Oldboy : Le retour du puceau Part III
"On ne résoud pas un probléme en y appliquant les modes de pensée qui l'ont généré."
Albert Einstein
Tout comme les astonomes on galéré pendant des siècles parce qu'ils partaient de postulats de base qu'ils rechignaient à remettre en cause, tu ne sortiras pas de ta situation sans opérer une révolution.
Quoi que tu en dises, ton attirance pour les filles, les rares qui trouvent grâce à tes yeux, est conditionnée par ta faible estime de soi qui trouve dans cet objet fantasmé de validation une sorte d'exutoire.
Ce faisant tu te prives de moments de tendresse, d'émotion, de plaisir, d'humanité en somme qui te donneraient le sentiment de vivre (et de vivre au delà de toi-même). Le contact d'un corps nu contre le tien, d'un carresse, d'un sourire ou d'un baiser est une expérience qui touche à la transcendance.
Qu'il est vain d'idéaliser la femme parfaite aux mensurations parfaites quand il y en a une, humaine et imparfaite, tout comme toi, tout comme nous tous qui ne demanderait certainement pas mieux que de ne pas passer la nuit seule, de rire ensemble et d'oublier un instant "le malheur naturel de notre condition faible et mortelle" (Blaise Pascal).
Evidemment quand on demande aux gens qui serait leur partenaire idéal, les filles vont Clooneiser (action consistant à donner à son partenaire idéal les traits de George Clooney) quand les hommes vont peut-être VictoriaSecretiser. Dans la réalité, les gens en couple (ou ceux qui ont des amitiés érotiques, ou même simplement des relations d'intimité et de soutien émotionnel avec leurs amis) sont plus heureux.
Non pas à cause de la concordance parfaite des mensurations de leur partenaire avec les critères socialiement valorisés mais parce qu'ils ont avec un ou plusieurs membres de leur espèce des rapports qui donnent sens à leur existence (sens: direction, signification, sensations).
Alors oui, quand on étudie les choix REELS de partenaires, ils ne correpsondent pas aux critères canoniques qu'ils avancent pour décrire le ou la partenaire idéal.
Alexandre Courtiol, Sandrine Picq, Bernard Godelle, Michel Raymond and Jean-Baptiste Ferdy. From preferred to actual mate characteristics: the case of human body shape. PLoS ONE, 27 September 2010 DOI: 10.1371/journal.pone.0013010
University of Sheffield. "Real partners are no match for ideal mate, study finds." ScienceDaily. ScienceDaily, 2 October 2010. <www.sciencedaily.com/releases/2010/10/101001105517.htm>
D'ailleurs quand bien même tu sortirais avec une fille aux mensurations de ouf, tu t'y habituerais, je te le garantis. A l'inverse, tu peux sortir avec la fille "moyenne" et ressentir en la déshabillant un désir et une sidération ésthétique que tu n'imaginais pas. Ou peut-être suce-t-elle comme une déesse et t'envoie au septième ciel quand elle gémit.
Dans une étude qualitative sur le sexe optimal, le Dr Peggy Kleinplatz, une sexologue Canadienne a demandé à des personnes de tous âges, orientations sexuelles, genres etc. d'identifier les caractéristiques de ces rapports sexuels hors du commun, ceux où on kiffe vraiment sa race.
Voilà ce qui en ressort:
Etre pleinement présent et dans le moment
L’intimité sexuelle et érotique entre partenaires
Une communication empathique et de qualité
Connexion et alignement des partenaires
Authenticité et transparence
Transcendance, paix et calme
Exploration, prise de risque et caractère ludique de la relation
Vulnérabilité et abandon de soi
Rien sur la perfection physique (heureusement, tu sais qu'en vieillissant on ressemble de moins en moins à des couvertures de magazine hotoshoppées).
Je te parlais de changer de mode de pensée, c'est une révolution. Cette révolution à opérer, c'est celle de la bienveillance (envers toi-même et les autres) et de l'empathie pour les voir enfin comme sujet et non comme objets.
Albert Einstein
Tout comme les astonomes on galéré pendant des siècles parce qu'ils partaient de postulats de base qu'ils rechignaient à remettre en cause, tu ne sortiras pas de ta situation sans opérer une révolution.
Quoi que tu en dises, ton attirance pour les filles, les rares qui trouvent grâce à tes yeux, est conditionnée par ta faible estime de soi qui trouve dans cet objet fantasmé de validation une sorte d'exutoire.
Ce faisant tu te prives de moments de tendresse, d'émotion, de plaisir, d'humanité en somme qui te donneraient le sentiment de vivre (et de vivre au delà de toi-même). Le contact d'un corps nu contre le tien, d'un carresse, d'un sourire ou d'un baiser est une expérience qui touche à la transcendance.
Qu'il est vain d'idéaliser la femme parfaite aux mensurations parfaites quand il y en a une, humaine et imparfaite, tout comme toi, tout comme nous tous qui ne demanderait certainement pas mieux que de ne pas passer la nuit seule, de rire ensemble et d'oublier un instant "le malheur naturel de notre condition faible et mortelle" (Blaise Pascal).
Evidemment quand on demande aux gens qui serait leur partenaire idéal, les filles vont Clooneiser (action consistant à donner à son partenaire idéal les traits de George Clooney) quand les hommes vont peut-être VictoriaSecretiser. Dans la réalité, les gens en couple (ou ceux qui ont des amitiés érotiques, ou même simplement des relations d'intimité et de soutien émotionnel avec leurs amis) sont plus heureux.
Non pas à cause de la concordance parfaite des mensurations de leur partenaire avec les critères socialiement valorisés mais parce qu'ils ont avec un ou plusieurs membres de leur espèce des rapports qui donnent sens à leur existence (sens: direction, signification, sensations).
Alors oui, quand on étudie les choix REELS de partenaires, ils ne correpsondent pas aux critères canoniques qu'ils avancent pour décrire le ou la partenaire idéal.
Alexandre Courtiol, Sandrine Picq, Bernard Godelle, Michel Raymond and Jean-Baptiste Ferdy. From preferred to actual mate characteristics: the case of human body shape. PLoS ONE, 27 September 2010 DOI: 10.1371/journal.pone.0013010
University of Sheffield. "Real partners are no match for ideal mate, study finds." ScienceDaily. ScienceDaily, 2 October 2010. <www.sciencedaily.com/releases/2010/10/101001105517.htm>
D'ailleurs quand bien même tu sortirais avec une fille aux mensurations de ouf, tu t'y habituerais, je te le garantis. A l'inverse, tu peux sortir avec la fille "moyenne" et ressentir en la déshabillant un désir et une sidération ésthétique que tu n'imaginais pas. Ou peut-être suce-t-elle comme une déesse et t'envoie au septième ciel quand elle gémit.
Dans une étude qualitative sur le sexe optimal, le Dr Peggy Kleinplatz, une sexologue Canadienne a demandé à des personnes de tous âges, orientations sexuelles, genres etc. d'identifier les caractéristiques de ces rapports sexuels hors du commun, ceux où on kiffe vraiment sa race.
Voilà ce qui en ressort:
Etre pleinement présent et dans le moment
L’intimité sexuelle et érotique entre partenaires
Une communication empathique et de qualité
Connexion et alignement des partenaires
Authenticité et transparence
Transcendance, paix et calme
Exploration, prise de risque et caractère ludique de la relation
Vulnérabilité et abandon de soi
Rien sur la perfection physique (heureusement, tu sais qu'en vieillissant on ressemble de moins en moins à des couvertures de magazine hotoshoppées).
Je te parlais de changer de mode de pensée, c'est une révolution. Cette révolution à opérer, c'est celle de la bienveillance (envers toi-même et les autres) et de l'empathie pour les voir enfin comme sujet et non comme objets.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Bravo le 24.11.15, 15h21 par ChantePaul
- [0] A lire le 24.11.15, 15h41 par Onmyoji
- [0] Wow le 24.11.15, 16h19 par voucny
- [0] Constructif le 24.11.15, 17h10 par The_PoP
- [0] C'est pas si simple le 24.11.15, 18h00 par Mr.Smooth
- [0] Like ! le 01.12.15, 18h10 par Bo Ty
- [0] Enorme ! le 07.12.15, 01h23 par JohnMcClane
Je vais peut être dire une bêtise mais... tu as essayé de ralentir côté porno ?
Histoire peut être de revenir aux bases et de prendre un peu de distance avec une construction mentale peut être trop loin de la vie réelle ?
Des choses dans ton témoignage m'y ont fait pensé, mais peut être que cela n'est pas pertinent ici.
Histoire peut être de revenir aux bases et de prendre un peu de distance avec une construction mentale peut être trop loin de la vie réelle ?
Des choses dans ton témoignage m'y ont fait pensé, mais peut être que cela n'est pas pertinent ici.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Bonne idée le 24.11.15, 17h14 par voucny
Le kebab trop épicé de hier et l'oubli de mon smartphone sur mon bureau m'ont permis une agréable, quoique bruyante, séance d'introspection sur les toilettes.
Il y a du vrais dans tout ce qui a été dis. Comme l'indique @Onmyoji, la valeur de ce que je représente en rapport au milieu que je fréquente a évolué. C'est un facteur, mais effectivement, jadis, je draguais. J'étais également très à l'aise avec les réseaux sociaux, ce qui n'est plus le cas. Mine de rien, badoo et msn, c'était facile.
Si je drague moins, c'est probablement car mon image de moi a évolué, en mal, pour une raison qui pour le moment m'échappe encore. @Blusher indique qu'on se lasse même d'une bombe. Mon ex ltr, objectivement, en était une. Pourtant, je m'en suis lassé et c'est clairement pas la fille avec laquelle j'ai le plus pris mon pied.
Blusher parle d'une révolution à opérer, de changer de mode de pensée. En théorie, je suis d'accord. En pratique, vaincre la résistance au changement n'est pas facile. Ce que je cherchais en essayant de draguer mes amies, je pense, c'est un déclic. Un coup de baguette magique pour me rebooster, me redonner confiance en moi, me lancer quoi. C'est également une fausse solution de facilité pour éviter d'aborder des inconnues, je le conçois.
@The_Pop non tu ne dis pas une bêtise. En tout, j'ai eu 4 LTR et ce sont les 4 filles avec qui j'ai couché. Toutes étaient, objectivement, très jolies. Avec chacune d'entre elles j'ai pu laisser libre court à mes fantasmes les plus débridés. J'ai fais, je pense, tout ce qu'un homme et une femme peuvent se faire à deux sans aller des les délires les plus gore ( scato etc ).
A dire vrais, le fais d'avoir pu assouvir mes fantasmes à loisir a du " biaiser " ma vision de la sexualité. Ce qui pourrait expliquer que je préfère le trash sur du porn à une baise " traditionnelle" . Mais tout ça, c'est de la théorie.
Bref, tout cela pour revenir aux questions maladroites que j'ai posées ces deniers jours pour savoir si je n'aurais pas meilleur temps de me " forcer " un peu pour me remettre en piste. Je citerais un éminent poète de votre république " qu'on me donne l'envie, l'envie d'avoir envie ".
Il y a du vrais dans tout ce qui a été dis. Comme l'indique @Onmyoji, la valeur de ce que je représente en rapport au milieu que je fréquente a évolué. C'est un facteur, mais effectivement, jadis, je draguais. J'étais également très à l'aise avec les réseaux sociaux, ce qui n'est plus le cas. Mine de rien, badoo et msn, c'était facile.
Si je drague moins, c'est probablement car mon image de moi a évolué, en mal, pour une raison qui pour le moment m'échappe encore. @Blusher indique qu'on se lasse même d'une bombe. Mon ex ltr, objectivement, en était une. Pourtant, je m'en suis lassé et c'est clairement pas la fille avec laquelle j'ai le plus pris mon pied.
Blusher parle d'une révolution à opérer, de changer de mode de pensée. En théorie, je suis d'accord. En pratique, vaincre la résistance au changement n'est pas facile. Ce que je cherchais en essayant de draguer mes amies, je pense, c'est un déclic. Un coup de baguette magique pour me rebooster, me redonner confiance en moi, me lancer quoi. C'est également une fausse solution de facilité pour éviter d'aborder des inconnues, je le conçois.
@The_Pop non tu ne dis pas une bêtise. En tout, j'ai eu 4 LTR et ce sont les 4 filles avec qui j'ai couché. Toutes étaient, objectivement, très jolies. Avec chacune d'entre elles j'ai pu laisser libre court à mes fantasmes les plus débridés. J'ai fais, je pense, tout ce qu'un homme et une femme peuvent se faire à deux sans aller des les délires les plus gore ( scato etc ).
A dire vrais, le fais d'avoir pu assouvir mes fantasmes à loisir a du " biaiser " ma vision de la sexualité. Ce qui pourrait expliquer que je préfère le trash sur du porn à une baise " traditionnelle" . Mais tout ça, c'est de la théorie.
Bref, tout cela pour revenir aux questions maladroites que j'ai posées ces deniers jours pour savoir si je n'aurais pas meilleur temps de me " forcer " un peu pour me remettre en piste. Je citerais un éminent poète de votre république " qu'on me donne l'envie, l'envie d'avoir envie ".
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Courage le 01.12.15, 18h13 par Bo Ty
Ça faisait un bail.
Depuis une année et des poussières, y'a pas masses trucs qui ont changés.
Mes études touchent à leur fins vaille que vaille, j'ai réussi à mettre la pédale douce sur l'alcool, à arrêter la cigarette, 3 fois.
Pendant ces 14 mois, je me suis beaucoup branlé, j'ai pas dragué une seule fois, j'étais dans la tranquille acceptation de ma situation. Et puis y'a eu un double éléctrochoc. Y'a 3 semaines. Quelle horreur.
Le Choc
Aussi misérable que je sois devenu avec la gente féminine, j'avais pour moi la consolation d'être toujours plus à l'aise que mes deux meilleurs potes. Le premier est un genre d’asexué qui ne s'épanouis que dans l'informatique et n'a, à ma connaissance, jamais éprouvé la moindre attirance ni le moindre désir envers un être vivant. Normal, donc.
Le second, en revanche, a toujours dit vouloir se marier. Mais en 15 ans, il n'a jamais eu de copine, à ma connaissance n'a jamais flirté et je ne l'ai jamais vu entreprendre une quelconque entreprise de séduction.
Bon, je vivais donc ma vie avec l'assurance tranquille de la tortue qui se sait toujours plus rapide que l'escargot quand mon pote ( le second ,cela va de soit ) me dit :
Bon, je vais sortir avec steph.
Passé le choc initial, et après m'être assuré via un coûteux scan du cerveau que je ne souffrais pas d'hallucination, je me suis rendu à l'évidence : Le bougre s'était trouvé une nana. Pas moi.
Ma cible
Je vais essayé de la faire courte, car la situation a tout de la tele novelas. Les protagonistes sont les suivants :
Steph, la copine de mon pote.
Mon pote, appelons-le le Rital.
Oldboy, appelons-le Oldboy.
Et ma cible, meilleure amie de Steph, appelons-la l'Espagnole.
Un petit coup de pokedex :
L'Espagnole, c'est une plante. 27 ans, enseignante, en M2 à mis-temps. C'est confortablement une 8, une 9 pour peu qu'on soit branché par un style un peu rock-gothique. Long cheveux noirs, corps sculptural, regard de braise, sourire éclatant. Autant dire que physiquement, je l'ai de suite trouvée très, très à mon goût.
Mon pote le Rital a rencontré Steph en soirée, de même pour que moi pour l'Espagnole. Faut dire qu'on a un tas de potes et de potesses en commun. Y'a genre 1 mois, on s'est fait un groupe whatsapp pour organiser des soirées tels de jeunes trentenaires pébulescents.
Du coup, les soirées ressemblaient un peu à ça :
Je parle à tout le monde, je fais des blagues. L'Espagnole m'ignore poliment en permanence et se contente d'envoyer paître l'infinie file de prétendants qui se pressent à ses pieds à chaque sorties.
Un peu vexé qu'elle ne remarque jamais à quel point je suis un être spirituel, je l'ai classée dans les catégories des " connasses prétentieuses qui sortent exclusivement pour faire mousser leur ego " et j'ai pas cherché plus loin. On a du lui dire que j'étais un con, ou j'ai du tabasser un de ses potes quand j'étais ado ou un truc du genre. Je passe outre.
Nouvel An
Comme le rital est en couple avec Steph, on fait nouvel ans les 4 avec une autre copine. Je suis pas très content mais j'ai pas d'autres plans. Je me rase quand même les couilles, précaution inutile pour le coup, mais que je tiens à préserver, au cas ou.
Le début de soirée se passe sans surprise. L'Espagnole est habillée ultra sexy, elle me répond quand je lui parle, me souris poliment, mais basta. Du coup, je me vexe et je picole. Beaucoup. Elle aussi, d'ailleurs.
Trou noir, puis je me retrouve dans les escaliers d'une boite de nuit. Je parle avec l'Espagnole. Je parle de tout, de rien. Je suis complètement déchiré. Une dizaine de mecs passent, certains me demandent si c'est ma nana. Je répond automatiquement oui, sans réfléchir. Ça me fait plaisir de commencer la nouvelle année en faisant des déçus. On s'arrache, je la kinotte un peu sans même calculer, tout le monde se barre chez la nana qui nous héberge.
Ma timidité étant noyée dans le champagne, je lui dis
Conclusion
Bon, j'ai un gros coup de cœur. Le fait que le rital se case et la rencontre de l'Espagnole m'a foutrement redonné l'envie. Mais y'a plusieurs hic :
1. Je suis totalement infoutu d’interpréter son attitude initiale. Pourquoi était-elle aussi distante ? De la répugnance, ou alors étais-ce ce que l'on appelait ici à l'époque, avec classe, un bouclier-de-salope ?
2. J'ai un peu de mal à faire semblant d'être à l'aise, j'ai l'impression qu'elle est quand même pas mal " out of my league" . Je suis déjà passé outre il y a longtemps avec mon ex, mais faut réapprendre.
3. J'ai un peu peur de me planter grave. Pas tellement pour mon ego, mais vu la situation ( sa meilleure pote et le mien ensemble ) ça peut créer des sacs de noeuds. J'ai pas besoin de ça.
4. Je sais pas ( plus ) trop quelle approche adopter. Trop gentil-gentil, elle va croire que j'ai juste envie d'être son pote et ça, je veux plus. J'ai donné. Trop direct, sans indices que je lui plait, elle risque de se braquer et de me rembarrer sévère ce qui va foutre la merde.
Bref, vous l'aurez compris, je suis rouillé de chez rouillé mais finalement, après 6 ans, je suis de retours sur la piste.
Depuis une année et des poussières, y'a pas masses trucs qui ont changés.
Mes études touchent à leur fins vaille que vaille, j'ai réussi à mettre la pédale douce sur l'alcool, à arrêter la cigarette, 3 fois.
Pendant ces 14 mois, je me suis beaucoup branlé, j'ai pas dragué une seule fois, j'étais dans la tranquille acceptation de ma situation. Et puis y'a eu un double éléctrochoc. Y'a 3 semaines. Quelle horreur.
Le Choc
Aussi misérable que je sois devenu avec la gente féminine, j'avais pour moi la consolation d'être toujours plus à l'aise que mes deux meilleurs potes. Le premier est un genre d’asexué qui ne s'épanouis que dans l'informatique et n'a, à ma connaissance, jamais éprouvé la moindre attirance ni le moindre désir envers un être vivant. Normal, donc.
Le second, en revanche, a toujours dit vouloir se marier. Mais en 15 ans, il n'a jamais eu de copine, à ma connaissance n'a jamais flirté et je ne l'ai jamais vu entreprendre une quelconque entreprise de séduction.
Bon, je vivais donc ma vie avec l'assurance tranquille de la tortue qui se sait toujours plus rapide que l'escargot quand mon pote ( le second ,cela va de soit ) me dit :
Bon, je vais sortir avec steph.
Passé le choc initial, et après m'être assuré via un coûteux scan du cerveau que je ne souffrais pas d'hallucination, je me suis rendu à l'évidence : Le bougre s'était trouvé une nana. Pas moi.
Ma cible
Je vais essayé de la faire courte, car la situation a tout de la tele novelas. Les protagonistes sont les suivants :
Steph, la copine de mon pote.
Mon pote, appelons-le le Rital.
Oldboy, appelons-le Oldboy.
Et ma cible, meilleure amie de Steph, appelons-la l'Espagnole.
Un petit coup de pokedex :
L'Espagnole, c'est une plante. 27 ans, enseignante, en M2 à mis-temps. C'est confortablement une 8, une 9 pour peu qu'on soit branché par un style un peu rock-gothique. Long cheveux noirs, corps sculptural, regard de braise, sourire éclatant. Autant dire que physiquement, je l'ai de suite trouvée très, très à mon goût.
Mon pote le Rital a rencontré Steph en soirée, de même pour que moi pour l'Espagnole. Faut dire qu'on a un tas de potes et de potesses en commun. Y'a genre 1 mois, on s'est fait un groupe whatsapp pour organiser des soirées tels de jeunes trentenaires pébulescents.
Du coup, les soirées ressemblaient un peu à ça :
Je parle à tout le monde, je fais des blagues. L'Espagnole m'ignore poliment en permanence et se contente d'envoyer paître l'infinie file de prétendants qui se pressent à ses pieds à chaque sorties.
Un peu vexé qu'elle ne remarque jamais à quel point je suis un être spirituel, je l'ai classée dans les catégories des " connasses prétentieuses qui sortent exclusivement pour faire mousser leur ego " et j'ai pas cherché plus loin. On a du lui dire que j'étais un con, ou j'ai du tabasser un de ses potes quand j'étais ado ou un truc du genre. Je passe outre.
Nouvel An
Comme le rital est en couple avec Steph, on fait nouvel ans les 4 avec une autre copine. Je suis pas très content mais j'ai pas d'autres plans. Je me rase quand même les couilles, précaution inutile pour le coup, mais que je tiens à préserver, au cas ou.
Le début de soirée se passe sans surprise. L'Espagnole est habillée ultra sexy, elle me répond quand je lui parle, me souris poliment, mais basta. Du coup, je me vexe et je picole. Beaucoup. Elle aussi, d'ailleurs.
Trou noir, puis je me retrouve dans les escaliers d'une boite de nuit. Je parle avec l'Espagnole. Je parle de tout, de rien. Je suis complètement déchiré. Une dizaine de mecs passent, certains me demandent si c'est ma nana. Je répond automatiquement oui, sans réfléchir. Ça me fait plaisir de commencer la nouvelle année en faisant des déçus. On s'arrache, je la kinotte un peu sans même calculer, tout le monde se barre chez la nana qui nous héberge.
Ma timidité étant noyée dans le champagne, je lui dis
Consciente que son bitchshield tenait d'avantage du pavois que de la rondache, elle me répond :Hey, Esmeralda, pourquoi t'étais aussi froide avec moi ? T'étais froide, nan ? Je t'ai vexé dans une vie antérieur ou un truc du genre ?
Quelle explication de merde. Du coup, les autres ont été se coucher et je suis resté à parler avec elle pendant genre 3 heures. Pendant ces 3 heures, il me semble avoir découvert une nana plus simple, moins sûr d'elle et plus fun que ce que je croyais, à la base. Puis, à 7h du mat, je suis rentré chez moi après avoir marché 2h en ville. J'aurais aimé dire que c'était pour méditer mais en fait je m'étais lamentablement perdu. Quelques heures plus tard, elle m'écrivait pour me parler de tout et de rien et ne m'a pas lâché jusqu'à ce que, fatigué, je cesse de répondre à ses messages.Ouais je sais pas, je sentais un genre de noirceur en toi, je sentais un truc je sais pas
Conclusion
Bon, j'ai un gros coup de cœur. Le fait que le rital se case et la rencontre de l'Espagnole m'a foutrement redonné l'envie. Mais y'a plusieurs hic :
1. Je suis totalement infoutu d’interpréter son attitude initiale. Pourquoi était-elle aussi distante ? De la répugnance, ou alors étais-ce ce que l'on appelait ici à l'époque, avec classe, un bouclier-de-salope ?
2. J'ai un peu de mal à faire semblant d'être à l'aise, j'ai l'impression qu'elle est quand même pas mal " out of my league" . Je suis déjà passé outre il y a longtemps avec mon ex, mais faut réapprendre.
3. J'ai un peu peur de me planter grave. Pas tellement pour mon ego, mais vu la situation ( sa meilleure pote et le mien ensemble ) ça peut créer des sacs de noeuds. J'ai pas besoin de ça.
4. Je sais pas ( plus ) trop quelle approche adopter. Trop gentil-gentil, elle va croire que j'ai juste envie d'être son pote et ça, je veux plus. J'ai donné. Trop direct, sans indices que je lui plait, elle risque de se braquer et de me rembarrer sévère ce qui va foutre la merde.
Bref, vous l'aurez compris, je suis rouillé de chez rouillé mais finalement, après 6 ans, je suis de retours sur la piste.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Like ! le 02.01.17, 20h09 par Allandrightnow
- [0] Like ! le 02.01.17, 21h36 par mistermint
- [0] Yesssss! le 07.01.17, 21h09 par LittleNeapolis
L'Espagnole a écrit :Ouais je sais pas, je sentais un genre de noirceur en toi, je sentais un truc je sais pas
Vu que tu décris ta situation comme étant celle d'un gros branleur solitaire et que tu l'as catégorisée assez vite entre la "plante" et la "connasse prétentieuse", je trouve au contraire que l'explication de l'Espagnole tient bien la route.Oldboy a écrit :Quelle explication de merde.
Je pense que vous vous êtes rapproché à partir du moment où vous avez laissé tomber vos postures respectives (l'alcool aidant), tu pourrais donc continuer dans cette voie (avec moins d'alcool, ça aidera encore plus). C'est une fille célibataire et open, elle t'intéresse, tu as son numéro de téléphone, c'est ce qui compte. Revoit-la, avance avec elle de façon sexuée et sans trop te focaliser sur un soi-disant bitchshield, c'est le meilleur moyen de te dérouiller pour commencer l'année

T'inquiète pas, le verbe lourd fait partie de mon " style " d'écriture, en vrais je suis tout de même un rien plus nuancé
.
Je ne sais pas si j'aurais l'occasion de la revoir avant que l'on fasse une sortie " tous ensemble " auquel cas je me proposerais comme chauffeur afin d'essayer de garder un peu d’esprit.
Pour l'avancée en douceur de manière sexuée faut que je retrouve un peu le mode d'emplois, je vais me lire quelques journaux de gens d'ici pour me remettre dans le bain.
Qui ne tente rien n'a rien mais je ne me berce pas non plus trop d'illusions, si elle me trouvait à son goût elle l'aurait vraisemblablement dit à sa meilleure amie qui l'aurait confié à son mec qui me l'aurait dit à moi, la vie étant ainsi faite.

Je ne sais pas si j'aurais l'occasion de la revoir avant que l'on fasse une sortie " tous ensemble " auquel cas je me proposerais comme chauffeur afin d'essayer de garder un peu d’esprit.
Pour l'avancée en douceur de manière sexuée faut que je retrouve un peu le mode d'emplois, je vais me lire quelques journaux de gens d'ici pour me remettre dans le bain.
Qui ne tente rien n'a rien mais je ne me berce pas non plus trop d'illusions, si elle me trouvait à son goût elle l'aurait vraisemblablement dit à sa meilleure amie qui l'aurait confié à son mec qui me l'aurait dit à moi, la vie étant ainsi faite.
Un rapport bref et a froid. Je suis fatigué.
Froid
Froid. Il faisait froid, ce soir. Je suis sortis avec l'Espagnole, mon pote, sa nouvelle copine et un ami. En boite. Tranquil.
Je vais pas détailler. Mais en gros, avec l'Espagnole, après un très, très long chat sur whatsapp, parfaitement platonique, je marche sur des oeufs.
Faut dire que la nouvelle petite amie de mon pote le rital est l'ex de son colloc. Que son colloc est son meilleur pote, et un des miens. Vous voyez la situation ridicule à la Friends? C'est du genre. Donc j'ai pas voulu en rajouter et j'avais décidé de laissé de côté l'espagnole. Après tout, y'a plein de poissons dans l'océan, comme dirait l'autre.
Du coup, on passe la soirée à boire, on rigole bien. L'espagnole se met quand même a mort en avant. Sur son égo, son physique, et tout. Ca me gave un peu.
Le bal des prétendants commence, un mec l'aborde. Il m'aborde en premier lieu sur le mode " Wesh c'est ta moeuf" ? Contrairement à mes habitudes, je ne l'agresse pas et lui lâche un incroyable :
Nan. Vas y.
Limite une première. Une moeuf que j'ai pas les couilles de chercher se fait aborder, et j'agresse pas le mec par facilité .
L'Espagnole lui parlera 1h30 sans que rien ne se passe, elle lui filera un faux num et reviendra vers nous. Entre-temps, j'avais décidé de la consideré comme une wing et de passé à autre chose. Du coup, fini les postures, fini les compromis, elle a vu le vrais moi.
-Vulgaire, à la bigarre.
-Cynique.
-Franc.
-Je m'en foutiste.
-Sombre.
Bilan, on est resté 4h à parler. On a une chiée de points communs. Je sais pas trop dire s'ils sont réels ou si elles les inventent pour s’aligner sur les miens. Je sais pas quoi penser. Pourquoi ce FR? Pour rien ? Non, je crois pas.
Conclusion
Je suis à la bours dans mes examens, je suis endetté, je suis Oldboy. Je suis bourré, en plus. Je devrais théoriquement être en pleine introspection fâchée. Pourtant, je le suis pas. Vous savez quoi les gars? Ce soir, sans raisons, j'ai repensé aux fois ou des filles m'ont trouvé désirable. Et merde, c'est arrivé. Des tas, des tas de fois. Tout ne dépend, en fait, que de moi. De ce que je veux. De ce que je fais.
L'Espagnole, on a des tas de point communs. Si je tente, que ça fout pas la merde, qu'on se met ensemble, elle aura un futur riche comme copain, plutôt beau gosse, intelligent, intéressant. Sinon, tant pis. Une autre aura sa chance. Ouais, c'est ça qui change. Sa change. Pas la mienne. Je suis bien.
Froid
Froid. Il faisait froid, ce soir. Je suis sortis avec l'Espagnole, mon pote, sa nouvelle copine et un ami. En boite. Tranquil.
Je vais pas détailler. Mais en gros, avec l'Espagnole, après un très, très long chat sur whatsapp, parfaitement platonique, je marche sur des oeufs.
Faut dire que la nouvelle petite amie de mon pote le rital est l'ex de son colloc. Que son colloc est son meilleur pote, et un des miens. Vous voyez la situation ridicule à la Friends? C'est du genre. Donc j'ai pas voulu en rajouter et j'avais décidé de laissé de côté l'espagnole. Après tout, y'a plein de poissons dans l'océan, comme dirait l'autre.
Du coup, on passe la soirée à boire, on rigole bien. L'espagnole se met quand même a mort en avant. Sur son égo, son physique, et tout. Ca me gave un peu.
Le bal des prétendants commence, un mec l'aborde. Il m'aborde en premier lieu sur le mode " Wesh c'est ta moeuf" ? Contrairement à mes habitudes, je ne l'agresse pas et lui lâche un incroyable :
Nan. Vas y.
Limite une première. Une moeuf que j'ai pas les couilles de chercher se fait aborder, et j'agresse pas le mec par facilité .
L'Espagnole lui parlera 1h30 sans que rien ne se passe, elle lui filera un faux num et reviendra vers nous. Entre-temps, j'avais décidé de la consideré comme une wing et de passé à autre chose. Du coup, fini les postures, fini les compromis, elle a vu le vrais moi.
-Vulgaire, à la bigarre.
-Cynique.
-Franc.
-Je m'en foutiste.
-Sombre.
Bilan, on est resté 4h à parler. On a une chiée de points communs. Je sais pas trop dire s'ils sont réels ou si elles les inventent pour s’aligner sur les miens. Je sais pas quoi penser. Pourquoi ce FR? Pour rien ? Non, je crois pas.
Conclusion
Je suis à la bours dans mes examens, je suis endetté, je suis Oldboy. Je suis bourré, en plus. Je devrais théoriquement être en pleine introspection fâchée. Pourtant, je le suis pas. Vous savez quoi les gars? Ce soir, sans raisons, j'ai repensé aux fois ou des filles m'ont trouvé désirable. Et merde, c'est arrivé. Des tas, des tas de fois. Tout ne dépend, en fait, que de moi. De ce que je veux. De ce que je fais.
L'Espagnole, on a des tas de point communs. Si je tente, que ça fout pas la merde, qu'on se met ensemble, elle aura un futur riche comme copain, plutôt beau gosse, intelligent, intéressant. Sinon, tant pis. Une autre aura sa chance. Ouais, c'est ça qui change. Sa change. Pas la mienne. Je suis bien.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Courage le 07.01.17, 10h18 par Allandrightnow
Bon je me relis après une longue nuit de bon sommeil réparateur de 3 bonnes heures
.
J'ajoute vite fait à ce que j'ai écrit hier que j'ai une fois de plus l'impression que plus je redeviens proche du mec expansif et arrogant de mes 20 ans, plus ça plait, même si je vais trop loin.
Pendant le prochain moi j'aurais pas le temps de sortir ni rien, donc je vais laisser un peu ça de côté pour reprendre aux vacances de février, si possible avec Pipper, une cible qui a le même corps que Piper Perri ( si tu as reconnu lecteur, tu es dégueulasses ).

J'ajoute vite fait à ce que j'ai écrit hier que j'ai une fois de plus l'impression que plus je redeviens proche du mec expansif et arrogant de mes 20 ans, plus ça plait, même si je vais trop loin.
Pendant le prochain moi j'aurais pas le temps de sortir ni rien, donc je vais laisser un peu ça de côté pour reprendre aux vacances de février, si possible avec Pipper, une cible qui a le même corps que Piper Perri ( si tu as reconnu lecteur, tu es dégueulasses ).
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] La suite, vite ! le 07.01.17, 20h32 par Allandrightnow
6 mois plus tard. Il se passe quelque chose.
Ça a commencé par un paintball il y a 3 mois pour l'anniversaire d'un pote. Moi qui avait peur de pas tenir 10 minutes, je suis pas mort. Cool. Je me suis donc remis au sport. Beaucoup, beaucoup de sport. Beaucoup, beaucoup moins de tabacs et pour ainsi dire plus d'alcool.
Flottant toujours plus dans mes T-Shirt, j'ai eu envie de changer de coupe de cheveux. Je porte la même depuis... 15 ans. J'ai donc changé de coupe et de coiffeur.
Etude, sport, bouffe légère. Je suis concentré sur l'aboutissement de mon projet. Focalisé sur le but que je touche du doigt. Presque totalement fauché, je compte mes pièces et vis la vie austère d'un moine guerrier étrange qui aurait élu pour art-martial 6h de badminton par semaine.
Moi qui avait peur, j'aime bien ma nouvelle coupe. J'ai des compliments. Je fais des selfies et pour la première fois en 5 ans, mon visage est visible sur facebook. J'ouvre instagram. Je m'inscris sur tinder. Petit à petit, je réalise que je ne me réveille plus priapique et essoufflé le matin. J'me branle moins.
Il se passe quelque chose.
Vous vous souvenez de l'espagnol ? L'amie de la copine d'un de mes meilleurs potes ? On parle depuis des mois sur whatsapp. De longues discutions. Moi, je déconne. J'essaie d'être amical. J'ai d'autres chats à fouetter. Elle me parle de ses conquêtes, de ses critères ridiculement élevés. Je m'en tape comme d'une guigne, j'aime bien discuter avec elle. Juste pour discuter. Comme avec les dizaines de match que j'ai sur Tinder.
Tout le groupe de pote se fout de moi car tous pensent que je veux quelque chose avec elle. Ses copines aussi. Moi, je m'en fout. Après tout, elle était tellement froide. Et elle est si distante, quand je la vois en vrais, elle évite mon regard.
Pourtant, mine de rien, sans que je sache trop pourquoi, il se passe quand même, il faut le dire, quelque chose.
Après plus de 5 ans de célibat, de solitude, de déprime, de paresse et d'alcool à outrance, après ne plus avoir supporté de me voir en peinture au point de dégager ma face des réseaux sociaux, je change, enfin.
J'en ais pour preuve que l'Espagnol, une HB 8, a fini par me balancer ce soir sur whatsapp ( sans doutes en désespoir de cause ) qu'elle attend un geste de ma part depuis 6 mois. Qu'elle était pas intéressée car elle pensait que je ne l'était pas. Idem pour moi. M'voyez ?
A croire que les gamelles dans la gueule que cette reprise d'étude m'ont mis étaient la raison pour laquelle j'avait totalement perdu confiance en moi. Car apparemment, sans que je fasse rien de conscient, ça change.
Ça a commencé par un paintball il y a 3 mois pour l'anniversaire d'un pote. Moi qui avait peur de pas tenir 10 minutes, je suis pas mort. Cool. Je me suis donc remis au sport. Beaucoup, beaucoup de sport. Beaucoup, beaucoup moins de tabacs et pour ainsi dire plus d'alcool.
Flottant toujours plus dans mes T-Shirt, j'ai eu envie de changer de coupe de cheveux. Je porte la même depuis... 15 ans. J'ai donc changé de coupe et de coiffeur.
Etude, sport, bouffe légère. Je suis concentré sur l'aboutissement de mon projet. Focalisé sur le but que je touche du doigt. Presque totalement fauché, je compte mes pièces et vis la vie austère d'un moine guerrier étrange qui aurait élu pour art-martial 6h de badminton par semaine.
Moi qui avait peur, j'aime bien ma nouvelle coupe. J'ai des compliments. Je fais des selfies et pour la première fois en 5 ans, mon visage est visible sur facebook. J'ouvre instagram. Je m'inscris sur tinder. Petit à petit, je réalise que je ne me réveille plus priapique et essoufflé le matin. J'me branle moins.
Il se passe quelque chose.
Vous vous souvenez de l'espagnol ? L'amie de la copine d'un de mes meilleurs potes ? On parle depuis des mois sur whatsapp. De longues discutions. Moi, je déconne. J'essaie d'être amical. J'ai d'autres chats à fouetter. Elle me parle de ses conquêtes, de ses critères ridiculement élevés. Je m'en tape comme d'une guigne, j'aime bien discuter avec elle. Juste pour discuter. Comme avec les dizaines de match que j'ai sur Tinder.
Tout le groupe de pote se fout de moi car tous pensent que je veux quelque chose avec elle. Ses copines aussi. Moi, je m'en fout. Après tout, elle était tellement froide. Et elle est si distante, quand je la vois en vrais, elle évite mon regard.
Pourtant, mine de rien, sans que je sache trop pourquoi, il se passe quand même, il faut le dire, quelque chose.
Après plus de 5 ans de célibat, de solitude, de déprime, de paresse et d'alcool à outrance, après ne plus avoir supporté de me voir en peinture au point de dégager ma face des réseaux sociaux, je change, enfin.
J'en ais pour preuve que l'Espagnol, une HB 8, a fini par me balancer ce soir sur whatsapp ( sans doutes en désespoir de cause ) qu'elle attend un geste de ma part depuis 6 mois. Qu'elle était pas intéressée car elle pensait que je ne l'était pas. Idem pour moi. M'voyez ?
A croire que les gamelles dans la gueule que cette reprise d'étude m'ont mis étaient la raison pour laquelle j'avait totalement perdu confiance en moi. Car apparemment, sans que je fasse rien de conscient, ça change.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Like a boss ! le 12.05.17, 07h43 par The_PoP
- [0] Yesssss! le 12.05.17, 08h27 par James_Aubrey
- [0] Bien joué le 12.05.17, 10h27 par voucny
- [+1] Bien joué le 12.05.17, 10h48 par Jalapeno
Petite soirée hier chez un ami ( le type assexué qui se fout des femmes comme d'un guigne )
En fin de soirée, l'espagnole se pointe avec la copine de mon pote.
Sans surprise aucunew, malgré ses verbiages sur whatsapp, elle a soigneusement éviter de ne serais-ce que croiser mon regard de toute la soirée et de m'adresser la parole spontanément. Au point qu'à leur départ, même mon pote assexué, qui n'a jamais touché une femme, me lâche : Ptain. C'est flagrant qu'elle te veut, quand même.
Pour ma part, je vois deux choses. Ou mon pote à raison, ou elle craint que je cherche un truc avec elle et donc évite tout risque. Mais ça contredit un peu son attitude online.
Quoiqu'il en soit, je trouve ça limite insultant et peu digne d'un comportement adulte en société. Si elle était pas aussi étroitement mêlée à mon groupe d'ami, je chercherais à la close, puis passerait à autre chose. Ca lui ferait les pieds.
En fin de soirée, l'espagnole se pointe avec la copine de mon pote.
Sans surprise aucunew, malgré ses verbiages sur whatsapp, elle a soigneusement éviter de ne serais-ce que croiser mon regard de toute la soirée et de m'adresser la parole spontanément. Au point qu'à leur départ, même mon pote assexué, qui n'a jamais touché une femme, me lâche : Ptain. C'est flagrant qu'elle te veut, quand même.
Pour ma part, je vois deux choses. Ou mon pote à raison, ou elle craint que je cherche un truc avec elle et donc évite tout risque. Mais ça contredit un peu son attitude online.
Quoiqu'il en soit, je trouve ça limite insultant et peu digne d'un comportement adulte en société. Si elle était pas aussi étroitement mêlée à mon groupe d'ami, je chercherais à la close, puis passerait à autre chose. Ca lui ferait les pieds.