Des nouvelles…
J’ai donné un second mot à Peste, la serveuse de MacDo, qui ne m’a toujours pas filé son 06. Sur ce coup-là, comme ça fait quand même deux papiers pour rien, je suis mauvais joueur.
Hier soir, elle arrive pour me servir avec un grand sourire, puis, en voyant mon air renfrogné, fait demi-tour et laisse une de ses collègues me servir. Mauvais joueur, mais pas de regrets cependant: elle s’est teint les cheveux d’une couleur particulière, quelque part entre le jaune paille et l’orange foncé, et ça la rend assez horrible. Je ne lui dirai pas.
Du moins ai-je obtenu d’Alba qu’en septembre, au retour des vacances, nous irions manger un sandwich dans une boulangerie proche du centre culturel. Ainsi pourrai-je enfin l’isoler et parler d’autre chose que de boulot.
Je fais un peu de SPU. Une fille genre 24 ans avec une milf:
—Excusez-moi madame, c’est votre fille qui est avec vous?
—C’est ma filleule.
—Elle est jolie. (À la filleule:) Bonjour!
—Bonjour!
—Moi c’est All, et vous?
—Florine.
Là, elle semble enfin comprendre ce qui lui arrive: elle se fait draguer dans la rue par un inconnu, ce qui a le don de la faire rougir.
Brève interaction, d’où il résulte que c’est une touriste et qu’elle repart dans deux jours. Le coup de se donner rendez-vous pour le soir même, là je ne le sens franchement pas, pas avec la marraine à côté.
Comme du coup c’est mort, je m’arrache, trop vite encore, et en éprouve des regrets rétrospectifs parce qu’elle était vraiment open à discuter, que sa marraine laissait faire, et que ç’aurait toujours été enrichissant.
Une fille assise sur un banc à attendre le bus. La dernière fois que j’ai abordé une fille stationnaire, j’ai dû faire un peu trop “conquérant”, alors là j’enrobe un peu plus l’opener.
Elle me dit qu’elle s’appelle Thaïs, répond à mes questions, m’en pose une ou deux, et s’excuse de ne pas avoir beaucoup de conversation parce que, m’explique-t-elle, elle est serveuse, a travaillé depuis 7 h 30 ce matin et est donc assez fatiguée.
Ça, c’est bien la première fois qu’une fille que j’aborde s’excuse de manquer de conversation: c’est quand même la magie du SPU, qui me manquerait si j’arrêtais.
Tout de même, j’en ai eu marre de faire 80 % de la conversation et lui ai proposé de nous revoir avant que son bus n’arrive. Elle me déclare avoir 17 ans (on aurait franchement pas dit), je lui réponds que ça ne me dérange pas mais que c’est à elle de voir. Elle ajoute alors:
J’ai un copain, aussi.
Là, c’est différent; je n’ai pas persisté et m’en suis allé en lui souhaitant une bonne continuation.
FR du 12 août 2017
Pas grand-chose à dire. Je me retrouve au bar B (un des rares bars ouverts à ce moment de l’année) avec la mère de Despacita. Alors que je suis parti fumer, j’open, dans la rue, un set de deux blondes. L’une –elle se voit de loin– porte un bustier noir et est un vrai canon. L’autre est habillée un peu en vrac mais je la regarde mieux en lui parlant et elle est vraiment belle aussi; mais je suis totalement incapable de susciter le moindre intérêt de leur part.
Du moins, je peux me dire que je n’ai pas hésité à aborder deux HB 9 (celle au bustier mérite presque un 10), ça doit être la première fois en soirée.
Vers la fin, j’ai réussi à aborder une petite brune très mignonne que je lorgnais depuis un moment. Elle me demande si on se connaît. Je lui dis mon prénom et lui demande le sien, puis lui déclare: “Voilà, maintenant on se connaît”.
Je ne me rappelle pas ce qui s’est passé ensuite… En tout cas, après vérification, je n’ai pas son numéro dans mon répertoire.
Plus positif, en partant j’ai opené une fille en lui disant:
Eh, je te connais, toi, tu vas souvent au bar P!
En fait, je ne lui ai jamais parlé, et voilà qu’elle me fait la bise et me parle comme si on se connaissait.
Je ne sais pas si c’est un ioi, peut-être qu’elle était bourrée, tout simplement; au pire, j’essaierai de m’en faire une amie.
Ah oui, au fait, je n’ai pas dit si elle jolie; pas vraiment, en fait, mais elle a de putains de gros biceps mis en valeur par un tatouage, ça compense.
Ensuite, la maman de Despacita est rentrée et je suis parti seul à la boîte N. Devant l’entrée, il y a le videur noir habituel et un nouveau videur. Celui-ci dit au premier:
—On le laisse entrer? Je crois pas…
—Si.
(L’autre videur se retourne vers moi.
—Allez-y.
Ça me fait plaisir que le videur habituel m’ait validé, mais je me demande bien pourquoi l’autre ne m’aurait pas laissé,
a priori[/b], entrer… :-/
Au vestiaire, je tombe sur la brune avec qui j’ai déjà discuté. Elle me parle à peine, mais de toute façon on m’a mis en garde quant aux filles qui travaillent, alors je fais le minimum syndical…
J’arrive dans la salle, et là ce sera bref: il y a vraiment très peu de monde, peut-être une petite trentaine de personnes en tout.
Je me dirige vers le fumoir histoire d’essayer de me faire des potes pour la soirée, mais il n’y a pas de set 100 % mecs.
Revenu dans la salle, je constate aussi que la plupart des groupes de filles sont déjà squattés. J’aurais dû aborder un groupe mixte, mais je ne m’en sens pas la pêche, la fatigue, et aussi, quand même, la peur de me faire refouler.
Je bois une despé et je m’arrache. En passant, je dis au revoir à la fille du vestiaire. Elle me dit au revoir, puis, alors que je suis déjà passé, je l’entends dire, dans mon dos:
—Déjà?
J’ai essayé de réfléchir. Peut-être que tout à l’heure elle ne m’avait pas reconnu et que, finalement, elle aurait aimé que je discute un peu avec elle.
Peut-être aussi a-t-elle trouvé étrange que je parte au bout d’une demi-heure, tout simplement.
Vendredi, un pote débarque de Lyon, mais ça va être difficile de le faire bouger en boîte. Du moins y aura-t-il davantage de bars ouverts.