Mis à part ce que tu dis sur "avant c'était pour la vie" (parce que faut vraiment être un peu naif pour penser ça haha) je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis.
Pour le point ou je ne suis pas d'accord, je pense que c'est parce que tu confond symbolique et réalité concrète de l'époque.
Il y avait plus d'adultères avant...parce qu'il fallait rester marié. Rester "pour la vie", ça ne voulait pas dire s'aimer, ça voulait dire rester ensemble comme on reste dans une équipe.
Ce n'est pas tout à fait pareil, et je ne dis pas que c'est mieux aujourd'hui. Mais la nuance est là.
Tout comme tu a vu qu'effectivement, aujourd'hui on est dans une symbolique de "libéralisation sexuelle déchainée", alors qu'en réalité, t'as une augmentation très forte de la misère sexuelle et affective. Ce qu'on montre dans la symbolique (media : notamment la "star culture", la téléréalité), c'est une promiscuité énorme, mais peu y goutent tant que ça.
Et ton mec vs.fille sur les sites, je peux te jurer que tu peux échanger les rôles aussi avec des mecs romantiques et des filles qui veulent juste s'amuser (et il y en a beaucoup)
Ensuite pour le "testé", bah je pense pas que ce soit forcément un mal en soit. Ca fragilise surement les faibles. Ok. Mais bon.
Je trouve pas que la société actuelle soit étrange, au contraire, elle est parfaitement logique avec son environnement.
Le reste je suis complétement d'accord.
On fait croire aux gens que c'est facile alors que non, que tout se vaut alors que non. Mais chaque époque humaine a eu ses doses de promesses de vie facile d'une manière ou d'une autre.
Il suffit cependant d'ouvrir les yeux et d'arrêter de se mentir pour constater que c'est faux. Et de la force pour s'y adapter.
[Débat] Rencontrer en 2017 : L'entre-soi ?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Effectivement le 07.11.17, 19h50 par Axelos
- [+1] Constructif le 09.11.17, 02h20 par Onmyoji
Ce que je retiens des échanges, pour l'instant :
Autrefois, les couples se formaient selon les convenances sociales. On se mettait en couple avec des personnes du village, ou du patelin d'à-côté. L'homogamie était donc forte. Le sexisme était également important. La solitude rare. Ce n'était pas mieux avant.
La libéralisation des moeurs a permis de faire sauter les anciens carcans. L'individu est désormais plus libre en ce qui concerne ses choix de vie. La femme s'est émancipée. Le sexe n'est plus tabou.
Cette libéralisation des moeurs a été accompagnée par la libéralisation, puis la tertiarisation de l'économie. Cela a occasionné l'exode rural. Désormais, l'individu est un anonyme dans un grand centre urbain. L'individu est libre. Mais il est aussi seul face à son existence. S'il ne fait pas de démarches actives, il peut demeurer sans travail, sans amis, sans amour.
Les années 2000 ont vu l'avènement d'internet, des réseaux sociaux et des sites de rencontre. Cette technologie a boulversé entre autres, nos rapports sociaux. Désormais, qu'on le veuille ou pas, internet s'est intercalé dans nos rapports sociaux (famille, amis, amours).
Les années 2000 ont également vu la médiatisation du terrorisme, la montée de la précarité économique, l'info en continu, et la mise à contribution des réseaux sociaux dans le débat politique et l'affichage des opinions individuelles.
Ceci a créé les conditions propices à la peur de l'autre, et au repli sur soi et sur sa "tribu".
Et j'ajoute également qu'internet nous rend flemmards. On s'est habitués à tout avoir en un clic. On ne tape même plus les recherches et les url en entier avec la saisie semi-automatique.
Ceci peut donc favoriser l'entre soi, qu'il soit lié à son cercle IRL, ou à l'effet chambre d'écho d'internet décrit par Onmyoji.
En effet, pour plein de raisons, se reposer sur son milieu habituel ou sur des applis internet-mirroir permet de limiter la prise de risque, et est moins coûteux à court terme en énergie psychique.
Jusqu'au jour où on prend conscience qu'il faut sortir de sa zone de confort pour évoluer. C'est à partir de ce moment là qu'on peut bénéficier des opportunités et des ouvertures que peuvent permettre la société et les technologies actuelles.
Autrefois, les couples se formaient selon les convenances sociales. On se mettait en couple avec des personnes du village, ou du patelin d'à-côté. L'homogamie était donc forte. Le sexisme était également important. La solitude rare. Ce n'était pas mieux avant.
La libéralisation des moeurs a permis de faire sauter les anciens carcans. L'individu est désormais plus libre en ce qui concerne ses choix de vie. La femme s'est émancipée. Le sexe n'est plus tabou.
Cette libéralisation des moeurs a été accompagnée par la libéralisation, puis la tertiarisation de l'économie. Cela a occasionné l'exode rural. Désormais, l'individu est un anonyme dans un grand centre urbain. L'individu est libre. Mais il est aussi seul face à son existence. S'il ne fait pas de démarches actives, il peut demeurer sans travail, sans amis, sans amour.
Les années 2000 ont vu l'avènement d'internet, des réseaux sociaux et des sites de rencontre. Cette technologie a boulversé entre autres, nos rapports sociaux. Désormais, qu'on le veuille ou pas, internet s'est intercalé dans nos rapports sociaux (famille, amis, amours).
Les années 2000 ont également vu la médiatisation du terrorisme, la montée de la précarité économique, l'info en continu, et la mise à contribution des réseaux sociaux dans le débat politique et l'affichage des opinions individuelles.
Ceci a créé les conditions propices à la peur de l'autre, et au repli sur soi et sur sa "tribu".
Et j'ajoute également qu'internet nous rend flemmards. On s'est habitués à tout avoir en un clic. On ne tape même plus les recherches et les url en entier avec la saisie semi-automatique.
Ceci peut donc favoriser l'entre soi, qu'il soit lié à son cercle IRL, ou à l'effet chambre d'écho d'internet décrit par Onmyoji.
En effet, pour plein de raisons, se reposer sur son milieu habituel ou sur des applis internet-mirroir permet de limiter la prise de risque, et est moins coûteux à court terme en énergie psychique.
Jusqu'au jour où on prend conscience qu'il faut sortir de sa zone de confort pour évoluer. C'est à partir de ce moment là qu'on peut bénéficier des opportunités et des ouvertures que peuvent permettre la société et les technologies actuelles.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] C'est pas si simple le 08.11.17, 02h09 par Mr.Smooth
- [0] Oui le 09.11.17, 02h22 par Nidwazo
La rencontre "entre-soi" est réelle sur pleins d'aspects différents. Et cela pour des raisons statistiques.Jusqu'au jour où on prend conscience qu'il faut sortir de sa zone de confort pour évoluer. C'est à partir de ce moment là qu'on peut bénéficier des opportunités et des ouvertures que peuvent permettre la société et les technologies actuelles.
* D'un point de vue social, en moyenne une fille d'un certain milieu social va plutôt chercher un mec dans le même milieu social que le sien. (de temps en temps au-dessus et plus rarement en-dessous)
* En termes de tranches d'âges, en moyenne une fille va plutôt chercher un mec dans sa classe d'âge.
https://theblog.okcupid.com/undressed-w ... 43a2ca5178
Je ne dis pas qu'il ne faut pas sortir de sa zone de confort, bien au contraire !
Expérimenter les "courants contraires", cela peut être très formateur, en termes de succès ou d'échecs.
Mais attention à ne pas partir "la fleur au fusil" !
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] En effet le 10.11.17, 18h40 par Perlambre
C'est intéressant ce que tu dis Ash car l'opportunité d'envisager la question sous un autre angle.
- Une fille va effectivement s'intéresser à son milieu social pour trouver un mec. Elle baigne dedans donc ce n'est pas compliqué. Si elle tombe amoureuse et que cela ne donne rien, rien de grave, le panel est large. L'occasion d'engranger de l'expérience et quelques belles histoires.
Le temps filant vite, à la trentaine, les mecs de ton cercle social sont souvent tous casés. Sauf un ou deux mais non même en se motivant, c'est impossible avec eux.
Et si tu en rencontres un miraculeusement libre qui te fais craquer, tu es encore capable de le faire fuir car trop indépendante à ses yeux.
- Autre cas de figure. Tu es la fille qui réussit professionnellement en y consacrant du temps. Tu fais de belles rencontres professionnelles et... rien. Tu peux être reconnue par des homologues mais le jeu de la séduction ne s'enclenche pas même si rien ne s'y opposait. En fait chacun reste dans un rôle pro, une sorte de frilosité du qu'en dira-t-on.
Ce n'est pas une critique adressée aux mecs, j'ai eu ma part de frilosité.
Donc, que faire à part élargir son cercle, sortir, rencontrer... je le fais depuis 10 ans.
Et j'ai vraiment expérimenté les "courants contraires". Notamment avec des hommes plus jeunes que moi. C'est devenu à un moment une évidence - je parle de mon expérience qui n'a pas force de loi - j'ai appris autant qu'eux à coup de discussion et de sexe.
Ils étaient intéressants, plein de projets confiés même si je n'en faisais pas partie à long terme. Endurants, appétissants.
L'un a même cisaillé mon coeur il y a deux ans, ayant eu le malheur de tomber seule amoureuse. Mais j'aurai pu vivre cette expérience désagréable avec un mec de mon âge et de mon cercle. Au final celui/celle qui cherche une assurance en amour ne profite pas du présent et de son cortège de possibilités ;)
- Une fille va effectivement s'intéresser à son milieu social pour trouver un mec. Elle baigne dedans donc ce n'est pas compliqué. Si elle tombe amoureuse et que cela ne donne rien, rien de grave, le panel est large. L'occasion d'engranger de l'expérience et quelques belles histoires.
Le temps filant vite, à la trentaine, les mecs de ton cercle social sont souvent tous casés. Sauf un ou deux mais non même en se motivant, c'est impossible avec eux.
Et si tu en rencontres un miraculeusement libre qui te fais craquer, tu es encore capable de le faire fuir car trop indépendante à ses yeux.
- Autre cas de figure. Tu es la fille qui réussit professionnellement en y consacrant du temps. Tu fais de belles rencontres professionnelles et... rien. Tu peux être reconnue par des homologues mais le jeu de la séduction ne s'enclenche pas même si rien ne s'y opposait. En fait chacun reste dans un rôle pro, une sorte de frilosité du qu'en dira-t-on.
Ce n'est pas une critique adressée aux mecs, j'ai eu ma part de frilosité.
Donc, que faire à part élargir son cercle, sortir, rencontrer... je le fais depuis 10 ans.
Et j'ai vraiment expérimenté les "courants contraires". Notamment avec des hommes plus jeunes que moi. C'est devenu à un moment une évidence - je parle de mon expérience qui n'a pas force de loi - j'ai appris autant qu'eux à coup de discussion et de sexe.
Ils étaient intéressants, plein de projets confiés même si je n'en faisais pas partie à long terme. Endurants, appétissants.
L'un a même cisaillé mon coeur il y a deux ans, ayant eu le malheur de tomber seule amoureuse. Mais j'aurai pu vivre cette expérience désagréable avec un mec de mon âge et de mon cercle. Au final celui/celle qui cherche une assurance en amour ne profite pas du présent et de son cortège de possibilités ;)
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 10.11.17, 19h06 par Moumane
- [+1] Intéressant le 11.11.17, 11h09 par Axelos
- [+1] Ca va mieux en le disant le 12.11.17, 20h17 par Onmyoji
- [+1] A lire le 19.12.17, 23h42 par mistermint
Je pense que le cercle social peut nous coller l'étiquette de personne incasable lorsqu'on a la trentaine et qu'on est célibataire depuis longtemps.Le temps filant vite, à la trentaine, les mecs de ton cercle social sont souvent tous casés. Sauf un ou deux mais non même en se motivant, c'est impossible avec eux.
Il y a un risque que les gens pensent d'une personne longuement célibataire qu'elle a un problème, qu'elle est asexuée, ou qu'elle est trop difficile, etc...
Le cercle social est à la fois facilitateur et limitateur des rencontres :
Facilitateur parce qu'il met en confiance et apporte une validation. Dans la même logique, les couples formés au sein du même cercle social semble être plus durables. Le fait que l'entourage ait une opinion positive du partenaire, voire ait créé des liens d'amitiés avec lui, rend une rupture moins probable (mais ça peut être à double tranchant).
Limitateur car le nombre de partenaires potentiels est limité (surtout lorsque le cercle reste limité aux mêmes membres depuis des années), et les opportunités de rencontrer de nouvelles personnes rares.
Donc il faut rencontrer de nouvelles personnes et sortir parfois de ses repères, tout en prenant en compte l'importance que revêt la validation sociale pour l'espèce humaine si grégaire.
Rencontrer un(e) parfait(e) inconnu(e) dans un lieu public oui. Mais il ne faut pas oublier que cet individu est un être social. Il faudra donc relier son cercle social au notre (qu'on aura entretenu) pour donner le maximum de chances à cette rencontre.
D'ailleurs en écrivant, je me souviens d'une ex que j'avais rencontré dans une soirée latino. Je lui avais proposé de venir assister à une rencontre de musiciens que j'animais dans le week-end. Elle était venue avec sa meilleure amie. On est ensuite sortis ensemble pendant un an. Je pense que la validation de sa meilleure amie a été un des maillons indispensables au commencement de notre relation.
La validation c'est un outil mais je le vois pas comme nécessaire. J'ai pas nécessairement besoin que mes amis connaissent une fille que je fréquente, ma validation me suffit. Alors c'est pas parce que je fonctionne comme ça que tout le monde fonctionne comme ça, c'est vrai ; cependant j'ai des exemples de potes qui font rarement les soirées avec leur copine, les cercles sociaux de base restent les mêmes pour elles comme pour eux. Je pense que c'est important aussi que chacun garde son groupe de base, mais c'est un point de vue.
La drague en dehors du cercle habituel, j'ai pu y voir un moyen de rencontrer des personnes différentes de celles disponibles par les voies habituelles. Hors une personne rencontrée comme ça, toute extérieure au cercle sociale qu'elle soit, rien ne prédit à l'avance qu'il y aura affinité ou pas. On en revient à notre préférence intrinsèque, et fort est de constater que la préférence reste ancrée, même sans que le cercle social ait son mot à dire. Et on peut retomber sur les mêmes profils, socioprofessionnels notamment, dans ce qui nous attire. La rencontre oui, mais derrière l'attraction reste peut-être bien, assez souvent, conditionnée par une forme de similarité. Sans entre soi vraiment, mais une forme d'entre soi qui se recréé.
La drague en dehors du cercle habituel, j'ai pu y voir un moyen de rencontrer des personnes différentes de celles disponibles par les voies habituelles. Hors une personne rencontrée comme ça, toute extérieure au cercle sociale qu'elle soit, rien ne prédit à l'avance qu'il y aura affinité ou pas. On en revient à notre préférence intrinsèque, et fort est de constater que la préférence reste ancrée, même sans que le cercle social ait son mot à dire. Et on peut retomber sur les mêmes profils, socioprofessionnels notamment, dans ce qui nous attire. La rencontre oui, mais derrière l'attraction reste peut-être bien, assez souvent, conditionnée par une forme de similarité. Sans entre soi vraiment, mais une forme d'entre soi qui se recréé.
J'ai pas la trentaine mais je sais pas, logiquement avec l'instabilité relationnelle qui s'est instaurée, le recul de la disponibilité pour un couple avec la course aux diplômes, la logique veut qu'il soit de plus en plus courant qu'on doive refaire une vie amoureuse à partir de trente ans, sans que ce soit mal accepté.Je pense que le cercle social peut nous coller l'étiquette de personne incasable lorsqu'on a la trentaine et qu'on est célibataire depuis longtemps.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Pertinent le 12.11.17, 20h20 par Onmyoji