Mémoires d'AllAndRightNow

Note : 198

le 30.04.2016 par Allandrightnow

234 réponses / Dernière par Aristophane le 06.09.2020, 16h58

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Je ne sors pas ce week-end, donc il n’y aura pas de FR et je voudrais en profiter pour faire un bilan de ce que j’ai fait dernièrement en day game (SPU, surtout ; quelques approches en MPU). Rien de très intéressant, mais je voudrais faire ce bilan.


Depuis le 10 mars j’ai abordé 45 filles sur 19 sessions. C’est peu par rapport à l’an dernier. L’an dernier, j’abordais vraiment toutes les filles que je pouvais/j’osais ; aujourd’hui, je n’aborde plus que les filles avec qui je me verrais sortir.


Sur 45 filles abordées, 0 numclose, ça se passe de commentaires. Mais au-delà de ces chiffres bruts, j’ai senti une dynamique se mettre en place. Sur les 10 premières sessions, je n’ai eu qu’une seule véritable interaction avec une fille abordée, et sur les 9 suivantes, j’en ai eu 7. J’ai intégré la technique de la false time constraint à mes approches, ça a vite fait la différence ; ainsi, je me suis surpris à convaincre des filles évidemment “pressées” à discuter avec moi une minute ou deux.


Par ailleurs j’ai fait quelques approches vraiment merdiques car trop abruptes, qui expliquent mon mauvais résultat; je suis passé pour un gros relou potentiel. Je l’ai compris 10 minutes après avec une fille que j’avais abordée assise à attendre: je suis parti, un peu plus tard, alors que j’étais assis à la terrasse d’un café, cette fille est passé devant moi avec sa copine et m’a regardé deux fois en souriant. J’ai alors compris (il était temps…) que je devais soigner mes openers.


Quelques jours après, j’ai pu ainsi maintenir trois interactions; j’ai tenté à chaque fois le numclose. Les deux premières filles avaient un copain; quant à la troisième, une Blackette qui répond au nom de Wenjy, que j’aborde dans mon quartier, elle hésite, dit qu’elle “ne me connaît pas”, puis assure qu’elle me le donnera la prochaine fois que nous nous verrons, ce qui me semble assez étrange, mais bon... Je l’ai revue, ces jours-ci, dans la même rue, mais je passais en voiture; j’ai klaxonné, elle m’a reconnu, m’a salué. Elle était très classe, avec des tresses blond clair et un blouson kaki. Je n’ai pas pu me garer à cet endroit pour aller lui parler, mais maintenant je sais qu’effectivement elle passe régulièrement dans cette rue.


Je devrais citer aussi ces deux filles abordées à la terrasse d’un café, Marie et Éléa, avec qui je n’ai pas tenté le numclose parce qu’elles sont d’une autre ville. J’ai eu l’impression qu’avec Éléa le courant passait bien.


Tant que j’y suis, je vous livre aussi un râteau assez étrange. C’est une fille que j’ai abordée en plein centre-ville:
Mais, espèce d’idiot, tu vois pas qu’on est dans la rue?

Voilà mon maigre bilan, mais avec une évolution ascendante là aussi. Ce que j’en retiens, c’est que le fait d’avoir pas mal abordé en DPU m’a permis de dépasser ma peur de l’approche en NPU. Ainsi, un cercle vertueux semble s’être mis en place. Mais ça reste à confirmer.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Bravo le 03.06.17, 18h15 par Apheleia
  • [0] Like ! le 03.06.17, 21h16 par mistermint
  • [+1] Like ! le 03.06.17, 21h33 par Galaxian
Sur 45 filles abordées, 0 numclose, ça se passe de commentaires. Mais au-delà de ces chiffres bruts, j’ai senti une dynamique se mettre en place.
Tu l'expliquerais comment ?
J’ai intégré la technique de la false time constraint à mes approches, ça a vite fait la différence
Entre plus ou moins 4% et plus de 30% s'en est même impressionnant !

Au-delà des chiffres, as-tu déjà essayé d'analyser la différence des réactions des filles selon ta façon d'aborder et ton niveau d'énergie ?

Si tu te présentes en journée à une fille, avec le même niveau d'énergie qu'un mec chaud en soirée, ça peut potentiellement lui faire peur, par exemple.

Il y a quelques années je m'essayais à la drague de soirée, et ça marchait plutôt bien. Je me souviens qu'étant très énergique, j'arrivais mieux à accrocher au fur et à mesure que la soirée chauffait - c'est important d'être calibrer avec le contexte. (Je ne l'avais pas compris à l'époque, et donc les débuts de soirée étaient assez spéciaux dans mes rapports avec les filles, mais c'était drôle)

Aussi je ne draguais pas en journée à l'époque, et aujourd'hui c'est l'inverse. Et donc j'avais un peu peur d'aborder au début, justement parce que je me disais "mince, je n'ai pas la patate comme avant". Et pourtant j'ai de bien meilleurs résultats maintenant. J'ai l'impression que ça vient justement de ce calibrage d'énergie.

Et au fond, montrer son énergie ce n'est pas être speed, excité, montrer qu'on veut s'éclater... c'est peut-être plus faire transparaître un haut niveau de désir dans la retenue (pour plagier une magnifique remarque de Smooth sur la sexualisation).

Voila pour le peu que je pourrais t'aider sur le niveau qualitatif... C'est quoi leur réaction de refus la plupart du temps (ennui ? surprise/peur ? mauvaise accroche ?) Et aussi, quelles sont tes redondances qui ne marchent pas ? C'est elles qu'il faut changer.

Sinon pour
Mais, espèce d’idiot, tu vois pas qu’on est dans la rue?
Auto-censure, auto-censure, auto-censure. Ah mince.
Bah écoute, juste une frustrée, c'est la mode.

[EDIT] Sinon j'ai repensé à ta situation et à tes conseils sur mon journal pour les nanas au téléphone. Il y a peut-être quelque chose à creuser dans tes sélections aussi ? Tu prends peut-être beaucoup de risques sans trop t'en rendre compte.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 04.06.17, 14h56 par Galaxian
  • [+1] Constructif le 05.06.17, 15h49 par Allandrightnow
Auto-censure, auto-censure, auto-censure. Ah mince.
Bah écoute, juste une frustrée, c'est la mode.
La réponse de la nana est effectivement pas super intelligente, mais c'est encore moins intelligent de vouloir la labelliser sous ce prétexte.
Et je dis ça, le politiquement correct n'est pas sincèrement ma spécialité non plus.

S
ur 45 filles abordées, 0 numclose, ça se passe de commentaires
Euh, oui là il faut peut être se poser des questions.
Première question : est ce que l'énergie que ça te prends en vaut la peine? Est-ce que tu as sincèrement l'impression que ce tu apprends là en vaut la peine? (et je dis SINCEREMENT, pas la réponse du style "comme j'y ai passé du temps, ça en vaut forcément la peine).
Est-ce que ça te correspond vraiment le street? (en l'état en tout cas)

D'autre part, sors-tu avec des "wings" ? Parce que sincèrement voir les autres faire et voir les autres t'analyser ça aide aussi beaucoup et ça accélère énormément ton apprentissage.

Et dernière question, à la quelle il faut répondre vraiment sincèrement aussi, aimes tu aborder? Honnêtement? Y prends tu du plaisir?

Parce que moi à l'époque de mes tout début, j'avais beau dire oui, au final j'aimais surtout sortir avec mes super wings de l'époque, et je réussissais 100 fois plus en soirée. Au fond, à l'époque du moins, le street c'était pas mon truc.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Pertinent le 04.06.17, 12h02 par Apheleia
  • [0] Pas convaincu le 05.06.17, 15h50 par Allandrightnow
[Merci pour vos retours, qui m’ont aidé, de fait, à mieux comprendre les raisons de ce qui est quand même un échec: 45 approches, 0 numclose (ou 0,5, avec Wenjy la Blackette).


Je réponds à chacun d’entre vous:

Smooth: je n’ai pas de wingman pour l’instant, mais espère en trouver bientôt. Sinon, tes observations m’ont fait réfléchir, donc merci :) Et j’en suis arrivé à la conclusion qu’ayant déjà fait du street l’année dernière, je me suis dit que je savais déjà aborder, du coup je n’ai pas révisé les fondamentaux. J’ai abordé plus d’une fois avec une expression faciale où se lisait la peur de déranger, voire le manque d’assurance. Je ne pense pas toujours à sourire, ou –puisque tu parles de l’énergie que j’y mets– à y mettre de l’énergie, justement. Dans ces conditions, pas étonnant que je termine avec 0 numclose (ou 0,5…).

Apheleia: je pense que ma réponse à Smooth répond également à ta première question. Je trouve que c’est une très bonne définition que tu donnes là, montrer son énergie = haut niveau de désir dans la retenue, je retiens.

Ce qui ne marche pas: aborder les filles de face ou de dos, commencer à expliquer ce qu’on veut à une fille qui ne s’est pas encore arrêtée, et aussi, selon moi, aborder dans certaines rues commerciales, surtout le samedi après-midi (trop de monde, ça intimide souvent la fille outre que ça intimide aussi le player). J’ai beaucoup abordé dans l’hypercentre commercial et je pense que j’aurais dû varier mon field.

Quant à ta dernière question: cette année, je n’ai pas abordé de fille en train de phoner. Par contre, les filles qui écoutent de la musique, ça marche toujours bien… enfin, pas plus mal lol.

Mistermint: c’est une des filles dont je parle qui m’a amené à réfléchir, celle qui attendait, assise, et m’a refoulé d’entrée, puis m’a souri franchement lorsque nous nous sommes recroisés. J’ai compris alors que ma façon d’approcher était merdique et que je devais travailler là-dessus.



En conclusion, j’ai pas mal à faire avec les filles que j’ai rencontrées par ailleurs ces derniers temps, Alba, Peste et Mégane, du coup je ne sais pas si je vais continuer le SPU dans l’immédiat. Mais je vais quand même relire tous les conseils d’Oh_Damned pour son bootcamp. Et les conseils qu’on m’a donnés sur mon journal, aussi. Encore merci pour vos interventions.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 05.06.17, 17h52 par Apheleia
Le bootcamp est sympa, mais il ne fait que donner quelques objectifs numéraires accompagnés de quelques "tips".

Tu pourrais peut-être te fixer des objectifs plus qualitatifs que quantitatifs pour progresser, surtout maintenant que tu as abordé de nombreuses fois et que ce n'est plus la barrière - cela ne signifie pas faire beaucoup moins, mais surtout seulement faire le nécessaire.
J’ai abordé plus d’une fois avec une expression faciale où se lisait la peur de déranger, voire le manque d’assurance. Je ne pense pas toujours à sourire, ou –puisque tu parles de l’énergie que j’y mets– à y mettre de l’énergie, justement. Dans ces conditions, pas étonnant que je termine avec 0 numclose (ou 0,5…).
C'est parce que tu vois ça un peu trop mécaniquement j'ai l'impression, mais c'est aussi très organique, pour filer la métaphore. Quand tu y prends du plaisir tu souris forcément sans y penser par exemple (méca), et quand bien même tu ne sourirais pas, ton plaisir se ressentirait(orga).

Vas-y peut-être plus mollo sur les objectifs, je veux dire, "aborder x filles" en tant de temps etc.. c'est trop de pression. Vas juste aborder avec envie et analyse qualitativement les interactions. Ça permettra aussi que la motivation/l'énergie se regonfle entre chaque session. Il faut savoir se botter le cul quand c'est pas assez, mais il faut aussi savoir se tendre la main quand c'est "trop" ou déjà bien ;)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] C'est pas faux le 05.06.17, 17h58 par Allandrightnow
Bon, je vais te donner un dernier petit conseil, (ai tout de même à l'esprit que le street n'est pas ma spécialité).

Concrètement, le meilleur moyen d'y arriver, et ça rejoint le point "qualitatif" développé par Apheleia, c'est de faire de la rencontre et de la conclusion ton principal objectif.

> NB: c'est un conseil pour Allandrightnow, pas un conseil Universel, en fonction de ce que j'estime être son cas

De tes échanges, tu n'apparait pas comme un robot ou un type qui n'a pas d'empathie et d'intelligence sociale, donc recentre toi sur ce que tu veux obtenir : un porte d'entrée vers une potentielle histoire chouette avec une fille qui te plait.
Ne te perds pas dans des sous objectifs intermédiaires :)

Le meilleur moyen de sourire, et d'apporter une énergie cool et d'être bien vu - vu que tu as l'air poli, respectueux et tout- et bien c'est d'avoir l'honnête envie de rencontrer et séduire la fille que tu as en face de toi.
C'est ça qui doit transparaitre de ton échange, laisse toi guider par cette envie -tout en restant respectueux tu l'as bien compris-

Profite des interactions cool que tu va avoir avec les filles dont tu nous parle en fin de poste.
Tu vas les revoir en date?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Pertinent le 05.06.17, 18h02 par Apheleia
  • [+2] le 05.06.17, 18h37 par Allandrightnow
Pour résumé Alland trouves toi et dévelloppe ton propre style de drague et le jour ou sa marche pas bah il y a des choses à changer. Pas bessoin d'appliquer une frame ou autre truc pré défini, en mode clone que tous le monde apprends ou essaye mais ils oublient d'aligner leurs pensées avec leur corps, pas parce que les bons drageurs utilisent une frame ou autre chose que si toi tu vas l'utilisée, tu vas devenir bon, foutaise.

Pas besoin d'être master Pick up A pour choper, un comparatif avec la muscu si tu écoutes le net tu fais rien de bien, tous le monde à des avis différents, mais au final, si tu as compris les bases et que tu bouges de la fonte du muscle tu vas en prendre, en sédcution c'est pareil, choper tu vas choper, comme dans tous domaines faut y croire, tes pensées conditionnes tes actes et donc ton futur et fais toi plaisir.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Orthographe stp le 06.06.17, 03h25 par RosieRosette
Mr.Smooth a écrit :Profite des interactions cool que tu va avoir avec les filles dont tu nous parle en fin de poste.
Tu vas les revoir en date?
Je vais en parler plus bas dans ce post.


Mais d’abord, je voudrais vous parler de mes potes filles L*** et M***, que j’en ai marre de désigner par leurs initiales et que je nommerai donc dorénavant Despacita et Bonita. Sans verser dans le lyrisme, qui n’aurait pas forcément sa place ici, je dois dire qu’elles m’ont fait découvrir l’amitié féminine, que ça s’est mis en place lentement, mais que c’est depuis quelques semaines quelque chose d’avéré. C’est plus que de l’amitié, c’est, de ma part en tout cas, une véritable affection, qui m’équilibre. Non, rien de sexuel, de toute façon Despacita a un mec, que je respecte et apprécie, et j’ai abandonné toute visée sur Bonita, même s’il m’y a fallu un peu de temps. Despacita et Bonita m’ont aidé à me relooker, aussi (j’en avais besoin sans le savoir), et Despacita a des conseils en général avisés à me donner sur les filles qui m’intéressent. Maintenant, c’est 6 jours sur 7 que je m’arrange pour passer un peu de temps au café où travaille Despacita et où Bonita vient aussi la voir; mais surtout, nous commençons à faire des choses ensemble par ailleurs, un MacDo, un pot en ville, et pour samedi soir une soirée chez moi est prévue. Avec elles et quelques-uns/unes de leurs potes, je suis en train de me constituer un nouveau cercle social, objectif que j’avais évoqué plusieurs pages plus haut, mais dont je n’avais plus parlé.


J’en viens maintenant aux cibles.

Alba: rappel: c’est la fille embauchée en CDD sur mon lieu de travail. C’est avec elle que ça devrait être le plus facile, et ce n’est pas le cas. Nous n’avons pas les mêmes horaires, je n’ai même pas pu savoir encore où elle mange le midi. Quand je me pointe dans son bureau sous le prétexte souvent fallacieux de me concerter avec Directeur1 (mon supérieur hiérarchique direct) qui travaille près d’elle, en général elle a un casque sur les oreilles, parce qu’elle est spécialiste des archives sonores et que c’est à ce titre qu’elle se trouve là. Elle a toujours un grand sourire en me voyant, ce qui, nous sommes bien d’accord, ne veut rien dire. Pour l’instant, nous avons plus communiqué par mail que de vive voix. Mais je ne me décourage pas (ou pas encore).

Vendredi 9 juin 2017

Je vais manger au MacDo, c’est Peste qui me sert. Elle me tend mon plateau en me disant: “Voilà pour vous!” et je lui tends un mot en lui répondant: “Et ça, c’est pour vous!” Elle le prend. Dessus, il y a mon numéro + un laïus pour la convaincre de m’envoyer le sien. Pas de nouvelles pour l’instant. Despacita, qui a vu le mot et l’a validé, m’a dit de lui donner au moins jusqu’à mercredi, j’attends.


Je vais maintenant en venir à Mégane dans ce FR du

Samedi 10 juin 2017

Je suis arrivé peut-être plus tard que d’habitude au bar A, où la soirée commence à battre son plein lorsque le patron, qui remplace le dj, nous fait chalouper sur Despacito. Néanmoins, l’ambiance de la soirée n’est pas folle et il y a moins de monde que d’habitude. Alors que je suis sorti fumer, une petite brune que je connais de vue et qui me rappelle vaguement mon ex-OI sort du bar en face avec son mec, un quadra plutôt moche et mal habillé (Mais qu’est-ce qu’elle lui trouve?). En passant devant moi, elle me regarde.

Elle me regarde encore alors que j’arrive sur la piste de danse, dix minutes plus tard.

Je hasarde un regard, un peu plus tard, elle me voit, mais reporte vite ses yeux sur la chose qui lui sert de mec. Peut-être qu’elle a peur que j’aille lui parler. De toute façon, ça ne veut pas dire grand-chose, ces regards, mais ça m’intrigue parce que jusqu’ici cette petite brune m’ignorait superbement.


Je ne tarde pas à rejoindre le bar B, où je remarque une fille qui ressemble à Pâquerette, mais qui a un mec. Je ne sais pas pourquoi, mais l’ambiance au bar B est toujours plus débridée qu’au bar A, et les milf qui le fréquentent n’y sont pas pour rien. La musique y est moins forte, aussi, on s’y entend parler, bref je préfère ce bar. Je me lâche un peu, danse collé-serré avec plusieurs d’entre elles. Puis, alors que je sors pour fumer, une jolie blonde me dit bonsoir avec un grand sourire.


Bordel, qui ça peut être? Une fille que j’ai draguée en SPU? Au bout de quelques longues secondes, un nom émerge de mes circonvolutions cérébrales: Marjorie, que j’avais draguée ici-même (FR du 14 mai).


Mais je peine (lolilol… oui, je sais…) à renouveler mon efficacité de cette soirée du 13 mai où je l’avais connue. Notre interaction est banale, elle est cordiale, c’est plutôt de la merde que je fais. Bon, c’est quand même positif que j’aie toujours l’air de l’intéresser un mois plus tard, je me dis. Ses copines partent danser et elles les suit (…), du coup je lui dis:

— On se capte un de ces quatre?
— Mais oui, de toute façon je suis toujours dans le coin, moi, il n’y a pas de souci.
Et large sourire. Mais elle m’échappe alors que je voulais préciser ma pensée.


S’ensuit un moment plutôt sympa au bar C, où je discute avec un étudiant en médecine et fais connaissance d’un set de deux dont l’une ressemble à Pâquerette (elle m’obsède… Oui, je sais…). Mais cette dernière m’ignore alors que j’arrive à dialoguer avec l’autre, qui semble ne pas en revenir que je lui aie payé un whisky coca. Cependant, comme elle ne me plaît pas vraiment, je ne cherche pas vraiment à susciter son intérêt. Puis, comme on approche de 2 h, je prends congé de ces deux filles, je sors et me dirige vers la boîte D.


Mégane (rappel: c’est la fille du vestiaire) est à son poste. C’est elle qui avait pris l’initiative de me tutoyer, elle prend aujourd’hui celle de me faire la bise. Mais déjà, alors que j’avais pris soin de laisser entrer plein de gens avant moi, d’autres clients arrivent et je dois me barrer. La soirée sera assez pénible (je me rends compte maintenant que j’ai trop bu, aussi, et que j’aurais intérêt à me calmer) à cause d’un mec qui me prend longuement la tête au fumoir parce que j’ai sorti l’opener d’Aphaleia (le steak et la bite) à une fille. Il ne connaît même pas cette fille et me prend la tête longtemps, trop longtemps, assure que ça ne se fait pas, de parler de bite à une fille; il refuse de me lâcher, et même, pour tout dire, ça a failli dégénérer. Cet imbécile voulait que nous nous battions je ne sais trop où, sauf que je n’en avais que médiocrement envie et que me faire virer de cette boîte est pour moi le dernier truc à faire. J’ai quand même pu danser longuement avec une belle blonde répondant au nom d’Aurélie, mais une bonne partie de la soirée a été occupée à scruter l’entrée pour voir à quel moment je pourrais parler à Mégane. Et là, c’est la cata, des gens arrivent sans cesse, l’heure tourne, 3 h, 3 h 30, et je ne réussis qu’à échanger quelques mots avec elle. 4 h arrive, et je suis trop bourré, point sur lequel je devrai travailler. Renonçant finalement à numcloser ma belle, je lui dis au revoir, mes mains sur ses bras. Elle me souhaite de bien rentrer. Je constate qu’elle est encore plus souriante que tout à l’heure, et je me dis, plus je passe du temps à m’intéresser à elle, plus elle semble bien disposée envers moi. Le videur remarque que je suis proche d’elle et me fait un sourire lui aussi en me disant bonsoir.


La nuit est chaude, mais les rues sont désertes; je ne croise qu’une voiture de police banalisée qui fonce à travers la nuit vers le commissariat proche. L’opération numclose de Mégane a échoué, mais ça ne semble pas grave; je me donne une autre chance samedi prochain, lorsque j’irai à la boîte D avec Despacita et Bonita. Mais il faudra que je boive moins.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Bien le 11.06.17, 20h26 par THS
  • [+1] Tout va bien le 11.06.17, 21h25 par Apheleia
  • [+1] Like ! le 13.06.17, 08h04 par Galaxian
Avec la blonde avec qui tu as longuement dansé, il y a eut une suite ( isolation, numéro ) ou tu t'es éjecté ?
Toi qui fume, le mythe qu'abordé au fumoir c'est très facile vrai ou pas ? Pour l'alcool ce que j'ai fais 1 verre en moins à chaque soirée pour finir à 0, bon la 1 ére soirée sans alcool ou la c'est une belle claque mais aprés comme tous tu t'y habitues .
Moins de monde aussi par chez moi, période d'exams je pense ... Le pire arrive avec les vacances moins de monde en soirée surtout en province ...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Constructif le 11.06.17, 21h32 par Allandrightnow
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