Je suis loin d’adhérer à la vision simpliste de l’homme ayant un plaisir garanti au prétexte d’un sexe tendu. Et connais la distinction entre éjaculation et orgasme.
Et à vrai dire, je reste sur ma faim car mes amis pourtant prolixes en matière de sexe (drague, opportunités, conclusion), se livrent peu sur leurs sensations.
J'ai posé aussi la question aux hommes passés sous ma couette. Avec en réponses, baisers, caresses, nouveau round…
Aucune raison de me plaindre mais quand même !
L’un un jour m’a dit « mais en plus tu veux mon âme ? »
Non.
Mais à cet instant, j’ai eu l’impression de toucher quelque chose, enfin.
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D’où mes questions d'enquêtrice en herbe, avec le pré-requis que le manque n'est pas votre unique moteur

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Quelles sont vos images au moment de l’orgasme, débordement physiologique, conscience chavirée ?
Fusion avec votre partenaire ou sentiment de solitude ?
L’orgasme étant avant tout psychologique, quelle est votre échelle de 0 à 10 et pourquoi ?
Pourquoi vous réfugier derrière une giclée de sperme alors qu’il peut y avoir émotions ?
Vivez-vous en conscience ce moment avec une femme, qu’investissez-vous de vous ?
Vous écoutez-vous afin de dépasser une jouissance masturbatoire même avec une partenaire ?
Connaissez-vous les éjaculations tristes, ce manque d’intensité, même si votre partenaire est à votre écoute ?
Vos raisons dans ce cas : peur de vous perdre, peur d’un plaisir partagé, incapacité au final de vous laisser aller ?
Une femme peut-elle vous ouvrir la voie, vous transporter ?
Etes-vous capables de vous laisser explorer sans vous sentir dominé ?
Pourquoi rester dans la tension alors que l’extase passe par l’abandon ?
La place de l’imaginaire pour passer de l’ordinaire à l’exceptionnel ?
La simulation masculine existe. Quand ? Comment ? Pourquoi ?
L’anonymat ici va peut-être me donner des pistes - et je sais ne pas être la seule femme à m’interroger - sur le ressenti intime d’un homme en matière d’orgasme.
Ce sujet ne peut vivre que si vous vous livrez, simplement et sincèrement, le vécu m’important plus qu’une littérature sur le sujet.