Raven a écrit :ça reste aussi valable pour une nana.
La majorité des mecs se lance pas à la poursuite d'une nana dépressive ou pas disponible.
Non, sincèrement. Et ce pour deux raisons.
1°) Une nana peut séduire de façon passive.
Hum.
J'ai déjà vu des nanas très belles, très sexy, qui étaient dans des milieux où l'abordage était de rigueur, qui n'étaient pas abordées parce que leur air disait qu'elles n'étaient pas dans l'ambiance.
Il y a de la concurrence pour les filles aussi, le mec préfèrera la fille moyenne un peu plus accessible par son attitude, ou une autre fille belle mais plus souriante, qu'une meuf qui tire la gueule ou qui n'est pas réceptive car pas d'humeur.
La séduction, ça n'est par définition pas passif. Elle peut au mieux, exercer de l'attraction parce qu'elle a un beau cul, mais c'est pareil pour un mec, il peut être BG et attirer les regards par défaut, s'il se bouge pas le cul, c'est pareil. Et se mettre dans une attitude ouverte et rester dans la vibe de l'endroit c'est déjà une action en soi, même si ce n'est pas elle qui fait les abordages.
Un mec a besoin d'être actif, de prendre des initiatives.
Donc, oui, si on nuance sur le fait de faire les abordages. Mais ça s'arrête là.
Sauf que dans une période difficile où tu n'as pas confiance en toi, la prise d'initiative est vraiment difficile. Il ne s'agit pas de faire la publicité de ton état, juste que quand ton moral est au fond de tes chaussettes, tu ne peux pas aborder. Ou du moins pas correctement. Tu es hésitant, peu souriant, pas très en forme, le teint palot.
Comme déjà dit, tu n'abordes pas une fille qui respire la misère psychologique et la dépression, pour les mêmes raisons, à part si tu es un loup qui s'attaque aux filles fragiles justement parce qu'il maîtrise la manière de les faire basculer, ou parce qu'il croît que ce sera plus facile (rien n'est moins sûr, une meuf dépressive, elle n'a pas forcément une libido d'enfer).
2°) La vulnérabilité est mieux acceptée chez une femme qu'un homme, elle est même souvent romantisée (les "White Knight" en sont l'exemple, des mecs qui cherchent des nanas "vulnérables" ou qui semblent l'être pour les "aider").
Le contrecoup, c'est que certains mecs sont de véritables prédateurs vis-à-vis des meufs en situation de vulnérabilité.
Mouais. J'y vois surtout une excuse pour exploiter une faiblesse chez l'autre et pour pas s'exposer à une fille qui a plus de répondant (on peut toujours blamer l'autre de pas être marrante si la discussion ne décolle pas).
Que les vrais "chevaliers blancs" sincères sont très rares. Comme quand tu grattes le vernis de la gentillesse chez les AFC.
Je ne modère pas mon propos en fonction de sa portée. Si le mien est dogmatique, le tien me semble démagogique.
Ah, donc dès qu'on balance pas des "V rité ki déranj", on est démago, c'est ça?
Faudrait grandir un peu, une fois pour toute. Dans l'univers, il y a des nuances.
Tes faits, ne sont valables que pour une tranche d'âge de 18 à 25 ans, après, ça change beaucoup.
On compte pas le nombre de couples formés dans des bars et des soirées publiques, et 3/4 des meufs que je connais ont rencontré leur mec actuel comme ça. ça reste que mon expérience perso, certes, mais si tu as de vrais chiffres pour étayer ton propos, je veux bien les lire.
Si t'as pas d'études/de taf, que t'es pas sur Tinder (ou que ça fonctionne pas) et que ton cercle c'est que des mecs, t'as de très grandes chances d'être la victime du Paretto. Et dans le cas où t'es pas sur Tinder, et où t'es en vacances/chômage, si tu sors pas, tu baises pas, point. Si tu sautes par la fenêtre, tu meurs, y'a pas de miracle.
Non, mais en gros, tu es en train de transformer une lapallissade en grande vérité. ça troue le cul, que tu oses faire ça avec un tel aplomb comme si là, tu avais illuminé l'univers.
Ouais, évidemment, si tu fais pas de rencontres et vois pas de gens du genre qui t'intéresse pour des relations, tu baises pas. Tu vas dans un endroit que tu connais pas et fais pas de rencontres, restes dans ta chambre d'hôtel, tu baises pas. ça marche aussi en allant au boulot et en ayant un minimum de règles ou de contraintes, en allant en vacances dans des lieux inappropriés.
Pour tinder, tu pars du postulat que si ça marche, ça marche. Ben oui, donc t'es pas une victime, c'est logique.
Maintenant, est ce que ça veut dire qu'il faut se sur consacrer à ça pour autant? On devrait avoir le droit et même le bon sens de ne pas sortir si c'est pour passer des soirées de merde parce qu'on est pas d'humeur, parce qu'on a autre chose à foutre et parce qu'on peut grimper sur cet autre chose, alors que passer sa vie dans des mauvaises soirées te tuera plus sûrement que le saut par la fenêtre. Au moins psychologiquement. L'usure, ça n'aide pas à draguer non plus. Empiler les soirées de déceptions, avec des rencontres non concrétisées, c'est pire que prendre 1 semaine ou 3 mois pour se ressourcer. Combien de mecs se lancent à corps perdu dans la drague après une rupture pour finalement craquer des mois après?
Les space monkeys qu'étaient certains invalident pas le propos. Tu es juste en train de me dire à raison que ceux qui sortaient trop étaient aussi à plaindre que ceux qui restent cloîtrés chez eux.
C'était un exemple du fait que faire des rencontres en soi n'est pas la panacée; C'est un moyen, mais pas suffisant et dont les retombées ne sont pas proportionnelles à la quantité. La loi des nombres, on en a besoin qu'en faisant de mauvaises rencontres. La qualité n'augmente pas en faisant des tonnes de rencontres, elle se dilue si les rencontres sont mal choisies. Ce qui l'augmente, c'est de choisir ses "combats".
Si t'es un mec physiquement moyen, t'as plusieurs possibilités pour te taper une bombe.
- Le facteur X, qui fait que deux personnes peuvent se plaire malgré qu'elles soient à deux positions différentes de l'échelle de la beauté de notre société (rappel que la beauté n'est pas objective du point de vue de notre société).
- Être là au bon moment, avoir des couilles, et aborder une bombe que personne d'autre n'ose aborder.
En gros, tu as deux solutions faciles et pas "quantifiables" pour tous les cas où tes autres explications s'appliquent pas et où ton paradigme craquerait. Et en fait, peut-être que tu as besoin de ça parce qu'en réalité, le paradigme ne tient pas de base...?
Il n'y a pas forcément besoin qu'un mec soit un Gainsbourg, un mec bien positionné ou que la nana soit mal dans sa peau pour que l'alchimie fonctionne.
C'est exactement ce que tu dis, mais à partir de là, pourquoi rester dans l'idée qu'un mec moyen peut se taper une bombe que sur des exceptions?
Tu sais combien de bombes je vois aux bras de mecs moyens l'été en vacances?
Et mon échelle de beauté n'est pas particulièrement basse.
Le monde est un peu plus fluctuant que ça, et que les "notes" qui sont très mathématiques pour un truc qui se quantifie difficilement, l'attraction.
Pour avoir connu un certain nombre de modèles, actrices (avec ou sans guillemets), stripteaseuses et autres go-gos, voire performeuses de tous poils, c'est sûr qu'une bonne moitié était branchée beaux gosses, mais l'autre moitié prenait pas des mecs qui pétaient la classe ou avaient de la gueule, ou une personnalité ou des talents fulgurants. Le genre d'associations qui fait souvent vriller quand tu es frustré parce que tu te dis "mais putain, ce mec là n'a rien, et elle le regarde lui, et pas moi". Et pourtant, ça existe.
C'est comme ça, le monde n'est pas linéaire.
C'est pas exhaustif, mais dans tous les cas, la moyenne des mecs 6/10 se tapent pas des bombes, ça tient de l'exception en fait.
Peut-être dans ton microcosme.
Dans la réalité plus large, je ne pense pas.
Les études tendent à le montrer, on se donne une appréciation inconsciente, et on vise dans le même panier, on cherche des gens "à notre niveau" (encore une fois, il y a des exceptions, évidemment).
Oui, sauf que les études montrent aussi que les nanas se sous-évaluent (même sans problèmes de confiance) et les mecs se sur-évaluent, et qu'au final, ça lisse les choses et ça permet de "mixer" le tout.
Si tu cites les choses, cite les complètement, tant qu'à faire.
Si tu as plus de choix, tu as automatiquement plus de chance d'avoir quelqu'un qui correspond à tes critères.
Ou pas?
Selon ton vecteur de choix, tu peux juste avoir plus de déchets?
Les sites de rencontres sont l'illustration parfaite de ça.
Les mecs qui y vont le plus sont les plus désespérés. Forcément, ça augmente pas la quantité de champions dessus, qui eux, ont déjà moins à se fatiguer de base et n'ont pas forcément besoin de se taper tous les cas sociaux sur les sites pour avoir de belles rencontres.
Actuellement, t'es pas limité en tant que meuf par autre chose que toi-même.
Pour baiser. Pas pour avoir une vraie relation. Avoir de l'attention de n'importe qui, c'est pas forcément flatteur hein.
Toutes mes potes ont des centaines de matchs. Y'a des mecs qui veulent une nuit, et y'en a aussi qui veulent juste une meuf, et qui seraient fiers de simplement s'afficher avec une meuf moyenne (parce que c'est socialement valorisant d'être en couple).
Ouais, mais ça change rien à ce que j'énonce plus haut.
Je comprends pas comment tu tires cette conclusion du lien que tu postes. Du fait que les hommes et femmes ont un nombre pas si éloigné de partenaires sexuel(le)s dans leur existence ? C'est plus homogène chez les femmes que chez les mecs. Idem pour la fréquence des rapports.
Relis les chiffres. Know your maths. Je peux rien dire de plus.
Tu as vu combien de profils de femmes sur ce site qui viennent parce qu'elles n'arrivent vraiment pas à avoir une nuit avec une homme ? Pourquoi les sites de séduction visent-ils les hommes ?
Elles vont sur aufeminin.com, madmoizelle et docti. C'est pas estampillé seduction parce que la séduction, c'est "saaaaaale", mais ça n'y change rien, il y a énormément de paumées aussi.
On est au sein d'une population ultra-hétérogène, où les extrêmes s'équilibrent par le phénomène de moyenne dans les études comme celle que tu as posté.
Sauf que non, parce que c'est juste mathématiquement pas possible; sinon ça te menne à des chiffres qui ne peuvent plus être réalisables. D'ailleurs la conclusion de tous les mecs qui font ce genre d'études et qui sont certainement sociologiquement et mathématiquement plus aguerris que toi et moi, c'est que la moyenne des hommes et des femmes est sans doute très similaires. Et j'ai jamais vu des sociologues se limiter en n'énonçant pas quelque chose de "choquant" pour le status quo. Au contraire, ça les rend plus visibles.
Faire des ménages c'est différent d'être cheffe d'entreprise. Les femmes travaillaient déjà avant, mais moins au sein de postes plus élevés dans la hiérarchie, qui sont plus chronophage, en particulier à la sortie des heures de bureau.
C'est toujours le cas, la majorité des femmes ne sont pas cadres, et la proportion chez elles est significativement inférieure à celle des mecs.
Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il s'agisse d'une illusion, mais ça ne change pas le constat que ça rend les interactions "jetables". On est sur du fast-food. Avoir de l'attention, ça nous gonfle, next, il y en a un autre qui est déjà arrivé.
Donc, on sait que c'est un point de vue de merde, mais parce que c'est facile, vaut mieux se maintenir dans cet état d'esprit, qui n'est ni satisfaisant, ni viable à long terme?
Quand tu as eu peu de relations, tu te donnes plus de mal pour rentrer dans le moule, et tu considères comme légitime des conduites qui ne le sont pas.
Uniquement si tu sais pas ce que tu vaux et ce que tu veux. Mon propos était de dire qu'avoir plein de relations de merde, ça ne donne pas plus de "talents de gestion" qu'une paire de bonnes relations saines, ou de relations difficiles au contraire. Mais aussi, avoir un bon état d'esprit, de bonnes valeurs et de la confiance en soi, ça donne aussi des armes, indépendamment du nombre.
Mais de toute façon, c'est pas figé, ça dépend aussi de l'autre.
Pour avoir eu un certain nombre de relations, ça m'a pas empêché de faire de la merde pour autant avec certaines alors que j'aurais pas accepté le quart du même comportement avec d'autres. Et c'était pas la question que ce soit les plus bonnes ou les plus attirantes ou les plus intelligentes pour faire passer leurs trucs, ou que je les aimais plus...
C'était juste "comme ça". Les relations, on gère jusqu'au moment où on gère pas, parce que c'est plus une question de communication avec l'autre que de simplement avoir des positions inflexibles (ça, ça m'a juste amené à avoir un grand nombre de relations courtes et à nexter connement des trucs qui auraient été au top).
Ma vision, c'est que souvent par morale (ou religion) ces individus restent dans des relations qui ne sont pas épanouissantes, parce que ça leur semble normal.
Oui, on est d'accord, il y a aussi le fait de ne pas supporter d'être seuls.
Mais l'inverse est vrai aussi. Il y a une grosse différence entre les comportements inacceptables que tu décris, et le fait de jeter une meuf parce qu'elle est pas encore ultra ouverte sexuellement (alors qu'elle est jeune et se découvre encore, et que rien n'est figé), ou parce qu'elle est casse-couilles sur des détails (mais que si tu creuses, en fait, elle a raison, parce que par exemple, elle exige que tu passes un peu plus de temps avec elle qu'avec tes potes, ce qui au bout de 5 ans de relation, serait un minimum?).