Selon les bouquins de vulgarisation que j'ai lu, le viol est provoqué par une envie inassouvie de domination. Les personnes qui sont le plus susceptible de violer ont souvent vécu dans des environnements violents où la loi du plus fort règne et où le dialogue et la médiation sont perçus comme des blagues de "faibles". Ce sont des personnes à qui leur vie a appris que lorsque l'on est dans une situation de faiblesse, il est normal de subir. Ou encore qu'un crime n'est commis que lorsque l'on se fait attraper. C'est d'ailleurs la "mentalité de rue" qui se retrouve partout dans le monde jusque dans les plus hautes sphères de la société.
Vous ne serez sans doute pas surpris d'apprendre que nous sommes tous des descendants de violeurs à plus ou moins grande échelle. La plupart des êtres humains n'ont pas à remonter à plus de cinq générations avant de retrouver leur ancêtre violeur. D'ailleurs, à une époque pas si lointaine où la plupart des femmes et des enfants étaient perçus comme des êtres inférieurs, la pratique de l'inceste et du viol étaient plus banalisés. À la reconnaissance des droits des femmes et des enfants, le viol est devenu un crime alors qu'auparavant, il était perçu "seulement" comme un secret embarrassant ou comme un moyen légitime de marquer son territoire et se trouver une femme. Ou un sport situationnel comme en tant de guerre où tous les crimes sont permis pour déshumaniser l'ennemi.
Mais ça va encore plus loin! Le viol est encouragé par les environnements violents et la violence est souvent apportée par des hommes. La science ne s'est pas encore mise d'accord sur pourquoi les hommes sont en général plus violents et plus prompts aux crimes que les femmes. En tout cas la testostérone ne semble pas être la seule réponse. Il y a des pistes du côté de notre tendance naturelle à nous en prendre aux plus faibles, les hommes étant bien entendu par leur stature et leur supériorité physique dans une position privilégiée. Cette théorie est corroborée en partie par les actes de viol et de maltraitance des femmes envers les enfants, des femmes envers d'autres femmes et des femmes envers des hommes physiquement en dessous de la moyenne ou psychologiquement instables, qui atteignent un pourcentage bien plus élevé que les autres crimes et délits à part peut être les vols à l'étalage.
En tout cas, il suffit de tendre l'oreille à vos amis et à votre entourage pour vous rendre compte que très peu de monde a vécu dans un environnement stable et protecteur, et plutôt dans un environnement très violent et/ou manipulateur. Ça n'excuse rien bien entendu mais ça explique...
Les filles violées
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] Intéressant le 23.04.19, 23h40 par FK
- [+2] Intéressant le 24.04.19, 01h15 par Thedaze
- [+2] Absolument le 24.04.19, 09h11 par r-0
Je ne sais pas si j'avais envie de repondre dans ce sujet mais bon :
Une des grosses raisons de plus en plus amenee (et evidemment niee par les virilistes en tout genre), c'est la representation culturelle et symbolique du viol. En fait ce qu'on appelle aussi "Culture du viol".
Le viol c'est un acte de violence dans lequel on s'approprie le corps de l'autre. Pas une pratique sexuelle.
Si le viol est a 95 pourcent commis par des hommes, c'est parce qu'il a un rapport avec la notion de virilite. L'homme, le vrai, le male alpha, il penetre le monde, il est violent et dominateur, il symbolise le pouvoir. Peut etre que les hormones jouent un role la dedans, mais il suffit de voir des pratiques comme le gangrape (donc gangbang sans consentement) pour voir que c'est parfois une pratique sociale de consolidation des liens en s'appropriant une femme.
Ou un homme (bizarrement dans ces cas ci les mecs ne se considerent pas comme homos, ne se faisant pas penetrer).
Desole de faire le rabat joie feministe de service, mais le viol c'est un phenomene ENTRE AUTRE social, lie au patriarcat et au sexisme.
Un exemple qui me fait toujours vomir : je connais un policier qui se vantait d'avoir reussit a mettre un doigt dans le cul d'une fille qu'il baisait alors que plusieurs fois elle avait refuse cela. Comme a la fin elle s'etait laissee faire, pour lui c'est qu'elle etait finalement consentante et qu'au fond elle en avait envie. Ces raisonnements sont des constructions sociales et fort heureusement remis en question.
J'essaierai de poursuivre sur "comment reagir a une copine qui annonce qu'elle s'est faite violee'
Et, c'est justement parce que l'homme ne peut pas etre penetre sans perdre sa qualite d'homme (dans l'inconscient social) qu'il est extremement difficile pour un homme d'annoncer qu'il s'est fait violer.
Retour de l'anthropologue ici :Mais ça va encore plus loin! Le viol est encouragé par les environnements violents et la violence est souvent apportée par des hommes. La science ne s'est pas encore mise d'accord sur pourquoi les hommes sont en général plus violents et plus prompts aux crimes que les femmes. En tout cas la testostérone ne semble pas être la seule réponse.
Une des grosses raisons de plus en plus amenee (et evidemment niee par les virilistes en tout genre), c'est la representation culturelle et symbolique du viol. En fait ce qu'on appelle aussi "Culture du viol".
Le viol c'est un acte de violence dans lequel on s'approprie le corps de l'autre. Pas une pratique sexuelle.
Si le viol est a 95 pourcent commis par des hommes, c'est parce qu'il a un rapport avec la notion de virilite. L'homme, le vrai, le male alpha, il penetre le monde, il est violent et dominateur, il symbolise le pouvoir. Peut etre que les hormones jouent un role la dedans, mais il suffit de voir des pratiques comme le gangrape (donc gangbang sans consentement) pour voir que c'est parfois une pratique sociale de consolidation des liens en s'appropriant une femme.
Ou un homme (bizarrement dans ces cas ci les mecs ne se considerent pas comme homos, ne se faisant pas penetrer).
Desole de faire le rabat joie feministe de service, mais le viol c'est un phenomene ENTRE AUTRE social, lie au patriarcat et au sexisme.
Un exemple qui me fait toujours vomir : je connais un policier qui se vantait d'avoir reussit a mettre un doigt dans le cul d'une fille qu'il baisait alors que plusieurs fois elle avait refuse cela. Comme a la fin elle s'etait laissee faire, pour lui c'est qu'elle etait finalement consentante et qu'au fond elle en avait envie. Ces raisonnements sont des constructions sociales et fort heureusement remis en question.
J'essaierai de poursuivre sur "comment reagir a une copine qui annonce qu'elle s'est faite violee'
Et, c'est justement parce que l'homme ne peut pas etre penetre sans perdre sa qualite d'homme (dans l'inconscient social) qu'il est extremement difficile pour un homme d'annoncer qu'il s'est fait violer.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] 100% d'accord le 24.04.19, 09h10 par r-0
- [0] Absolument le 24.04.19, 11h18 par Annah6878
J'ai l'impression que l'essentiel a été dit, rappelé, souligné, et qu'on aura du mal à dire davantage, et plus pertinent que ce qui a déjà été dit; et que le topic pourrait facilement déraper.
Si ça ne vous dérange pas, je préfère le verrouiller tant qu'on est tous d'accord, que le topic est encore clair et clean (et pas encore en feu).
+ pas très envie de donner l'impression qu'on essaie de faire une sociologie du violeur - encore moins son apologie (j'ai bien compris que c'était l'intention de personne).
Et de terminer sur un rappel nécessaire : on n'oblige personne à faire quelque chose dont il (elle) n'a pas envie - MEME si cette personne est votre conjoint(e). Insister, c'est déjà franchir la ligne.
+ quand on voit quelqu'un abuser, on intervient. Au pire on prend un pain dans la gueule, c'est pas trop cher payé.
Merci à tous.
Si ça ne vous dérange pas, je préfère le verrouiller tant qu'on est tous d'accord, que le topic est encore clair et clean (et pas encore en feu).
+ pas très envie de donner l'impression qu'on essaie de faire une sociologie du violeur - encore moins son apologie (j'ai bien compris que c'était l'intention de personne).
Et de terminer sur un rappel nécessaire : on n'oblige personne à faire quelque chose dont il (elle) n'a pas envie - MEME si cette personne est votre conjoint(e). Insister, c'est déjà franchir la ligne.
+ quand on voit quelqu'un abuser, on intervient. Au pire on prend un pain dans la gueule, c'est pas trop cher payé.
Merci à tous.