Ma transformation en séducteur !

Note : 35

le 06.06.2017 par Lametios

26 réponses / Dernière par Onmyoji le 20.08.2017, 09h20

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Hey, me voici pour lancer mon journal. Un petit bilan pour commencer ça va faire plaisir. Voyons où j'en suis de la séduction !



La première fois où j'ai tenté un truc avec une fille

J'étais le pestiféré du collège, mes « amis » s'enfuyaient dans les couloirs après le repas pour m'imposer un dilemme : est-ce que je préférais passer une autre récré seul sur mon banc ou leur courir après dans les couloirs comme un mendiant ? Niveau preuve sociale, peut mieux faire.

Un jour, une charmante jeune fille du nom de M, par pitié, compassion ou quoi que ce soit, est venue à côté de moi en cours de sport et a dit « Je me mets avec mon ami Lametios ». J'ai rit à moitié de gêne à moitié d'incompréhension, c'était juste une fille de ma classe, que je trouvais très mignonne, mais j'étais loiiiiiiiiiiiin d'être capable de séduire une fille vu mon état émotionnel. Mais je me suis senti content quand même, ne serait-ce qu'amicalement, et j'ai voulu passer mon bras autour de ses épaules. Elle s'est reculée, « Non, quand même pas », et puis notre amitié s'est arrêtée là.

La première fois où une fille m'a demandé mon numéro

J'étais boxeur à l'époque, direction Marseille avec mon entraineur et deux camarades pour les championnats inter-régions. À mes côtés dans la voiture, C, la seule fille du club. Je m'entrainais avec elle et ma seule pensée pendant nos assauts c'était de tout faire, à la vie à la mort, pour pas toucher ses seins ! Je ne me souviens absolument pas du déroulement de l'histoire tellement c'était lunaire pour moi, parce qu'elle m'a demandé mon numéro. Comment ? Ça m'a juste dépassé, j'ai perdu à Marseille, sans aucun rapport avec elle cependant, mon adversaire était juste meilleur, et puis on est rentré et la vie a repris.

C'était la fin collège pour moi et j'étais chez un des « amis » que j'ai mentionné ci-dessus et C m'a envoyé un message. Merci à elle d'avoir rendu mon après-midi plaisante, elle m'a demandé si j'avais MSN, non mais je l'ai installé puis nous avons commencer à discuter ensemble, beaucoup, tous les weekends puis tous les soirs pendant l'été. Première fois qu'une fille s'intéressait à moi donc je suis tombé amoureux, bien sûr. Elle m'avait dessiné sur la plage un petit message « JTD » et m'avait envoyé la photo. Quelques jours après je lui ai balancé venu de nulle part « Je t'aime » et elle m'a répondu « Tu es un garçon super, gentil, adorable, et tout, mais je ne t'aime pas de la même manière ». Premier friendzonage d'une longue série.

Elle m'a raconté après coup que le « JTD », au début elle avait écrit « JTM », mais c'était tellement évident que j'étais à fond sur elle (du moins pour elle) qu'elle s'est ravisée pour ne pas me donner de faux espoirs. Suite à ça on s'est perdu de vu parce que j'ai gérer comme un sac mes émotions et notre relation s'est doucement délitée.

La première fois où je suis tombé amoureux

J'arrivais au lycée avec la ferme résolution que mes années sombres de sans ami étaient derrière moi, le premier jour j'ai parlé au gars assis à côté de moi pendant la litanie de notre prof principal, puis en sortant du bâtiment j'ai décidé d'aborder le garçon et la fille assis juste en face sur le muret. Ils n'étaient absolument pas en couple, ou alors le couple le moins affectueux possible, j'y suis allé et ça a été horriblement gênant pour eux. Moi j'étais juste terrorisé, ma mission était de survivre et j'ai réussi. La fille, c'est E, et elle réapparait plus tard.

Le premier gars avec qui j'ai parlé m'a introduit dans un groupe d'amis qu'il s'était fait, c'était un gars sociable, puis il s'est fait jarter de ce même groupe suite à une dispute et moi je suis resté, donc une parenthèse pour lui dire un grand merci car grâce à lui je me suis fait mes premiers amis (même si j'ai torpillé les relations par la suite, mais ça c'est une autre histoire). Dans le groupe, il y avait E. Il y avait aussi une autre C, je la pose maintenant parce qu'elle va rejaillir plus tard.

E, c'était mon éclat de soleil. J'étais, comment dire... déprimant et déprimé, je tirais la gueule mais ça se voyait pas trop parce que je me forçais à être drôle et sympathique, c'était épuisant, mais quand je voyais E je sentais une chaleur monter en moi, un sourire se dessinait sur mes lèvres et j'étais bien. Je me suis comporté en ami, bien évidemment puisque c'était tout ce que je savais faire, et au bout d'un moment j'ai décidé de lui dire.

— Euh, E, je... je voulais te dire que...
— Oui ?
— Euh, c'est que... non c'est pas grave, oublie.

Puis je suis descendu du bus, elle m'a harcelé par sms pour savoir ce que je voulais dire puis j'ai eu le droit de lire pour la deuxième fois de ma vie : « Tu es un garçon super, gentil, adorable, et tout, mais je ne t'aime pas de la même manière »

J'ai ressassé ma frustration, elle ne savait pas à quel point elle passait à côté d'un garçon extraordinaire, gentil, adorable, j'aurais été un super copain — absolument pas mais je me plaisais à le croire —, alors j'ai encore torpillé la relation. C'était inconscient, je torpillais toutes mes relations sans le savoir et ça n'a pas été la dernière.

La fois cher bizarre où une fille a posé sa tête sur mon épaule

J'ai aussi parlé de C, C faisait partie du même groupe d'amis que moi, une des trois seules filles et du groupe et déjà en couple avec mon quasi-homonyme, merci papa et maman d'avoir décidé au dernier moment de ne pas m'appeler Romain, je l'ai trouvé vraiment mignonne, d'un roux bouillant comme j'en rêve encore, et il se trouvait que nous nous complétions bien en TD. Avec mon pote on faisait n'importe quoi, on bouchait l'évier avec l'éponge puis on le remplissait d'eau et de liquide vaisselle, on écoutait attentivement tout ce que l'autre avait à nous raconter pendant que la prof parlait et je me souviens d'un fameux 1/20 après le papier le plus baclé de ma vie. La prof a décidé que dorénavant je ferais tous mes TD avec C, quelle que soit les matières, et elle a passé le mot aux profs. Je me suis retrouvé collé à elle h24 avec pour seule autre compagne ma frustration qu'elle soit en couple.

Je m'entendais bien avec elle, en fait elle me plaisait vraiment, et puis un jour en labo, on était côte à côte à attendre la fin d'une distillation et j'ai senti une pression sur mon épaule. Elle avait posé sa tête sur moi en me parlant et j'ai paniqué, je suis resté immobile comme une statue, surtout je ne devais pas bouger au cas où se soit dû à un malaise et que seule mon épaule la retienne, je suis resté parfaitement passif, on en a jamais reparlé et ça n'a jamais recommencé. Dommage, j'ai bien aimé ce moment. Ça reste encore aujourd'hui le moment le plus « chaud » que j'ai jamais connu.

Une série de torpillage en règle

J'ai changé de lycée parce que les relations devenaient tendues avec mon groupe d'amis, là je vais passer rapidement parce que c'est les mêmes choses qui recommencent, deux autres filles en C plus tard (va savoir pourquoi les prénoms en C m'attirent...), « Tu es un garçon super, gentil, adorable, et tout, mais je ne t'aime pas de la même manière » par deux fois après que je me suis comporté comme le parfait ami, pas une once de personnalité, surtout pas d'insinuation sexuelle, pas de contact physique, oh que non ! et puis le lycée s'est fini par un délicieux 15,33 pour mon bac S, dont un joli 19 en physique et 18 en math. La réaction de mon prof d'histoire, homme excellent que j'estime encore aujoud'hui ? « Alors Lametios, on a loupé la marche ? » J'avais passé ma semaine de révision à jouer à Pokémon Émeraude en Nuzlocke challenge, malheureusement achevé par une défaite contre le putain de Millobelus du champion après une ultime attaque en Fatal-Foudre qui lui avait laissé juste une miette de PV.

C'est une illustration parfaite de l'état de ma vie sentimentale à ce moment de ma vie.

Les deux filles qui m'ont « dragué »

J'ai eu beaucoup d'acné, aujourd'hui encore un peu et j'ai des cicatrices d'acné. J'étais persuadé que c'était une tare rédibitoire pour séduire une fille. Mais peu importe ! La fac arrive alors je vais enfin pécho !

D'abord A, en cours d'anglais, on parlait un peu, j'étais pas spécialement attiré par elle. On s'est croisé au cours du premier TD, mise à côté de moi par le prof, puis elle est venue me parler dans les couloirs et j'ai appris que j'avais anglais avec elle. On était à la même table, on discutait un peu, et j'ai découvert qu'elle était extrêmement maladroite. Elle arrêtait pas d'effleurer ma jambe avec son pied ! J'ai arrêté d'y prêter attention, le semestre s'est terminé, changement de groupe et on ne s'est jamais revu.

J'étais dans le train, posé comme un sac en jean/t-shirt en plein hiver, les chaussures par terre et les pieds sur le siège de devant quand des voyageurs sont entrés gare suivante. J'ai été obligé de remettre mes chaussures et j'ai continué à relire mes cours. La fille a côté de moi, j'ai vu qu'elle jetait un oeil assez régulier et insistant sur mes cours, ça m'a étonné mais hors de question de la regarder directement ou de l'aborder avec des gens autour ! J'ai quand même jeté un un regard en coin, oh mon Dieu son décolleté ! Je n'étais pas le seul fou à me balader les bras nus en hiver, quoi qu'il en soit à partir de ce moment-là j'avais juste une pensée, et ça impliquait encore moins de vêtements. J'ai pris des notes sur mes notes de cours, concept intéressant qui me permettais de faire « comme si j'étais très sérieusement et appliqué », elle elle continuait à regarder... Et puis elle m'a demandé ce que je lisais !

Je crois que là c'était juste le gros moment de terreur. Je m'efforçais de lui expliquer dans les moindres détails la théorie psychanalytique que je révisais, en prêtant une attention accrue à son décolleté dans ma vision périphérique, j'ai pas arrêté de parler pendant 20 minutes puis on est arrivé à ma gare. Je suis parti en disant « À bientôt peut-être », décidé à faire confiance au destin, puis quand les portes se sont ouvertes je suis retourné en catastrophe vers elle, un papier déchiré à la main avec mon numéro et le message suivant « Si tu es intéréssée par 1 cvrsation ». Le langage sms reste encore à ce jour mon souvenir le plus pénible de cette rencontre. En sortant du train je me suis imaginé qu'elle m'appelle et là, horreur. « Putain, je l'ai ai même pas demandé son prénom ! » Je n'avais pas donné le mien non plus et elle n'a jamais appelé.

Un peu après j'ai raconté l'histoire de la fille du train à un ami de la boxe, un gars incroyable qui a pécho une meuf qui l'a rejeté une bonne dizaine de fois avant de se marier avec elle et d'avoir des enfants, et il m'a dit « Lametios, elle était en train de te draguer ». J'ai eu du mal à y croire et il m'a fallu plusieurs semaines, puis j'ai repensé à la fille du train, j'ai repensé à A et je me suis rendu compte à quel point j'étais naïf.

Mon expérience de troubadour

Je vais passer sur de petites tentatives qui ont eu lieu à la fac, par exemple M, je l'ai appelée sur le quai de la gare mais pas de chance un train est passé à ce moment-là, j'ai donc attendu sans parler au téléphone pour découvrir qu'elle avait raccroché, elle m'a raconté qu'elle avait eu peur et croyait que c'était un malade qui avait trouvé son numéro, puis une autre fois où je suis arrivé par derrière en amphi, j'ai posé ma main sur l'épaule d'une fille avec qui j'avais parlé une seule fois et elle a sursauté de peur. J'ai compris que ce serait la dernière fois aussi que je lui parlerais.

Cependant j'étais dans une démarche consciente de travailler ma séduction puisque mon histoire précédente venait de démontrer mon incompétence dans ce domaine. J'avais abordé une fille dans le train, une jolie brune avec des cernes profondes comme l'Enfer et une belle écharpe orange. On prend ce qu'on peut. Un truc du genre « Salut je m'appelle Lametios », et puis juste le temps d'apprendre qu'elle a préparé le buffet du mariage de son frère et qu'elle a lu Gatsby le magnifique j'ai compris que je la faisais profondément chier alors je suis parti.

Je me suis fixé l'objectif d'aborder une fille à la fac, elle était dans mon groupe de TD, toujours seule et un corps... hum. Elle s'appelait S. J'y suis allé avec ma voix de prépubère, on a parlé du cours, sujet au combien inintéressant, puis je lui ai demandé « Tu veux qu'on mange ensemble ? » elle a dit « Non ». J'ai lâché l'affaire, et puis l'année d'après je me suis retrouvé à partager tous ses amphis et tous ses cours de TD alors je me suis dit que c'est un signe (parce qu'en fait j'avais pas vraiment lâché l'affaire). Il m'a fallu un semestre à lui parler à chaque cours, à dire blagues et compliments pour qu'enfin elle m'attende pour aller prendre le tram. À l'époque j'étais convaincu que c'était un énorme progrès. Le trimestre suivant j'ai joué le rôle d'amuseur jusqu'à cette conversation « C'est quoi ton genre de garçon ? — J'en ai pas. — Mais si, il doit bien y avoir des trucs qui te plaisent plus que d'autres ? — Non, vraiment. — Allez, dis-moi. — Bon, d'accord, si tu veux je peux te décrire à quoi ressemble mon copain. » J'ai prétendu être intéressé par chaque minuscule petit détail du visage de ce charmant jeune homme que je ne rencontrerais jamais pour « sauver la face ». J'avais passé un an sur une fille et au bout d'un an elle me dit qu'elle est en couple. Depuis j'ai pris la résolution de chercher plus vite l'info couple ou non parce que, bon, un an à jouer les troubadours c'est beaucoup trop.

L'apothéose de ma naïveté

Il y a eu deux autres filles à la fac, G et C (encore !), et puis M, rien de bien convaincant de ma part, alors j'ai décidé une autre approche : j'y suis allé franchement, « Je suis célibataire, toi aussi, viens on fait l'amour ». Ça a pas marché, j'ai perdu trois amies, on était pas si proches de toute façon. Donc marche arrière je suis revenu à mon ancienne méthode.

J'ai arrêté mes études, j'ai trouvé un taf pourri et j'ai tenté mon game d'ami tout gentil et adorable avec deux filles de mon travail, les deux je leur ai proposé un rencard, les deux on répondu « Ouais, plus tard là je suis vraiment prise », et elles ont répondu ça trois fois. À la troisième proposition de ma part j'ai lâché l'affaire, toujours avec l'espoir qu'elles reviennent à moi ensuite (pour quelle raison, je ne sais pas, mais il y avait une C dans la liste ; un signe ?)

Et puis j'ai proposé un rencard à une fille que j'ai rencontré dans mon association, d'abord en lui demandant son Facebook, puis en lui demandant son numéro par Facebook avec une blague bidon pour désamorcer ma gêne, et le jour du rdv elle m'envoie un message « On peut avancer le rdv de 45 minutes ? » Ok, j'accepte, elle arrive et en 5 minutes montre en main elle me raconte qu'elle a prévu d'aller voir le dernier Xavier Delanne avec son copain, que son copain est œnologue et que son copain l'a accompagné l'été dernier à Roland-Garros. Merci, j'ai compris.

Des tentatives d'abordage

J'ai abordé une fille dans le métro. « Salut, je m'appelle Lametios, est-ce que tu as envie de discuter ? — Ok, je t'écoute », puis elle m'a regardé en croisant les bras. On a parlé de la dernière fois qu'un gars l'a abordée dans le métro puis je suis parti quand mon arrêt est arrivé, pour la première fois je me suis dis « Ça n'a pas accroché, tant pis », et je ne lui ai pas donné mon numéro dans un élan de désespoir.

Au parc je suis allé voir une fille assise à l'ombre d'une statue, « Salut, est-ce que tu as envie de discuter un peu ? — Non », je suis allé me poser à l'autre bout du parc.

Et puis une fille rencontrer à un évènement de développement personnel, je lui propose un rdv parce que je suis intéressé par son projet professionnel et que j'ai envie d'avoir dans mes contacts une personne comme elle, puis je prends conscience que je la trouve mignonne et là je panique. On pique-nique ensemble, elle est en couple, donc on parle de tout et de rien, beaucoup de développement personnel en fait, et puis j'en profite pour m'entrainer au kino.



Voilà mon historique complet, perso l'écrire m'a aidé à clarifier là où j'en suis donc je suis content. Allez, maintenant on verra si j'ai des retours constructifs là-dessus et puis il va être temps que je me fixe un objectif et que je passe à l'action, j'ai lu un paire de journaux et c'est assez impressionnant le nombre de fois où certains d'entre vous abordent des filles ou sortent dans le seul but de rencontrer des filles. Ça me donne une grosse marge de progression ! :)

J'ai vraiment envie de profiter de la richesse du forum FTS pour m'appuyer dans ma transformation, je souhaite surmonter toutes mes peurs et mes blocages liés aux femmes et aux gens en général et que chaque rencontre soit une opportunité d'amusement plutôt que d'anxiété. Et si au passage je peux trouver une copine et connaitre ma première fois ce sera avec plaisir ! ;)

Lam
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 06.06.17, 13h49 par Allandrightnow
  • [0] Bienvenue le 06.06.17, 14h03 par Galaxian
  • [0] Bienvenue le 06.06.17, 14h17 par voucny
  • [+1] La suite, vite ! le 06.06.17, 17h58 par valll
  • [0] Like ! le 06.06.17, 18h08 par Apheleia
  • [0] Bienvenue le 06.07.17, 21h19 par Hillel
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Salut lametios :) c est très intéressant d avoir pu développer ton parcours personnel , suis mes conseils tu deviendras un expert dans la friendzone ;) je plaisante bien sur.
Pas mal de personnes pourront te conseiller bien mieux que moi dans le domaine de la séduction , mais si je peux me permettre ta marge de progression peut augmenter encore , du fait que tu as 21 ans et que on sent que tu as la volonté de faire bouger les choses , perso je suivrais attentivement ton journal :) .
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] ??? le 06.06.17, 14h23 par Allandrightnow
  • [0] Merci ! :) le 20.06.17, 12h11 par Lametios
Salut et bien joué d'avoir ouvert un journal ! C'est un truc sympas à faire et ton écriture est agréable. :)

Juste pour te dire que dans ce premier post on sent que tu prends énormément de recul par rapport à tes expériences ce qui te permet de tenter tout un tas de choses.
« Je suis célibataire, toi aussi, viens on fait l'amour ». Ça a pas marché, j'ai perdu trois amies, on était pas si proches de toute façon.
Merci pour ce moment, tu m'as tué ! :D

J't'encourage à continuer ton journal, tes tentatives, à expérimenter et à prendre les vents avec humour et légèreté !

De belles aventures en perspective !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 20.06.17, 12h11 par Lametios
Hey.

J'applique une technique anti-procrastination très efficace ces derniers temps, quand j'allume mon ordinateur et que je sens venir la glande, plutôt que de trainer sur Youtube, Winamax ou autre je lis des forums/sites intéressants, je regarde des conférences TED, j'écoute du Alan Watts ou du David Laroche...

Aujourd'hui j'ai choisi FTS, j'ai trainé un peu sur le forum et là, BOUM ! révélation : en vrai je me prends trop la tête à intellectualiser/comprendre/analyser et tout ça, je développe pas assez mon feeling en séduction, comme dans beaucoup d'aspect de ma vie d'ailleurs où je sais que j'ai juste peur d'y aller à l'instinct et de me faire confiance.

Dans mon asso Toastmasters j'ai rencontré un coach professionnel qui m'a fait du mentorat pour mon deuxième discours et j'ai trouvé l'expérience d'une telle richesse que ça m'a convaincu de l'importance de se faire accompagner. Ça fait un petit moment que j'y pense sans franchir le pas, et ici sur FTS il y a écrit partout « Ça remplace pas une thérapie ! », ce gars fait aussi de l'hypnose et je pense que ça pourrait vraiment m'apporter.

C'est une note pour moi-même pour me rappeler la prochaine fois que je viens ici de PASSER À L'ACTION, NE PAS RESTER SEUL et ME FAIRE ACCOMPAGNER.

Tchouss !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Constructif le 07.06.17, 15h21 par Allandrightnow
Lametios a écrit :Dans mon asso T*** j'ai rencontré un coach professionnel qui m'a fait du mentorat pour mon deuxième discours et j'ai trouvé l'expérience d'une telle richesse que ça m'a convaincu de l'importance de se faire accompagner. Ça fait un petit moment que j'y pense sans franchir le pas, et ici sur FTS il y a écrit partout « Ça remplace pas une thérapie ! », ce gars fait aussi de l'hypnose et je pense que ça pourrait vraiment m'apporter.
Pas forcément prudent, d'écrire le nom de ton association ici (à moins que ce soit un nom de code). Sinon, je ne comprends pas, je ne vois pas en quoi l'hypnose pourrait t'aider à trouver l'opener qui tue ou à être cooky & funny. À moins que tu penses plutôt à y faire appel pour dépasser la peur d'aborder, oui, là, d'accord...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Limite le 20.06.17, 12h12 par Lametios
  • [+2] Constructif le 20.06.17, 14h39 par Onmyoji
Salut Allandrightnow,

Toastmasters est une association internationale, il y en a partout en France et dans le monde.

Je n'ai jamais parlé d'opener.

Pourquoi l'hypnose ? Juste pour la peur.

Heureux que nous soyons d'accord.

À +
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Ca va mieux en le disant le 07.06.17, 21h59 par Allandrightnow
Hey,

Voici le bilan de cette dernière semaine et demi.

Une sortie en solo pour écrire

Mon rapport difficile avec les femmes vient de ma mère, et de ma soeur qui a parfaitement pris modèle sur elle, qui est très critique de tout ce que je fais. C'est une femme blessée qui se défend en attaquant, j'ai été conditionné toute mon enfance à avoir peur des femmes.
Samedi dernier, je ne supportais plus de rester chez ma mère, mon travail de méditation, de pleine conscience, de gratitude, d'acceptation, c'est bien mais des fois j'y arrive plus ! Donc je suis parti, j'ai pris la voiture, 20 minutes de route jusqu'à la prochaine ville, et je me suis calé dans un bar pour travailler. C'était le soir vers 19h. J'ai siroté mon sirop en écrivant, c'était vraiment sympa, et j'ai observé du coin de l'oeil la serveuse assez mignonne qui passait entre les tables.
En partant, vers 22h, j'ai ramené mon verre au bar, par politesse, et elle m'a dit merci et m'a demandé si j'avais bien révisé. Je lui ai répondu d'une voix faible et monotone que non, j'avais écrit, et qu'en plus j'avais pas bien avancé (humeur tendue ce jour-là ^^), puis je suis parti. Dans ma voiture sur le chemin du retour j'ai eu cette réflexion. En fait, comment je peux espérer progresser en drague si je suis incapable de tenir une petite discussion quand quelqu'un la lance ? Comment je peux espérer séduire si je traine mon spleen ? J'ai gardé cette leçon en tête que je ne suis plus obligé de croire que les gens sont dangereux, je peux les voir avec ouverture. J'aurais dû discuter avec cette serveuse (en plus il n'y avait personne à ce moment-là à l'intérieur et tous les clients dehors étaient déjà servis), juste parce que je suis un homme sociable.
J'ai médité là-dessus.

Une sortie avec Apheleia

Après avoir lu mon journal, Apheleia m'a envoyé un message privé et nous nous sommes rencontré. C'est drôle parce que la fois où je m'étais inscrit sur un forum d'écriture c'était pareil une fille m'avait envoyé un message pour qu'on discute de nos projets x)
Nous nous sommes retrouvés à Lyon mardi, nous avons discuté un moment, puis nous avons longé les quais à la recherche de filles mignonne, sans succès en pleine après-midi.
Alors qu'on allait pour prendre un verre, 2 filles ont commencé à nous faire coucou et le signe de les rejoindre. Elles faisaient partie d'une association. Apheleia a essayé d'en draguer une qui voulaient nous vendre une promesse de don à une association de lutte contre le sida, il a fait une blague sur le fait qu'il préfèrerait ne pas utiliser de préservatif avec elle et elle l'a pris avec positivité même si on la lui avait déjà faite. Moi, à ce moment, je me suis senti gêné. La blague me semblait nulle, indécente, irrespectueuse... Il m'a fallu 30 secondes d'introspection (oui je suis rapide) pour comprendre que ce n'est pas la blague le problème, c'est moi. Finalement Apheleia à son humour à lui, il fait ses vannes, et si la fille ne rit pas elle ne rit pas, pas grave. Lui est dans l'état d'esprit j'offre ce que j'ai à offrir, moi j'étais dans l'état d'esprit je dois tout faire pour lui plaire à elle.
Puis au bar nous avons parlé un peu de poker, et au moment où je m'apprêtais à lui parler de comment on joue A-Q il a tourné la tête et abordé la fille de la table d'à côté.
— Salut, est-ce que t'as déjà été abordé dans la rue récemment ?
— Euh, non.
J'ai été scotché par le naturel et la spontanéité avec laquelle il a lancé la conversation, et la fille semblait apprécier. Elle a expliqué que son amie était stressé parce qu'elle attendait les résultats de sa 1ère année de PACES, puis son amie a eu les résultats et a appelé sa mère pour lui annoncer la bonne nouvelle et les filles sont parties, mais celle qu'a abordé Apheleia a dit « Désolé, là on va y aller », il me semblait qu'elle avait été accroché par la démarche, qu'elle aurait voulu continuer l'interaction mais que là, non, c'était vraiment pas le bon moment.
J'ai médité sur ces deux points et j'en ai tiré deux conclusion : 1) je veux assumer qui je suis auprès des femmes, 2) finalement aborder c'est facile quand on laisse parler la spontanéité et l'envie de rencontrer les autres.

Des caméras cachées de drague de rue

Le lendemain j'ai regardé des caméras cachés, parce qu'au détour d'une phrase j'avais dit la veille que j'osais pas en regarder et Apheleia m'a dit que justement si, il fallait en regarder.
Donc direction Youtube, je lance la vidéo, et là, honte ultime par procuration ! Rien que de regarder des hommes aborder des femmes ça me mettait mal à l'aise ! :o
J'ai lu un peu les commentaires en m'attendant à trouver une paire de rageux, finalement il y en avait bien plus, et ça m'a amené à une prise de conscience, même plusieurs :
1) En vrai quoi que je fasse il y aura des gens pour critiquer, donc leurs critiques n'ont aucun intérêt. Dans une vidéo le gars aborde une fille dans un parc puis s'éjecte au bout de 5 minutes en voyant qu'elle n'est pas réceptive. Je n'ai pas vu là le moindre manque de respect, au contraire, il a abordé la femme de manière polie, sans l'importuner, et a respecté ses envies à elle. Visiblement c'était un outrage et une offense à l'ensemble des femmes dans le monde d'après certains commentaires. Donc exit ce genre d'avis nuls. J'ai fait un travail de visualisation pour transformer cette énergie négative des commentaires en détermination et en confiance.
2) Je crois vraiment que le fait d'aborder les gens qu'on a envie d'aborder, hommes ou femmes, c'est positif. On est dans une société qui a légitimé le fait de s'ignorer mutuellement, c'est « mal éduqué d'importuner les gens dans la rue », perso je pense que le manque d'éducation c'est de ne pas regarder les gens dans la rue, ne pas leur sourire, ne pas leur parler et d'entretenir cette ambiance morbide si caractéristique du métro par exemple. J'ai envie d'être ouvert, en moi j'ai toujours senti l'envie d'aller vers les autres et j'ai laissé les conditionnements de mon éducation m'en empêcher, mais je ne suis pas obligé de les subir encore !

Une soirée bachata

Je suis donc allé à une soirée bachata ce weekend. Je suis arrivé tôt, à 21h30, et il n'y avait personne que je connaissais. (D'un autre côté je connais pas grand monde ^^) Je suis allé voir le prof de bachata et j'ai tenté de lancer la conversation, il a fini son hotdog et il est parti, pas réceptif donc ok; j'ai accepté. Je me suis dit que j'allais me promener en ville et revenir plus tard parce qu'à ce moment la seule musique qui passait c'était de la salsa.
Ça a été vraiment sympa, je me suis couché dans l'herbe et j'ai regardé les étoiles, j'ai respiré profondément et j'ai médité sur le fait que je me sens bien, à ma place et légitime autour des autres, dans les lieux publics. J'ai fait de la visualisation puis je suis retourné à la soirée.
Il y avait de nouvelles têtes qui m'étaient familières, je prends mes cours de bachata avec elles, alors je suis allé dire bonjour, mais c'est un groupe d'ami assez fermé, on sent vraiment qu'ils ont envie de rester ensemble sans trop aller vers les autres ni accueillir les autres, et puis il y avait une autre fille, je lui ai demandé comment elle va et je ne sais pas comment la conversation s'est lancée.
C'était la 1ère fois qu'on discutais ensemble, je veux dire 3 phrases échangées entre un changement de partenaire pendant les cours c'est pas une discussion, et ça a été sympa. J'étais dans l'état d'esprit de me dire je dis ce que je pense, sans me prendre la tête à savoir si c'est assez bien ou pas, et puis quand la conversation s'essoufflait j'ai laissé les silences, j'ai assumé les silences et j'ai assumé de balancer une question ou une remarque venue de nulle part pour la relancer. C'est nouveau ça pour moi, je me suis surpris tout seul. Avant un silence c'était la panique je partais en courant en priant pour que la honte reste loin derrière. Ça a été sympa, j'ai fini son mojito pendant que je lui disais que je ne bois pas d'alcool. La phrase suivante ça a été de dire que je suis assez souple sur ce principe néanmoins :p Et puis elle a bougé et voilà.
J'osais pas danser, la peur de l'abordage même en danse, je me suis assis à une table et un gars est venu s'asseoir avec moi, on a discuté un peu et ça m'a remotivé, j'ai invité une fille, deux filles, la 3ème m'a dit non, et comme je gère pas encore super bien les rejets j'ai décidé de partir, il était minuit moins vingt. Mais alors que je partais j'ai vu une fille attendre, super mignonne, et spontanément je lui ai demandé « Tu danses la bachata ? », elle a pris ma main et nous sommes allé danser ensemble. Je l'ai vannée sur ses longs cheveux qui me fouettaient quand je la faisais tourner, c'était sympa et je me suis vraiment amusé. Je lui ai dit merci et je suis parti.
Le gros changement que j'ai senti dans cette soirée par rapport aux précédentes c'est que les dernières fois je me disais dans ma tête en permanence « Je ne suis pas à ma place, qu'est-ce que je fous là ? Je veux partir ! ». Pendant cette soirée je me suis amusé et j'ai vraiment aimé discuter et danser, et mine de rien c'est la preuve que mon travail de méditation pour assouplir ma rigidité psychologique fonctionne, car j'ai su lâcher prise sur mon mental qui veut que tout soit parfaitement parfait et juste passer un bon moment.



Voici pour ces derniers jours. Qu'est-ce que j'en retire ?

Je suis convaincu que le travail de préparation mentale est essentiel, donc je vais continuer à méditer, à faire de la visualisation et de la relaxation et je vais continuer mon étude du développement personnel, du bouddhisme, de la psychologie, etc. parce que 1) ça me passionne et 2) ça m'apporte beaucoup à titre personnel. Aussi je vais rester dans l'état d'esprit de prendre mon temps, calmement, je ne suis pas en pleine course pour trouver une copine et perdre ma virginité, non, je suis un homme qui profite de la vie et qui s'amuse ! Cet état d'esprit que j'ai développé grâce à la méditation est beaucoup plus agréable à vivre que la pression infernale que je me mettais quand j'étais « un compétiteur » dans tous les aspects de ma vie. Donc je vais continuer tranquillement, l'été est long et j'aurais de nombreuses opportunités de faire des petits pas. Par exemple hier j'ai demandé à un gars ma direction dans le métro alors que je la connaissais très bien. C'est un détail mais je suis convaincu que sur la durée c'est ce genre de petits détails qui amènent à l'excellence !

Ah, je viens d'y penser maintenant, j'ai aussi passé de longues minutes à me regarder dans le miroir sans détourner le regard pour accepter mon visage. En toute honnêteté, je ne sais pas si je suis beau ou moche, je pense être moyen, mais la tendance de ma psychologie c'est à me trouver hideux et infâme parce que mes parents ne m'ont jamais montré d'affection, parce que j'ai été harcelé au collège, parce que mes cousins prétentieux m'ont toujours dit que j'étais moche, parce que j'ai jamais eu de copines... Plein de conneries que mon cerveau invente pour justifier un sentiment de non acceptation. Donc j'ai fait un travail de méditation là-dessus aussi.

Je me réjouis de toutes ces petites avancées et puis il n'y a plus qu'à continuer !

Merci à vous, à bientôt pour plein de <3
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Bien le 20.06.17, 14h20 par Allandrightnow
  • [+1] Bravo le 20.06.17, 15h34 par Apheleia
  • [+1] Bien joué le 20.06.17, 15h47 par Galaxian
  • [+1] Bravo le 21.06.17, 08h08 par Snow
  • [+1] Bravo le 24.06.17, 21h11 par valll
  • [+1] Constructif le 06.07.17, 21h24 par Hillel
Quand je me souviens de ton émotion rien qu'à l'idée d'aborder, j'ai envie de dire que tu as déjà fait de gros progrès, bravo !!

En revanche, je tiens à mon humour, alors pour être précis sur les deux filles qui nous ont alpagué et qui faisaient partie de AIDES :
"Oula je vous arrête tout de suite, c'est quand même pas malin de mettre deux nanas comme vous parce que moi ça me donne plus envie de le répandre qu'autre chose." Toujours fin et délicat, comme si la lourdeur du soleil ne suffisait pas.

Autrement, est-ce que ta "honte par procuration" s'est apaisée suite au visionnage de plusieurs abordages vidéos ? J'ose imaginer que oui étant donnés la remarque et les actions qui ont suivi ;)
Et oui, la méditation c'est vraiment fort. J'ai appris à me défaire de mes résistances au changement pour me permettre d'évoluer assez vite. Ça me permet d'aborder les nouvelles expériences avec un regard nouveau et d'apprendre de nouvelles choses.

J'avoue que j'avais totalement oublié ta vanne X)

Le sentiment de honte s'est atténué un peu, après il va falloir voir avec le temps et l'expérience. Je vais refaire une sortie bachata dans la semaine, c'est un environnement où je me sens bien et il me semble un bon point de départ.
Essaie de te fixer des petits défis pas forcément en draguant pour être constant face à l'autre et rester détaché, du style tenir un regard, maintenir une bonne prosodie (ton de voix, rythme etc) associée à une gestuelle qui va bien.

Répète le dans chaque situation et adopte une attitude séductrice constante.

Quant à la honte tu verras qu'elle se transformera en genre de fierté au fil des steps franchis. :D
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Bonne idée le 21.06.17, 12h55 par Lametios
  • [+1] +1 le 21.06.17, 16h16 par Apheleia
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