[J] Le Journal du Gendre Idéal
J'ai fait 6 ans d'études qui formaient à un métier en particulier. Je n'ai pas cherché mon premier emploi : j'ai été embauchée à la fin de mon stage de fin d'études.
J'y ai découvert deux choses :
- Que malgré le monceau de choses étudiées et pratiquées pendant 6 ans, j'étais une débutante totale.
- Le sens du mot "exploitation".
J'ai donc persévéré, appris, travaillé, pendant 4 ans, puis je suis devenue freelance pour avoir le luxe de m'exploiter moi même organiser mon temps de travail. Ca a été très concluant les 4 premières années, puis j'ai commencé à m'ennuyer, j'ai intégré un atelier partagé, ça m'a occupé deux ans de plus. Actuellement je m'apprête à faire valoir cette expérience pour me faire embaucher comme "employé de confiance" dans une boîte dont je partagerai les valeurs, ou dans une scop.
Un conseil : il semblerait que votre génération soit vue par la vieille école comme une bande de jeunes qui veut tout tout de suite, impatiente, qui tient pas en place, qui ne supporte pas les contraintes... Attention à ne garder que les bons côtés de cette ardeur et à ne pas trop froisser les susceptibilités au démarrage, à adapter suivant le genre de ta future entreprise.
J'y ai découvert deux choses :
- Que malgré le monceau de choses étudiées et pratiquées pendant 6 ans, j'étais une débutante totale.
- Le sens du mot "exploitation".
J'ai donc persévéré, appris, travaillé, pendant 4 ans, puis je suis devenue freelance pour avoir le luxe de m'exploiter moi même organiser mon temps de travail. Ca a été très concluant les 4 premières années, puis j'ai commencé à m'ennuyer, j'ai intégré un atelier partagé, ça m'a occupé deux ans de plus. Actuellement je m'apprête à faire valoir cette expérience pour me faire embaucher comme "employé de confiance" dans une boîte dont je partagerai les valeurs, ou dans une scop.
Un conseil : il semblerait que votre génération soit vue par la vieille école comme une bande de jeunes qui veut tout tout de suite, impatiente, qui tient pas en place, qui ne supporte pas les contraintes... Attention à ne garder que les bons côtés de cette ardeur et à ne pas trop froisser les susceptibilités au démarrage, à adapter suivant le genre de ta future entreprise.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 23.03.19, 07h05 par Perlambre
A mon sens il est important d’envisager un job en fonction de tes valeurs personnelles et de tes objectifs de vie.
Selon le concept japonais de l’ikigaï, l’équilibre d’une vie pro passe par :
Une activité qui te plait
Où tu te sens utile
Un domaine dans lequel tu es compétent
Et qui te permet de gagner ta vie
En résumé, c’est la raison pour laquelle tu te lèves le matin.
Plusieurs ouvrages existent sur le sujet dont celui de Christie Vanbremeersch « trouver son ikigaï ».
Réfléchir à la façon d’atteindre l’équilibre est une excellente occasion de mieux se connaître. Ce qui est intéressant c’est que ton ikigaï évolue au fil du temps en fonction de ton âge, de ta situation familiale, de ton cheminement professionnel. Avec le recul je m’aperçois de plus en plus de l’importance de la notion de sens dans un job qui dépasse largement l’appât du gain mais à chacun son(ses) expérience(s).
Toujours est-il qu’un premier job est un cap. Tu quittes la vie étudiante pour intégrer une structure où il te faudra encore et toujours apprendre mais pas de la même façon (ah la culture d’entreprise…), mettre aussi de l’eau dans ton vin (ah les n+1, collaborateurs et salariés de tout poil…), faire tes preuves surtout si tu vises un poste à responsabilités. Mais c’est exaltant de gagner en autonomie financière, de concrétiser des années d’études !
A savoir néanmoins, il est plus difficile d’être polyvalent dans une grande multinationale que dans une PME…
Selon le concept japonais de l’ikigaï, l’équilibre d’une vie pro passe par :
Une activité qui te plait
Où tu te sens utile
Un domaine dans lequel tu es compétent
Et qui te permet de gagner ta vie
En résumé, c’est la raison pour laquelle tu te lèves le matin.
Plusieurs ouvrages existent sur le sujet dont celui de Christie Vanbremeersch « trouver son ikigaï ».
Réfléchir à la façon d’atteindre l’équilibre est une excellente occasion de mieux se connaître. Ce qui est intéressant c’est que ton ikigaï évolue au fil du temps en fonction de ton âge, de ta situation familiale, de ton cheminement professionnel. Avec le recul je m’aperçois de plus en plus de l’importance de la notion de sens dans un job qui dépasse largement l’appât du gain mais à chacun son(ses) expérience(s).
Toujours est-il qu’un premier job est un cap. Tu quittes la vie étudiante pour intégrer une structure où il te faudra encore et toujours apprendre mais pas de la même façon (ah la culture d’entreprise…), mettre aussi de l’eau dans ton vin (ah les n+1, collaborateurs et salariés de tout poil…), faire tes preuves surtout si tu vises un poste à responsabilités. Mais c’est exaltant de gagner en autonomie financière, de concrétiser des années d’études !
A savoir néanmoins, il est plus difficile d’être polyvalent dans une grande multinationale que dans une PME…
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Très intéressant le 23.03.19, 14h49 par Onmyoji
A la base j'ai aussi un profil un peu touche à tout ( finance, rh, compta etc.) mais faut pas te leurrer, tu vas probablement devoir te spécialiser au risque de perdre des compétences.
Il existe des postes du type " comptable polyvalent " ou tu fais un peu de tout, de l'administratif à la compta de A à Z en passant par les RH mais c'est dans des petites boites. Les grosses boites engagent des spécialistes, voir des hyperspécialistes, surtout dans la finance...
Une option serait de trouver un poste du type suivit / développement de projet voir chef de projet mais c'est très difficile d'obtenir ce type de job en étant un " junior ". C'est toutefois possible d'intégrer une équipe, dans une grosse boite. Ça permet de suivre et de mener à bien des projets divers de A à Z, ça évite de trop se lasser.
Sinon un poste junior n'a rien d'un stage, c'est un job. Et si tu te diriges dans les boites américaines type audit / contrôle, tu vas roter du sang.
Il existe des postes du type " comptable polyvalent " ou tu fais un peu de tout, de l'administratif à la compta de A à Z en passant par les RH mais c'est dans des petites boites. Les grosses boites engagent des spécialistes, voir des hyperspécialistes, surtout dans la finance...
Une option serait de trouver un poste du type suivit / développement de projet voir chef de projet mais c'est très difficile d'obtenir ce type de job en étant un " junior ". C'est toutefois possible d'intégrer une équipe, dans une grosse boite. Ça permet de suivre et de mener à bien des projets divers de A à Z, ça évite de trop se lasser.
Sinon un poste junior n'a rien d'un stage, c'est un job. Et si tu te diriges dans les boites américaines type audit / contrôle, tu vas roter du sang.
A te lire je trouve que tu as un profil à faire Growth Hacker ou Product Owner en startup et/ou lancer ton business (on peut faire les deux en même temps).
Même pour les gens qui vivent de leur passion, parfois ça tue la passion justement. C'est une chose d'aimer danser, c'est autre chose d'enseigner la danse à des mamies.
Donc je trouve que "un job = raison de se lever le matin" c'est se mettre un objectif ultra relevé et contre-productif.
Je trouve ça super limitant de dire que le job ça doit être la raison pour laquelle on se lève le matin. C'est le cas de très peu de gens en réalité et c'est un objectif très dur à atteindre. Et puis dans tout métier il y a une part de trucs chiants.Perlambre a écrit :Selon le concept japonais de l’ikigaï, l’équilibre d’une vie pro passe par :
Une activité qui te plait
Où tu te sens utile
Un domaine dans lequel tu es compétent
Et qui te permet de gagner ta vie
En résumé, c’est la raison pour laquelle tu te lèves le matin.
Même pour les gens qui vivent de leur passion, parfois ça tue la passion justement. C'est une chose d'aimer danser, c'est autre chose d'enseigner la danse à des mamies.
Donc je trouve que "un job = raison de se lever le matin" c'est se mettre un objectif ultra relevé et contre-productif.
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- [+1] +1 le 24.03.19, 09h58 par Oldboy
- [+2] Constructif le 24.03.19, 10h08 par Onmyoji
Je suis assez d'accord avec Syd. Trouver sa voie, partir tous les jours vivre de ses loisirs c'est le rêve de beaucoup mais la réalité de très peu et je pense pas que la volonté suffise à concrétiser ça.
Le fait que je garde un job se résume à 3 choses : L'intérêt pour mon activité, le salaire et les prestations annexes, l'ambiance avec les collègues. Si j'ai pas 2 de ces 3 critères, je m'arrache.
Faut quand même garder en tête que la plupart des gens se crèvent le cul dans des travaux ingrats et aliénants, non pas par manque d'ambition, d'intelligence ou de volonté, mais parceque le marché est ce qu'il est et qu'il n'y a pas le choix, faut bien vivre.
Le fait que je garde un job se résume à 3 choses : L'intérêt pour mon activité, le salaire et les prestations annexes, l'ambiance avec les collègues. Si j'ai pas 2 de ces 3 critères, je m'arrache.
Faut quand même garder en tête que la plupart des gens se crèvent le cul dans des travaux ingrats et aliénants, non pas par manque d'ambition, d'intelligence ou de volonté, mais parceque le marché est ce qu'il est et qu'il n'y a pas le choix, faut bien vivre.
Merci de tous vos retours ! Je suis conscient qu'un premier emploi, reste un premier emploi, et ce n'est pas de l'alternance ou un stage, mais est-ce que l'on sent une si grande différence quand on passe d'une alternance d'un an / un stage de 6 mois à un premier emploi ? Bien sûr, les responsabilités ne sont pas les mêmes, et les attentes non plus, mais pour autant, rentre-t-on dans un autre monde ? Au début, on te forme, j'imagine, comme sur un stage / alternance et ensuite on te confie des missions que tu dois bien exécuter.
En effet, des postes comme "Chef de Projet", et ceux que tu me donnes "Growth Hacker" et "Product Owner" semble très intéressants, j'avais pensé aussi à des postes de consulting (Je ne sais pas ce que ça vaut) par-exemple des entreprises comme Deloitte qui proposent des postes de consultant pour tout un tas de choses (Conseil en RH, Transformation digitale etc.). J'imagine que l'on doit retrouver de la polyvalence avec des entreprises ayant des problématiques différentes et où tu réfléchis à la stratégie à mettre en place. J'ai également des connaissances en digitale, mais la question que je me pose (Et je pense connaître la réponse) est la suivante : Pour tous ces postes sur le transformation digitale/Chef de projet, faut-il passer par la case "Mettre les mains dans le bazar" et débuter sur des postes très informatiques où tu programmes/codes en permanence ? Parce que j'ai juste horreur de ça.
Après clairement, j'aime entreprendre, depuis que je suis jeune, je me lance toujours dans des créations, que cela soit de forums ou autres, j'aime avoir des projets, et les optimiser. Mais bon, à mon âge, commencer et se lancer dedans, c'est très risqué, je pense. Plus tard, une fois l'expérience acquise, l'argent de côté, pourquoi pas.
J'ai pas mal de diplômes, mais concrètement, un junior peut prétendre à combien pour un premier emploi, j'ai sans doute une vision biaisée du marché (Avec tout ce que l'on te vend en école) mais je pensais prétendre au minimum à 33-35K brut annuel.
Pour vous votre premier emploi s'est fait naturellement soit car vous saviez quoi faire ou par poursuite de stage/alternance ?
En effet, des postes comme "Chef de Projet", et ceux que tu me donnes "Growth Hacker" et "Product Owner" semble très intéressants, j'avais pensé aussi à des postes de consulting (Je ne sais pas ce que ça vaut) par-exemple des entreprises comme Deloitte qui proposent des postes de consultant pour tout un tas de choses (Conseil en RH, Transformation digitale etc.). J'imagine que l'on doit retrouver de la polyvalence avec des entreprises ayant des problématiques différentes et où tu réfléchis à la stratégie à mettre en place. J'ai également des connaissances en digitale, mais la question que je me pose (Et je pense connaître la réponse) est la suivante : Pour tous ces postes sur le transformation digitale/Chef de projet, faut-il passer par la case "Mettre les mains dans le bazar" et débuter sur des postes très informatiques où tu programmes/codes en permanence ? Parce que j'ai juste horreur de ça.
Après clairement, j'aime entreprendre, depuis que je suis jeune, je me lance toujours dans des créations, que cela soit de forums ou autres, j'aime avoir des projets, et les optimiser. Mais bon, à mon âge, commencer et se lancer dedans, c'est très risqué, je pense. Plus tard, une fois l'expérience acquise, l'argent de côté, pourquoi pas.
J'ai pas mal de diplômes, mais concrètement, un junior peut prétendre à combien pour un premier emploi, j'ai sans doute une vision biaisée du marché (Avec tout ce que l'on te vend en école) mais je pensais prétendre au minimum à 33-35K brut annuel.
Pour vous votre premier emploi s'est fait naturellement soit car vous saviez quoi faire ou par poursuite de stage/alternance ?
Consultant ça veut tout et rien dire, c'est un peu comme coach. En théorie, un consultant c'est plutôt un expert très expérimenté qui va apporter un savoir-faire technique à une autre boite. Mais ça, c'est la théorie.
Pour Deloitte et le reste des big 4, je connais bien. Tu y es en général junior 4 ans, avec une avancée de salaire conséquente annuellement. Dès le 1er jour, tu es sur le terrain donc rien à voir avec un stage. Mais la mentalité de ces boites, c'est à se tuer, vraiment. Si t'es pas le plus acharné des carriéristes, mieux vaux éviter.
Ce que beaucoup font, c'est rester dans une Big 4 quelques années ( en général 5 ans ) et y passer un diplôme en parallèle. Mais il faut s’accrocher.
Je connais pas bien la situation en France, mais ici en suisse tu peux avoir tous les diplômes que tu veux, c'est pas en tant que débutant que tu vas te faire des couilles en or.
Pour Deloitte et le reste des big 4, je connais bien. Tu y es en général junior 4 ans, avec une avancée de salaire conséquente annuellement. Dès le 1er jour, tu es sur le terrain donc rien à voir avec un stage. Mais la mentalité de ces boites, c'est à se tuer, vraiment. Si t'es pas le plus acharné des carriéristes, mieux vaux éviter.
Ce que beaucoup font, c'est rester dans une Big 4 quelques années ( en général 5 ans ) et y passer un diplôme en parallèle. Mais il faut s’accrocher.
Je connais pas bien la situation en France, mais ici en suisse tu peux avoir tous les diplômes que tu veux, c'est pas en tant que débutant que tu vas te faire des couilles en or.
Non du tout.Le_Paternel a écrit :Pour tous ces postes sur le transformation digitale/Chef de projet, faut-il passer par la case "Mettre les mains dans le bazar" et débuter sur des postes très informatiques où tu programmes/codes en permanence ? Parce que j'ai juste horreur de ça.
Ca aide de comprendre "un peu" le monde des apps / du web et leur économie.
Mais globalement si tu es à l'aise avec un ordinateur et un smartphone ça devrait aller. Ce qu'on te demande c'est soit de savoir gérer une équipe et un projet, soit d'apporter une expertise marketing etc.
Tu seras probablement amené à utiliser des outils d'analytics (où on te dira : on a 75 000 utilisateurs ce mois-ci, 36% viennent de France et 17% d'Allemagne, blablabla) mais pas à coder, c'est pas ton métier.
Un Growth Hacker c'est un mec qui va trouver des hacks malins pour faire grossir le nombre d'utilisateurs d'un site / d'une app. Là il faut être à l'aise avec l'idée de faire des trucs un peu borderlines.
Lancer un business ça n'a pas à être cher, c'est une fausse idée. Tu peux lancer un business sur internet pour moins de 100€.Après clairement, j'aime entreprendre, depuis que je suis jeune, je me lance toujours dans des créations, que cela soit de forums ou autres, j'aime avoir des projets, et les optimiser. Mais bon, à mon âge, commencer et se lancer dedans, c'est très risqué, je pense.
Pour te donner des idées du côté entrepreneuriat : Lis la semaine de 4 heures de Tim Ferriss, et jette un oeil à indiehackers.com (c'est un blog où des entrepreneurs racontent leur business à succès, à chaque fois c'est un business fait par un seul bonhomme).
Ben ça dépend du poste et puis de ce que tu apportes. Et de la localisation aussi, les salaires sont plus élevés à Paris qu'en province.J'ai pas mal de diplômes, mais concrètement, un junior peut prétendre à combien pour un premier emploi, j'ai sans doute une vision biaisée du marché (Avec tout ce que l'on te vend en école) mais je pensais prétendre au minimum à 33-35K brut annuel.
Intéressant, merci. A ce point pour la mentalité ? J'avoue que certaines missions semblent intéressantes d'un consultant que cela soit sur une partie RH ou transformation digitale vu que tu fais une vraie audit sur le terrain pour comprendre les axes d'amélioration d'une entreprise et ensuite réfléchir à une solution et demander aux techniciens de la faire.Oldboy a écrit :Consultant ça veut tout et rien dire, c'est un peu comme coach. En théorie, un consultant c'est plutôt un expert très expérimenté qui va apporter un savoir-faire technique à une autre boite. Mais ça, c'est la théorie.
Pour Deloitte et le reste des big 4, je connais bien. Tu y es en général junior 4 ans, avec une avancée de salaire conséquente annuellement. Dès le 1er jour, tu es sur le terrain donc rien à voir avec un stage. Mais la mentalité de ces boites, c'est à se tuer, vraiment. Si t'es pas le plus acharné des carriéristes, mieux vaux éviter.
Ce que beaucoup font, c'est rester dans une Big 4 quelques années ( en général 5 ans ) et y passer un diplôme en parallèle. Mais il faut s’accrocher.
Je connais pas bien la situation en France, mais ici en suisse tu peux avoir tous les diplômes que tu veux, c'est pas en tant que débutant que tu vas te faire des couilles en or.
Franchement, moi, ça m'irai ce genre de postes. J'ai des compétences dans tous ces domaines informatiques, mais j'ai juste horreur de passer mes journées derrière mon ordinateur à coder et à réfléchir pendant 5 heures parce qu'un point virgule n'est pas au bon endroit. Si tout ce qui est "Chef de projet" dans le digital, ne demande pas à avoir cette technicité, cela m'intéresse vraiment ! Tout ce qui est AMOA me parle également. Après, j'en reviens toujours à ça, quel degré de technicité est attendu. Est-ce que le mec doit être un ancien programmeur qui veut passer au stade au-dessus, ou juste avoir une compréhension globale sans plus. Ouais Growth Hacker, c'est purement stratégique, non ?Syd_ a écrit :Non du tout.Le_Paternel a écrit :Pour tous ces postes sur le transformation digitale/Chef de projet, faut-il passer par la case "Mettre les mains dans le bazar" et débuter sur des postes très informatiques où tu programmes/codes en permanence ? Parce que j'ai juste horreur de ça.
Ca aide de comprendre "un peu" le monde des apps / du web et leur économie.
Mais globalement si tu es à l'aise avec un ordinateur et un smartphone ça devrait aller. Ce qu'on te demande c'est soit de savoir gérer une équipe et un projet, soit d'apporter une expertise marketing etc.
Tu seras probablement amené à utiliser des outils d'analytics (où on te dira : on a 75 000 utilisateurs ce mois-ci, 36% viennent de France et 17% d'Allemagne, blablabla) mais pas à coder, c'est pas ton métier.
Un Growth Hacker c'est un mec qui va trouver des hacks malins pour faire grossir le nombre d'utilisateurs d'un site / d'une app. Là il faut être à l'aise avec l'idée de faire des trucs un peu borderlines.
Lancer un business ça n'a pas à être cher, c'est une fausse idée. Tu peux lancer un business sur internet pour moins de 100€.Après clairement, j'aime entreprendre, depuis que je suis jeune, je me lance toujours dans des créations, que cela soit de forums ou autres, j'aime avoir des projets, et les optimiser. Mais bon, à mon âge, commencer et se lancer dedans, c'est très risqué, je pense.
Pour te donner des idées du côté entrepreneuriat : Lis la semaine de 4 heures de Tim Ferriss, et jette un oeil à indiehackers.com (c'est un blog où des entrepreneurs racontent leur business à succès, à chaque fois c'est un business fait par un seul bonhomme).
Ben ça dépend du poste et puis de ce que tu apportes. Et de la localisation aussi, les salaires sont plus élevés à Paris qu'en province.J'ai pas mal de diplômes, mais concrètement, un junior peut prétendre à combien pour un premier emploi, j'ai sans doute une vision biaisée du marché (Avec tout ce que l'on te vend en école) mais je pensais prétendre au minimum à 33-35K brut annuel.
Je l'ai lu, c'est clair que tout est possible avec le e-commerce, le dropshipping etc ... C'est pas forcément les projets qui m'intéressent le plus actuellement mais oui tout est possible.
Après, c'est bête à dire, mais je dois faire aussi mon calcul. Mieux vaut direct bouger partout, quitte à avoir un meilleur salaire mais sans doute plus de frais, ou reste là où je suis actuellement, bosser 3 ans quelque part, me faire de l'expérience, mettre de côté, et ensuite bouger partout ?