Je ne peux que supposer diverses raisons et explications à son comportement, sans connaître la vérité puisqu'il ne s'ouvre pas à moi.
Il ne peut pas nier le problème puisque je lui en ai parlé à plusieurs reprises en étant très explicite.
Alors soit il se complaît dans cette situation, en est satisfait, c'est (comme tu le dis si bien Perlambre) une sexualité masturbatoire pour lui, et il n'est finalement qu'une personne égoïste et égocentrique. Quoi que je fasse, rien ne changera car c'est sa personnalité. J'en suis réduit à un statut d'objet, le vide-couille de service et accessoirement bobonne à la maison.
Soit, il y a un problème autre, peut-être un gros manque de confiance en lui ? Cette immaturité qui se refléterait aussi dans sa sexualité ? Et qui expliquerait peut-être son côté bouhlesfillesc'estsale. Bien que je trouverai malgré tout égoïste de se reposer sur cette explication depuis plusieurs années sans se bouger pour faire changer les choses. Après, il est abonné à l'immobilisme en général donc bon.
Niveau désir, il en éprouve toujours pour moi. Hors relations intimes, c'est quelqu'un d'attentionné, aimant et tendre.
De mon côté, effectivement c'est triste de perdre l'estime de moi-même, d'autant que j'avais fait un gros travail dessus avant qu'on se rencontre. Donc j'ai un peu la désagréable impression de faire un bon 7 ans en arrière. J'ai toujours une libido, dans le sens où je ressens la frustration et le besoin de toucher et d'être touchée, j'ai parfois du désir pour lui même si c'est de plus en plus rare car l'appréhension le fait disparaître aussi vite qu'il est arrivé. J'ai encore moins confiance et moi qu'avant, j'avais bien travaillé sur ma timidité mais elle fait son grand come-back. Bref, que des trucs pas cool.
Mais c'est également ma faute. Non pas que je me flagelle, mais en vous lisant j'ai réalisé que j'ai trop donné d'importance à son comportement en pensant (à tord ou à raison) que j'y étais forcément pour quelque chose. C'est logique de chercher à se remettre en question mais je n'aurai pas dû me baser sur ses réactions pour m'auto-juger. Je ne sais pas si j'arrive à décrire correctement mes pensées, désolée

@Hillel je suis d'accord avec toi, on ne change pas une personne. Elle n'évolue que si elle le veut bien, elle ne corrige que si elle a conscience du problème et veut y remédier. Et jusqu'à présent, son comportement porte à croire qu'il n'est prêt à rien de tout ça.
Mes limites... bonne question. Je n'ai pas la moindre idée des miennes, j'ai toujours eu du mal à partir, non seulement j'ai des sentiments pour lui et du coup ça rend difficile le choix, mais en plus j'ai mon côté "besoin de sauver le monde" qui prend le dessus. Honnêtement je ne sais pas pourquoi, mais c'est sûr qu'à cause de ça, je reste plus longtemps que je ne le devrais.
Aujourd'hui il m'est difficile de réfléchir aux limites que je pourrai poser, sans doute parce que je ne souhaite pas le quitter. Je me mens à moi-même lorsque je dis ne pas être dépendante de lui, je le suis certainement.
@Lulla effectivement le mariage ne semble pas être judicieux. J'y ai pensé tout le weekend... Nous n'avons rien entrepris, rien payé etc. Et si un mariage s'annule, je n'ai clairement pas envie de gaspiller de l'argent pour que peu de temps après on arrête tout. C'est mon côté terre à terre mais nous ne sommes pas Crésus, le jeter par les fenêtres ce n'est pas mon genre.
Je n'apprécie pas non plus les personnes qui se reposent sur d'autres pour trouver la solution. Étonnamment, il ne supporte pas les collègues qui se comportent de cette façon à son travail...
Voilà ce à quoi j'ai pensé ce weekend, ce n'est pas une grande révolution, mais pour le moment c'est ce dont je me sens capable.
Je retombe dans le travers du Saint Bernard, je vais de nouveau prendre les choses en mains et être celle qui fait le (énième) premier pas.
*Me concernant, je vais travailler sur moi-même. Merci @Perlambre, tes mots m'ont touchée. Me valoriser, prendre soin de moi, me privilégier... Nous sommes un couple, mais je suis là et je dois réapprendre à m'aimer. Le développement personnel est important, un esprit sain dans un corps sain est le meilleure adage.
*Peut-être que ce sera ça, ma dernière limite @Hillel, mon bousculage @Lulla Et tout en prenant en compte les conseils que j'ai reçu dans un gentil pv :
je vais lui rentrer dedans, le bousculer, le sortir de sa zone de confort. Sans crier, parce que j'ai déjà essayé et ça ne fonctionne pas (je le soupçonne de me mettre sur MUTE quand je pète une gueulante). Ni rien casser parce que je tiens à ce qu'on a ;) Je reparlerai de notre sexualité qui laisse à désirer, et ensuite je partirai quelques jours, sans lui.
ET, oui c'est moi qui m'y colle on est d'accord (mais honnêtement si je ne le fais pas j'aurai l'impression de ne pas avoir tout tenté donc on va dire que je le fais plus pour ma conscience que pour lui), je vais le provoquer, l'allumer, le chauffer, le travailler sur plusieurs jours pour que la pression et l'envie montent. Et puis je vais laisser libre court à quelques fantasmes que j'ai. Soit il rentre dans le jeu, je prends le contrôle et je lui montre ce qu'est une "vraie" relation intime partagée (selon moi) en espérant lui donner envie d'apprendre et de poursuivre, de susciter sa curiosité. Et en parallèle, il devra véritablement réfléchir, me parler en toute sincérité, faire un travail sur lui.
Soit gros fail, et là... il faudra bien que j'ouvre les yeux et que je dise stop.