"Crawl, walk, and then run."

Ça me parle ce sentiment d’avoir tout à redéfinir après une rupture d’une relation longue, avec des projets communs.

Le besoin de trouver un autre sens.

Ne plus avoir l’autre comme support de sa volonté. N’avoir à faire des choix et des choses que pour soi.

Perso à l'époque je m’étais demandé quel homme je voulais être/devenir. Ce qui m'était important à moi.

Ne plus devoir aller au boulot avec l’idée de ramener des sous pour construire ton nid et préparer l’entrée duo mariage-gosses. Quand ce but là a été enlevé simplement par la rupture, le plus dur a été de savoir pourquoi je continuais à aller a ce taf’.

Beaucoup de bien est sorti pour moi de ses réflexions. Cela a été salutaire. Une vraie opportunité finalement. Je n’ose pas trop penser à ce que serai devenu sans cette rupture.

Je n'ai pas encore trouvé de nouvelle voie. Je suis encore bien perdu d'un point de vue personnel et professionnel. Je sais pas encore quel est le projet. Et c'est sûr que ça s'en est ressenti dans ce que je vais raconter ci-dessous.

Et maintenant on va où ?
Gros week-end à Lyon avec mes meilleurs amis. Que je connais depuis six ans maintenant. J'avais lu chépluoù que si tu fréquentes une personne pendant sept ans, alors vous resterez liés toute la vie. Ce serait beau. De très belles personnes. J'en ai pas rencontrées beaucoup, des comme ça.
Mais bref... l'ami qui nous accueille nous emmène dans un genre d'entrepôt désaffecté reconverti en jazz bar. À l'intérieur, gros concert . À l'extérieur, des tables pour se poser. Nuit claire et fraiche. Plein de monde partout, très décontracté. Une super ambiance.

Je ne suis pas spécialement là pour draguer. Et c'est là que mon pote ramène une amie à lui. Un canon. Coiffée, maquillée, apprêtée, et tout et tout. Pas forcément "mon" style, mais bon, on va pas être plus royaliste que le roi. Une petite portugaise en France depuis quelques années. On l'appellera InstaGirl. Les automatismes sont toujours là, à peu près : petits effleurements de l'épaule par ci, murmures à l'oreille par là. Ca passe bien, je la sens réceptive.
Vers 1h du matin, on est chauds pour continuer la soirée, mais voilà, le rebondissement que tu veux pas : une fille du groupe se fait piquer son portefeuille. Le genre de truc qui refroidit sur place tout le monde.

On a quand même eu le temps de se #close, avec InstaGirl. On se dit qu'on se revoit bientôt.

Le week-end suivant, je lui demande si elle sera sur Lyon car j'envisage de passer. Elle dit oui. Je propose qu'on se prenne un petit verre en terrasse, au bord du fleuve ou sur une pelouse. Enchantée, qu'elle est.
Elle est toujours aussi canon. La discussion est sympa mais pas très fluide. Les sujets de conversation ne viennent pas très naturellement. Je ne sais pas trop comment sexualiser les interactions (je n'ai jamais trop su faire ça, en fait). Pourtant, elle me montre son compte privé Inst.agram... Ah, oui, quand même, elle a encore des choses à me dévoiler

On continue presque toute la soirée ensemble. On se pose finalement chez une de mes potes qui m'a laissé les clefs de son appart. Mais bon, les choses ne sont pas bien embarquées et le Fclose n'aura pas lieu. Je n'ai pas su faire graduellement monter la température.
Au lieu de ça, on se pose sur le canap et on se met à parler de nos ex.
Du sens de la vie.
Du destin.
Oui, Messieurs

Franchement, c'était le moment de la soirée où on a le plus accroché mutuellement. On a discuté très librement de choses assez intimes pendant 1 h. Alors que le reste de la soirée était parsemé de blancs et de silences assez gênants.

Manifestement, je l'intéresse. Mais je ne sais pas trop ce que je veux avec elle. Je suis un peu perdu à tous les étages et clairement, je l'ai ressenti. Le stress que je me mets. J'avais l'impression de sortir de mon corps pendant toute la soirée et me regarder à la troisième personne en mode "mais putain, bouge-toi, tu fais de la merde, là !" Ce qui ne fait qu'empirer les choses, évidemment.

C'est tout con mais est ce que tu as entrepris des choses pour te reprendre, pour savoir où tu veux aller? Est ce que tu as fait des plans pour atteindre ce but?
Quand on est pris dans une avalanche, la première chose à faire et de retrouver la verticale et la direction du haut. Ensuite c'est d'évaluer ce qu'on a à sa disposition pour se sauver, sa profondeur et enfin, d'agir en conséquence.
Où te trouves tu? Où veux tu aller?
Si tu n'en sais rien tu ne vas arriver nulle part. Si c'est trop difficile de trouver déjà fait ce qui est nécessaire d'un point de vue survie et absence de dommage à ton avenir immédiat/à tes options futures.
Genre pas abandonner ton poste ou tes études dans savoir quelle est la suite, etc.

Pour le contrecoup de ta fin de relation je pense aussi que tu t'es pas mal impliqué à force de vouloir l'aimer alors que c'était pas le cas au départ, et que c'était elle la plus amoureuse initialement.
C'est normal d'avoir le cerveau retourné parce que les choses changent comme ça.
Mais les gens changent, et vous ne partiez pas sur de très bonnes bases, car quelqu'un qui de fait dès le départ des noeuds au cerveau dans une relation et même en dehors, foutra presque toujours le bordel dans une situation qui pourrait marcher.
Respire et prends ton temps. Tu finiras pas mal. Faut juste que tu te retrouves en gros. Parce que dans cette relation, j'ai l'impression que tu as dû nier une bonne part de toi pour que ça fonctionne. Et ensuite ça crée des pulsions contradictoires avec le vernis que tu as mis dessus....

Laisse toi du temps, soit indulgent avec toi et accepte que cette période va durer un peu. Comme dit Onmyoji, pas de décisions précipitées.

De même avec la petite portugaise, prends le temps de flirter, t'as déjà eu tout bon, alors prends ton temps et avance. T'es pas en confiance ok, alors profites juste du game et de la tension qui va survenir un peu plus. Verbalise pas pour le moment.

Tu t'en fous de savoir que tu aurais pu mieux faire, ou la serrer plus rapidement/facilement/de manière plus classe. Elle semble intéressée, alors continues. Passer du temps avec elle t'aidera à te donner des envies plus claires.

T'es pas pressé Mec.

En général, si tu te sent pas en confiance c'est le plus souvent ton cerveau qui t'indique que tu penses avoir moins de valeur inhérente que la fille en face.
La question c'est de savoir si c'est légitime ou non, parce que fonction de ça, ça modifie les solutions pour favoriser le fait de passer l'étape supérieur avec elle.
Juste, c'est jamais un bon signe -objectivement ou subjectivement- de se sentir en non confiance devant une fille que tu trouves belle.

Typiquement, si t'oses pas ça veut implicitement dire que t'as plus peur du rejet que du oui qui peut venir, le plus souvent parce que tu penses que le oui est très incertain. Là ou je peux me différencier des avis sur FTS c'est que je considère que tu peux avoir raison de penser que le oui est incertain de manière objective.

>Si tu n'as pas tenté, était-ce parce que tu avait peur du rejet? Si oui, estimais-tu ce risque important? Si oui, pourquoi?

Alors que le reste de la soirée était parsemé de blancs et de silences assez gênants.

>Pourquoi? Te quel côté? Du tien ou du sien? Si c'était du tien , pourquoi donc? Et si c'était du sien, pourquoi?

@Smooth : après une grosse rupture y a moyen que ça puisse aussi être là peur que ça marche et non celle du rejet.
C’est pas toujours évident de s’imaginer avec quelqu’un d’autre. Consciemment ou non.

The meaning of life
Gros changement professionnel. Enfin !
Cela faisait un an que je cherchais à bouger. Je me suis clairement encroûté pendant cette année, étant loin de mes amis, de la famille et de la civilisation.
Là, je m'installe dans une région qui me correspondra bien mieux (Rhaune-Alp). Nouveau départ professionnel et aussi personnel, let's roll!

C'eravamo tanto amati
Cela fait déjà un an que Deragh et moi nous sommes séparés. On ne se voit plus mais on est encore souvent en contact. Pas de facebook, heureusement. Juste des SMS. Et des coups de fil…
Mes sentiments pour elle sont encore forts. Je pense qu'ils le resteront longtemps. Mais j'ai aussi conscience que ma mémoire occulte ses défauts et surtout les défauts de notre relation. De son côté, elle sent qu'elle a fait le bon choix (c'était elle à l'initiative de la séparation), donc il n'y a aucun regret à avoir.

Les fantômes d'Ismaël
Mon retour dans ma région d'origine a coïncidé avec le retour simultané et dans cette même région de plusieurs amis de longue date.
C'est génial de revoir des personnes qui comptent vraiment après plusieurs années sans se voir.

En particulier, j'ai revu mon premier oneitis. Dont je n'ai jamais parlé ici car tout ça remonte à avant l'ouverture de ce carnet, c'est-à-dire 7-8 ans.
À l'époque, j'avais totalement craqué pour elle. C'était devenu complètement obsessionnel. En plus, elle le savait et plusieurs de nos amis aussi.
Finalement, c'est grâce à cette fille et cette non-histoire que je me suis repris en main à tous les niveaux, et me suis mis à rencontrer des filles.

Et donc, j'ai revu cette fille il y a quelques jours. Malgré le craquage oneitis de l'époque, elle a toujours été l'une de mes meilleures amies. Et j'avais oublié à quel point cette fille est formidable. Une battante. Elle traverse en ce moment une période difficile et a craqué nerveusement. J'avais juste tellement envie de la serrer contre moi… J'ai été ému de la revoir. Plus que ce à quoi je m'attendais.

Je regrette un peu de l'avoir "mise de côté" tout ce temps. C'était peut-être inévitable, remarque, je ne sais pas. Tant pis, c'est comme ça. Ne reste plus qu'à écrire la suite.

La fille du RER TER

La journée de taf terminée, je me dirige vers le quai de mon TER pour rentrer chez moi. C'est là que j'aperçois une fille. Appelons-la BubbleGirl. Des cheveux très courts, bruns aux reflets rouges. Un style hivernal simple mais bien fichu. Elle est magnifique. Je l'avais déjà remarquée la veille, mais j'avais eu peur de l'aborder. Nous sommes au milieu du hall et il y a peu de monde. Je réfléchis deux secondes et je me lance :

Moi : (en lui montrant l'horloge de la gare) on est arrivés un peu tôt, finalement, le train ne part que dans dix minutes. On aurait pu faire mille tâches au boulot avant de partir ! ;)
BubbleGirl : oui c'est vrai ! Vous bossez ici ?
Moi : oui, dans la boîte MachineÀTrucs, dans le quartier à côté. Et vous ?
BubbleGirl : je bosse dans la BoîteÀChoses.
Moi : ça fait longtemps que vous bossez ici ? On ne s'est jamais vus.
BubbleGirl : non, je suis arrivée il y a dix jours. On peut se tutoyer, non ?
Moi : oui ! Au fait, je ne me suis pas présenté, je m'appelle Suit (en lui tendant la main).
BubbleGirl : BubbleGirl (en me serrant la main).
Moi : ravi
BubbleGirl :

On grimpe dans le train. La discussion est tout de suite très fluide. Elle paraît immédiatement très à l'aise.
Le trajet est court. On arrive à destination.

Moi : le matin, tu prends quel train ?
BubbleGirl : celui de 8 h 11.
Moi : okay, ben, on se voit certainement demain matin, alors :)
BubbleGirl : oui :)

Olala, son sourire est tellement désarmant.

Le lendemain, on se croise dans le train. On se fait la bise, naturellement. Elle a une faculté à mettre à l'aise assez déconcertante. En sortant de la gare, à 2 m de moi, elle se retourne, avec un immense sourire, et lance fort « À ce soir ! » J'ai l'impression que toute la gare a entendu, je ne sais plus où me mettre…

Deux jours plus tard, elle propose qu'on prenne un verre ensemble.

LFG

Mon roi

Cette fille, BubbleGirl, m'a totalement fait dégoupiller

J'avais rarement craqué autant pour une fille. Voire jamais. Non seulement je la trouve très belle, mais elle est aussi brillante, avec de belles qualités humaines, et elle me fait rire

On est sortis ensemble plusieurs fois. Souvent à son initiative. On a bu des coups, partagé des restos. Quand elle me propose de sortir et que je ne suis pas dispo, elle insiste "Mais pourquoi ? Tu pourrais décaler... Alleeez..."
Son regard et son sourire m'ont tellement fait craquer, putain...

Et j'ai rapidement appris qu'elle a un mec.

Avec qui ça ne se passe pas bien. Et dont elle ne parle jamais ou presque.

Ca m'a destabilisé et je n'ai pas trop su comment me positionner. Je n'arrivais pas à être clair et explicite sur mes intentions.
Etant donné qu'elle est très expansive et facilement à l'aise, j'ai réalisé qu'il était possible que, pour elle, il n'y avait aucune ambiguïté entre elle et moi. Ca m'a travaillé. Soit elle ne s'est rendue compte de rien, et pour elle, je suis juste un pote. Soit elle est peut-être intéressée mais n'est pas certaine que ce soit réciproque. Soit elle est peut-être intéressée et surtout elle aime jouer et plaire, et c'est compliqué avec son mec.

Bref, cette non-histoire ne s'est pas du tout dénouée comme je l'aurais voulu.
La seule chose que j'aurais pu faire mieux, avec le recul, c'est d'être beaucoup plus direct. Cela m'aurait amené au même résultat, mais j'en aurais beaucoup moins chié.

Finalement, c'est moi qui ai sauté à la bulle. Le BubbleBoy, c'est moi

Olala, qu'est-ce que j'en ai écrit des choses, ici...
Ça fait plaisir de revenir lire un peu tout ça, passer vite fait sur le forum. Bon, c'est un peu mort. Mais bon, après tout ce temps, c'est pas surprenant.

Invisibles retombées

J'ai rencontré une nana très récemment, qu'on appellera RadonGirl.
Ce n'est à ce stade pas encore une histoire.
N'empêche que cela a déjà fait remonter plein de souvenirs, plein d'affects. Un mélange de plein de choses très contrastées.

En fait, ça fait déjà un an qu'on s'est rencontrés. À un genre d'événement semi-pro en petit comité à Paris, avec peu de gens de notre âge. La première fois que je l'ai vue, je me souviens m'être dit "elle est choupie". On avait un peu discuté mais c'était resté très pro.
Quelques semaines plus tard, on s'était recroisé par hasard dans ma ville. J'apprends qu'elle est là pour rendre visite à sa sœur, et qu'elle habite dans l'autre grosse ville, à 1h d'ici.
De mon côté, il y a six ou huit mois, je me lance dans mon propre projet professionnel et je me rends compte qu'elle pourrait y intervenir de façon ponctuelle. Je lui propose et elle accepte. Ça ne s'est d'ailleurs pas encore fait, mais à la fin, vous allez voir que ça va nous arranger

Quelques mois plus tard, elle vient dans ma ville pour participer à un autre projet, dont je suis l'une des personnes à l'origine. Elle arrive au dernier moment et je suis amené à bosser avec elle. C'est assez agréable et détonnant, sa façon de faire : elle est très à l'écoute de nos besoins, elle essaie d'avancer ses idées tout en tenant compte de l'ensemble et en se mettant au diapason.

Jusqu'à ce moment-là - et c'est marrant avec le recul - je n'avais absolument pas imaginé qu'il pourrait se passer quelque chose. C'était clair que c'était une personne très chouette et qu'on s'entendait bien, qu'on se recroiserait à droite à gauche pour des raisons professionnelles, mais ça s'arrêtait là.

On s'est revus il y a un mois, et c'est à ce moment-là que les choses se sont accélérées : je monte en Picardie participer à un projet dont elle est l'une des organisatrices. Ça dure plusieurs jours. Elle a besoin d'aide et me sollicite. On passe alors plusieurs heures ensemble à démerder ses sujets. C'est à ce moment-là que je prends conscience qu'elle me plaît et que j'ai envie de lui proposer qu'on se revoie.
Deux jours plus tard, on devait profiter d'un moment de répit pour bosser sur mon projet pro. Mais elle est emmerdée sur une problématique Covid et me demande de l'aider. J'accepte avec plaisir et clairement, à ce moment-là, la relation glisse de purement professionnelle à "un peu plus que ça".
On règle sa problématique, puis - il est déjà 23h - je lui propose qu'on aille prendre un verre. Elle accepte et on passe bien deux heures à discuter de plein de sujets qui nous tiennent à cœur. Elle joue avec la cire de la bougie qui se consume. Je lui dis que j'ai du mal avec le contact de certaines matières, comme malaxer du beurre ou de la pâte à modeler. Elle répond que j'ai peut-être un sens du toucher particulièrement développé. J'ai l'impression de repérer des signes d'intérêt, mais je n'aime pas m'y fier.
Je lui propose de se revoir, dans un autre contexte non pro. Et elle accepte. J'ai conscience que ma formulation est vague, mais ça m'a paru plus facile à assumer et le plus adapté. De toute façon, on s'était déjà mis d'accord pour se revoir avec pour prétexte mon projet pro.
Cette soirée, c'était vraiment un moment incroyable. Le genre de moments où tout s'aligne, dont tu voudrais qu'ils durent indéfiniment mais qui sont évidemment éphémères et qu'on ne peut pas reproduire sur commande.

J'aime ses cheveux. Sa voix. Sa capacité à ne pas s'énerver. À dire ce qu'elle ressent.
Ça faisait un bon moment que je n'avais pas été autant hypé par une rencontre

Quelques semaines plus tard, je la recontacte par SMS. Le contact est assez fluide, et très vite, elle aborde la question de la nature de notre relation. On prend le sujet de façon franche et ouverte, sans se mettre mutuellement de pression et c'est plutôt agréable. Tout n'est pas clair dans ma tête et encore moins dans la sienne.

On va se revoir dans quelques jours.

Ces traces qui restent

Là où ça me chagrine, c'est sur l'impact émotionnel que tout ça génère.
Je pense en particulier aux débuts d'histoires, aux premiers dates, aux moments où on se tourne autour, et même à ces moments - sûrement ceux que je vis les moins bien - où on ne sait pas si l'intérêt est réciproque. Je vois bien que je me projette beaucoup, que je m'implique beaucoup émotionnellement. Et que malgré le fait que je m'en rende compte, ça devient trop vite et trop souvent disproportionné.

Il faut que je trouve des astuces, des parades pour me protéger émotionnellement.

Je me rends compte qu'à 30 piges passées, on n'est plus tous neufs. On a vécu des histoires et des non-histoires. Qui ont laissé des traces. Qu'en répétant les mêmes trucs, on arrive aux mêmes résultats.