Bretzel moi tout ça !

Merci pour vos petites notes d'encouragement et ton message Bumble Bee <3.

Les dessous du décor, c'est que j'ai éclaté en sanglot en plein milieu de la rédaction du post, avec tout ce qui remontait. Une fois posté, je me suis vraiment senti libéré, et depuis ça va clairement mieux.

Donc plutôt content d'avoir tout sorti une bonne fois pour toute!

Post rapide par contre aujourd'hui.

Je reviens à l'instant d'un RDV Tinder, ça c'est bien passé, fille sympa passionnée de mécanique, à voir comment ça peut évoluer!

On notera la balade en Mini Austin modifiée, avec châssis sport, siège baquet et surtout un bruit de moteur digne d'un char d'assaut survitaminé.

Le tout dans un format genoux-qui-touchent-le-tableau-de-bord et slalom sur route de campagne. Je vous laisse imaginer

Ok alors depuis le 31/08/2016 :

1) J’ai rencontré Bumble et mistermint.

Mes deux plus belles rencontres de 2016. C’est niais mais je m’en tamponne l'oignon avec une babouche.

C’est le genre de mecs qui t’accueillent à la gare avec un énorme sourire et te tendent une bière avant même que tu leur ais serré la main. C’est le genre de mecs ou tout peut arriver lors d’une soirée, surtout n’importe quoi. C’est le genre de mecs avec lesquels tu finis à poil au milieu d’une trentaine d’étudiante sage-femme. C’est le genre de mecs avec lesquelles tu fais une photo souvenir avec un soutien-gorge inconnu sur le front. C’est le genre de mecs qui te chouchoutent quand tu t’es tordu le genou. C’est le genre de mecs à qui tu peux te confier sans craintes quand t’as le moral au plus bas.

C’est le genre d’amitiés trop rares pour ne pas être soulignées <3

2) Une aventure éphémère avec une sage-femme.

Si vous pensez qu’il y a une connexion avec :

à poil au milieu d’une trentaine d’étudiante sage-femme

Je vous arrête tout de suite. Oui. Vous avez raison.
Un mois à discuter par téléphone. Un week end de quatre jours ensemble. Pas besoin que je vous fasse un dessin.

Au final, une amitié qui s’est imposée d’elle-même. À noter que c’est la première fois que j’arrive à garder contact avec une fille avec laquelle j’ai couché ! Le progrès est en marche !

3) J’ai probablement décroché mon premier emploi.

L’entreprise ou j’effectue mon stage de fin d’études souhaitant me garder !

Bref sinon, j’ai la patate, et j’ai envie de tenir ce foutu journal ! L'année 2017 sera riche je le sens !

Pfiou encore une journée de plus ou j’ai fait semblant de travailler, place au week end maintenant… Quelle heure est-il ? Hm 17h45, ça va tranquille... mais je peux pas trop traîner non plus si à 19h j’ai rendez-vous... Comment elle s’appelle déjà ? Maeva ? Ah non merde Maeva c’est mon ex, faut vraiment que j’arrête... Putin si je l’appelle comme ça au premier rendez-vous je peux concourir au fail d’or... Julie voilà c’est ça ! Allez on se chauffe on s’auto mojote ! Je vais mettre un peu de musique qui parle de...

...histoire de se mettre dans l’ambiance. Je vais l’envoyer à mistermint et à Bumble tiens ça va les faire marrer haha ! … Qu’est-ce qu’il m’a répondu le Bumble sauvage ?! « Tg » ... toujours un plaisir ce gars, vraiment un mec en or ! Bon allez direction la douche… qui est-ce qui m'a envoyé un snap ? … mistermint ah ! Voyons… sympa il m’envoie du mojo, cool ! Tétons à gauche ! Tétons à droite han han !

Hop je vais m’arranger un peu la barbe, quitte à faire hirsute autant faire ça proprement (contradiction la nan ?)… Plusieurs mois sans rencard, j’espère que j’ai pas perdu la main... Merde faut que je rachète du shampoing m’en reste presque plus… De quoi on pourrait parler... ah les questions de Blusher ça disait quoi de nouveau… différences homme/femme ouais... le plus sexy entre le poney et le chaton... ah c’est bien ça... bon au pire je m’en tamponne le phallus, l’impro c’est mieux...

Je vais lui envoyer un message à la fameuse d’ailleurs… Voilà parfait... Allez je sors mon plus beau slip... pour la beauté intérieure c’est important... Waah quand je vois l’état de mon appart’, pas question de la ramener chez moi et de golo golo dans la casa avec ce bordel… Bref... mon jeans, mon sweat moumout’, mes boots, mon manteau et on est parti... Brr fais pas chaud... J’espère que t’es ponctuelle meuf... ‘Tin j’ai le cigare au bout des lèvres... Ah la voilà ! Trouve un truc intelligent à dire…

Rosie : Salut ! *Mouin mouin* Rosie enchanté !

C'était bien ça, percutant surprenant, nickel ! ... Ou est-ce qu’on va ? Excellente question.. au PMU de Momo ? Hmm nan.. au salon de thé chez Bernie ? Mais c’est qu’elle a des bonne idées la petite ! … Oh un canapé de libre !

Julie : On s’assoit en face ou côte à côte ?
Rosie : Ben côte à côte, c’est plus sympa nan ? Sinon j’ai l’impression de faire passer un entretien d’embauche. Puis si j’ai envie de t’embrasser c’est plus convivial.

T’étais pas prête la hein ! Tu l’as pas vu venir celle la ! Ouais on est pas venu pour tricoter hein !
[...]
Elle me saoule à encore parler de son boulot... Je vais la titiller un peu… les qualités que tu admires le plus chez un homme et les défauts qui te repoussent…
[...]
Parfait ! Qu'est-ce qu'il disait l'autre de nouveau ? Ah oui les opposés s’attirent… et si tu pouvais faire une chose pour changer le monde ce serait quoi tiens…
[...]
Elle a un rapport à l’argent louche waaaah… et un pessimisme pouaaaah… trop de joie de vivre vraiment. Qu’on m’apporte une corde vite…
[...]
« Rosie c’est tes couilles qui te parlent ! On n’en peut plus ! Embrasse la ! Même si t’es pas convaincu ! » ... Mais pourquoi faire ? ...« On glougloute la ! Ca déborde ! »...
[...]
'Tin elle est en train de me faciliter le transit intestinale avec sa main sur sa bouche la… Je vais me taire, ça va la forcer à me regarder, tension sexuelle toussa, FTS101 page 586…
[...]
Ah enfin je peux goûter ! Ça va c'est goutu… Faut pas que j’oublie d’acheter de œufs demain… « Rosie c’est à nouveau tes couilles qui te parlent, reste focus ! »

6 heures de rendez-vous, j’en reviens pas… mais pourtant, je suis pas convaincu, c’est comme si j’étais spectateur de l’interaction et peu impliqué, comme si je me contentais d’esquiver les mêmes pièges, à montrer une version standardisée…

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On s’est revu quelques jours plus tard pour un restau'. Même ressenti qu’au premier rendez-vous. C’était cool, mais sans plus. Mon envie allait en decrescendo, mais pourtant pas assez pour mettre un stop de cowboy. Je plaide coupable et j’assume, l’appel des couilles pleines mêlé à un peu de curiosité à son propos. Cette biche ayant un don incroyable pour mettre ses potentiels défauts en valeur, franche qu'elle est. J'aimerais bien découvrir l'autre facette si elle existe !

On s’est revu encore une fois chez moi. Elle a cependant eu le don de me couper le peu d’envie et d’implication qui me restait par message 3 jours avant :

Au fait précision, je fais le dessert. Je ne suis pas le dessert !

Même en sachant qu’il fallait que je le prenne pour du vent, que tout pouvait basculer très vite, ça m’a juste enlevé toute envie de jouer. Flemme de me battre contre.

Passe une semaine, pas d’initiative de sa part mais des relances tous les jours par message. Chiant. Je propose un rendez-vous. Elle accepte. Elle flake pour causes de santé. Ça m’arrangeait bien au final haha ! Affaire à suivre quand même, rien d’éliminatoire pour l'instant en soit

Et histoire de faire un peu de teasing, dans mon prochain post, j'ai envie de vous raconter une anecdote qui a eu lieu vers Noël 2016, impliquant un traquenard fort cocace et malaisant entre moi et ma prof de (pole) dance, âgée d'un peu moins de la quarantaine...

Il est vraiment chouette ton journal, j'ai trouvé ton dernier post super chouette. Belle plume.

Merci beaucoup pour ton message The_PoP, ça me touche !

Comme promis, voici la fameuse anecdote ! Je tiens à dédié ce post à toutes les femmes que je considère comme les Dames de FTS, car j’ai le souvenir que ça c’est passé au moment où Perlambre postait un très beau message sur les femmes qui savent apprécier la jeunesse !

Avant de débuter, permettez-moi de situer le contexte avec quelques rapides précisions !

En septembre 2016, je suis en plein processus pour me remettre de ma dernière rupture. Pour ça, beaucoup de sport et l'envie d'élargir mon cercle social. J'ai fait des études techniques et quasi toujours fréquenté des milieux fortement masculins blindés de testostérone. Et autant dire que j'ai relativement peu de connaissances féminines. D'où également une forte envie de fréquenter des femmes, par simple plaisir de découvrir davantage le sexe opposé.

En novembre, pratiquant assidument la musculation et aimant la danse de façon générale, je cherchais une nouvelle activité qui me correspondait. Et c'est à ce moment là que TiboInshape, un youtubeur humoriste axé autour de la muscu, sort une vidéo sur la pole dance... Vous la sentez venir la ?
J'y avais déjà pensé avant mais ça a été l'élément déclencheur. Moi Rosie, la première Rosette du nom, aussi souple qu'un pingouin, aussi gracieux qu’un hippopotame, caricature du mec bourru qui pousse la fonte, va se dandiner autour d'une barre au milieu d'un troupeau d'ovaires.

Quelques recherches plus tard, je trouve une école de danse, la plus proche, dans une ville à quelques kilomètres de chez moi. Je trouve une fille qui fait de la pole, que je ne connais pas et qui est d'accord pour faire du covoiturage.

Cette fille, appellons la Jalousie. Le premier contact se passe bien. Elle a de la discussion, trop même. Vraiment. Beaucoup. Trop. J'ai eu la bonne idée de lui demander comment elle allait. Monumentale erreur. Pluchamaissa. Je me demande encore aujourd'hui ce qui m'est arrivé. Parce qu'en l'espace de quelques minutes (au plus 5 min !), je savais que son mec était hyper jaloux, qu'il ne savait pas qu'on covoiturait, qu'il était militaire, qu’elle préparait ses vacances au ski, qu'elle était hyper jalouse, qu’ils se sont déjà séparé et remis ensemble j’sais pas quoi, qu'elle aimait pas les endives et qu'elle avait des embrouilles de dingues avec des exs, preuve à l'appui à base de textos qu'elle me fait lire.

Moi m'voyez, à ce moment-là. J’étais pas prêt. J'avais envie de fuir de la voiture, mais on était sur l'autoroute, alors je me suis laissé convaincre de rester. Bref je rigole je rigole mais on voit pas le fond du bol hein. Bon et même si Jalousie elle aime bien parler et respirer en même temps, par la suite je me rendis compte plus tard qu'elle était quand même sympathique.

Et la pole alors dans tout ça alors ?

Je fais quelques entrainements, j’adhère direct, c’est super physique et y a une bonne ambiance, tout bénéf’ ! Et y a quelque chose de génial, c’est qu’étant donné que je suis l’unique mâle du groupe, hormis quelques filles timides, tout le monde est super gentil avec moi et je n’arrête pas de me faire chouchouter. Sachant qu’en plus, la plupart ont des corps à se faire une fracture de l’œil si tu regardes trop longtemps, qu’elles sont presque en bikini, car c’est avec le contact de la barre contre la peau que ça adhère… Faut beaucoup de surface m’voyez… Les frottements toussa…

Eh Rosie ! Tu nous as parlé d’une anecdote avec la prof’ mais on en a toujours pas vu la couleur !

Ça vient ça vient ! Je sais que vous êtes venus pour ça ! Mais c’est important de savoir prendre son temps. Vous sentez comme je sexualise subtilement le post la ?

Alors la Professeur ! Tu l'as vois, déjà c'est le genre de femme, juste physiquement, tu dis "Bonjour Madame" et tu rattrapes le filet de bave qui tente de s’échapper d’entre tes lèvres. Ça pose les bases quoi. Elle a un peu moins de la quarantaine et elle en fait entre 25 et 28… Très active, super gentille, souriante et énergique. Et comme si ça ne suffisait pas Mme la Professeur a aussi un titre de docteur.

Bref ! Pour les fêtes de fin d’année, un entrainement avec un goûter a été organisé. Je voulais y allé, mais j’avais de transport.

Rosie : Professeur je voudrais te demander, j’aimerais beaucoup venir au goûté de fin d’année mais j’ai pas de transport, est-ce que ça t’embêterait de me récupérer à la gare et de m’y déposer au retour avant le dernier train ?
Professeur : Non bien sûr aucun problème ! Déjà qu’on a pas beaucoup d’homme !

17H30 : Une Rosette attendant dans la pénombre

Rosie : Ah la voilà !
[…]
Rosie : Hello Professeur ! *Mouin mouin* Comment tu vas ?
Professeur : Très bien merci et toi ? Tu as passé de bonnes fêtes ?
R : Ouais tranquille ! En famille et comité restreint
P : Ah ben c’est bien ! Moi aussi c’était en petit comité, juste avec mes parents. De toute façon j’ai pas d’enfants et pas de copain

Je ne pouvais affirmer à 100% que c’était purement innocent, elle aurait pas eu besoin de préciser, c'était mon ressenti à cet instant. Sauf que j’ai pas envie de faire des plans sur la comète. Je tilte mais sans plus.

[…]
P : Mais alors toi Rosie, quel âge tu as en réalité ?
R : Quel âge tu me donnes ?
P : Boh j’sais pas, 28 dans ces eaux la…
Un Rosie sur le cul : Ah non, non non non, plus jeune… le coup de vieux que tu viens de me mettre dans la figure pouaaaah ! Plus vers les 23…
Une Professeur vraiment sur le cul : Ah oui eh beh ! Je pensais vraiment pas, ça doit être la barbe !
[…]

Durant le trajet la discussion s’est poursuivis en faisant connaissance : famille, travail, sport etc... On arrive, on fait l’entrainement et le goûter, rien d’exceptionnel à signaler.

Plus tard…

P : Rosie il reste encore trop de monde, je peux pas te ramener à la gare maintenant..
R : Mais du coup je vais pas pouvoir avoir le dernier train..
P : Ben écoute tu m’aides à ranger à la fin et je te ramène chez toi, deal ?
R : Deal !

Hop hop on range, on va à sa voiture, et à peine installée, Professeur pousse un soupir. Un soupir qui symbolise toute la pression du monde sur ses épaules qui vient de s’évaporer :

P : Aaaah… J’ai tellement envie d’une cigarette maintenant… Rosie tu n’en as pas une ?

Et moi ce que j’ai ressenti, avec la manière et les émotions qu’elle dégageait à ce moment, ce n’était pas une cigarette pour une cigarette, c’était la clope qui permets de prolonger l’instant. Moi un peu déstabilisé, je n’étais pas franchement à l’aise.

Ensuite sur le trajet on discute de Jalousie et de sa jalousie justement, on débat un peu la dessus c’est cool. J’apprends que c’est une femme qui ne supporte pas ça, forcément très indépendante et tout… À ce moment l’atmosphère et l’ambiance était bien conviviale.

P : Est-ce que ça t’embêterai de rester avec moi pour mettre de l’essence ? J’ai un peu peur la nuit seule..
R : Non non aucun problème !

Je me dis que quand même, elle a vraiment pas hâte de me déposer !

Et alors le coup de grâce, le truc qui m’a achevé. On arrive presque devant ma porte :

P : Ah j’aurais bien envie d’un massage maintenant… mais y a personne chez moi pour le faire, puis de toute façon je dois passer chez mes parents..

Si j’avais voulu rebondir et sexualiser, mais là c’était plus une perche qu’elle me tendait c’était une grue.

Je suis intérieurement en PFS (PFS : Position Fœtal de Sécurité), mentalement mal à l’aise. Déjà parce que mine de rien, il est fort probable que j’interprète comme ça m’arrange mais en même temps, je n’ai pas trouvé tout ça innocent. Je dois avouer aussi que son âge et sa personne m’impressionne quand même. Et puis c’est ma prof’, pas spécialement envie de me griller pour la pole…

Depuis je me suis blessé et j’ai dû mettre en pause le sport, donc pas de suite. Par contre, je suis en train de réfléchir à l’idée de poursuivre mes études en faisant un doctorat, le projet ce serait :

R : Hey Professeur, est-ce que ça te dirait d’aller prendre un verre à l’occasion après l’entrainement ? J’aurais des questions à te poser à propos de ta thèse…

...

Hey RosieRosette !

"Position Fœtal de Sécurité"

Laisse tes ailes se déployer avant qu'il ne soit trop tard ;)
L'attitude de ta prof n'était pas innocente, ne sois pas intimidé plus qu'il ne faut, c'est une femme, point.

Je regardais les arbres défilés au travers de la vitre du wagon. On était samedi après-midi. J’étais impatient de le revoir, le fameux Boris, un ami depuis la maternelle, même s’il a essayé de m’assassiner en me poussant du toboggan en grande section. Sage en apparence, mais du genre à arboré fièrement une paille dans le sillon interfessier à l’occasion du nouvel an. Je ne juge pas, c’est moi qui lui avait mis. Aujourd’hui on fêtait la fin de ses examens. Il pleuvait légèrement, pas assez cependant pour refroidir les étudiantes de la capitale de Noël. Heureusement d’ailleurs.

A la gare…

- Rosie : Hey Boris ! *Mouin mouin*
[…]
- Rosie : Bon on fait quoi jusque ce soir ? On va où ?
- Boris : Un p’tit café ?
- Rosie : Hein ?! 15h de l’après-midi et tu me proposes un p’tit café ?! Pourquoi pas une tisane tant que t’y es ?! Apéééééééérooo !

On part donc, Boris, Jean Babybel et moi en direction de la place des Ivrognes. Jean Babybel c’est le mec qui aura une importance capitale plus tard dans la soirée. Pote, mais avec des idées borderline, et sans aucun tact en société, pour le meilleur et pour le pire... C’est pas quelque chose qui se raconte, ça se ressent à ses cotés pour vous dire…

On enchaîne les pintes.

18h. Happy hour.

On enchaîne toujours les pintes. Je commence à aimer de plus en plus les gens.

On se fait un peu plaisir avec la petite planchette de l’amitié qui diminuera artificiellement mon taux d’alcoolémie. Jean Doulacette nous rejoindra à ce moment, lui aussi d’une importance capitale. On l’a connu grâce à Jean Babybel. Sympa et fêtard comme on aime.

On bouge un peu plus tard pour manger dans un restau’ assez huppé. C’était le plan à la base, table réservée, dresscode chic de rigueur, etc. Sauf que moi je m’étais pas changé depuis l’aprem. Vous auriez dû voir la tête du serveur quand il m’a vu partir aux chiottes en sweat, revenir en chemise, beau comme un camion tout neuf et lui sortir…

Ne vous inquiétez pas, la situation est parfaitement sous contrôle.

Durant le repas, la copine de Jean Doulacette, gauchiste forcenée, lui propose de nous trouver plus tard, avec son pote gay, autour d’une bière. Pas pour faire connaissance, non non ce serait pas drôle, mais pour régler ses comptes avec Jean Babybel. Parce que vous vous en doutez, à force d’ouvrir sa gueule sans tact, le jeune homme finit par s’attirer quelques embrouilles à deux balles.

Moi et Boris bien sûr, ça nous emmerde, mais tant qu’y a de la bière, y a de l’espoir, alors on se lance avec eux.

On se retrouve dans un bar branché et blindé, par chance on trouve une table. L’ambiance est glaciale et ça sentait la confrontation dans l’air. Comme ça me faisait chier, et que je ne connaissais pas la copine et son pote gay, je lance des sujets fun avec eux, genre les rencontres, des anecdotes de drague etc. Je me prends un stop de cow boy en mode…

- La gauchiste : J’ai pas envie de t’en parler on se connait pas.
- Rosie : Ah très bien.

On se regarde avec Boris, on s’emmerdait vraiment. Et c’est à ce moment-là, dans un soupir de profonde lassitude, que je tourne la tête à droite, en direction de la table d’à côté. J’y vis deux blondes mignonnes qui papotaient. Il y avait des mecs avec eux, sortis fumer.

Nos regards se croisent, et avec mes yeux de chiens battus, en lui montrant justement du regard ceux en train de s’en foutre plein la gueule, je lui sors…

Au secours…

Elle se marre, elle nous demande ce qu’il se passe, on se présente moi et Boris, on lui explique la situation... Et c’est comme ça qu’on se retrouvera à parler davantage avec la table d’à côté qu’avec la nôtre. Ironie quand tu nous tiens. Ils sont très sympa, bonne ambiance. Une des deux nanas me plait bien, celle que j’ai regardée justement. On fait la fermeture du bar.

L’atmosphère est éthylique. On se décidera à les suivre dans un autre lieu de débauche. Ca discute un peu dans tous les sens, un des mecs de la bande me sort…

Nan mais moi et [LaBlondeQuiMePlaitBien] on est pas ensemble hein ! Ce soir on dort juste ensemble !

5 minutes plus tard ils s’embrassaient et se bécotaient comme deux lycéens au printemps.

Pendant ce temps la Rosette glougloutait toujours autant.

Plus tard un passage amusant, entre deux relents d’alcool :

- LaBlondeQuiMePlaitBien : Tu penses que parce que je couche comme je l’entends je suis une salope ? *hips*
- Rosie : Ben non on est en 2017, tu fais ce que tu veux de ton corps, blablabla…

Puis après avoir écouté mon laïus, elle me regarde béatement et me fait un bisous. ‘Savez, le bisous qui veut dire toi t’es un bon gars. Je pense que si j’avais juste dis « non » ça aurait été pareil, mais à parler bourré sans panache, on triomphe sans bisous !

On rentre, on se couche, il est 6h30 du matin. On était censé rester modéré. J’ai mon train dans 3 heures. Tout va bien.

On attend les prochaines aventures avec impatience ;)
Je suis sûr qu'il va y en avoir prochainement, je ne sais pas pourquoi :p