léger problème élocution

Bonjour à tous

Bon soyons d'accord, je sais parler, on me comprend. Je suis dans la "normale."

J'ai même fait du théâtre il y a longtemps, sans doute par challenge. (l'expérience fut désastreuse)

Diagnostique: je ne parle pas assez fort, trop vite et je bute sur certains mots (débuts en voyelles sans liaison avec le mot précédent) que j'ai même appris à éviter dans une conversation.
Je peux me forcer mais le naturel revient très rapidement.
Je vise un métier de la parole...

J'ai remarqué que je parle mieux quand je parle aux gens que je ne connais pas.
A l'inverse quand il s'agit d'amis proches ou de la famille, c'est une autre paire de manche.
Si je suis bourré ça devient catastrophique mais ça semble normal^^

Je pense aller voir un orthophoniste, mais j'ai des doutes sur l'efficacité des solutions que l'on pourra m'apporter au sens ou mes "troubles" restent somme toute légers et dans la norme.

Je voulais simplement avoir de possibles retours d'expériences ou témoignages

J'hésite à aller consulter l'otho ou à ne rien faire vu que j'ai toujours vécu comme ça...

Bonsoir mctyson.

Est-ce que cela te gène beaucoup ou te complique la vie au quotidien?

Des suggestions? Plus de gnole, parle régulièrement avec tes proches, fais des exercices de respiration, dors en fonction de tes besoins.

Et oui, pourquoi ne pas aller consulter un orthophoniste? Tu ne risques rien et c'est remboursé!

... et c'est vraiment leur métier de traiter ce genre de chose. Go médecin

Mais oui, ils sont vraiment qualifiés pour ça.

Parler trop vite, est souvent d'origine psychologique, et si par exemple c'est couplé avec le fait de pas arriver a tenir le regard dans les yeux c'est vraiment le cas d'école.

Une astuce, quand même : quand tu parles essaie de te concentrer sur les consonnes, de les conscientiser, comme des digues qui maintiennent bien les voyelles en place.

Aristophane a écrit : Est-ce que cela te gène beaucoup ou te complique la vie au quotidien?

Non pas vraiment, en fait c'est moi surtout que ça énerve. J'ai eu quelques rares remarques, mais rien de récurrent.
Au quotidien le bégaiement n'est pas un problème, c'est d'avantage le volume sonore. Mais j'aimerais tout corriger, je suppose que tout est lié.

Aristophane a écrit : Des suggestions? Plus de gnole, parle régulièrement avec tes proches, fais des exercices de respiration, dors en fonction de tes besoins.

Je bois plutôt moins que mes potes^^ Mais tout le monde bégaye avec la bibine, donc ça ne me semble pas trop pertinent. Par contre je crois que tu as vu juste avec le sommeil.
Le truc empire avec la fatigue et l'alcool, mais ne disparait pas quand je suis en pleine forme.

Venusian a écrit : Parler trop vite, est souvent d'origine psychologique, et si par exemple c'est couplé avec le fait de pas arriver a tenir le regard dans les yeux c'est vraiment le cas d'école.

Je suis un peu introverti, réservé mais rien de dramatique. Je suppose aussi que le problème vient de là... En fait ça a l'air complexe.

Venusian a écrit : Une astuce, quand même : quand tu parles essaie de te concentrer sur les consonnes, de les conscientiser, comme des digues qui maintiennent bien les voyelles en place.

Je n'y avais pas pensé, mais je vais essayer. Mais c'est typiquement le genre d'exercice qui marche sur le moment, sauf que les effets vont s'estomper dès que j'arrêterai d'y penser.

FrenchKiss a écrit :... et c'est vraiment leur métier de traiter ce genre de chose. Go médecin

Oui, je vais effectivement aller consulter

Merci pour vos réponses rapides!

Bonjour mctyson.

mctyson a écrit:

Je bois plutôt moins que mes potes^^ Mais tout le monde bégaye avec la bibine, donc ça ne me semble pas trop pertinent. Par contre je crois que tu as vu juste avec le sommeil.
Le truc empire avec la fatigue et l'alcool, mais ne disparait pas quand je suis en pleine forme.

La prévention, c'est un peu un dada chez moi. ( C'est sans doute dû au fait que je n'ai jamais bu d'alcool de ma vie). Et je m'inquiète de ce que je perçois comme une certaine forme de banalisation de la consommation "sociale" de celui-ci ( tel que le phénomène de "binge drinking").

( Je ne dis pas que cela te concerne. Je parle sur un plan général).

Disons que je ne me positionne pas sur un plan moral, mais sur un plan sanitaire.

Pour le sommeil, oui c'est essentiel. Le cerveau est un organe subtile et fragile, qui n'aime pas être brutalisé. Quantité et qualité doivent être au rendez-vous.

"Qui veut voyager loin ménage sa monture".