Je n’ai rien posté depuis presque un mois et demi. Disons d’entrée de jeu que l’été n’a pas été top.
Déjà, Juliette n’a pas donné signe de vie. Elle m’avait dit qu’elle rentrait du Japon le 3 août. Le 10, je me décide à lui envoyer un SMS, qui restera sans réponse.
Aussi bien, c’est sa carte SIM qui est morte (comme quoi on aurait vraiment dû se fbcloser), je ne saurai jamais pourquoi ça a flaké, elle avait l’air contente du premier date. En tout cas NEXT, il n’y a que ça à faire.
Le truc, c’est comme vouloir faire du SPU dans ma ville au mois d’août, c’est un peu comme vouloir en faire au désert de Kalahari. Beaucoup de gens en vacances (et peu de touristes), vraiment peu d’occasions. J’ai fait un peu de MPU, idem. Quelques approches néanmoins et un numclose, une fille que j’ai abordée alors que, revenant de Clemenceau, j’arrivais dans ma rue (je ne sais pas pourquoi, ça marche toujours mieux dans ma rue).
—
Excuse-moi… Je t’ai aperçue de loin, je t’ai trouvée ravissante et je me suis dit qu’il fallait qu’on fasse connaissance.
—
Euh… Je suis pressée…
—
C’est pas grave ça, je prends ton numéro, je te recontacte et on fera connaissance une autre fois.
—
Oui, pourquoi pas ?
(
Je sors mon portable de la poche).
—
C’est 06 ?
—
Oui, 06 24…
—
Comment tu t’appelles ?
—
Oui, tu m’appelles.
—
Non, je dis : Comment tu t’appelles ?
—
Manon.
—
Enchanté. All.
Trois jours après, j’essaie de l’appeler, j’entends à l’autre bout du fil :
—
SFR bonjour, le numéro que vous avez composé n’est pas attribué…
Bref. Un seul numclose pendant tout le mois d’août et il s’avère bidon. Un peu découragé, mais pas abattu quand même. Septembre arrive, je peux reprendre le SPU avec une abondance relative (c’est Pau, quoi…) de cibles.
Finalement, toujours pas de nouveau numclose, mais sur d’autres plans je progresse :
* Je n’oublie plus de proposer le numclose. Par contre, je ne le propose pas si la fille reprend son chemin après avoir dit : « Je suis pressée ».
* J’hésite beaucoup moins à aborder les duos mère-fille :
— Excusez-moi, Madame… C’est votre fille ? Je tiens à vous féliciter d’avoir une fille aussi ravissante… Est-ce que vous permettez de faire sa connaissance ?
* Je n’hésite plus à aborder les groupes de 2 filles (j’ai encore mal avec ceux de 3 ou 4), mais je sens que je manque d’aplomb/d’assurance, à travailler :
— Excusez-moi… Je voulais vous dire que je vous trouve ravissante… Et votre amie aussi est ravissante… Du coup, j’ai hésité, puis je me suis décidé pour votre amie. Est-ce que vous me permettez de faire sa connaissance ?
Cet après-midi, j’approche une fille (HB 8, blonde aux yeux noisette clair) rue Serviez, elle me dit qu’elle s’appelle Ophélie et qu’elle va à sa mutuelle, je lui propose de l’accompagner. Déjà, je lui pose des questions qu’elle ne me renvoie pas, j’aurais sans doute dû éviter. Elle est étudiante en droit, va entrer en 2ème année. Nous arrivons rapidement.
Et là, je commets un erreur monumentale : au lieu de proposer le numclose au moment où elle va rentrer (ou juste après), je la suis et m’assieds à côté d’elle. Au bout de cinq minutes, alors qu’elle est à la borne, je ressors, pensant qu’elle va arriver de suite, mais elle va s’asseoir face à une autre conseillère. Je reste dehors à l’attendre, en me disant que
plus j’attends, plus je me DLV. Et puis je n’ai pas que ça à foutre non plus.
Au bout d’un quart d’heure d’attente, je la laisse donc dans le bureau de sa mutuelle, fais encore une ou deux approches et décide d’aller faire mes courses, avec un peu de regret quand même.
J’aimerais bien avoir des réactions, jugements… sur cette interaction, j’ai dû complètement merder.
Anecdote amusante. C’était samedi dernier, j’étais en terrasse, et sur la terrasse d’en face (c’est la terrasse du même bar qui continue), j’aperçois deux HB9. Je finis ma conso et vais les trouver.
—
Bonjour, je vous ai aperçues de loin blabla
L’une d’entre elle me confie avoir 15 ans.
Le pire, c'est que j'ai hésité après les avoir classées HB 9, genre "Je suis pas à la hauteur pour draguer des HB 9"', et que j'ai dû me motiver.
Je leur dis qu’elles font plus que leur âge, ce qui les flatte, évidemment, mais je me demande si en fait je ne devrais pas plutôt me faire faire une nouvelle paire de lunettes.
Si un jour je poste un FR “Comment j’ai dragué les keufettes au poste de police”, ça sera que j’ai reculé devant cette dépense.
Anecdote instructive. Même endroit, une de mes quelques approches du mois d’août, deux filles, je souhaite faire la connaissance des deux.
Fille 1 (
assez cassante) :
On est pressées.
Fille 2 (
plus avenante) :
On doit aller par là (
me montre une direction).
Je propose le numclose.
Fille 2 :
Euh…
Fille 1 :
Moi, je veux pas.
Fille 2 : Moi non plus.
Moi (
à fille 1) :
Tu montres le mauvais exemple !
Gros comme une maison que Fille 2 était prête à me filer son tel mais n’a pas osé le faire du moment que Fille 1 refusait. Il faudra apprendre à gérer ce genre de situation.
Mais bon, all in all je me dis au moins que je gagne en assurance même si les résultats ne sont pas encore vraiment au RDV.
Hors SPU : je me suis invité dans un restaurant, début août, et ai rencardé une serveuse, Luce, que je connaissais par ailleurs. Pour le lundi suivant, vu que le lundi elle est au centre-ville pour une formation, dans une brasserie où Léa, une connaissance commune, est serveuse.
Le lundi arrive, et je ne sais plus si nous avons RDV à 12 h ou 13 h. Au cas où je suis à ladite brasserie à 12 h, j’attends une heure en sirotant un coca, elle n’arrive pas, bref je finis par manger tout seul.
Je l’ai en travers. Je l’imagine en train de festoyer (bon, relativement) avec ses potes de formation dans une autre brasserie et ça m’énerve un peu. J’aurais dû la numcloser, mais je pensais qu’en cas d’empêchement elle aurait prévenu Léa.
Samedi en fin d’après-midi, je cherche le profil de Luce sur Facebook, machinalement (je n’ai rien de plus intéressant à faire), et surprise, je le trouve de suite, alors que la fois d’avant j’avais dit taper le prénom entier. C’est sans doute qu’elle a cherché mon profil. Du coup, je me décide à aller la revoir, au restaurant où elle bosse (ça m’emmerde un peu : c’est assez cher et pas spécialement bon pour le prix). Elle sert une table en terrasse, mais en plusieurs allées et venues, elle arrive à me confier, qu’elle a eu un empêchement (« Pourquoi t’as pas prévenu Léa ? Ça m’aurait évité d’attendre ! —
C’est qu’avec Léa on ne se voit presque plus. » Non mais, quelle cruche ! [Je raye. On ne traite pas de cruche une potentielle LTR])), qu’elle est d’accord pour fixer un autre RDV, elle propose même ce lundi.
J’accepte, puis semi-invente un empêchement de mon côté. Pour plusieurs raisons. D’abord, on est le 3 et je suis déjà en train d’exploser mon budget restau du mois. Ensuite, c’est vrai que ce jour-là ça va être un peu tendu. Mais surtout, je veux d’abord parler avec mon OI, revenue de vacances plus belle que jamais, et voir son état d’esprit actuel. Après tout, c’était mon but en commençant ce journal : faire des rencontres à droite et à gauche pour changer et devenir capable de séduire mon OI. Il n’y a pas eu vraiment beaucoup de rencontres (euphémisme), pas un seul Fclose ni même un seul Kclose, mais quand même un date avec une fille, Juliette, qui aurait pu me faire oublier mon OI… Ça change les données du problème…
Quant à Luce, elle attendra, ou pas d’ailleurs. D’ailleurs, je n’ai toujours pas réussi à la numcloser, puisqu’elle était débordée de travail. Ayant fini mon repas, et payé, je reste à côté de la caisse. Le cuisinier, qui se trouve là, me demande ce que j’ai fait.
—
J’attends Luce…
—
Elle travaille, Luce !
—
Ta gueule, ducon. T'es le patron ? Je le sais, oui, pour ton collègue des cuisines a des vues sur elle. Je sais, oui, je sais qu’elle travaille. C’est avec moi qu’elle va travailler, oui.
Luce passe une ou deux fois, et me lance : "
Désolé, ça va pas être possible!"
Elle parle du numclose. Et elle a raison : elle n'a pas une seconde de répit. Je voudrais au moins lui souhaiter une bonne soirée, mais alors qu’elle ressort des cuisines avec des assiettes, elle en fait tomber une. Le cuisinier lui fait :
—
Oups! désolé!
—
Je parie que tu l'as fait exprès, connard.
Je décide alors de m’en aller. Une fois passée la porte, je m’aperçois qu’à cette heure déjà tardive une queue d’un mètre attend encore de pouvoir entrer. Je décide de partir faire la fête.