cette jolie grecque peintre de 30 ans rencontrée en asie. J'ai compris qu'elle était partout dans son appartement, tatouée en lui. J'ai compris que je lui faisais penser à elle. Les cheveux, le teint, l'art.
Nous avons parlé jusqu'à 3h30 du matin et j'aurais pu continuer toute la nuit si je n'avais pas dû rentrer avec un impératif le lendemain matin. Des conversations très intimes. Sur lui, moi, en regardant les lumières de Paris et la ville qui s'endort. Il a été surpris lorsque je lui ai dit que je me trainais un passé de jeune fille sans aucune confiance en elle. "Tu sembles avoir si confiance en toi. Quand je t'ai vu sur tinder, je me suis dit que je ne serais jamais à la hauteur d'une fille comme toi.". J'ai souri, surprise. Combien de fois j'ai pensé la même chose pour eux.
Cette nuit là il m'a touchée par sa sincérité. J'ai eu envie de lui. D'entrer définitivement dans son monde et son intimité. C'était étrange. Je n'avais jamais ressenti un désir de ce type.
Il ne s'est rien passé. Je n'ai rien provoqué. J'ai récupéré cet énième bouquet de fleurs. Encore de jolies roses. Emue. Il partait le lendemain pour 2 mois à Londres puis 6 mois en Asie sur les traces de la jolie grecque. Non pas pour la revoir. Mais seulement pour la ressentir une dernière fois là où ils se sont rencontrés.
La valse des hommes déjà pris
Il y a 15 jours, petite soirée chez moi. Je suis la seule fille. Les copines ne pouvaient pas. Tous des potes sans vraiment d'ambiguité. Seb arrive avec un ami à lui que je connais pas, dans le sud pour quelques jours et vivant sur Paris. Grand brun aux yeux clairs. Objectivement mon style mais pas vraiment convaincue. Pour autant j'ai très envie de jouer un peu. Seb me présente comme adorant parler de sujets chauds.
- Moi aussi.Me répond Alec.
- Ah ça tombe bien, mais prépare toi, je vais t'épuiser ahah.
- Je vais t'épuiser. Et tu sais comment.
J'ai souri et j'ai changé de sujet. J'ai compris que j'avais en face enfin un adversaire à ma taille.
On a flirtouillé avec légèreté. On s'est rendus compte qu'on avait beaucoup de goûts en commun. Encouragés par Seb et ses gros sabots.
Ils sont partis vers 4h du matin. Il m'a proposée de nous revoir sur Paris. J'ai évidemment accepté.
J'ai réfléchi le lendemain. Ok il ne me fait pas décoller mais il a l'air d'un mec bien et intelligent. ça me changera.
Il m'ajoute sur FB, sur insta, like mes photos. On échange un peu et j'aime ce qu'on partage. Je suis de plus en plus convaincue.
Dimanche, j'en parle avec Juju. "Mais fais gaffe Amelia, je crois qu'il a une copine".
J'envoie illico un message à Seb " Alec a une copine ?". Il a quand même pas pu me présenter un mec pris cet abruti! Et ben si. C'est une blague. Je rêve. Il me présente ses excuses. Alec devait juste flirter pour la soirée mais pas continuer après, sa situation est compliquée avec sa copine, il a eu un coup de coeur pour moi. Je l'ai pourri. C'est quoi le délire de me présenter un mec qui a déjà une copine ? Je lui ai dit que c'était pas un coup de coeur. C'est juste un mec pas bien dans son couple et perdu qui a besoin de rassurer son ego et je suis la cible parfaite dans ces cas là. Je connais un peu trop bien ce profil malheureusement.
Next.
Mathieu ou quand la réalité t'éclate finalement à la gueule
Vous connaissez mon passif compliqué avec Mathieu. Pour autant, je l'ai toujours considéré comme mon âme soeur. C'est terminé.
Il est venu à mon anniversaire avec sa copine. Que j'ai rencontré du coup. Il est resté collé à elle et est parti à 2h du matin. ça ne m'a pas fait rire. Déjà qu'après 15 jours dans le sud, il n'a rien fait pour me voir.
Quelques jours plus tard, soirée chez lui. Je discute avec sa copine. C'est vraiment une nana super. Mais c'est marrant, dans ses goûts elle me ressemble étrangement. Elle finit par me dire qu'à leur premier rendez-vous, il lui a dit qu'elle lui plaisait parce qu'elle lui faisait penser à moi. J'ai ri jaune.
Encore quelques jours plus tard à la soirée chez moi. Il arrive avant tout le monde et seul. Je décide d'amorcer la conversation sur notre passé et ce qu'il n'a jamais voulu admettre. C'est à dire qu'il a passé 2 ans à me séduire, à me promettre des choses sans action. Il nie. Encore. Gêné. ça m'agace. Je lui dis que j'ai beaucoup appris ces derniers mois, surtout à communiquer. Que je devrais moi être mal à l'aise. Pourtant il continue à détourner le regard, à nier. Je lui dis qu'il est sacrément de mauvaise foi et qu'on ne doit pas avoir vécu la même histoire. Puis la porte a sonné.
Son attitude de lâche m'a déçue.
Et puis j'ai compris. Il a dit plus tard qu'il avait besoin de dominer intellectuellement sa copine. J'ai compris. Pendant tout ce temps, j'ai servi pour son ego. Maintenant qu'il a trouvé une autre pour faire ça, forcément je perds en utilité et il s'éloigne.
Je crois que notre amitié est destinée à mourir et je ne ferai plus rien pour la sauver.
Le surfeur poète
Rien de neuf. Des banalités échangées. ça me frustre de ne pas pouvoir le voir pour passer à une autre étape. Je lui ai dit par message ce soir, que j'en avais marre des fausses conversations inintéressantes. Pas de réponses.
Méfiez vous des vélos
C'était en Juin. Je rentrais de mon footing, en legging et brassière. A chaque footing je me fais klaxonner par tous les chauffeurs de bus qui passent et les taxis. Je m'en fous, je refuse de changer de tenue pour ça. Mais bon, à chaque fois, je rentre excédée.
J'arrivais donc vers chez moi quand un mec, la quarantaine maximum, m'arrête. Il me demande s'il peut rentrer dans le jardin avec son vélo. Je réponds un peu sèchement que je ne pense pas. ll sent qu'il dérange et finit par me laisser tranquille.
Quelques jours plus tard, je sors faire des courses, pressée. J'entends un vélo qui me suit et m'arrête.
- On s'est vus après votre footing la semaine dernière, vous vous souvenez ?
- Hum ha oui c'est vrai. * regard interrogatif*
- Je vous ai vue passer et je vous ai suivi pour vous le dire *flippant*. C'est drôle de se recroiser n'est -ce pas ?
- Hum oui peut-être.
- Vous êtes du quartier ? Au lycée peut-être ?
- * c'est moi ou c'est flippant?* * J'ai 22 ans abruti * Hum oui je vis dans le quartier mais non pas au lycée. Je suis à la fac. Bon faut que j'y aille. Au revoir.
J'ai remis mes écouteurs et j'ai filé. Ce mec était vraiment chelou, autant dans ses mots, son comportement que son BL.
Comment se massacrer en 2 messages
J'ai matché avec un parisien il y a 3 jours. En vrai je n'ouvre plus les applis que quand je reçois des charmes/Superlikes. Le mec est mignon. J'accepte.
Il me parle de Noé et de mer dans son premier message. Mes voyants s'allument. Ho toi tu me plais. Le dialogue s'amorce, le feeling est super cool.
Tout allait pour le mieux. Jusque là :
- Oui je préfère te savoir pure et vierge.
- Pourquoi ? Syndrôme de vouloir être le premier ?
- Non, mais j'aime pas les salopes tournées dans les caves.
- Outch. ça veut dire quoi exactement ?
- J'ai du mal avec les filles qui ont une liste de mecs comme mon bras.
Et là tout s'effondre. Il l'a compris tout seul et a essayé de justifier par le fait qu'il avait eu peu de oneshots et surtout des relations longues, que ça devait jouer. Je me suis tatée et j'ai finalement joué la carte de la transparence : " Je ne sais pas. Je ne suis ni pure, ni vierge. Je n'ai pas envie de devoir me cacher de ce que je suis ou ne pas pouvoir assumer mes choix, mes envies ou mon passé. Alors je m'interroge sur l'image que je peux donner de moi ou le message que je fais passer là. Et ça m'emmerde de devoir réfléchir comme ça."
Inutile de préciser que je n'ai pas eu de réponses à ça et que je n'en aurais sûrement jamais.
Next.
Mes amitiés érotiques
J'adore les amitiés érotiques.
J'en vis en ce moment deux. C'est très intéressant à vivre, extrêmement enrichissant, original et ça me fait beaucoup grandir. C'est loin d'être toujours simple. ça demande énormément de communication (et je fais de gros progrès sur ce point), d'adaptation et de force vis à vis de ce que pense l'entourage. J'aimerais pouvoir m'étaler plus sur le sujet (aller lire le sujet de Jalapeno).
J'adore ces relations. J'adore partager l'intimité d'un homme. Et c'est très confortable. Mes derniers mois à Paris, je dormais rarement seule.
Pour autant je suis loin, et la solitude me fait m'interroger. Je n'ai jamais été aussi bien seule. Vraiment. Surtout portée comme je suis par mon projet. Pour autant l'envie de ressentir à nouveau apparait. Je suis bien seule et à la fois j'aimerais bien un coup de coeur. Et un coup de coeur avec lequel construire quelque chose. Je sais que ça ne sera pas avant septembre. Forcément. Je ne sais même pas si j'ai le temps pour ça.
Samedi soir, mon angoisse pour Nuit... C'était terrifiant mais aussi terriblement exaltant. Je me suis sentie vivante. Je me suis souvenue de ce que j'avais ressenti pour lui. A quel point ça avait été fort. J'ai envie de ressentir ça à nouveau mais avec un homme bien cette fois. Ce serait cool.
En attendant je me sens bien seule. Et j'adore mes amitiés érotiques. Mais je me demande si ce quotidien ne m'est pas trop confortable au final et ne m'empêche pas de prendre des risques.
Nuit.
Lucas m'a shootée pour mon projet sur Paris la semaine dernière. J'avais besoin de visuels en urgence. Il m'a envoyée les photos. Des photos de ma nuque dégagée. J'ai pensé à Nuit. Il aurait adoré. Il adorait me mordre le cou. C'était son grand truc. J'avais oublié et ça m'est revenue en voyant les photos. J'ai envie de lui envoyer un message pour lui dire que les premiers visuels du projet m'ont fait penser à lui, avec une des photos. Je résiste à cette envie très fort.
Enfin ça va déjà beaucoup mieux que lundi. Le sud a ça de bon. Je me sens loin. Et la distance aide plus que le temps.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] La suite, vite ! le 29.07.16, 07h52 par Bumble
- [0] La suite, vite ! le 29.07.16, 09h14 par RosieRosette
- [0] La suite, vite ! le 29.07.16, 11h31 par Lulla
- [0] Encore le 29.07.16, 19h48 par mistermint