[J] Le Journal du Gendre Idéal

Note : 23

le 04.01.2019 par Le_Paternel

57 réponses / Dernière par Le_Paternel le 12.04.2019, 10h57

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Salut à toi,

A travers ce journal et ses différents chapitres, tu vas pouvoir mieux me connaître et apprendre à me découvrir. Mon souhait est d’avoir une vraie réflexion sur moi-même, je t’invite donc fortement à venir échanger avec moi par-rapport à mes écrits. Bonne lecture ! ;)

Chapitre 1 : Le gendre idéal

On connaît tous une personne qui est plutôt BG, s’habille bien, réussit dans ses études, a une copine, des projets, des amis, fait du sport, très cadrée ne laissant pas de place à l’imprévu étant réglé comme un minuteur pour s’y prendre toujours à l’avance et ainsi avoir fini bien avant les délais imposés. Bref, quelqu’un qui a cadre et qui s’y tient sans jamais sortir de ce dernier. Ce genre de personne où quand on les voit on se dit « Ah mais pour toi c’est facile. Tout va rouler ». Quand on pense à cette personne, les premiers mots qui viennent en tête sont « force tranquille » et « parfait ».

Cette personne, c’est moi. Clément, 22 ans et toutes mes dents, en couple depuis 2 ans avec Margaux, étudiant en commerce et jeune entrepreneur.

Je t’arrête tout de suite, je ne cherche pas à paraître prétentieux ou à me vanter, comme tu le découvriras plus tard, sur le papier c’est bien, mais dans les faits c’est loin d’être irréprochable.

Ah et aussi, non ce n’est « pas facile ». Derrière ses résultats, il y a du travail, de l’envie, de la niaque pour réussir. Je n’attends pas sur mon canapé les bras croisés que ça viennent. Il y a des hauts et des bas, quoiqu’il arrive, il faut toujours y faire face et les surmonter.

Rentrons dans le vif du sujet de cette 1ère partie, les bases étant posées. Que dire sur moi ? Beaucoup de choses finalement. J’adore mes études, j’ai une vie extrêmement remplie entre mes cours, la pratique quotidienne du sport, mes amis, ma copine et tous les projets que j’entreprends qui me permettent de mettre en relief mes différentes passions.

Concernant ma personnalité, plusieurs points sont à aborder. Tout d’abord, je suis quelqu’un qui intellectualise énormément, qui intellectualise tout en fait. Je suis du genre à énormément cogiter pour beaucoup de situations dans le bon comme dans le mauvais sens. Je peux par-exemple ressasser tout un tas de choses que j’aurais pu mieux faire dans ma journée, le soir avant de dormir, ou encore me poser tout un tas de question, ou encore réfléchir à des choses que je souhaite mettre en place dans mes projets pour les jours à venir. Je suis du genre à avoir le cerveau en ébullition en permanence. Cela peut être positif comme négatif. En effet, cela m’empêche d’être dans le moment présent et m’enlève de la spontanéité. Ainsi, cela rend plus difficile la gestion de situation d’urgence. Et provoque de grosses insomnies avant de pouvoir s’endormir.

Ensuite, comme je l’ai dit précédemment, je suis genre à avoir un cadre et rester dans ce cadre. Du coup, je n’ai pas ce « grain de folie ». Je suis dans un contrôle (inconscient) permanent. Ainsi, je ne vais pas sortir tous les soirs jusqu’à 5h du matin ayant cours le lendemain, me bourrer la gueule comme jaja, être dans les extrêmes. Au moins, je suis quelqu’un de confiance sur qui l’on peut compter mais qui a une routine de papy.
Ces deux premiers points sont sans doute directement liés à ce culte du « parfait », tellement présent chez moi. Je sais bien que c’est une quête inatteignable mais je n’arrive pas à dévier de ce chemin. Ce qui peut être dérangeant pour mon entourage, c’est que quand cela ne se passe pas comme je le souhaite ou quand les autres n’ont pas le même degré d’exigence que j’ai, cela me pose problème (Dit comme ça, ça fait très « dictateur » mais ce n’est pas dans ce sens-là).

Je rajouterai également que je suis un « introverti émotionnel » couplé par une sorte d’égoïsme solitaire. Je ne suis pas sûr de mettre le bon mot dessus d’ailleurs. Qu’est-ce que c’est ? Disons que je suis quelqu’un qui ne va pas facilement montrer ses émotions (Par-contre le cerveau sera en feu lui). Et qui a besoin de moment pour lui. J’adore voir mes amis, voir ma copine, faire la fête, aller m’éclater à danser en boîte etc. Pourtant j’ai du mal à passer une longue période avec eux. Je m’explique. J’ai beau adorer à tout ça, quand je passe une semaine de vacances avec ma copine ou mes amis, à la fin, j’ai tellement envie de rentrer pour me retrouver seul, pouvoir me poser, faire selon mon rythme et mes envies et pas forcément celles des autres. Cela me vide en fait. Et être seul permet de recharger mes batteries. Pareil pour les soirées, c’est génial, mais ça me gonflerait de sortir tous les soirs. On peut ainsi dire que je ne suis pas un fêtard.

Je t’avais bien dit que tout était loin d’être irréprochable ! Après tous ces traits et cette rigueur que je m’impose sont également ce qui fait ma force. Cela me permet d’avoir envie de réussir et de m’en donner les moyens avec une organisation sans faille millimétrée qui peut effrayer certains d’ailleurs mais au moins c’est clair, je sais où je vais et comment y arriver.
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  • [+1] Bienvenue le 05.01.19, 00h20 par Jalapeno
Chapitre 2 : Un gendre idéal … Mais pas si idéal que ça en couple


Avant de parler de mon couple avec Margaux qui dure depuis 2 ans, il est bon de resituer la chose. J’ai 22 ans et jusqu’à mes 20 ans je n’avais jamais eu de copine. J’ai eu des opportunités, mais au fond de moi en avais-je réellement l’envie ? Concernant les filles qui m’intéressaient, j’intellectualisais beaucoup trop et je n’agissais jamais. Le problème c’est qu’avec ce monde qui va de plus en plus vite, j’étais complexé de ma situation. En soirée lors des « J’ai jamais » ou « Action/Vérité » je faisais pâle figure.

Et il y a 2 ans, j’ai rencontré Margaux. Tout s’est fait très naturellement, sans se prendre la tête, on a d’abord eu des centres d’intérêts communs puis il s’est avéré qu’on était sur la même longueur d’onde. Le seul souci étant que nous ne faisions pas nos études dans la même ville (Nous nous sommes rencontrés en vacances) mais nous avons décidé de nous laisser une chance avec l’amour à distance en se voyant 1 à 2 fois par mois puis pendant les vacances.

Avant d’en dire plus, il faut que je vous présente Margaux. C’est vraiment une fille qui me plaît physiquement et intellectuellement. Nous sommes sur la même longueur d’onde et avons des centres d’intérêts communs. Elle est très jolie, sexy, attentionnée. Le seul problème, c’est que c’est une personne qui a plus de bas que de haut dans sa vie quotidienne. Disons qu’elle a beaucoup de période où elle est dans le « down », d’autres où elle est « neutre » et quelques périodes où je la sens vraiment épanouie. Sur toutes les fois où nous nous sommes vus, ces périodes où je l’ai sentie épanouie, en phase avec elle-même, je peux les compter sur les doigts d’une main. C’est dire. C’est une personne qui prend tout à cœur personnellement allant de la petite remarque de l’un de ses camarades de classe au stress d’un examen ou d’un concours. Ainsi, elle est en permanence stressée, peu sûre d’elle et fragile.

Lors de ses périodes de bas, elle a besoin d’attention, d’affection et de reconnaissance. Beaucoup. Tout cela est renforcé par le fait que nous nous voyions peu. Ainsi, si cela ne tenait qu’à elle, les week-ends où nous nous voyons, nous resterions collés à nous faire des bisous et des câlins.

Bien-sûr, c’est normal pour un couple de partager des moments d’affection. Le souci c’est que ses périodes de bas impliquent un fort besoin d’affection, et comme ses périodes sont nombreuses, le besoin est permanent. Je vous renvoie à mon 1er chapitre et tu devines la suite… Personnellement, cela me vide. J’aime tellement ma liberté, mon indépendance que quand je rentre, des fois, je suis vraiment content. Encore une fois, elle ne communique pas verbalement son « bad », elle le traduit uniquement par son besoin d’affection, mais oui, cela me vide quand moi j’ai qu’une seule envie me poser tranquillement.
Je suis conscient qu’être stressé c’est normal, d’autant plus quand il y a certaines échéances (concours, examens, entretiens) mais que sur une année tu es plus de bas que de haut, cela m’échappe. Je suis le premier à avoir des doutes, à réfléchir beaucoup, mais je ne m’en rends pas malade et je me sens bien, je prends du plaisir à faire ce que je fais.

Concernant notre histoire, au début, s’était explosif, je trépignais quand on se voyait et j’étais triste quand nous retournions chacun chez nous. Tous mes complexes ont sauté d’un coup. Puis, petit-à-petit, j’ai commencé à faire le constat que j’évoque plus haut. Ce n’est pas grave. C’est mieux qu’elle vienne chercher du réconfort auprès de moi qu’un autre, mais oui, j’avoue cela me dérange et je me demande comment cela serait si nous vivions dans la même ville.

Des fois c’est pesant et cela peut être malsain. Et pour moi, son attitude transpire le besoin d’affection et de reconnaissance. Par-exemple, il arrive qu’elle m’envoie des photos d’elle et tu vois, je sens qu’elle attend en retour un « T’es trop belle ». Elle ne le fait pas dans un but désintéressé. Personnellement, si j’envoie une photo, j’envoie une photo, cela me fait plaisir, je n’attends pas forcément un « T’es trop beau ». Après, c’est peut-être moi qui a un problème. Elle me raconte souvent quand un mec lourd l’a abordée. Là encore, j’en rigole plus qu’autre chose mais je traduis ça par un besoin de reconnaissance. Ou encore quand des fois j’écourte un peu mes messages car je fais autre chose ou que je suis fatigué, je sens qu’elle peut se vexer aussi. C’est difficile de taquiner quelqu’un quand tu sais qu’il peut tout prendre (trop) à cœur. Enfin, quand je l’écoute, j’ai souvent l’impression que pour elle quand on se avec quelqu’un c’est que cette personne est « la mieux », « la plus belle », « la plus extraordinaire ». Alors que pour moi, être avec quelqu’un c’est un feeling et une attirance physique.

Bref tout ça pour dire que sur cet aspect, j’ai l’impression que nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde. Elle semble avoir énormément d’attentes là où les miennes sont différentes. Et inconsciemment pour compenser son « trop plein », je suis « détaché » pour rééquilibrer tout ça. Quand cela fait 2 ans que t’es avec quelqu’un, tu as confiance en l’autre et tu agis différemment qu’en début de relation (Tous les exemples que je prends précédemment, si ça avait été qu’en début de relation, ça aurait été différent). Enfin, je sens que pour elle, notre couple c’est vraiment LA source de son bonheur. Tout part de là. Si on doit s’appeler elle est prête à bloquer sa journée pour ne pas louper mon appel. Encore une fois, j’ai une vision différente. Mon couple, c’est une pièce du puzzle de mon bonheur. Tout ne dépend pas que de ça. J’ai des priorités comme mes projets, mes passions, mes études, ma réussite.

Je tiens à Margaux, je l’apprécie vraiment. Et je me pose plus des questions sur moi que sur nous. Un couple, c’est faire des compromis et en me lisant je peux avoir l’impression que je ne souhaite pas en faire, que j’ai un cadre et que j’aimerais la mettre dedans, or elle n’est pas faite pour ce cadre. Est-ce moi qui ait des attentes trop élevées avec mon côté perfectionniste de l’extrême ? Ou au-contraire, je me concentre trop sur ce qui me dérange et pas suffisamment sur tous les aspects positifs de notre relation ? Encore une fois, n’ayant pas d’éléments de comparaison, c’est un peu une première pour moi aussi finalement, c’est peut-être une attitude normale. Bien évidemment, nous en avons déjà parlé plusieurs fois et on verra bien ce que donnent les résolutions de 2019. Mais c’est vrai que je constate qu’elle n’est pas forcément à l’aise sur le sujet quand on évoque ce genre de « problèmes ».

Surtout qu’au final, je pense qu’inconsciemment, elle ne comprend pas où est le problème d’un trop plein d’affection. Après tout c’est comme si je lui reprochais de me donner trop d’affection, c’est comme si un enfant reprochait à ses parents de lui donnait trop d’argent.

En définitive, si je réalise ce journal, c’est pour pouvoir avoir TON avis. Quelle est ton analyse de la situation, de ma façon d’être, de ma personnalité ? Je souhaite que l’on puisse en discuter pour mieux me comprendre et être une meilleure version de moi-même, un gendre idéal 2.0 ! ;)
A te lire c'est assez évident que tu as une vision saine de ce que c'est une relation même si bien sûr tu étoffera et nuancera cette vision avec l'expérience.
Et toujours à te lire, elle semble avoir ce défaut de jeunesse propre à bien des filles d'une part de te croire absolument indispensable à son bonheur, et d'autre part de se stresser pour tout. Je dis pas qu'on est toutes passées par là mais il y a quand même pas mal de facteurs éducatifs et culturels qui peuvent nous pousser dans ce sens.
Tu sembles assez lucide sur ton besoin de solitude. Ce n'est pas une tare. C'est une bonne chose d'identifier comment on fonctionne. C'est quelque chose qu'elle peut comprendre.
Ma conclusion c'est donc "soit sûr de toi". Si tu sens que quelque chose ne tourne pas rond, ou qu'au contraire que quelque chose te fait du bien, fais toi confiance, et affirme toi doucement auprès d'elle. Gentiement, mais fermement quand même. Si elle est un peu futée, elle devrait sentir que tu as raison et te suivre petit à petit.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] le 05.01.19, 00h23 par Jalapeno
voucny a écrit :A te lire c'est assez évident que tu as une vision saine de ce que c'est une relation même si bien sûr tu étoffera et nuancera cette vision avec l'expérience.
Et toujours à te lire, elle semble avoir ce défaut de jeunesse propre à bien des filles d'une part de te croire absolument indispensable à son bonheur, et d'autre part de se stresser pour tout. Je dis pas qu'on est toutes passées par là mais il y a quand même pas mal de facteurs éducatifs et culturels qui peuvent nous pousser dans ce sens.
Tu sembles assez lucide sur ton besoin de solitude. Ce n'est pas une tare. C'est une bonne chose d'identifier comment on fonctionne. C'est quelque chose qu'elle peut comprendre.
Ma conclusion c'est donc "soit sûr de toi". Si tu sens que quelque chose ne tourne pas rond, ou qu'au contraire que quelque chose te fait du bien, fais toi confiance, et affirme toi doucement auprès d'elle. Gentiement, mais fermement quand même. Si elle est un peu futée, elle devrait sentir que tu as raison et te suivre petit à petit.
Salut ! Merci de ta réponse. Je t’avoue que cela me rassure un peu ce que tu me dis, je me demandais si c’était moi qui faisait vraiment aucun effort ou qui avait quelque chose qui clochait. C’est possible que cela soit une erreur de jeunesse, et j’espère que ça passera avec le temps. Vraiment, hormis ça, c’est super entre-nous, mais je reste focaliser trop sur ça et ça me gêne. Je t’avoue que j’ai une très bonne amie qui est dans le même genre, stressée pour un rien. Loin de moins l’idée de généraliser mais oui, j’ai l’impression que c’est un très féminin. Figure toi que c’est un peu ce que je fais, disons que sur le coup, elle doit le prendre mal et arrive à se tempérer ensuite. Mais oui ça serait bien de la sentir moins en « bad ».
N'oublie pas la pédagogie quand tu expliques ton propre fonctionnement et ce que tu souhaites changer. La pédagogie c'est pas juste le truc pour apprendre aux enfants à manger des haricots verts hein...
Puise dans ton empathie pour essayer de la comprendre, cela te sera alors plus facile pour lui faire comprendre TON propre fonctionnement, TES propres envies, et en quoi cela n'enlève rien aux sentiments que tu peux lui porter.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 06.01.19, 17h54 par voucny
The_PoP a écrit :N'oublie pas la pédagogie quand tu expliques ton propre fonctionnement et ce que tu souhaites changer. La pédagogie c'est pas juste le truc pour apprendre aux enfants à manger des haricots verts hein...
Puise dans ton empathie pour essayer de la comprendre, cela te sera alors plus facile pour lui faire comprendre TON propre fonctionnement, TES propres envies, et en quoi cela n'enlève rien aux sentiments que tu peux lui porter.
C'est ce que j'ai essayé de faire, du moins, je pense. Pas être trop brutal, lui expliquer clairement les choses et aussi que finalement, être moins dans cette demande affective ferait que peut-être, j'irai plus naturellement la chercher auprès d'elle.
Chapitre 3 : Les 1ères retrouvailles de 2019

Cette semaine, une fois nos partiels terminés, Margaux est venue me voir pour la 1ère fois de l’année 2019. Nous avons pu passer quelques jours ensemble étant donné que nous nous n’étions pas vus depuis le Nouvel An.
C’était agréable de se retrouver. On a passé un bon moment. Je sens qu’elle essaie de faire des efforts pour être moins en demande d’affection, malgré qu’elle soit toujours dans une période de bas où le moral n’est pas là. J’y reviendrai plus tard. Et c’est triste de dire ça, mais j’ai toujours le même cycle. Les premières heures, le manque s’est fait ressentir, je suis très affectif répondant volontiers à ses besoins et ses demandes. Et ensuite, c’est difficile à expliquer, mais d’un coup cela commence à me gonfler et je suis beaucoup moins dans le mood de répondre à ses attentes et j’ai tendance à ne voir plus que ça « Ah là elle veut encore un câlin », bien qu’elle fasse des efforts. Dit comme ça, ça fait vraiment lunatique qui passe du tout ou rien. Je dois avoir un sacré soucis. :P

Et pourtant sur l’ensemble, j’ai passé un bon moment. Le fait de la voir faire la part des choses en mettant de côté ses problèmes et les moments que nous avons partagés a bien aidé. Donc c’était bien sympa. Après, j’ai toujours ce problème. C’était une belle coupure de quelques jours mais justement, je le vois comme une « coupure » dans ma busy life. J’ai vraiment du mal à visualiser ce que cela serait si l’on habitait dans la même ville etc.

Et pourtant, « normalement », on devrait être impatient de retrouver sa copine, triste quand on se quitte, avoir qu’une seule envie : passer un maximum de temps avec elle. Et je suis très très loin de tout ça.
J’en viens à la réflexion suivante, que je me fais souvent, un brin méchante, et pourtant je le redis, j’adore Margaux, vraiment : « Clém’ dans quoi tu t’es embarqué avec Margaux ? Cette fille a plus de problèmes en ce moment que toi t’en auras dans toute ta vie. T’es pas son traitement pour l’apaiser ». C’est très violent, je te l’accorde. Encore une fois, purement sur le plan sentimental, j’ai du mal à voir si c’est moi qui suis trop égoïste n’ayant pas de repère et qu’au final peu importe laquelle, il y aura toujours quelque chose qui me chagrinera ou si au-contraire mes réflexions sont légitimes.

Tu remarqueras que je me concentre uniquement sur un point « négatif » en oubliant peut-être tous les autres aspects que j’apprécie chez elle. Enfin, je suis toujours surpris de voir quelqu’un avec autant de problèmes, de doutes, qui prennent tout à cœur comme ça et qui retiennent uniquement le négatif. D’autant plus que j’ai l’impression qu’elle n’obtient pas beaucoup de soutien auprès de ses proches, ou du moins, pas le soutien auquel elle s’attend. Elle a cette fâcheuse tendance à se braquer facilement quand on ne va pas dans son sens. Et ça en rajoute facilement une couche. De ce fait, pour elle, elle n’a que moi comme soutien et elle en profite.
Je m’excuse d’avance si je parais brutal, méchant, ce n’est pas mon but, mais souvent je me questionne sur tout cela. Est-ce que je m’installe dans une situation de « confort » ? C’est pour cela que je vous compte tout cela.

J’attends vos retours !
Tu parles de ta busy life… ta copine en a-t-elle aussi une ?
Fait-elle des études qui lui plaisent ? A-t-elle des projets à plus ou moins long terme ?
Peut-être peux-tu l’encourager à développer ses propres centres d’intérêts, à se lancer dans une nouvelle activité, à profiter de ses copines plus souvent ? Histoire qu'elle ne bloque pas ses journées à attendre ton appel...
Perlambre a écrit :Tu parles de ta busy life… ta copine en a-t-elle aussi une ?
Fait-elle des études qui lui plaisent ? A-t-elle des projets à plus ou moins long terme ?
Peut-être peux-tu l’encourager à développer ses propres centres d’intérêts, à se lancer dans une nouvelle activité, à profiter de ses copines plus souvent ? Histoire qu'elle ne bloque pas ses journées à attendre ton appel...
Salut, justement tu cites un bon point. Là où moi, ma vie est consacrée à mon bien-être/réussite, j’ai l’impression qu’elle, toute sa vie peut tourner autour de moi (Que je sois fière d’elle, que je n’ai pas honte d’elle, qu’elle soit la copine parfaite etc ...) et tout ça rajoute quelque chose de « malsain » je trouve et ça n’aide pas. Je l’encourage vraiment, pour qu’elle se fasse confiance etc. Mais c’est vraiment qu’elle a tendance à facilement se braquer, même avec ses amis (Genre une vanne qui passe mal et elle se met à faire un gros bad car elle va prendre sa trop à coeur, une remarque qui passe mal et elle se met finalement à ne plus les voir si ça tourne comme ça. Ce qui fait qu’elle doit avoir 2-3 amis proches). Étant plutôt fragile, au moindre obstacle, elle a tendance à tout remettre en question.

En fait, c’est ça. Elle s’épanouie qu’à travers (et exlusivement dans) notre relation et non à travers sa vie personnelle.
Tu m'excuseras, je manque souvent de tact dans mes questions.

1) Sexuellement, ça se passe comment ? C'est un point que tu n'abordes pas. Au risque de paraître un peu brut, si je n'ai pas vu ma compagne depuis plusieurs semaines, le premier réflexe qui m'anime est littéralement reptilien.

2) Pourquoi restes-tu avec elle ? Est-ce que c'est parce que tu l'aimes pour ce qu'elle est, son essence, ou pour ce qu'elle est d'un point de vue social, i.e une valorisation (comme le serait finalement n'importe quelle autre femme).
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