Val découvre le monde : Chapitre IV
Salut Val', content de lire de tes news. Pas là pour faire le moralisateur à deux balles mais perso ça me semble assez évident le lien entre ta surconso de beuh et ton état d'esprit... ça t'inquiète pas plus que ça toi ?
Hey The_Pop, cool de te voir par-là !
Ca me paraît assez évident aussi mais l'addiction est tellement palpable que j'essaye pas de résister. Je suis soulagé d'avoir trouvé un travail sinon je serai tombé dans de la fumette 7j/24h... Mais cette période de l'année est propice au changement, j'ai quasiment fini tout ce que j'avais. J'essayerai de pas en racheter histoire de bien entamer l'année !
Ca me paraît assez évident aussi mais l'addiction est tellement palpable que j'essaye pas de résister. Je suis soulagé d'avoir trouvé un travail sinon je serai tombé dans de la fumette 7j/24h... Mais cette période de l'année est propice au changement, j'ai quasiment fini tout ce que j'avais. J'essayerai de pas en racheter histoire de bien entamer l'année !
Fais gaffe à toi Val’ c’est une vraie merde ce truc là...
Twenty twenty.
Je me sens assez con quand je vois l’effet que me fait le passage à une nouvelle décennie. J’suis quelqu’un d’assez pragmatique et je sais très bien qu’il n’y a absolument aucune raison pour qu’au 1er Janvier 2020 la face du monde soit différente de celle qu’elle était au 31 Décembre 2019. À quelques milliards de gueule de bois près. M’enfin, la bonne humeur et l’optimisme se sont pointés !
Kahlua and coffee.
Kaj’ atterrissait à Toulouse la veille de Noël et je me suis retrouvé tout émotionnel en entrant dans l’aéroport. Cet aéroport dans lequel je suis entré tant de fois avec ma valise a vu tant de mes sentiments. Mes excitations et mes pleurs, mes impatiences et mes soulagements. Mes départs et mes arrivés. C’est toujours dans cet aéroport que j’ai quitté mes proches et que je les ai retrouvé. Et cette fois je m’y rendais sans bagages. C’était une petite leçon d’humilité de ne pas être celui qui prenais l’avion.
En attendant Kaj devant la porte des arrivés, j’aperçois une femme sortir et rejoindre une autre femme – probablement sa sœur – qui tenait un nouveau-né dans ces bras. Et c’était la première fois que cette jeune femme allait prendre ce nouveau membre de sa famille dans ces bras, en fondant en larmes. C’était un petit cadeau de la vie que d’être le témoin d'un tel moment de bonheur, ça m’a mit les larmes aux yeux et un immense sourire aux lèvres. Voir tout cet amour à l’heure où les nouvelles mondiales sont si dures à avaler fait du bien.
Puis Kaj est arrivée. Pantalon en cuir noir et sous un haut à col blanc brillant très ample, bien sûr sur des bottes style rangers à semelles hautes. J’aime comme elle assume son look et à quel point ce dernier lui sied. La première chose que nous avions fait fut de rire après une brève accolade. Juste se regarder et se marrer. Il y a certaines personnes que l’on croise dans la vie, avec qui ça fonctionne de façon simple.
Nous avons mis les pieds dans un marché de Noël, bu de la bière, visité mon petit village et nous avons pris la route pour rejoindre ma mère et ma sœur en Andorre. C’était quatre journées, à la montagne, qui nous ont fait un bien fou à tous les deux.
Nous sommes très similaires tous les deux, alors c’est plus simple de se sentir compris quand on échange au sujet de nos différents choix de vie, de nos sentiments par rapport au voyage de notre ressentis sur le monde dans lequel on vit. Nous parlions de tout ça tous les soirs autour d’une bière, au bord des pistes, en observant les derniers rayons de soleils qui donnaient aux pics rocheux et enneigés, de magnifiques tons orangées. Et entre nos réflexions profondes, nous disions toujours la même chose.
Je n’en dirais jamais assez sur Kaj, j’ai croisé son chemin un jour et ça a été un coup de foudre amical. Et c’est étrange de voir à quel point je serais prêt à passer des mois entiers à voyager avec elle sans éprouver de désir pour elle. Parfois je me demande comment ça aurait été si nous avions été attirés l’un par l’autre. Probablement une histoire courte, intense et brutale, avec une fin destructrice. Alors je suis reconnaissant, car à la fin ce sont les amitiés qui restent.
Nous voulions faire la fête un soir, mais n’étant pas réglés à l’heure espagnole il était difficile pour nous d’attendre minuit pour commencer les festivités et cinq heures du matin pour finir dans un lit. Non, à la place nous avons commencé à cinq heures de l’après-midi, et comme les bars et clubs étaient vides nous avons passés le reste de la soirée à danser et boire sur le balcon de notre appartement. Rien qu’elle et moi, insouciants.
Et pour le Kahlua coffee, c’est parce que c’est notre boisson de prédilection. On peut en boire le matin sans que ça fasse trop alcoolique, et ça se marie presque parfaitement avec la neige et le froid.
Un pas pour moi, par moi.
Je le sais, je repartirais vers de nouvelles aventures, de nouvelles rencontres, de nouvelles cultures et par-dessus tout de nouvelles missions. Avec mon travail, j’ai enfin trouvé l’entrée d’un long sentier que je n’ai plus qu’à le traverser en profitant du voyage. Je reste dans cette entreprise un an, minimum, le temps d’acquérir l’assurance et l’expérience que je souhaite et cela me procurera la stabilité que je voulais le temps de trouver le meilleur volontariat international en Asie. Il y a un an j’étais incapable de formuler avec assurance un projet cohérent, viable et que j’avais vraiment envie de réaliser. Aujourd’hui celui-ci me motive plus que tout.
Un projet qui me motive, c’est un peu ce que je cherchais frénétiquement ces douze dernier mois. Ca fait bientôt trois mois que j’ai réglé cette facette de ma vie, et je veux m’attaquer à autre chose maintenant. Parmi les choses qui me tenaient à cœur, il y en a deux que j’ai essayé de traiter : le Japonais et les filles.
Pour le Japonais j’ai payé 160€ pour assister à cinq ou six cours qui ne m’ont pas apporté grand-chose. Alors je me suis dit que je pouvais le faire seul, qu’internet et les livres étaient de parfaits outils pour progresser. Mais le temps que je pouvais passer à étudier, je l’ai passé défoncé. Et pour les filles, vous connaissez le topo : manque de libido, d’empathie et surtout d’envie d’aller vers les gens.
Alors trouver un boulot et être serin dans mes projets d’avenir n’était visiblement pas la solution pour retrouver un life style intéressant et devenir un mec bien. C’était simplement une étape parmi tant d’autres. J’ai eu beaucoup de temps pour penser aux autres étapes.
L’une d’entre elles était de lâcher une bonne fois pour toutes Koko et Misa. Sans le savoir je m’y suis pris il y a quelques mois déjà. Quand j’ai commencé à penser à elles de manière trop régulière et à vous raconter que je me complaisais à vivre dans ces souvenirs. Puis pendant longtemps j’ai eu envie de leur écrire sans le faire. Je ne savais pas encore pourquoi je n’arrivais pas à leur écrire, mais maintenant j’ai compris. J’avais inconsciemment décidé qu’envoyer ces messages sonnerait la fin de ces relations imaginaires. Et comme vous avez pu le lire dans le post précédent, j’ai souhaité leur écrire avant de commencer la nouvelle année, comme pour me laver l’esprit et ne plus être harcelé chaque jour par la tentation. Et bien croyez-le ou non, mais avoir envoyé ces deux messages m’a énormément libéré. Koko est à présent un beau souvenir que je vais garder. Mais le plus important de tout, quelque chose auquel je ne m’attendais pas du tout, c’est que je me sens en paix avec Misa. Ces souvenirs n’ont plus le goût de rancune. Ils sont devenus de simples beaux souvenirs que je peux garder. C’est comme si au lieu de jeter un vieux drap entaché, j’avais réussi à le laver. Et ça j’en suis vraiment fier.
L’étape suivante dans ma quête est, sans surprise, de régler mon problème avec l’herbe. Ce qui est bien c’est que j’ai déjà commencé celle-là aussi ! Alors que je fumais tous les jours depuis franchement six mois, je n’ai pas fumé le 25, le 26, le 27, le 29 (héhé ouais j’ai trouvé de quoi fumer le 28), le 30 et le 31. Et c’est parti pour durer. Hormis les nuits horribles que je me tape : insomnie, transpiration excessive, bouffés de chaleurs – sympa l’addiction hein – je ressens déjà les effets positifs : optimisme, motivation et envie d’interagir avec les autres humains !
Donc voilà, je me laisse encore deux semaines pour voir les conséquences que ça aura sur ma vie, si conséquences il y a. Si après ces deux semaines je ne constate pas la moindre avancé vers ma quête de la baise, parce que c’est quand même une des finalités de tout ça, je passerai à l’étape suivante : me faire violence et aborder une fille qui me plait. Chose que j’arrivais très bien à faire il y a deux ans.
Alors vu que j’avance quand même, lentement mais surement, j’ai pas de « bonnes résolutions » à prendre vous comprenez. Surtout que tout le monde trouve ça très con et que ce ne sont qu’un tas de promesses en l’air qui nous font nous sentir bien trois jours jusqu’à ce qu’on les brises. Mais malgré tout plus de la moitié des fumeurs ont déjà décidé d’arrêter de fumer un soir de nouvel an et tonnes de gens jettent tous les ans un abonnement à la salle de sport pour y aller deux fois. Bon donc de toute façon j’comptais pas prendre de résolutions. Mais mon père m’a offert une cigarette électronique – objet qui lui a pratiquement sauvé la vie – assez chère pour que je culpabilise si je ne l’utilise pas. Ben jusqu’à maintenant les jours ou je l’ai sur moi, qu’elle a de la batterie et du liquide, je ne fume pas de clopes et je n’en ressens pas du tout l’envie. Alors il faudrait que je prenne l’habitude de la recharger pour l’avoir toujours à dispo et peut-être que mes dents, mon visage et mes poumons me remercierons.
Résolution pour un hypocrite.
Toujours dans cette réflexion autour de « bonnes résolutions » que je ne voulais pas prendre car je trouve ça hypocrite et inutiles, j’ai croisé un regard qui m’a fait changer d’avis. C’était le 28 décembre au soir, alors que Kaj, Guytk, sa copine et moi allions au bar, que j’ai croisé cette fille. Elle devait avoir un an ou deux de moins que moi, c’était une réfugiée et elle faisait la manche assise par terre. Alors c’est pas la première fois que je vois quelqu’un dans la misère, et je donne quand je peux mais pas toujours. Mais à chaque fois l’effet que ça me fait est un peu plus fort. Ces dernières années, je me sens peu à peu de plus en plus concerné par les problèmes du monde, à toute échelle. Début décembre j’ai fini par chialer en voyant deux gamins et leurs parents sous des couvertures dans les rues de Bordeaux, des réfugiés encore. Et en Octobre j’ai chialé dans le métro en lisant le témoignage d’une Chinoise placé sur liste noire après que son crédit social soit tombé à zéro. Je ne comprends pas pourquoi soudain – depuis trois ans environ – je suis affecté à ce point par les injustices.
J’ai très souvent entendu des phrases comme « Tu ne peux pas enlever la misère du monde. », « Tu ne peux pas aider tout le monde ». Et je suis tout à fait d’accord. En fait je ne peux même pas aider une personne, je sais. Même si je pouvais donner 1000€ à mille personnes ça ne changerait ni le monde, ni leur vie, ni même leur année. Alors on pense que c’est que c’est souvent pour se donner bonne conscience qu’on donne, paradoxalement c’est égoïste : « J’ai 1000€ et tu n’as rien. Tiens, voilà 1€ et je suis si bon. » Mais d’un autre côté, dix fois vingt centimes ça peut dépanner un petit déjeuner, et avoir faim et froid le matin c’est malheureux. Je pense à mon budget alcool et à ma capacité à dépenser de l’argent à outrance. Ca fait pas mal de justifications pour un mec qui veut partager.
Je me suis vraiment posé la question de ce qui me poussait à faire ça : déculpabilisation égoïste, presque hypocrite, ou réelle envie de faire mon possible ? J’en ai discuté avec Kaj qui a vécue deux mois en Inde et finalement je me suis dit que la réponse importait peu pour ceux qui mendient. Alors j’ai décidé que pendant un an, tant que j’aurais une pièce sur moi je la donnerai systématiquement lorsque je croiserais un mendiant. Et en le faisant systématiquement, sans se poser de questions, je pourrais peut-être inciter des gens à faire de même. Ça ne peut pas faire de mal.
La bise de la nouvelle décennie.
Je me sens assez con quand je vois l’effet que me fait le passage à une nouvelle décennie. J’suis quelqu’un d’assez pragmatique et je sais très bien qu’il n’y a absolument aucune raison pour qu’au 1er Janvier 2020 la face du monde soit différente de celle qu’elle était au 31 Décembre 2019. À quelques milliards de gueule de bois près. M’enfin, la bonne humeur et l’optimisme se sont pointés !
Kahlua and coffee.
Kaj’ atterrissait à Toulouse la veille de Noël et je me suis retrouvé tout émotionnel en entrant dans l’aéroport. Cet aéroport dans lequel je suis entré tant de fois avec ma valise a vu tant de mes sentiments. Mes excitations et mes pleurs, mes impatiences et mes soulagements. Mes départs et mes arrivés. C’est toujours dans cet aéroport que j’ai quitté mes proches et que je les ai retrouvé. Et cette fois je m’y rendais sans bagages. C’était une petite leçon d’humilité de ne pas être celui qui prenais l’avion.
En attendant Kaj devant la porte des arrivés, j’aperçois une femme sortir et rejoindre une autre femme – probablement sa sœur – qui tenait un nouveau-né dans ces bras. Et c’était la première fois que cette jeune femme allait prendre ce nouveau membre de sa famille dans ces bras, en fondant en larmes. C’était un petit cadeau de la vie que d’être le témoin d'un tel moment de bonheur, ça m’a mit les larmes aux yeux et un immense sourire aux lèvres. Voir tout cet amour à l’heure où les nouvelles mondiales sont si dures à avaler fait du bien.
Puis Kaj est arrivée. Pantalon en cuir noir et sous un haut à col blanc brillant très ample, bien sûr sur des bottes style rangers à semelles hautes. J’aime comme elle assume son look et à quel point ce dernier lui sied. La première chose que nous avions fait fut de rire après une brève accolade. Juste se regarder et se marrer. Il y a certaines personnes que l’on croise dans la vie, avec qui ça fonctionne de façon simple.
Nous avons mis les pieds dans un marché de Noël, bu de la bière, visité mon petit village et nous avons pris la route pour rejoindre ma mère et ma sœur en Andorre. C’était quatre journées, à la montagne, qui nous ont fait un bien fou à tous les deux.
Nous sommes très similaires tous les deux, alors c’est plus simple de se sentir compris quand on échange au sujet de nos différents choix de vie, de nos sentiments par rapport au voyage de notre ressentis sur le monde dans lequel on vit. Nous parlions de tout ça tous les soirs autour d’une bière, au bord des pistes, en observant les derniers rayons de soleils qui donnaient aux pics rocheux et enneigés, de magnifiques tons orangées. Et entre nos réflexions profondes, nous disions toujours la même chose.
C’est cliché, mais c’est simple. Et être ensemble nous a un peu rappelé l’importance de tout ça.Look how beautiful are the mountains. Aren’t they ?
They are, indeed. The mountains themselves are enough to make life worth living.
We are lucky to have them, and to see the all their beauty.
Remember to always observe the sky, right ? Always.
Je n’en dirais jamais assez sur Kaj, j’ai croisé son chemin un jour et ça a été un coup de foudre amical. Et c’est étrange de voir à quel point je serais prêt à passer des mois entiers à voyager avec elle sans éprouver de désir pour elle. Parfois je me demande comment ça aurait été si nous avions été attirés l’un par l’autre. Probablement une histoire courte, intense et brutale, avec une fin destructrice. Alors je suis reconnaissant, car à la fin ce sont les amitiés qui restent.
Nous voulions faire la fête un soir, mais n’étant pas réglés à l’heure espagnole il était difficile pour nous d’attendre minuit pour commencer les festivités et cinq heures du matin pour finir dans un lit. Non, à la place nous avons commencé à cinq heures de l’après-midi, et comme les bars et clubs étaient vides nous avons passés le reste de la soirée à danser et boire sur le balcon de notre appartement. Rien qu’elle et moi, insouciants.
Et pour le Kahlua coffee, c’est parce que c’est notre boisson de prédilection. On peut en boire le matin sans que ça fasse trop alcoolique, et ça se marie presque parfaitement avec la neige et le froid.
Un pas pour moi, par moi.
Je le sais, je repartirais vers de nouvelles aventures, de nouvelles rencontres, de nouvelles cultures et par-dessus tout de nouvelles missions. Avec mon travail, j’ai enfin trouvé l’entrée d’un long sentier que je n’ai plus qu’à le traverser en profitant du voyage. Je reste dans cette entreprise un an, minimum, le temps d’acquérir l’assurance et l’expérience que je souhaite et cela me procurera la stabilité que je voulais le temps de trouver le meilleur volontariat international en Asie. Il y a un an j’étais incapable de formuler avec assurance un projet cohérent, viable et que j’avais vraiment envie de réaliser. Aujourd’hui celui-ci me motive plus que tout.
Un projet qui me motive, c’est un peu ce que je cherchais frénétiquement ces douze dernier mois. Ca fait bientôt trois mois que j’ai réglé cette facette de ma vie, et je veux m’attaquer à autre chose maintenant. Parmi les choses qui me tenaient à cœur, il y en a deux que j’ai essayé de traiter : le Japonais et les filles.
Pour le Japonais j’ai payé 160€ pour assister à cinq ou six cours qui ne m’ont pas apporté grand-chose. Alors je me suis dit que je pouvais le faire seul, qu’internet et les livres étaient de parfaits outils pour progresser. Mais le temps que je pouvais passer à étudier, je l’ai passé défoncé. Et pour les filles, vous connaissez le topo : manque de libido, d’empathie et surtout d’envie d’aller vers les gens.
Alors trouver un boulot et être serin dans mes projets d’avenir n’était visiblement pas la solution pour retrouver un life style intéressant et devenir un mec bien. C’était simplement une étape parmi tant d’autres. J’ai eu beaucoup de temps pour penser aux autres étapes.
L’une d’entre elles était de lâcher une bonne fois pour toutes Koko et Misa. Sans le savoir je m’y suis pris il y a quelques mois déjà. Quand j’ai commencé à penser à elles de manière trop régulière et à vous raconter que je me complaisais à vivre dans ces souvenirs. Puis pendant longtemps j’ai eu envie de leur écrire sans le faire. Je ne savais pas encore pourquoi je n’arrivais pas à leur écrire, mais maintenant j’ai compris. J’avais inconsciemment décidé qu’envoyer ces messages sonnerait la fin de ces relations imaginaires. Et comme vous avez pu le lire dans le post précédent, j’ai souhaité leur écrire avant de commencer la nouvelle année, comme pour me laver l’esprit et ne plus être harcelé chaque jour par la tentation. Et bien croyez-le ou non, mais avoir envoyé ces deux messages m’a énormément libéré. Koko est à présent un beau souvenir que je vais garder. Mais le plus important de tout, quelque chose auquel je ne m’attendais pas du tout, c’est que je me sens en paix avec Misa. Ces souvenirs n’ont plus le goût de rancune. Ils sont devenus de simples beaux souvenirs que je peux garder. C’est comme si au lieu de jeter un vieux drap entaché, j’avais réussi à le laver. Et ça j’en suis vraiment fier.
L’étape suivante dans ma quête est, sans surprise, de régler mon problème avec l’herbe. Ce qui est bien c’est que j’ai déjà commencé celle-là aussi ! Alors que je fumais tous les jours depuis franchement six mois, je n’ai pas fumé le 25, le 26, le 27, le 29 (héhé ouais j’ai trouvé de quoi fumer le 28), le 30 et le 31. Et c’est parti pour durer. Hormis les nuits horribles que je me tape : insomnie, transpiration excessive, bouffés de chaleurs – sympa l’addiction hein – je ressens déjà les effets positifs : optimisme, motivation et envie d’interagir avec les autres humains !
Donc voilà, je me laisse encore deux semaines pour voir les conséquences que ça aura sur ma vie, si conséquences il y a. Si après ces deux semaines je ne constate pas la moindre avancé vers ma quête de la baise, parce que c’est quand même une des finalités de tout ça, je passerai à l’étape suivante : me faire violence et aborder une fille qui me plait. Chose que j’arrivais très bien à faire il y a deux ans.
Alors vu que j’avance quand même, lentement mais surement, j’ai pas de « bonnes résolutions » à prendre vous comprenez. Surtout que tout le monde trouve ça très con et que ce ne sont qu’un tas de promesses en l’air qui nous font nous sentir bien trois jours jusqu’à ce qu’on les brises. Mais malgré tout plus de la moitié des fumeurs ont déjà décidé d’arrêter de fumer un soir de nouvel an et tonnes de gens jettent tous les ans un abonnement à la salle de sport pour y aller deux fois. Bon donc de toute façon j’comptais pas prendre de résolutions. Mais mon père m’a offert une cigarette électronique – objet qui lui a pratiquement sauvé la vie – assez chère pour que je culpabilise si je ne l’utilise pas. Ben jusqu’à maintenant les jours ou je l’ai sur moi, qu’elle a de la batterie et du liquide, je ne fume pas de clopes et je n’en ressens pas du tout l’envie. Alors il faudrait que je prenne l’habitude de la recharger pour l’avoir toujours à dispo et peut-être que mes dents, mon visage et mes poumons me remercierons.
Résolution pour un hypocrite.
Toujours dans cette réflexion autour de « bonnes résolutions » que je ne voulais pas prendre car je trouve ça hypocrite et inutiles, j’ai croisé un regard qui m’a fait changer d’avis. C’était le 28 décembre au soir, alors que Kaj, Guytk, sa copine et moi allions au bar, que j’ai croisé cette fille. Elle devait avoir un an ou deux de moins que moi, c’était une réfugiée et elle faisait la manche assise par terre. Alors c’est pas la première fois que je vois quelqu’un dans la misère, et je donne quand je peux mais pas toujours. Mais à chaque fois l’effet que ça me fait est un peu plus fort. Ces dernières années, je me sens peu à peu de plus en plus concerné par les problèmes du monde, à toute échelle. Début décembre j’ai fini par chialer en voyant deux gamins et leurs parents sous des couvertures dans les rues de Bordeaux, des réfugiés encore. Et en Octobre j’ai chialé dans le métro en lisant le témoignage d’une Chinoise placé sur liste noire après que son crédit social soit tombé à zéro. Je ne comprends pas pourquoi soudain – depuis trois ans environ – je suis affecté à ce point par les injustices.
J’ai très souvent entendu des phrases comme « Tu ne peux pas enlever la misère du monde. », « Tu ne peux pas aider tout le monde ». Et je suis tout à fait d’accord. En fait je ne peux même pas aider une personne, je sais. Même si je pouvais donner 1000€ à mille personnes ça ne changerait ni le monde, ni leur vie, ni même leur année. Alors on pense que c’est que c’est souvent pour se donner bonne conscience qu’on donne, paradoxalement c’est égoïste : « J’ai 1000€ et tu n’as rien. Tiens, voilà 1€ et je suis si bon. » Mais d’un autre côté, dix fois vingt centimes ça peut dépanner un petit déjeuner, et avoir faim et froid le matin c’est malheureux. Je pense à mon budget alcool et à ma capacité à dépenser de l’argent à outrance. Ca fait pas mal de justifications pour un mec qui veut partager.
Je me suis vraiment posé la question de ce qui me poussait à faire ça : déculpabilisation égoïste, presque hypocrite, ou réelle envie de faire mon possible ? J’en ai discuté avec Kaj qui a vécue deux mois en Inde et finalement je me suis dit que la réponse importait peu pour ceux qui mendient. Alors j’ai décidé que pendant un an, tant que j’aurais une pièce sur moi je la donnerai systématiquement lorsque je croiserais un mendiant. Et en le faisant systématiquement, sans se poser de questions, je pourrais peut-être inciter des gens à faire de même. Ça ne peut pas faire de mal.
La bise de la nouvelle décennie.
Salut FTS !
Deep sleep.
Les insomnies qui ont suivi ma décision d’arrêter l’herbe commençaient à bien me pourrir la vie. Les sueurs nocturnes se sont vite estompées mais le sommeil restait insaisissable. Autant vous dire que j’ai saigné Netflix.
Je devais lire un bouquin pour le taff. Un bouquin ultimement chiant sur le lean. Je l’ai attaqué un dimanche après-midi. Il faisait beau, la coloc était plutôt calme et le fauteuil sur lequel j’étais très confortable. J’ai lu une page, puis deux et pouf ! Je me réveillais trois heures après, le bouquin encore ouvert dans mes mains. Tiens, c’est pas mal ça !
Le soir même j’ai regardé Netflix vingt minutes et j’ai repris la lecture de ce bouquin et rebelote ! Ca faisait un bail que je n’avais pas aussi bien dormis. Du coup je me suis procuré une armée de livres, intéressants cette fois, que je lis le soir et dans le tram. Ça faisait bien un an que je n’avais pas lu et je suis content de retrouver tous les petits plaisirs que les livres ont à nous offrir.
Donc trois semaines sans fumette et je ressentais déjà pas mal d’effets positifs. En fait c’est dû au fait que mes soirées ne se résumaient plus à fumer un bédo direct après le boulot, être défoncé pendant deux heures devant Netflix, manger un bout et refumer un bédodo. Maintenant mon esprit reste vif, même après le boulot, du coup je m’ennuyais pas mal au début, du coup j’ai mis ce temps au profit de mon bien-être. Ça passe par la lecture, la cuisine (parce que je ne mangeais que de petites quantités par femme de faire à manger et faire les courses), la méditation – encore – et une reprise un peu plus sérieuse du Japonais.
Evidemment je suis rentré quelques fois à Toulouse, quelques fois où j’ai passé le weekend avec ma femme Nuno à fumer des bédo du soir au matin et du matin au soir en chillant dans notre campagne. Pour cette raison j’évite de rentrer trop souvent. Une fois par mois c’est bien je trouve. J’suis assez fier d’avoir réussi à transiter vers un mode de vie perso dégueulasse à un mode de vie plus saint. Je dors bien, je m’ennuie moins et j’ai plus de motivation pour sortir !
D’ailleurs, je suis allé à une soirée – encore – avec Guytk et sa copine ! Ce qui était différent dans cette soirée c’est pas que Guytk avait remmené se meuf, c’est que j’étais pas démonté comme un gosse gavé de sucre. Non, j’étais presque sobre comme une jeune pousse de soja ! Presque, faut pas déconner non plus. Et bien même sans bédo, sans taux d’alcool excessif et quelque substance que ce soit, je me retrouve quand même en première ligne du son au milieu des pogos… Donc deux choses :
- Un. Je suis chelou de kiffer écouter un son de barjo au milieu de gens en sueurs qui se dansent dessus complètement défoncés et ce, pendant 5 heures non-stop.
- Deux. J’ai passé une soirée cent fois plus cool que la plupart des autres soirées et cette fois j’ai la chance inouï de m’en souvenir !
D’ailleurs, en état de sobriété partielle j’ai remarqué bien plus de nanas qui me tournaient autour, dansaient avec moi et même une – surement trop arrachée pour s’en rendre compte – qui frottait littéralement son boule sur ma bite. Ma peur de l’agression sexuelle sur jeune fille déchirée m’a conduit à garder mes mains assez loin de son corps mais franchement, je me demande si ça serait passé de poser mes mains sur ces hanches. Anyway, j’ai hâte de refaire une soirée comme ça !
Ah, et petit détail important, c’est Salut c’est Cool qu’on est allé voir. Et franchement, ils ont envoyé de la mother fucking fuck bombe atomique intersidérale toute la soirée ! Big up à vous si par hasard vous trainez sur FTS.
Street picked-up !
Vendredi dernier, j’avais pris la decision au dernier moment de rentrer sur Toulouse pour le weekend. Un de ces fameux weekend passé à fumer avec mes potes. Donc il est 18h30 environ quand je descends du tram pour rejoindre mon covoiturage quelques centaines de mètres plus loin. J’ai mon sac sur le dos, j’ai la patate et du Little Big à fond dans les oreilles ! Je trace et cherche à croiser un fumeur pour lui taxer son feu. Tiens, en voilà une qui arrive dans une rue perpendiculaire à la mienne avec une clope au bec. Je lui fonce dessus, lui emprunte son feu, lui retourne de sincères remerciements et je continue à tracer ma route presqu’en courant ! Faut dire que Little Big ça motive. Vu que je suis un citoyen modèle – lol – et pas pressé, je m’arrête au feu rouge, toujours en me dandinant sur le rythme de la musique. Puis mon allumeuse de clope arrive à mon niveau et me regarde en se marrant !
Cette rencontre m’a fait l’effet d’un rappel assez fort qui disait : « Sors de chez toi ! Y’a plein de nanas dans ces rues qui n’attendent que de croiser ton chemin ! »
Je lui ai envoyé un message mardi pour lui proposer une sortie le weekend suivant, mais ce dernier est resté sans réponse. Du coup j’avais un peu abandonné l’idée qu’elle puisse être intéressée. Mais vendredi soir je lui ai renvoyé un message sans vraiment espérer une réponse de sa part.
Alors je retenterai ma chance en fin de semaine prochaine qui sait ! Et si ça ne donne rien ça aura quand même été un bel encouragement et un signe que je suis sur la bonne voie.
Money money money !
J’ai reçu ma première paye putain ! Première vraie paye depuis que j’ai quitté l’école. Ca fait souffler un truc de fou ! Bon, du coup on est le 2 et j’ai déjà saigné mon compte en banque. Fallait vraiment que je m’achète des fringues parce que le nombre de mes pantalons mettable était descendu à 4, et le nombre de mes pantalons mettable et non-troué à 1. Mais ça me permet aussi de me tenir à ma résolution de 2020 sans m’arracher la gueule à chaque fois. Donc je continue de donner ce que je peux à chaque fois que je croise une famille de réfugiés sur des couvertures dans la rue. Et j’ai remarqué que ce que j’aimais là-dedans c’était pas vraiment le geste en soi d’aider la personne, c’était plutôt de me tenir sérieusement à une règle que je me suis moi-même imposé.
En attendant la suite,
La bise de la mother fucking fuck intersidereal atomic bomb !
EDIT : Si vous savez pas quoi écouter quand vous marchez vite...
Deep sleep.
Les insomnies qui ont suivi ma décision d’arrêter l’herbe commençaient à bien me pourrir la vie. Les sueurs nocturnes se sont vite estompées mais le sommeil restait insaisissable. Autant vous dire que j’ai saigné Netflix.
Je devais lire un bouquin pour le taff. Un bouquin ultimement chiant sur le lean. Je l’ai attaqué un dimanche après-midi. Il faisait beau, la coloc était plutôt calme et le fauteuil sur lequel j’étais très confortable. J’ai lu une page, puis deux et pouf ! Je me réveillais trois heures après, le bouquin encore ouvert dans mes mains. Tiens, c’est pas mal ça !
Le soir même j’ai regardé Netflix vingt minutes et j’ai repris la lecture de ce bouquin et rebelote ! Ca faisait un bail que je n’avais pas aussi bien dormis. Du coup je me suis procuré une armée de livres, intéressants cette fois, que je lis le soir et dans le tram. Ça faisait bien un an que je n’avais pas lu et je suis content de retrouver tous les petits plaisirs que les livres ont à nous offrir.
Donc trois semaines sans fumette et je ressentais déjà pas mal d’effets positifs. En fait c’est dû au fait que mes soirées ne se résumaient plus à fumer un bédo direct après le boulot, être défoncé pendant deux heures devant Netflix, manger un bout et refumer un bédodo. Maintenant mon esprit reste vif, même après le boulot, du coup je m’ennuyais pas mal au début, du coup j’ai mis ce temps au profit de mon bien-être. Ça passe par la lecture, la cuisine (parce que je ne mangeais que de petites quantités par femme de faire à manger et faire les courses), la méditation – encore – et une reprise un peu plus sérieuse du Japonais.
Evidemment je suis rentré quelques fois à Toulouse, quelques fois où j’ai passé le weekend avec ma femme Nuno à fumer des bédo du soir au matin et du matin au soir en chillant dans notre campagne. Pour cette raison j’évite de rentrer trop souvent. Une fois par mois c’est bien je trouve. J’suis assez fier d’avoir réussi à transiter vers un mode de vie perso dégueulasse à un mode de vie plus saint. Je dors bien, je m’ennuie moins et j’ai plus de motivation pour sortir !
D’ailleurs, je suis allé à une soirée – encore – avec Guytk et sa copine ! Ce qui était différent dans cette soirée c’est pas que Guytk avait remmené se meuf, c’est que j’étais pas démonté comme un gosse gavé de sucre. Non, j’étais presque sobre comme une jeune pousse de soja ! Presque, faut pas déconner non plus. Et bien même sans bédo, sans taux d’alcool excessif et quelque substance que ce soit, je me retrouve quand même en première ligne du son au milieu des pogos… Donc deux choses :
- Un. Je suis chelou de kiffer écouter un son de barjo au milieu de gens en sueurs qui se dansent dessus complètement défoncés et ce, pendant 5 heures non-stop.
- Deux. J’ai passé une soirée cent fois plus cool que la plupart des autres soirées et cette fois j’ai la chance inouï de m’en souvenir !
D’ailleurs, en état de sobriété partielle j’ai remarqué bien plus de nanas qui me tournaient autour, dansaient avec moi et même une – surement trop arrachée pour s’en rendre compte – qui frottait littéralement son boule sur ma bite. Ma peur de l’agression sexuelle sur jeune fille déchirée m’a conduit à garder mes mains assez loin de son corps mais franchement, je me demande si ça serait passé de poser mes mains sur ces hanches. Anyway, j’ai hâte de refaire une soirée comme ça !
Ah, et petit détail important, c’est Salut c’est Cool qu’on est allé voir. Et franchement, ils ont envoyé de la mother fucking fuck bombe atomique intersidérale toute la soirée ! Big up à vous si par hasard vous trainez sur FTS.
Street picked-up !
Vendredi dernier, j’avais pris la decision au dernier moment de rentrer sur Toulouse pour le weekend. Un de ces fameux weekend passé à fumer avec mes potes. Donc il est 18h30 environ quand je descends du tram pour rejoindre mon covoiturage quelques centaines de mètres plus loin. J’ai mon sac sur le dos, j’ai la patate et du Little Big à fond dans les oreilles ! Je trace et cherche à croiser un fumeur pour lui taxer son feu. Tiens, en voilà une qui arrive dans une rue perpendiculaire à la mienne avec une clope au bec. Je lui fonce dessus, lui emprunte son feu, lui retourne de sincères remerciements et je continue à tracer ma route presqu’en courant ! Faut dire que Little Big ça motive. Vu que je suis un citoyen modèle – lol – et pas pressé, je m’arrête au feu rouge, toujours en me dandinant sur le rythme de la musique. Puis mon allumeuse de clope arrive à mon niveau et me regarde en se marrant !
Je lui passe un écouteur, elle kiffe et on passe quelques minutes à papoter. Elle est visiblement plus agée que moi et elle est très cool ! Elle me propose même de l’accompagner à l’open music ou elle se rendait seule. Je décline son invitation à contrecœur mais prend quand même son numéro pour remettre ça à plus tard !Elle : Ca à l’air cool ce que t’écoutes !
Cette rencontre m’a fait l’effet d’un rappel assez fort qui disait : « Sors de chez toi ! Y’a plein de nanas dans ces rues qui n’attendent que de croiser ton chemin ! »
Je lui ai envoyé un message mardi pour lui proposer une sortie le weekend suivant, mais ce dernier est resté sans réponse. Du coup j’avais un peu abandonné l’idée qu’elle puisse être intéressée. Mais vendredi soir je lui ai renvoyé un message sans vraiment espérer une réponse de sa part.
Et je fus surpris d’avoir une réponse quasiment instantanée qui refusait poliment à cause du boulot mais qu’une prochaine fois ce serait avec plaisir. On a un peu entamé la discussion et elle prétendais être bien plus vieille que moi – ce qui est tout à fait possible mais qui me positionnait un peu à la place d’un étudiant en rut qui fait son numéro de flirt à deux balles à une femme d’un autre monde. Elle m’a même demandé si je vivais encore chez ma mère et m’a dit qu’elle me paierai un coup si elle se trompait sur mon âge. Namého ! Bon, pour changer mon dernier message, celui ou je lui disais de me proposer une date la prochaine fois qu’elle serait dispo, est resté sans réponse.Salut. Chaud de boire un coup ?
Alors je retenterai ma chance en fin de semaine prochaine qui sait ! Et si ça ne donne rien ça aura quand même été un bel encouragement et un signe que je suis sur la bonne voie.
Money money money !
J’ai reçu ma première paye putain ! Première vraie paye depuis que j’ai quitté l’école. Ca fait souffler un truc de fou ! Bon, du coup on est le 2 et j’ai déjà saigné mon compte en banque. Fallait vraiment que je m’achète des fringues parce que le nombre de mes pantalons mettable était descendu à 4, et le nombre de mes pantalons mettable et non-troué à 1. Mais ça me permet aussi de me tenir à ma résolution de 2020 sans m’arracher la gueule à chaque fois. Donc je continue de donner ce que je peux à chaque fois que je croise une famille de réfugiés sur des couvertures dans la rue. Et j’ai remarqué que ce que j’aimais là-dedans c’était pas vraiment le geste en soi d’aider la personne, c’était plutôt de me tenir sérieusement à une règle que je me suis moi-même imposé.
En attendant la suite,
La bise de la mother fucking fuck intersidereal atomic bomb !
EDIT : Si vous savez pas quoi écouter quand vous marchez vite...
Hey ! Mindfuck du soir bonsoir !
L'inconnu !
Ces dernièrs jours j'ai re-regardé quelques interviews développement perso / bonheur / loi d'attraction et toutes ces conneries qui m'avaient beaucoup aidé y'a trois ans.
Ce soir je me suis souvenu qu'au début de mon premier journal, peu après mon premier chagrin d'amour, je me répétais souvent la phrase suivante :
Et si... Je n'étais pas dans une situation connu mais dans l'inconnu total ? Et si... Je m'étais simplement convaincu que j'étais dans le connu, parce que je m'étais donné à fond pour ça et que par nature, l'inconnu fait peur ?
Mais mon boulot, ma coloc, ma routine, tout ça m'impose une situation connue non ?
Imaginons que non. Disons que je vis dans l'inconnu, disons que je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il va se passer demain, après-demain, dans une semaine ou dans un mois. Alors là ça fait un peu peur (bof), et même, ça frappe mon égo (surtout) car j'ai du faire un sacré travail sur moi pour trouver cette situation et qu'elle me plait bien ! Ca va à l'encontre de comment je vois ma vie.
Mais, good thing, ça m'ouvre la porte à "puisque je ne sais rien, tout peut arriver". Et là je peux retrouver l'excitation d'être demain, ou après demain ou dans un mois.
Donc en résumé je devrais me mettre à penser que mon confort est factis car ma situation, que je crois connue et que j'ai voulu, ne l'est enfait pas, pour finalement m'ouvrir la porte à de nouvelles choses et m'épanouir plus dans cette vie.
Wait whuuuuat !? Et dire que j'ai arrété la weed...
Pour donner des chiffres, j'ai fumé l'bédo quatre fois un ou deux jours depuis le 24 décembre, uniquement en weekend avec des potes, contre plusieurs fois par jours tous les jous avant ça.
Et pour me gonfler encore un peu l'égo, j'arrive à me tenir à la cigarette élecronique. Deux ou trois soir par mois je clope avec des collègues en buvant des bières en terasse, sinon, c'est vopoteuse.
Le bise réflective.
L'inconnu !
Ces dernièrs jours j'ai re-regardé quelques interviews développement perso / bonheur / loi d'attraction et toutes ces conneries qui m'avaient beaucoup aidé y'a trois ans.
Ce soir je me suis souvenu qu'au début de mon premier journal, peu après mon premier chagrin d'amour, je me répétais souvent la phrase suivante :
Aujourd'hui, je suis dans une situation stable, régulière et confortable. Une situation contrôlée et connue quoi. Et je ne me sens pourtant pas aussi épanoui qu'autrefois. Alors j'ai un peu joué avec cette idée.J'ai eu ce que je voulais, à savoir, ne pas savoir ce qu'il va se passer. Je plonge dans l'inconnu, donc, tout est possible !
Et si... Je n'étais pas dans une situation connu mais dans l'inconnu total ? Et si... Je m'étais simplement convaincu que j'étais dans le connu, parce que je m'étais donné à fond pour ça et que par nature, l'inconnu fait peur ?
Mais mon boulot, ma coloc, ma routine, tout ça m'impose une situation connue non ?
Imaginons que non. Disons que je vis dans l'inconnu, disons que je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il va se passer demain, après-demain, dans une semaine ou dans un mois. Alors là ça fait un peu peur (bof), et même, ça frappe mon égo (surtout) car j'ai du faire un sacré travail sur moi pour trouver cette situation et qu'elle me plait bien ! Ca va à l'encontre de comment je vois ma vie.
Mais, good thing, ça m'ouvre la porte à "puisque je ne sais rien, tout peut arriver". Et là je peux retrouver l'excitation d'être demain, ou après demain ou dans un mois.
Donc en résumé je devrais me mettre à penser que mon confort est factis car ma situation, que je crois connue et que j'ai voulu, ne l'est enfait pas, pour finalement m'ouvrir la porte à de nouvelles choses et m'épanouir plus dans cette vie.
Wait whuuuuat !? Et dire que j'ai arrété la weed...
Pour donner des chiffres, j'ai fumé l'bédo quatre fois un ou deux jours depuis le 24 décembre, uniquement en weekend avec des potes, contre plusieurs fois par jours tous les jous avant ça.
Et pour me gonfler encore un peu l'égo, j'arrive à me tenir à la cigarette élecronique. Deux ou trois soir par mois je clope avec des collègues en buvant des bières en terasse, sinon, c'est vopoteuse.
Le bise réflective.
Hello ! Tu m’avais manqué petit journal. Mais je ne t’ai pas oublié, en réalité j’ai même beaucoup pensé à toi. Aujourd’hui je t’écris à nouveau. Alors quoi de neuf ?
Un dimanche, deux cafetières et une bière !
C’est le résumé de ma mâtiné. Qu’est-ce qui change des autres jours ? Ce matin je n’ai pas peur d’ouvrir mon journal et de fouiller un peu au fond de moi. Faire un point, je pense que c’est le bon moment. Cette peur d’ouvrir mon journal vient du fait que je n’ai rien de spécial à raconter. Pas de filles, peu de soirées, ni de grande aventure en approche.
Mais est-ce que ma vie se résume à ça ?
Non, je ne crois pas. Cette longue période de calme, de désintérêt vis-à-vis de la gente féminine et de passivité, est une expérience en soi. Il m’a fallu un moment pour m’en rendre compte car jusqu’ici mon mode de vie était plutôt nomade, riche en nouvelles rencontres et parsemé d’expériences furtives. Aujourd’hui je vois de loin que j’ai passé huit mois dans un schéma cadré et régulier, et avec le recul, je vois une certaine évolution. Voir cette évolution est une délivrance ; cela veut dire que j’ai avancé, j’ai vécu une expérience là où je pensais perdre mon temps. Par exemple je connais une chose de plus ; la misère sexuelle. Certes j’aurais préféré connaitre l’abondance. Mais tout est bon à prendre, maintenant je n’ai plus peur de passer de longs mois sans baiser et j’ai appris, avec beaucoup de mal, à ne plus évaluer mon épanouissement, ma valeur, ma qualité de vie, au nombre de nanas que je choppe. En fait, en ce dimanche matin, je vis ma meilleure vie (expression récupéré de ma petite sœur en pleine adolescence). Je prends mon temps pour écrire un peu, sous le soleil avec une bonne musique, j’ai des colocs super cool avec qui on prévoit notre après-midi. Et ce confort est apaisant, pourquoi ne pas en profiter ? Pourquoi ne pas mettre un peu de côté ma soif d’aventure, d’inconnu, d’échappatoire, et profiter simplement de ce que j’ai ?
My lovely addictions.
Vous le saviez déjà mais un rappel n’est pas de trop ; j’aime la weed et la weed me fait mal. C’est un fait, je l’ai accepté : j’ai un terrain trop propice aux addictions pour gérer la beuh. Ces derniers temps, après un gros mois d’arrêt, j’ai changé mon mode de consommation, pas pour le mieux mais pas pour le pire non plus. C’est-à-dire que je fume pendant une ou deux semaines, et que j’arrête pendant deux ou trois semaines. Quand je dis que je fume, c’est que je fume deux ou trois pétards après le boulot, et quatre ou cinq pendant mes jours de weekend. En somme, je suis tout le temps sous emprise et je ne fais rien. Ensuite, j’arrive à cours de weed, je me sens soulagé de ne plus en avoir, je profite de mon temps libre (en écrivant dans mon journal par exemple). Ce mode de consommation est aussi rythmé par mes allers-retours sur Toulouse. C’est là qu’est mon fournisseur et je ne veux pas en changer, je ne veux surtout pas trouver quelqu’un aussi compétent dans le milieu que lui sur Bordeaux. Ce rythme de consommation me fait prendre conscience de la différence entre la personne que je suis quand j’ai de la weed, et celle que je suis quand je n’en ai pas. Je ne sais tout simplement pas me contrôler vis-à-vis de ça et la seule solution pour moi est de ne pas en avoir et de ne pas y avoir accès. C’est dommage car Marijuana je t’aime de tout mon cœur, mais tu me transforme en animal et me bouffe la vie.
A la différence d’il y a quelques mois, les périodes ou je ne fume pas se rallongent peu à peu et deviennent plus fréquentes. Le fait est que je fume quand je rentre sur Toulouse, car c’est ce qu’on a toujours fait avec mes amis de longue date. Mais eux aussi, leur vies changent et ça nous envois tous dans des directions différentes.
Mes amis, éclatés !
Non je ne parle pas de l’état de notre cerveau. Je parle de notre groupe, à mes amis et moi. Un chapitre sur eux est bien nécessaire car la dynamique ce groupe à étonnamment changé sans que l’on s’en aperçoive. 2020 a encore frappé !
Tout d’abord, le grand cercle social que j’ai présenté il y a trois ans dans mon premier journal, des amis de longue date, ne sont aujourd’hui plus que de vagues connaissances. Le grand groupe que nous étions a formé en son sein deux noyaux distincts. Je nommerai : les Insiders, et les Outsiders. Je ne dirais pas que les Insiders formaient le centre du groupe et les Outsiders tournaient autour. Mais plutôt que les Insiders avaient plus tendance à se mettre en couple entre eux, à sortir uniquement dans le village et entre eux, tandis que les Outsiders étaient plutôt du genre à sortir en ville avec des potes de potes, à voyager, à s’aventurer hors du village. Mais ça j’en avais déjà parlé.
La dernière fois que je me suis vraiment senti faire partie de ces deux groupes, c’était avant mon voyage au Canada. Il y a presque deux ans maintenant. Ensuite je suis parti six mois, puis neuf mois. Cela a vraisemblablement suffit aux Insiders pour tourner la page. Ils ont pris l’habitude de faire leurs soirées sans les autres, sans moi également et à mon retour j’ai été plutôt surpris de constater que la place que j’occupais dans ce groupe avait quasiment disparu. C’est à peine s’ils répondent aux messages. Je ne peux pas dire que je ne leur en veux pas, mais je n’exprime aucun désir de partager à nouveau des moments avec eux.
Cela étant dit, mon groupe d’Outsiders auquel j’ai toujours appartenu démontre une solidité inégalée en dépit des contextes de vie de chacun. S’il vous plaît, un tonnerre d’applaudissement pour notre Guytk favori, ce toco de Nuno et le bon vieux Dadou ! Oui, ces trois potes sont ceux que j’ai gardés à travers les années, les voyages et les complications. Sauf que nous grandissons tous, et cette année est celle qui a éclaté notre groupe, notre bonne vieille dynamique… Guytk vit avec sa copine et travaille pas loin de Toulouse, ça lui laisse le temps de faire quelques sorties le weekend mais sa vie de couple rend les choses un peu différentes. Dadou est parti suivre sa copine en plein centre de la France et travaille principalement les weekends. Et mon Nuno d’amour… C’est celui que j’ai le plus fréquenté ces derniers temps, pour le meilleur et pour le pire. Il est rentré vivre chez ses parents après un deuxième échec scolaire et ne trouve rien à l’intérieur de lui qui lui permette d’aspirer à une vie d’adulte.
Nuno, je lui accorde un paragraphe car c’est un pan de ma vie que je ne peux pas nier. Nuno est dans une situation de merde, qu’on se le dise. 25 ans, pas de diplômes, aucune expérience professionnelle, pas de talent particulier à part celui de connaitre l’histoire de One Piece par cœur - à un niveau d’historien. Et le gâteau sur la cerise, bien plus accro à l’herbe que moi. Il vas sans dire qu’il éclate tous les records de traversée du désert à lui tout seul. Lui en parler, lui donner des pistes, se cotiser pour qu’il vienne en weekend avec nous sans payer, on l’a fait. Ça ne change rien ; il ne veut rien entendre quant à sa situation, il se braque, il s’enlise dans le confort d’être un prince chez ces parents. Le dernier job qu’il ait trouvé ; nourrice pour un dealer du coin. Ça lui permet de fumer à l’œil sans travailler. Du coup ben je le vois quand même mais c’est lourd de savoir qu’a part fumer il ne peut / veut rien faire. Avec Guytk on a été très présent pour lui ces derniers temps mais petit à petit on se rend compte de notre impuissance. Je ne sais plus vraiment comment lui venir en aide. Mais c’est mon pote, donc quoi qu’il en coûte je serai là pour lui, même si c’est pour partager sa vie d’ermite au lieu de lui faire découvrir la mienne. Si entrer dans son mode de vie est le prix à payer pour être avec lui, ben qu’il en soit ainsi, je l’ai choisi comme ami, je ne le lâcherai pas. Quoi qu’il en soit, je peux faire un gros lien entre Nuno et ma consommation de weed dans un mood dépressif.
Karakuri dans ta face jeune padawan !
Ne cherchez pas de sens dans ce titre.
Alors au boulot ça change de jours en jours. Avant le confinement je commençais à prendre de gros projets dans la gueule. Ce qui m’allait très bien car c’était l’occasion de relever des challenges d’ingénierie et de faire mes preuves auprès de mes supérieurs. Et ça se passait très bien ! Puis est venu le confinement et comme un gros malin je suis rentré à Toulouse. Le télétravail étant quasi-impossible vu mon poste, j’ai été rappelé sur Bordeaux au bout d’un mois de confinement. Durant tout le deuxième mois du confinement j’ai donc adopté un deux-trois jours par semaine qui se passait très bien. De belles réussites en termes de soutien dans l’entreprise et des heures sup à n’en plus finir qui démontraient de mon implication dans la boite.
Le confinement arrivant à sa fin, je me suis remis à croiser mon boss (ou Dieu pour les intimes). Et avec lui revinrent la pression et une touche d’ambiance de merde s’installât peu à peu. C’est fou comme tout le monde s’entend bien et bosse bien dans la boite, mais il se démerde pour être le point noir que tout le monde déteste. C’est son boulot certes, et vu la situation actuelle je comprends qu’il soit sous pression, mais quand en une semaine il arrive à faire pleurer deux nanas dans l’entreprise c’est limite du harcèlement. Enfin, tout le monde en prenait pour son grade et bien sûr vint mon tour. Mon petit baptême quoi. Alors qu’il m’avait quasiment ignoré depuis mon entrée dans l’entreprise, quand j’ai senti son ton agressif je n’ai pu m’empêcher de me mettre sur la défensive et d’être impertinent. C’était la première fois qu’il me parlait sur ce ton et je n’étais pas prêt à ça. Alors bien qu’il eut eu raison sur le fond, j’ai répondu au tac au tac et de manière à le défier. Le message que tous les jeunes travailleurs veulent faire passer à un supérieur chiant : « T’as beau être mon boss, tu te calme dessuite ».
Résultat : c’est pas passé ! Oui, il mets des raclés à tout le monde depuis plusieurs années, c’est pas moi qui vais l’intimider. Donc le soir venu, il a réuni l’équipe pour nous passer un savon sur un projet qu’on avait foiré – mérité le savon, je ne conteste pas ça – mais il a bien mentionné à deux reprises que si je ne changeais pas ma manière de réfléchir il allait me virer. Alors je sais pourquoi il a dit ça, je sais que la remarque que j’ai faite va à l’encontre de ce qu’on veut établir dans la boite. Mais come on ! On m’attaque je me défends. Et oui c’est difficile de fermer ma gueule même si c’est lui qui me paye. Mais le monde est fait ainsi et tous ceux qui bossent pour des patrons savent que tant qu’on a pas fait ses preuves et qu’on est remplaçable, il vaut mieux se taire et faire profil bas.
Donc voilà, j’ai pris un soufflons par mon boss devant tous mes collègues, et je dis merci au masque et à la visière qui m’ont permis de camoufler mes émotions et garder la distance entre cette personne assaillante et moi.
Et malgré ça j’adore mon job. Du moins jusqu’à la semaine dernière. Vu la situation actuelle notre mode de fonctionnement change et mes supérieurs m’ont placé en production (alors que j’ai un contrat cadre d’ingénieur), avec des horaires en 2x8h, c’est-à-dire que je fais 5h30 – 14h en production toute la semaine tandis que d’autres ; plus anciens, ont des horaires normaux en bureau d’étude. Alors je comprends que ça répond aux besoins de l’entreprise mais vu les gens qu’ils ont mis en production je le ressens un peu comme une punition. C’est parce que je galère trop à gérer les dossiers et que je fais encore beaucoup d’erreurs de conception. Alors mon rapport à mon taff a changé ; moi qui était reconnaissant de l’opportunité que l’on m’offrait, je me rends compte aujourd’hui que ce n’est qu’un moyen de gagner ma vie, que je n’aurais aucune évolution envisageable dans ce domaine car je ne suis simplement pas fait pour ce métier (à des niveaux supérieurs). Enfait, je ne suis pas fait pour l’entreprise, je le vois bien. Il y a ceux qui sont bons et passionnés ; ceux qui sont bons sans en faire trop et ceux qui font de leur mieux pour être juste bon. Et je fais partie de la dernière catégorie. J’arrive à être bon mais je me sens au max de mes capacités. Je fais je mon mieux pour progresser mais je fais toujours un paquet d’erreurs.
Anyway, ce revirement de situation au boulot m’a délivré d’un poids : mon job n’est pas si important que je ne le pense, mon job n’est pas mon avenir. Et mon coté fuck off jemenfoutiste commence à refaire surface. Durant ce confinement j’ai tout de même postulé à deux volontariats internationaux, au Japon et en Thailande, qui m’ont rapporté des entretiens. Entretiens sans succès mais ça m’a fait un bon entrainement et j’ai pu identifier des points à travailler pour les prochains entretiens. Je pense aussi que le fait que les frontières Européennes soient fermées m’aide à me sentir bien dans mon boulot. Je n’ai plus cette option de me dire : « Pourquoi je partirai pas demain (plus trois mois de préavis) ? ». Du coup je prends mon temps pour postuler, me projeter, explorer les options et surtout, attendre d’en avoir réellement envie.
Ce que je souhaite le plus pour mon prochain lâcher prise, c’est de ne le faire ni pour une meuf, ni pour trouver le bonheur, ni par burn out mais simplement car c’est le fruit envie profonde et d’un projet mûrement réfléchit. Je ne veux plus partir pour les mauvaises raisons. Ce qui nous emmène au point suivant : je ne partirais pas tant que je ne serais pas totalement épanoui ici. Bam !
Des airs de printemps.
Après avoir attaqué le perso, les amis, les voyages et le pro, il est temps de passer aux meufs ! Alors ce chapitre sera très court puisqu’il ne s’est rien passé depuis la dernière fois. Et la dernière fois il ne s’était rien passé depuis l’avant dernière fois. Tout ça pour dire que c’est le vide sidéral.
Alors je dirais juste dans ce chapitre que depuis le confinement j’ai comme repris (un chouilla) du poil de la bête. Comment vous dire qu’avoir des coloc féminine me permet de temps en temps de me lâcher dans la taquinerie et le jeu sans avoir la pression du terrain. Alors bien sûr ce n’est rien comparé à ce qu’on pratique à l’extérieur mais c’est un début ! Un re-début, car je me souviens bien du temps où j’abordais des filles dans Toulouse, ou j’arrivais contre toute attente à attirer les filles qui me plaisaient et à être un mec attirant. Depuis le Canada, Misa et le Japon, j’ai perdu ce mec-là. Ben voilà, il est temps de le retrouver. Je sens que j’en ai enfin l’envie. Je me sens à nouveau assez bien dans ma vie, mon job et mon relationnel pour aller avec légèreté me présenter à ces dames. Et surtout, j’en ai le mojo.
Point en prime, en huit mois à Bordeaux, je suis invité pour la première fois à une soirée ! C’est une pote d’une de mes coloc qui m’invite chez elle, bon elle est en couple mais c’est déjà ça d’être invité à une soirée ! C’est l’occasion rêvé de construire un peu plus mon cercle social qui se résume aujourd’hui à : mes colocs, mes collègues et mes amis de Toulouse. A côté de ça j’ai fait une fixette sur la seule fille qui m’attire en ce moment. Eh oui je le sais bien ; la pénurie sexuelle entraine facilement l’obsession et vu que la boulangère est la seule fille inconnue à qui je parle régulièrement, je n’ai pas pu ne pas me faire de films avec elle.
Alors j’abuse un peu quand je parle d’obsession car j’ai clairement conscience d’être en chien et d’avoir l’impression qu’il se passe un truc parce que c’est la seule fille que je connais. M’enfin, je la joue quand même normal, ça doit se voir qu’elle m’intimide mais je ne me prends pas la tête quant à lui proposer un date ou non.
Elle a un copain. Non, elle a mentionné un mec et je ne suis pas vraiment sûr d’avoir entendu « copain » ou autre chose. J’étais perdu dans le regard de cette mousse au chocolat qui allait me servir de dessert. Mais me relance souvent quand je m’apprête à sortir de la boulangerie. Elle est toujours contente de me voir et on papote à chaque fois un bon moment. Peut-être qu’un jour je lui proposerai un petit verre au bord du lac. Tout en restant assez léger et détacher. Je vais me servir de ma lassitude vis-à-vis de la gente féminine pour ça. Enfin, j’ suis quand même passé aujourd’hui et entre 4000 occasions de l’inviter j’ai réussi à ne pas le faire.
C’était tout pour le moment. Espérons que je revienne vite écrire par ici !
P.S. : J'ai lâché l'apprentissage du Japonnais par manque de motivation.
P.P.S. : Je me suis acheté un synthé à la place et je reprends l'apprentissage là ou je m'étais arrêté !
La bise à un mètre les poulets !
Un dimanche, deux cafetières et une bière !
C’est le résumé de ma mâtiné. Qu’est-ce qui change des autres jours ? Ce matin je n’ai pas peur d’ouvrir mon journal et de fouiller un peu au fond de moi. Faire un point, je pense que c’est le bon moment. Cette peur d’ouvrir mon journal vient du fait que je n’ai rien de spécial à raconter. Pas de filles, peu de soirées, ni de grande aventure en approche.
Mais est-ce que ma vie se résume à ça ?
Non, je ne crois pas. Cette longue période de calme, de désintérêt vis-à-vis de la gente féminine et de passivité, est une expérience en soi. Il m’a fallu un moment pour m’en rendre compte car jusqu’ici mon mode de vie était plutôt nomade, riche en nouvelles rencontres et parsemé d’expériences furtives. Aujourd’hui je vois de loin que j’ai passé huit mois dans un schéma cadré et régulier, et avec le recul, je vois une certaine évolution. Voir cette évolution est une délivrance ; cela veut dire que j’ai avancé, j’ai vécu une expérience là où je pensais perdre mon temps. Par exemple je connais une chose de plus ; la misère sexuelle. Certes j’aurais préféré connaitre l’abondance. Mais tout est bon à prendre, maintenant je n’ai plus peur de passer de longs mois sans baiser et j’ai appris, avec beaucoup de mal, à ne plus évaluer mon épanouissement, ma valeur, ma qualité de vie, au nombre de nanas que je choppe. En fait, en ce dimanche matin, je vis ma meilleure vie (expression récupéré de ma petite sœur en pleine adolescence). Je prends mon temps pour écrire un peu, sous le soleil avec une bonne musique, j’ai des colocs super cool avec qui on prévoit notre après-midi. Et ce confort est apaisant, pourquoi ne pas en profiter ? Pourquoi ne pas mettre un peu de côté ma soif d’aventure, d’inconnu, d’échappatoire, et profiter simplement de ce que j’ai ?
My lovely addictions.
Vous le saviez déjà mais un rappel n’est pas de trop ; j’aime la weed et la weed me fait mal. C’est un fait, je l’ai accepté : j’ai un terrain trop propice aux addictions pour gérer la beuh. Ces derniers temps, après un gros mois d’arrêt, j’ai changé mon mode de consommation, pas pour le mieux mais pas pour le pire non plus. C’est-à-dire que je fume pendant une ou deux semaines, et que j’arrête pendant deux ou trois semaines. Quand je dis que je fume, c’est que je fume deux ou trois pétards après le boulot, et quatre ou cinq pendant mes jours de weekend. En somme, je suis tout le temps sous emprise et je ne fais rien. Ensuite, j’arrive à cours de weed, je me sens soulagé de ne plus en avoir, je profite de mon temps libre (en écrivant dans mon journal par exemple). Ce mode de consommation est aussi rythmé par mes allers-retours sur Toulouse. C’est là qu’est mon fournisseur et je ne veux pas en changer, je ne veux surtout pas trouver quelqu’un aussi compétent dans le milieu que lui sur Bordeaux. Ce rythme de consommation me fait prendre conscience de la différence entre la personne que je suis quand j’ai de la weed, et celle que je suis quand je n’en ai pas. Je ne sais tout simplement pas me contrôler vis-à-vis de ça et la seule solution pour moi est de ne pas en avoir et de ne pas y avoir accès. C’est dommage car Marijuana je t’aime de tout mon cœur, mais tu me transforme en animal et me bouffe la vie.
A la différence d’il y a quelques mois, les périodes ou je ne fume pas se rallongent peu à peu et deviennent plus fréquentes. Le fait est que je fume quand je rentre sur Toulouse, car c’est ce qu’on a toujours fait avec mes amis de longue date. Mais eux aussi, leur vies changent et ça nous envois tous dans des directions différentes.
Mes amis, éclatés !
Non je ne parle pas de l’état de notre cerveau. Je parle de notre groupe, à mes amis et moi. Un chapitre sur eux est bien nécessaire car la dynamique ce groupe à étonnamment changé sans que l’on s’en aperçoive. 2020 a encore frappé !
Tout d’abord, le grand cercle social que j’ai présenté il y a trois ans dans mon premier journal, des amis de longue date, ne sont aujourd’hui plus que de vagues connaissances. Le grand groupe que nous étions a formé en son sein deux noyaux distincts. Je nommerai : les Insiders, et les Outsiders. Je ne dirais pas que les Insiders formaient le centre du groupe et les Outsiders tournaient autour. Mais plutôt que les Insiders avaient plus tendance à se mettre en couple entre eux, à sortir uniquement dans le village et entre eux, tandis que les Outsiders étaient plutôt du genre à sortir en ville avec des potes de potes, à voyager, à s’aventurer hors du village. Mais ça j’en avais déjà parlé.
La dernière fois que je me suis vraiment senti faire partie de ces deux groupes, c’était avant mon voyage au Canada. Il y a presque deux ans maintenant. Ensuite je suis parti six mois, puis neuf mois. Cela a vraisemblablement suffit aux Insiders pour tourner la page. Ils ont pris l’habitude de faire leurs soirées sans les autres, sans moi également et à mon retour j’ai été plutôt surpris de constater que la place que j’occupais dans ce groupe avait quasiment disparu. C’est à peine s’ils répondent aux messages. Je ne peux pas dire que je ne leur en veux pas, mais je n’exprime aucun désir de partager à nouveau des moments avec eux.
Cela étant dit, mon groupe d’Outsiders auquel j’ai toujours appartenu démontre une solidité inégalée en dépit des contextes de vie de chacun. S’il vous plaît, un tonnerre d’applaudissement pour notre Guytk favori, ce toco de Nuno et le bon vieux Dadou ! Oui, ces trois potes sont ceux que j’ai gardés à travers les années, les voyages et les complications. Sauf que nous grandissons tous, et cette année est celle qui a éclaté notre groupe, notre bonne vieille dynamique… Guytk vit avec sa copine et travaille pas loin de Toulouse, ça lui laisse le temps de faire quelques sorties le weekend mais sa vie de couple rend les choses un peu différentes. Dadou est parti suivre sa copine en plein centre de la France et travaille principalement les weekends. Et mon Nuno d’amour… C’est celui que j’ai le plus fréquenté ces derniers temps, pour le meilleur et pour le pire. Il est rentré vivre chez ses parents après un deuxième échec scolaire et ne trouve rien à l’intérieur de lui qui lui permette d’aspirer à une vie d’adulte.
Nuno, je lui accorde un paragraphe car c’est un pan de ma vie que je ne peux pas nier. Nuno est dans une situation de merde, qu’on se le dise. 25 ans, pas de diplômes, aucune expérience professionnelle, pas de talent particulier à part celui de connaitre l’histoire de One Piece par cœur - à un niveau d’historien. Et le gâteau sur la cerise, bien plus accro à l’herbe que moi. Il vas sans dire qu’il éclate tous les records de traversée du désert à lui tout seul. Lui en parler, lui donner des pistes, se cotiser pour qu’il vienne en weekend avec nous sans payer, on l’a fait. Ça ne change rien ; il ne veut rien entendre quant à sa situation, il se braque, il s’enlise dans le confort d’être un prince chez ces parents. Le dernier job qu’il ait trouvé ; nourrice pour un dealer du coin. Ça lui permet de fumer à l’œil sans travailler. Du coup ben je le vois quand même mais c’est lourd de savoir qu’a part fumer il ne peut / veut rien faire. Avec Guytk on a été très présent pour lui ces derniers temps mais petit à petit on se rend compte de notre impuissance. Je ne sais plus vraiment comment lui venir en aide. Mais c’est mon pote, donc quoi qu’il en coûte je serai là pour lui, même si c’est pour partager sa vie d’ermite au lieu de lui faire découvrir la mienne. Si entrer dans son mode de vie est le prix à payer pour être avec lui, ben qu’il en soit ainsi, je l’ai choisi comme ami, je ne le lâcherai pas. Quoi qu’il en soit, je peux faire un gros lien entre Nuno et ma consommation de weed dans un mood dépressif.
Karakuri dans ta face jeune padawan !
Ne cherchez pas de sens dans ce titre.
Alors au boulot ça change de jours en jours. Avant le confinement je commençais à prendre de gros projets dans la gueule. Ce qui m’allait très bien car c’était l’occasion de relever des challenges d’ingénierie et de faire mes preuves auprès de mes supérieurs. Et ça se passait très bien ! Puis est venu le confinement et comme un gros malin je suis rentré à Toulouse. Le télétravail étant quasi-impossible vu mon poste, j’ai été rappelé sur Bordeaux au bout d’un mois de confinement. Durant tout le deuxième mois du confinement j’ai donc adopté un deux-trois jours par semaine qui se passait très bien. De belles réussites en termes de soutien dans l’entreprise et des heures sup à n’en plus finir qui démontraient de mon implication dans la boite.
Le confinement arrivant à sa fin, je me suis remis à croiser mon boss (ou Dieu pour les intimes). Et avec lui revinrent la pression et une touche d’ambiance de merde s’installât peu à peu. C’est fou comme tout le monde s’entend bien et bosse bien dans la boite, mais il se démerde pour être le point noir que tout le monde déteste. C’est son boulot certes, et vu la situation actuelle je comprends qu’il soit sous pression, mais quand en une semaine il arrive à faire pleurer deux nanas dans l’entreprise c’est limite du harcèlement. Enfin, tout le monde en prenait pour son grade et bien sûr vint mon tour. Mon petit baptême quoi. Alors qu’il m’avait quasiment ignoré depuis mon entrée dans l’entreprise, quand j’ai senti son ton agressif je n’ai pu m’empêcher de me mettre sur la défensive et d’être impertinent. C’était la première fois qu’il me parlait sur ce ton et je n’étais pas prêt à ça. Alors bien qu’il eut eu raison sur le fond, j’ai répondu au tac au tac et de manière à le défier. Le message que tous les jeunes travailleurs veulent faire passer à un supérieur chiant : « T’as beau être mon boss, tu te calme dessuite ».
Résultat : c’est pas passé ! Oui, il mets des raclés à tout le monde depuis plusieurs années, c’est pas moi qui vais l’intimider. Donc le soir venu, il a réuni l’équipe pour nous passer un savon sur un projet qu’on avait foiré – mérité le savon, je ne conteste pas ça – mais il a bien mentionné à deux reprises que si je ne changeais pas ma manière de réfléchir il allait me virer. Alors je sais pourquoi il a dit ça, je sais que la remarque que j’ai faite va à l’encontre de ce qu’on veut établir dans la boite. Mais come on ! On m’attaque je me défends. Et oui c’est difficile de fermer ma gueule même si c’est lui qui me paye. Mais le monde est fait ainsi et tous ceux qui bossent pour des patrons savent que tant qu’on a pas fait ses preuves et qu’on est remplaçable, il vaut mieux se taire et faire profil bas.
Donc voilà, j’ai pris un soufflons par mon boss devant tous mes collègues, et je dis merci au masque et à la visière qui m’ont permis de camoufler mes émotions et garder la distance entre cette personne assaillante et moi.
Et malgré ça j’adore mon job. Du moins jusqu’à la semaine dernière. Vu la situation actuelle notre mode de fonctionnement change et mes supérieurs m’ont placé en production (alors que j’ai un contrat cadre d’ingénieur), avec des horaires en 2x8h, c’est-à-dire que je fais 5h30 – 14h en production toute la semaine tandis que d’autres ; plus anciens, ont des horaires normaux en bureau d’étude. Alors je comprends que ça répond aux besoins de l’entreprise mais vu les gens qu’ils ont mis en production je le ressens un peu comme une punition. C’est parce que je galère trop à gérer les dossiers et que je fais encore beaucoup d’erreurs de conception. Alors mon rapport à mon taff a changé ; moi qui était reconnaissant de l’opportunité que l’on m’offrait, je me rends compte aujourd’hui que ce n’est qu’un moyen de gagner ma vie, que je n’aurais aucune évolution envisageable dans ce domaine car je ne suis simplement pas fait pour ce métier (à des niveaux supérieurs). Enfait, je ne suis pas fait pour l’entreprise, je le vois bien. Il y a ceux qui sont bons et passionnés ; ceux qui sont bons sans en faire trop et ceux qui font de leur mieux pour être juste bon. Et je fais partie de la dernière catégorie. J’arrive à être bon mais je me sens au max de mes capacités. Je fais je mon mieux pour progresser mais je fais toujours un paquet d’erreurs.
Anyway, ce revirement de situation au boulot m’a délivré d’un poids : mon job n’est pas si important que je ne le pense, mon job n’est pas mon avenir. Et mon coté fuck off jemenfoutiste commence à refaire surface. Durant ce confinement j’ai tout de même postulé à deux volontariats internationaux, au Japon et en Thailande, qui m’ont rapporté des entretiens. Entretiens sans succès mais ça m’a fait un bon entrainement et j’ai pu identifier des points à travailler pour les prochains entretiens. Je pense aussi que le fait que les frontières Européennes soient fermées m’aide à me sentir bien dans mon boulot. Je n’ai plus cette option de me dire : « Pourquoi je partirai pas demain (plus trois mois de préavis) ? ». Du coup je prends mon temps pour postuler, me projeter, explorer les options et surtout, attendre d’en avoir réellement envie.
Ce que je souhaite le plus pour mon prochain lâcher prise, c’est de ne le faire ni pour une meuf, ni pour trouver le bonheur, ni par burn out mais simplement car c’est le fruit envie profonde et d’un projet mûrement réfléchit. Je ne veux plus partir pour les mauvaises raisons. Ce qui nous emmène au point suivant : je ne partirais pas tant que je ne serais pas totalement épanoui ici. Bam !
Des airs de printemps.
Après avoir attaqué le perso, les amis, les voyages et le pro, il est temps de passer aux meufs ! Alors ce chapitre sera très court puisqu’il ne s’est rien passé depuis la dernière fois. Et la dernière fois il ne s’était rien passé depuis l’avant dernière fois. Tout ça pour dire que c’est le vide sidéral.
Alors je dirais juste dans ce chapitre que depuis le confinement j’ai comme repris (un chouilla) du poil de la bête. Comment vous dire qu’avoir des coloc féminine me permet de temps en temps de me lâcher dans la taquinerie et le jeu sans avoir la pression du terrain. Alors bien sûr ce n’est rien comparé à ce qu’on pratique à l’extérieur mais c’est un début ! Un re-début, car je me souviens bien du temps où j’abordais des filles dans Toulouse, ou j’arrivais contre toute attente à attirer les filles qui me plaisaient et à être un mec attirant. Depuis le Canada, Misa et le Japon, j’ai perdu ce mec-là. Ben voilà, il est temps de le retrouver. Je sens que j’en ai enfin l’envie. Je me sens à nouveau assez bien dans ma vie, mon job et mon relationnel pour aller avec légèreté me présenter à ces dames. Et surtout, j’en ai le mojo.
Point en prime, en huit mois à Bordeaux, je suis invité pour la première fois à une soirée ! C’est une pote d’une de mes coloc qui m’invite chez elle, bon elle est en couple mais c’est déjà ça d’être invité à une soirée ! C’est l’occasion rêvé de construire un peu plus mon cercle social qui se résume aujourd’hui à : mes colocs, mes collègues et mes amis de Toulouse. A côté de ça j’ai fait une fixette sur la seule fille qui m’attire en ce moment. Eh oui je le sais bien ; la pénurie sexuelle entraine facilement l’obsession et vu que la boulangère est la seule fille inconnue à qui je parle régulièrement, je n’ai pas pu ne pas me faire de films avec elle.
Alors j’abuse un peu quand je parle d’obsession car j’ai clairement conscience d’être en chien et d’avoir l’impression qu’il se passe un truc parce que c’est la seule fille que je connais. M’enfin, je la joue quand même normal, ça doit se voir qu’elle m’intimide mais je ne me prends pas la tête quant à lui proposer un date ou non.
Elle a un copain. Non, elle a mentionné un mec et je ne suis pas vraiment sûr d’avoir entendu « copain » ou autre chose. J’étais perdu dans le regard de cette mousse au chocolat qui allait me servir de dessert. Mais me relance souvent quand je m’apprête à sortir de la boulangerie. Elle est toujours contente de me voir et on papote à chaque fois un bon moment. Peut-être qu’un jour je lui proposerai un petit verre au bord du lac. Tout en restant assez léger et détacher. Je vais me servir de ma lassitude vis-à-vis de la gente féminine pour ça. Enfin, j’ suis quand même passé aujourd’hui et entre 4000 occasions de l’inviter j’ai réussi à ne pas le faire.
C’était tout pour le moment. Espérons que je revienne vite écrire par ici !
P.S. : J'ai lâché l'apprentissage du Japonnais par manque de motivation.
P.P.S. : Je me suis acheté un synthé à la place et je reprends l'apprentissage là ou je m'étais arrêté !
La bise à un mètre les poulets !
Un matin, un pc, une terrasse et une bonne playlist Dooz Kawa et compagnie ! Toujours le même rituel !
La pâtisserie.
Mes colocs sont super et je suis fait pour vivre en troupeau !
Il y a quelques jours j'ai eu un date annulé à cause de la météo (j'y reviendrai plus tard car c'était un 2ème date héhé). Du coup bah j'était tout frais, tout mojoté, tout excité mais il pleuvait et j'avais toute la journée à remplir. C'est ma coloc en télétravail qui en a fait les frais. Et fatiguée de me voir tourner en rond et lui raconter des conneries elle m'a dit : "Hey. Tu t'ennuies ? Tu veux pas faire des financiers et arrêter de me casser les couilles ?"
Trop bonne idée, en plus j'en ai jamais fait ! Bon, comme je suis super nul en pâtisserie (parce que c'est de la cuisine précise), ça m'a pris 2 heures au lieu de 30 minutes. Mais c'était super cool, j'ai appris un truc et tout le monde s'est régalé.
Cette anecdote n'a d'autre utilité que d'introduire le fait qu'il se passe un truc étrange entre la pâtisserie et moi en ce moment. D'ailleurs il faut que j'aille faire un truc avant de finir ce post.
...
Je me suis rendu à un date Tinder récemment.
english; date, n.m. : Pratique disparue de ma vie il y a fort longtemps.
On se retrouve en bord de ville avec une bouteille de rosé dans le sac, direction un coin d'herbe. Tout se passe très bien et on se trouve pas mal de points communs, notamment au sujet de l’auto-stop et du voyage.
J'ai pris grave du plaisir à ré-appliquer les bases apprises ici il y a longtemps. Elle se sentait à l'aise, il y avait de la légèreté, de la conversation et même pas mal de taquinerie !
Au final on décide de s'acheter une autre bouteille de vie et pour éviter de devoir conduire bourré on décide de la boire pas loin de chez moi, y'a le tram à côté de toute façons.
Cette nana n'était pas du tout le style de fille qui m'attire au premier coup d’œil, mais à mieux y prêter attention... Mais elle est grave sexy ! Puis j'ai toujours eu ce petit fantasme de coucher avec une black.
Vu qu'on était bien dans notre lancée, on n'a pas eu besoin de finir l'autre bouteille pour passer le reste du crépuscule à se rouler des pelles dans l’herbe. On a fini par aller chez moi pour une nuit bien agitée et le réveil boulot à 4h30 du mat' a fait très très mal.
Ah j'allais oublier : elle est pâtissière !
La cave du boulanger.
Je suis allé rendre visite à mon cousin qui était de passage sur Bordeaux dans la semaine. C'était très cool et j'ai pu rencontrer deux de ses amis, dont le mec qui l'hébergeait ! Celui-là est boulanger. On a bien bu et je me suis fait bien pote avec ce gars-là. Du coup je suis passé le voir cette semaine comme ça.
Je rentrais de la grimpe alors j'étais KO, ajoutez à ça qu'on a bu un verre et un peu fumé. Au final il m'a raconté des choses hyper personnelles sur lui et m'a dit qu'il était content de m'avoir rencontré parce que j'étais un bon gars ! Et surtout parce qu'on était défoncé je pense. Mais voilà, ce mec, bien qu'un peu louche, est super cool et j'ai envie de le connaître plus.
Mais après il m'a montré sa cave, où il a installé un méga sound system. Alors je trouve ça absolument génial et j'ai trop envie d'y retourner ! Mais il s'est avéré qu'à ce moment là je n'avais pas du tout envie de me retrouver défoncé dans une cave à écouter de la psytrance avec un presque inconnu. Chose que d'habitude, je ferais volontiers ! Mais la j'ai eu une alarme de fond qui me signalait : "Danger ! Prudence !".
J'ai très possiblement tapé une parano à cause de la weed et de la fatigue. Mais bon je lui ai demandé de remonter et je suis parti, un peu déçu de ma réaction. On s'est dit qu'on se capterait à nouveau mais c'était super gênant comme moment. Genre il s'est ouvert à moi ou il a juste été naturel et moi j'ai pas assumé autant d'intimité d'un coup. Faut dire que c'est chelou de montrer ta cave à un type au deuxième date (amicalement parlant) !
Vous en pensez quoi ? Parce qu'autant je me sens en confiance en date avec une fille, autant j'ai l'impression de faire n'importe quoi en "date pour devenir pote".
Les pains me parlent.
Non. Pas au premier degrés, bien-sur. Je sais que j'suis chelou mais je ne discute pas encore avec les baguettes de pain !
C'est juste que je pense un peu trop à la boulangère en ce moment. Celle dont je parlais dans le post précédent, pas la pâtissière réunionnaise. J'y pense et je me dis presque tout les jours : "La prochaine fois tu l'invite." et ça n'arrive jamais.
J'ai conscience que le blocage vient de l'inaction. C'est quand j'ai commencé à agir que je me suis débloqué la première fois. Et comme j'en ai eu marre de me tourner et retourner la tête à ce sujet, j'ai pris 2 balles, ma caisse et j'ai tracé à la boulangerie.
J'y suis allé entre moi et moi pour en finir avec cette histoire. Ca m'a rendu ouf de constater qu'a force de me défiler ça fait maintenant plusieurs mois que cette fille me plaît et je n'ai toujours rien initié.
Alors j'arrive à la boulangerie, confiant. Sa collègue me fait salut à travers la porte et m'adresse la parole dès que j'entre !
Après que sa collègue m'ait encaissé, la boulangère vient naturellement me taper la discute sur le coté du présentoir. On papote rapidement, je veux lui demander si elle viendra au bar ce soir mais je me rends compte qu'elle ne me laisse pas en placer une. J'aime bien ça en général mais la c'était important.
Wait what !? Boulangère : "..bla... belle soeur... blabla..."
Meeeh, ça m'aurait étonné qu'elle soit célib de toute façons. Mais elle ne mentionne jamais aucun copain et pourtant on parle assez régulièrement de nos vies respectives. Bref !
Me voilà entouré d'une pâtissière, d'un boulanger et d'une boulangère ! Sympa non ?
Summer trip !
J'ai un petit voyage de prévu dans deux semaines. Kaj et moi on se retrouve à Athènes pour visiter la Grèce et se rentre en Italie en bateau-stop ! Une expérience inédite que Kaj à l'intention de publier sous forme d'un petit reportage sur le voyage en stop en temps de crise. Waaaw il me tarde trop ! Mais je n'ai encore rien préparé à part un billet d'avion allé et ça arrive vraisemblablement à grand pas !
Sinon pour le reste de l'été je suppose que ce sera travail habituel et trucs habituels. Finalement j'comprends la proposition, sérieuse, de Kaj, de partir sur la route avec elle pour un voyage de plusieurs années. Mais c'est pas le moment, je veux continuer à bosser ici et me développer dans mon travail !
Elle ira quand même, elle est pas du genre à attendre les autres pour vivre !
Il me tarde de voir comment sera cette petite aventure avec Kaj !
Pas la bise !
La pâtisserie.
Mes colocs sont super et je suis fait pour vivre en troupeau !
Il y a quelques jours j'ai eu un date annulé à cause de la météo (j'y reviendrai plus tard car c'était un 2ème date héhé). Du coup bah j'était tout frais, tout mojoté, tout excité mais il pleuvait et j'avais toute la journée à remplir. C'est ma coloc en télétravail qui en a fait les frais. Et fatiguée de me voir tourner en rond et lui raconter des conneries elle m'a dit : "Hey. Tu t'ennuies ? Tu veux pas faire des financiers et arrêter de me casser les couilles ?"
Trop bonne idée, en plus j'en ai jamais fait ! Bon, comme je suis super nul en pâtisserie (parce que c'est de la cuisine précise), ça m'a pris 2 heures au lieu de 30 minutes. Mais c'était super cool, j'ai appris un truc et tout le monde s'est régalé.
Cette anecdote n'a d'autre utilité que d'introduire le fait qu'il se passe un truc étrange entre la pâtisserie et moi en ce moment. D'ailleurs il faut que j'aille faire un truc avant de finir ce post.
...
Je me suis rendu à un date Tinder récemment.
english; date, n.m. : Pratique disparue de ma vie il y a fort longtemps.
On se retrouve en bord de ville avec une bouteille de rosé dans le sac, direction un coin d'herbe. Tout se passe très bien et on se trouve pas mal de points communs, notamment au sujet de l’auto-stop et du voyage.
J'ai pris grave du plaisir à ré-appliquer les bases apprises ici il y a longtemps. Elle se sentait à l'aise, il y avait de la légèreté, de la conversation et même pas mal de taquinerie !
Au final on décide de s'acheter une autre bouteille de vie et pour éviter de devoir conduire bourré on décide de la boire pas loin de chez moi, y'a le tram à côté de toute façons.
Cette nana n'était pas du tout le style de fille qui m'attire au premier coup d’œil, mais à mieux y prêter attention... Mais elle est grave sexy ! Puis j'ai toujours eu ce petit fantasme de coucher avec une black.
Vu qu'on était bien dans notre lancée, on n'a pas eu besoin de finir l'autre bouteille pour passer le reste du crépuscule à se rouler des pelles dans l’herbe. On a fini par aller chez moi pour une nuit bien agitée et le réveil boulot à 4h30 du mat' a fait très très mal.
Ah j'allais oublier : elle est pâtissière !
La cave du boulanger.
Je suis allé rendre visite à mon cousin qui était de passage sur Bordeaux dans la semaine. C'était très cool et j'ai pu rencontrer deux de ses amis, dont le mec qui l'hébergeait ! Celui-là est boulanger. On a bien bu et je me suis fait bien pote avec ce gars-là. Du coup je suis passé le voir cette semaine comme ça.
Je rentrais de la grimpe alors j'étais KO, ajoutez à ça qu'on a bu un verre et un peu fumé. Au final il m'a raconté des choses hyper personnelles sur lui et m'a dit qu'il était content de m'avoir rencontré parce que j'étais un bon gars ! Et surtout parce qu'on était défoncé je pense. Mais voilà, ce mec, bien qu'un peu louche, est super cool et j'ai envie de le connaître plus.
Mais après il m'a montré sa cave, où il a installé un méga sound system. Alors je trouve ça absolument génial et j'ai trop envie d'y retourner ! Mais il s'est avéré qu'à ce moment là je n'avais pas du tout envie de me retrouver défoncé dans une cave à écouter de la psytrance avec un presque inconnu. Chose que d'habitude, je ferais volontiers ! Mais la j'ai eu une alarme de fond qui me signalait : "Danger ! Prudence !".
J'ai très possiblement tapé une parano à cause de la weed et de la fatigue. Mais bon je lui ai demandé de remonter et je suis parti, un peu déçu de ma réaction. On s'est dit qu'on se capterait à nouveau mais c'était super gênant comme moment. Genre il s'est ouvert à moi ou il a juste été naturel et moi j'ai pas assumé autant d'intimité d'un coup. Faut dire que c'est chelou de montrer ta cave à un type au deuxième date (amicalement parlant) !
Vous en pensez quoi ? Parce qu'autant je me sens en confiance en date avec une fille, autant j'ai l'impression de faire n'importe quoi en "date pour devenir pote".
Les pains me parlent.
Non. Pas au premier degrés, bien-sur. Je sais que j'suis chelou mais je ne discute pas encore avec les baguettes de pain !
C'est juste que je pense un peu trop à la boulangère en ce moment. Celle dont je parlais dans le post précédent, pas la pâtissière réunionnaise. J'y pense et je me dis presque tout les jours : "La prochaine fois tu l'invite." et ça n'arrive jamais.
J'ai conscience que le blocage vient de l'inaction. C'est quand j'ai commencé à agir que je me suis débloqué la première fois. Et comme j'en ai eu marre de me tourner et retourner la tête à ce sujet, j'ai pris 2 balles, ma caisse et j'ai tracé à la boulangerie.
J'y suis allé entre moi et moi pour en finir avec cette histoire. Ca m'a rendu ouf de constater qu'a force de me défiler ça fait maintenant plusieurs mois que cette fille me plaît et je n'ai toujours rien initié.
Alors j'arrive à la boulangerie, confiant. Sa collègue me fait salut à travers la porte et m'adresse la parole dès que j'entre !
Bon, elle l'a pas dit comme ça mais c'est comme ça que je l'ai compris.Collègue : Hey ! Tu viens au bar ce soir ?
Moi : *Pris au dépourvus* Hein ? Ouais grave ! T'y vas toi ?
Collègue : Ben j'y vais à 19h ! Mais genre, viens si y'a tes collègues.
Après que sa collègue m'ait encaissé, la boulangère vient naturellement me taper la discute sur le coté du présentoir. On papote rapidement, je veux lui demander si elle viendra au bar ce soir mais je me rends compte qu'elle ne me laisse pas en placer une. J'aime bien ça en général mais la c'était important.
Bon, ça s'est pas tout à fait passé comme dans mes films ! D'un autre côté c'est pas plus mal parce qu'on aurait fini sur la table à pâtisser et je crois pas que ce soit socialement accepté pour l'instant. M'enfin, j'ai fait un pas vers elle, j'ai assumé mes intentions. Que ça marche ou que ça marche pas, l'exercice valait le coup !Moi : Et tu viens au bar toi ce soir ?
Elle : Ah non ce soir j'peux pas j'ai un truc.
Bla, blabla... Netflix.. Bla bla... Belle soeur.. Blabla...
Moi : Bon, si ça t'intéresse on peux aller au bar un de ces jours, ou au lac pour se poser !
Elle : *A arrêté de sourire* Ehuu, ouais bah j'verrais avec ma collègue si je viens au bar un jour.
Moi : Ah ça roule ahah ! Merci, à bientôt !
Wait what !? Boulangère : "..bla... belle soeur... blabla..."
Meeeh, ça m'aurait étonné qu'elle soit célib de toute façons. Mais elle ne mentionne jamais aucun copain et pourtant on parle assez régulièrement de nos vies respectives. Bref !
Me voilà entouré d'une pâtissière, d'un boulanger et d'une boulangère ! Sympa non ?
Summer trip !
J'ai un petit voyage de prévu dans deux semaines. Kaj et moi on se retrouve à Athènes pour visiter la Grèce et se rentre en Italie en bateau-stop ! Une expérience inédite que Kaj à l'intention de publier sous forme d'un petit reportage sur le voyage en stop en temps de crise. Waaaw il me tarde trop ! Mais je n'ai encore rien préparé à part un billet d'avion allé et ça arrive vraisemblablement à grand pas !
Sinon pour le reste de l'été je suppose que ce sera travail habituel et trucs habituels. Finalement j'comprends la proposition, sérieuse, de Kaj, de partir sur la route avec elle pour un voyage de plusieurs années. Mais c'est pas le moment, je veux continuer à bosser ici et me développer dans mon travail !
Elle ira quand même, elle est pas du genre à attendre les autres pour vivre !
Il me tarde de voir comment sera cette petite aventure avec Kaj !
Pas la bise !
Yo Valll !
Comment tu fais pour palier à ta tendance à l' << inaction >> ? Tu dis avoir du mal à te motiver à aller parler à la fille qui te plaît. D'où penses-tu que ça vienne ?
Je te demande ça car j'ai un peu le même problème et je me demandais de quel oeil tu voyais ça !
Sinon tes aventures sont cool ! Tu as l'air d'avoir une vie intéressante !
Bon courage pour la pâtisserie
Comment tu fais pour palier à ta tendance à l' << inaction >> ? Tu dis avoir du mal à te motiver à aller parler à la fille qui te plaît. D'où penses-tu que ça vienne ?
Je te demande ça car j'ai un peu le même problème et je me demandais de quel oeil tu voyais ça !
Sinon tes aventures sont cool ! Tu as l'air d'avoir une vie intéressante !
Bon courage pour la pâtisserie

Hello ! Comment ça va ?
J'ai pas trop d'inspi pour écrire aujourd'hui mais j'ai quand même un paquet de trucs à poser sur papier. On va y aller dans l'ordre chronologique et peut être qu'en écrivant, les mots viendrons d'eux-mêmes. Mais d'abord, répondons à Safrania95 ! Mec, si tu savais... T'es le premier signal extérieur sur mon journal depuis des lustres et ça fait plaisir de se savoir lu, même si c'est par une seule personne !
Pour palier ma tendance à l'inaction envers la gente féminine - et c'est vraiment de l'inaction à ce niveau - ben, je fais exactement comme j'ai dit dans mon dernier post.
1) Intêret : Il faut savoir éveiller en soi de l'intérêt et de l'attirance envers une personne pour se donner un début de motivation.
2) Prise de conscience : Il faut prendre conscience que repousser l'action c'est simplement ne pas agir. Et on peut repousser 10 ans si on veut. Prendre conscience que malgré tout les remues méninges on n'a encore rien fait nous mets sur la seule voie possible, agir.
3) Action : Tout simplement.
En vrai c'était pas grand-chose comparé à ce qu'on voit ici et même comparé à ce que j'arrivais à faire sur ma dernière année d'études, mais l'inaction mène à l'inaction et l'action pousse à l'action, preuve plus bas.
Des soirées agitées !
Avec le soleil revient l'énergie, la libido et les soirées ! Me voilà un vendredi soir au bar avec les collègues (beaucoup d'entre eux). Et qui j'aperçois au loin, la team des boulangères. Parmi elles, il y a ma bête noire. Celle à qui j'avais proposé un date quelques jours auparavant, m'observe discrètement à intervalles réguliers. Je fais mine de n'avoir rien vu, tout comme elle après tout. Un peu plus tard la pluie m'a contraint à venir sous la pergola à coté de sa table. Et comme un connard :
Je suis quand même assez content d'être allé les voir et d'avoir sorti un petit jeu de dragueur encore trop poli. C'est un autre petit pas vers le décoincement.
J'ai profité d'autres soirées avec ma coloc pour aller en bar dansant (bar qui s'est pris un arrêté municipal d'ailleurs). Et lors de ces soirées j'ai rencontré quelques meufs avec qui j'ai pu me lancer hors de ma zone de confort. Dans le lot ; on m'a offert des verres, une nana bourrée m'a bien chauffé mais selon ma coloc elle chauffe 15 mecs par soirée (notez que j'ai rien contre ça, c'est juste qu'au moins je ne me sens pas pisser plus haut que mes confrères masculins). Puis à une autre soirée c'est sa copine qui est venue danser super chaudement avec moi et me prendre par les mains et m'enlacer, jusqu'au moment où elle décide d'aller voir son crush dans un autre bar. Yess, j'adore ces meufs. Non mais sans déconner ça m'a fait un peu chier. Heureusement que j'en ai un peu rien à foutre assi. Bref, quand je baiserai un peu plus je serai surement plus relax vis-à-vis de ces comportements-là (quand la fille veut juste tester son pouvoir de séduction). Là aussi ma coloc m'avait prévenue : "Te fais pas de films Val, elle fait ça tout le temps".
Hey, je garde mes remarques pour moi. Enfin, j'essaye ; c’est bien d’avoir de l’ambition mais à un moment sache que t’es pas Rihanna meuf, traite moi - et les mecs en général - comme ton égal ! Et ça m'emmerde de penser ce genre de chose parce que je sais que c'est pas ça avoir un mood léger, cool et relax. Là c'est plutôt avoir un mood de frustré. J'dirais juste que draguer et me faire approcher par ces meufs là (celles qui veulent plaire à tout prix), c'est pas pour moi. Cassez-vous la prochaine fois.
Anyway.
Greece, part 1 : Kaj' ! We're in Athens !
Enfin je remonte dans un avion pour rejoindre ma best travel buddy à Athènes ! Je vais pas détailler trop les activités mais sachez qu’une pandémie c’est le meilleur moment pour visiter des monuments généralement blindés de monde. A côté de ça la vue des commerçants en situation critique et la misère des réfugiés du moyen orient brise le cœur et rendent les problèmes de notre monde plus réels que sur le net ou au petit l’écran.
Donc on a passé trois jours à visiter Athènes sans avoir de plans pour la suite, c’était extra mais fatiguant et il se trouve qu’être tout les deux 24 heures sur 24 commençait à nous peser. On a eu des moments d’agacement qui devenaient peu à peu réguliers.
La veille du 4ème jour, jour où nous étions supposés prendre un bateau pour partir on ne savait pas où, on a saturé. Je la soulais et, elle me soulait aussi (chacun intérieurement) ! Sauf que, ce soir-là, on a rencontré un mec et une nana en regardant un super coucher de soleil sur la ville. Il s’est avéré que Kaj’ s’est super bien entendue avec la nana - qui me sortait par les yeux à jouer la princesse – et moi je me suis super bien entendu avec le mec ! Sa soirée avançant, il était clair que Kaj’ et moi n’avions pas les mêmes plans et envies. Je lui avait glissé l’idée de partir chacun de notre côté mais nous n’avions rien convenus.
C’est le lendemain que je me rends compte qu’elle est partie sans même me prévenir. Bon, j’ai envoyé un message par politesse, disant que je me barrais pour prendre un bateau en direction des Cyclades. Elle m’a répondue en m’expliquant que j’avais parfois été méchant avec elle dans ma façon de parler. Et je reconnais que j’ai parfois été sec et trop direct avec elle quand on ne se comprenaient pas ou qu’on n’arrivait pas à s’accorder sur un sujet. Il m'arrivais parfois de la trouver hypocrite et fausse et j'avais beaucoup de mal avec ça. Je lui ai présenté mes excuses et lui expliqué que ce n’était pas mon intention de la blesser, c’est juste que je ne me rends pas toujours compte de mes mots. On s’est dit que c’était très bien comme ça et qu’on se reverrait volontiers, mais pas pour plus de 48 heures d’affilées !
Quel soulagement ! C’était comme avoir une meuf mais sans le sexe et surtout, sans l’avoir choisi !
Greece, part 2 : It looks like a three-hours hike.
J’ai rejoint le mec rencontré la veille et on est aussitôt partis sur une des îles à l’est de la Grèce. Apparemment l’île la moins touristique des Cyclades. J’y suis resté quelques jours durant lesquels on a bien rit, bien parlé mais surtout bien marché ! Y’avait ce sommet de montagne qu’on pouvait voir très clairement depuis la côte. Et ayant tout les deux un grand amour pour la nature et les points de vue, on se chauffe pour y grimper.
Con comme des évangélistes en croisade, on se dit :
- Au milieu de l'île
- Loin de tout chemin ou route
- A 5 heures de marche de la maison
Duur…
Le retour a été très beau sur la première heure ou on étaient encore dans la nature. Puis il fut très dur sur les trois autres heures à arpenter une route sinueuse, interminable et déserte. Pas une seule voiture en 3 heures ! Oh Jeez... On est quand-même tombé sur un mûrier platane qui nous a procuré sucre, bonne humeur et motivation ! Vers 22 heures, on attaquait la dernière ligne droite et enfin une voiture s’est pointée à l’horizon et nous a pris en stop. Laisse tomber la journée de malade...!
Chose cool c’est que le mec avait un bon appareil photo donc quand il se motivera pour m'envoyer les photos j’pourrais un peu peaufiner mon profil Tinder pour matcher Deborah Ann Woll à coup sûr !
Greece, part 3 : I was made for loving you Athens !
Après mon court mais intense passage sur cette île carrément déserte j’ai voulu faire un tour à Mykonos pour voir un peu. Bah purée j’ai pas aimé la nightlife du tout ! C’est blindé de jet-setteurs, de silicone, de coke et de Louis Vuitton. A l’opposé de mon univers quoi. Par contre j’ai trop bien profité des plages et des paysages là-bas ! Et comme j’ai perdu mon maillot de bain, ben j’suis allé faire bronzer mes bonnes fesses avec les grand-mères naturistes. C’était tip-top !
Mais à part ça j’trouvais que j’avais pas assez goûté aux délices qu’Athènes peut offrir. C’est donc un retour à Athènes pour le reste de mon séjour. J’ai rencontré un Français et un Canadien dès le premier soir et on a finalement passés 4 jours formidables ensembles. On a bien fait la fête, on a bien fait les cons on a bien visité et je suis carrément tombé amoureux de cette ville. Athènes. Sans parler des Athéniennes !
Dans tout ça j’ai eu pas mal de réflexions et de déceptions aussi par rapport aux gens avec qui j’étais. La plupart des mecs avec qui j’était étaient vraiment des types super mais sur certains sujets importants d’actualité ils étaient aux antipodes de mes valeurs. Dans le lot j’ai rencontré un super-facho pro-armes, et un type qui me lâche un « Chacun ses problèmes. » quand on parlait des commerçants en faillite à cause du Covid. Chacun a le droit d’avoir son avis, mais c’était un peu dommage de penser de truc comme : « Ah il est trop cool ce mec. Mais quelle éducation de connard il a. »
Finalement, là où la plupart des rencontres à l’étranger m’inspiraient et me permettaient de m’épanouir, il apparaît que ces personnes se font de plus en plus rare dans mes rencontres. Peut-être ais-je plus de méfiance, plus de valeurs ou plus d'attentes envers les gens. Ou tout simplement : « On attire ce que l’on est. »
Val => Connard ? A creuser.
Qu’importe le lieu, tant qu’on est ensemble !
C’est pas grand-chose mais si t’en encore en vie à 70 piges Val, rappelles toi qu’avec Yo on est monté dans un trou perdu de l’Aveyron pour voir Dadou et Lolo qui bossaient à la pizzeria d'un camping tout pété ! C’était trois jours riches en herbe, en baignade et en déconne.
J’ai aussi revu une pote que je connais depuis plus de 10 ans maintenant ! La sœur de Lolo d’ailleurs. On a passé la soirée ensembles et, bon, cette fille m’a toujours attiré physiquement, mais notre relation a commencé il y a 10 ans et à cette époque la différence d’age entre nous était assez grande. C’est un peu bizarre parce que maintenant j’ai du mal à la voir comme une femme avec qui j’coucherais bien si possible. Je la vois toujours comme la petite Zaza de l’époque et ça me bloque pas mal pour agir. Puis je doute franchement qu'elle ait considéré la question un jour !
Bref, j’ai quand même passé la soirée avec elle et deux bons potes, et j’suis resté pour dormir. Sur le canap’ du coup. Le lendemain on est allé se baigner avec deux amis à elle. En tout cas c’était grave cool de la revoir ! D’autant plus qu’elle déménage sur Paris dans quelques temps, elle pourra m’héberger durant mes séjours touristiques ! Et je risque d’en faire pas mal cette année car…. Je pars vivre à Lille !
Bon allé, fin de ce post car j’ai commencé à le rédiger y’a un mois et que je vis plus vite que je rédige, donc si j’attends d’être à jour, théoriquement, je ne posterai jamais ce post.
La biiiiiiiiiiiise !
J'ai pas trop d'inspi pour écrire aujourd'hui mais j'ai quand même un paquet de trucs à poser sur papier. On va y aller dans l'ordre chronologique et peut être qu'en écrivant, les mots viendrons d'eux-mêmes. Mais d'abord, répondons à Safrania95 ! Mec, si tu savais... T'es le premier signal extérieur sur mon journal depuis des lustres et ça fait plaisir de se savoir lu, même si c'est par une seule personne !
Pour palier ma tendance à l'inaction envers la gente féminine - et c'est vraiment de l'inaction à ce niveau - ben, je fais exactement comme j'ai dit dans mon dernier post.
Pour éclaircir je dirais que ça se passe en 3 étapes :C'est juste que je pense un peu trop à la boulangère en ce moment. Celle dont je parlais dans le post précédent, pas la pâtissière réunionnaise. J'y pense et je me dis presque tout les jours : "La prochaine fois tu l'invite." et ça n'arrive jamais.
J'ai conscience que le blocage vient de l'inaction. C'est quand j'ai commencé à agir que je me suis débloqué la première fois. Et comme j'en ai eu marre de me tourner et retourner la tête à ce sujet, j'ai pris 2 balles, ma caisse et j'ai tracé à la boulangerie.
1) Intêret : Il faut savoir éveiller en soi de l'intérêt et de l'attirance envers une personne pour se donner un début de motivation.
2) Prise de conscience : Il faut prendre conscience que repousser l'action c'est simplement ne pas agir. Et on peut repousser 10 ans si on veut. Prendre conscience que malgré tout les remues méninges on n'a encore rien fait nous mets sur la seule voie possible, agir.
3) Action : Tout simplement.
En vrai c'était pas grand-chose comparé à ce qu'on voit ici et même comparé à ce que j'arrivais à faire sur ma dernière année d'études, mais l'inaction mène à l'inaction et l'action pousse à l'action, preuve plus bas.
Des soirées agitées !
Avec le soleil revient l'énergie, la libido et les soirées ! Me voilà un vendredi soir au bar avec les collègues (beaucoup d'entre eux). Et qui j'aperçois au loin, la team des boulangères. Parmi elles, il y a ma bête noire. Celle à qui j'avais proposé un date quelques jours auparavant, m'observe discrètement à intervalles réguliers. Je fais mine de n'avoir rien vu, tout comme elle après tout. Un peu plus tard la pluie m'a contraint à venir sous la pergola à coté de sa table. Et comme un connard :
C'est très bien passé et j'ai commencé à bien tcharrer avec elle et sa collègue. Au bout d'un moment sa collègue me propose de me donner le numéro de sa copine ! Mais ouiii je veux. Sauf que sa copine, la boulangère sexy, me raconte qu'elle est en couple depuis 7 ans et que son mec la flique comme pas possible parce qu’elle l'a trompé pendant de longs mois. Et à côté de ça elle me dit qu'en coloc j'ai pas de liberté ! Bref, la soirée se passe, un de mes collègues en charognard s'assoit carrément entre elle et moi sans même leur avoir dit bonjour, et comme d'hab je finis chez un collègue. C'était cool, jusqu'à ce que je quitte le bar et cette belle dame.Val : Ooooh ! Mais vous êtes là vous ?!
Je suis quand même assez content d'être allé les voir et d'avoir sorti un petit jeu de dragueur encore trop poli. C'est un autre petit pas vers le décoincement.
J'ai profité d'autres soirées avec ma coloc pour aller en bar dansant (bar qui s'est pris un arrêté municipal d'ailleurs). Et lors de ces soirées j'ai rencontré quelques meufs avec qui j'ai pu me lancer hors de ma zone de confort. Dans le lot ; on m'a offert des verres, une nana bourrée m'a bien chauffé mais selon ma coloc elle chauffe 15 mecs par soirée (notez que j'ai rien contre ça, c'est juste qu'au moins je ne me sens pas pisser plus haut que mes confrères masculins). Puis à une autre soirée c'est sa copine qui est venue danser super chaudement avec moi et me prendre par les mains et m'enlacer, jusqu'au moment où elle décide d'aller voir son crush dans un autre bar. Yess, j'adore ces meufs. Non mais sans déconner ça m'a fait un peu chier. Heureusement que j'en ai un peu rien à foutre assi. Bref, quand je baiserai un peu plus je serai surement plus relax vis-à-vis de ces comportements-là (quand la fille veut juste tester son pouvoir de séduction). Là aussi ma coloc m'avait prévenue : "Te fais pas de films Val, elle fait ça tout le temps".
Hey, je garde mes remarques pour moi. Enfin, j'essaye ; c’est bien d’avoir de l’ambition mais à un moment sache que t’es pas Rihanna meuf, traite moi - et les mecs en général - comme ton égal ! Et ça m'emmerde de penser ce genre de chose parce que je sais que c'est pas ça avoir un mood léger, cool et relax. Là c'est plutôt avoir un mood de frustré. J'dirais juste que draguer et me faire approcher par ces meufs là (celles qui veulent plaire à tout prix), c'est pas pour moi. Cassez-vous la prochaine fois.
Anyway.
Greece, part 1 : Kaj' ! We're in Athens !
Enfin je remonte dans un avion pour rejoindre ma best travel buddy à Athènes ! Je vais pas détailler trop les activités mais sachez qu’une pandémie c’est le meilleur moment pour visiter des monuments généralement blindés de monde. A côté de ça la vue des commerçants en situation critique et la misère des réfugiés du moyen orient brise le cœur et rendent les problèmes de notre monde plus réels que sur le net ou au petit l’écran.
Donc on a passé trois jours à visiter Athènes sans avoir de plans pour la suite, c’était extra mais fatiguant et il se trouve qu’être tout les deux 24 heures sur 24 commençait à nous peser. On a eu des moments d’agacement qui devenaient peu à peu réguliers.
La veille du 4ème jour, jour où nous étions supposés prendre un bateau pour partir on ne savait pas où, on a saturé. Je la soulais et, elle me soulait aussi (chacun intérieurement) ! Sauf que, ce soir-là, on a rencontré un mec et une nana en regardant un super coucher de soleil sur la ville. Il s’est avéré que Kaj’ s’est super bien entendue avec la nana - qui me sortait par les yeux à jouer la princesse – et moi je me suis super bien entendu avec le mec ! Sa soirée avançant, il était clair que Kaj’ et moi n’avions pas les mêmes plans et envies. Je lui avait glissé l’idée de partir chacun de notre côté mais nous n’avions rien convenus.
C’est le lendemain que je me rends compte qu’elle est partie sans même me prévenir. Bon, j’ai envoyé un message par politesse, disant que je me barrais pour prendre un bateau en direction des Cyclades. Elle m’a répondue en m’expliquant que j’avais parfois été méchant avec elle dans ma façon de parler. Et je reconnais que j’ai parfois été sec et trop direct avec elle quand on ne se comprenaient pas ou qu’on n’arrivait pas à s’accorder sur un sujet. Il m'arrivais parfois de la trouver hypocrite et fausse et j'avais beaucoup de mal avec ça. Je lui ai présenté mes excuses et lui expliqué que ce n’était pas mon intention de la blesser, c’est juste que je ne me rends pas toujours compte de mes mots. On s’est dit que c’était très bien comme ça et qu’on se reverrait volontiers, mais pas pour plus de 48 heures d’affilées !
Quel soulagement ! C’était comme avoir une meuf mais sans le sexe et surtout, sans l’avoir choisi !
Greece, part 2 : It looks like a three-hours hike.
J’ai rejoint le mec rencontré la veille et on est aussitôt partis sur une des îles à l’est de la Grèce. Apparemment l’île la moins touristique des Cyclades. J’y suis resté quelques jours durant lesquels on a bien rit, bien parlé mais surtout bien marché ! Y’avait ce sommet de montagne qu’on pouvait voir très clairement depuis la côte. Et ayant tout les deux un grand amour pour la nature et les points de vue, on se chauffe pour y grimper.
Con comme des évangélistes en croisade, on se dit :
- 5 heures plus tard –Booh… à vue… y’en à pour une heure et demi allé, une heure et demi retour ! On sera à la plage avec un kebab, une feta et une bonne bière pour 13 heures !
Donc on s’était bien plantés dans nos estimations, heureusement on trouvait des points d’eau assez régulièrement. La beauté des roches et falaises nous redonnait quand-même beaucoup d’énergie. Et n’apprenant rien de nos erreurs, on aperçoit un autre pic un peu plus loin.Aaaah putain ! Enfin au sommet !
- 2h plus tard –Booh… En vrai… C’est à 40 minutes de marche ça !
Donc il est 17 heures, on à la dalle parce qu’on gambade depuis 7 heures dans la montagne, on a presque plus d’eau et le soleil cogne. Un petit coup de Google Maps est de rigueur (c’est un putain de luxe la technologie quand même). Donc selon la carte nous sommes :Aaaah putain ! J’ai faim !
- Au milieu de l'île
- Loin de tout chemin ou route
- A 5 heures de marche de la maison
Duur…
Le retour a été très beau sur la première heure ou on étaient encore dans la nature. Puis il fut très dur sur les trois autres heures à arpenter une route sinueuse, interminable et déserte. Pas une seule voiture en 3 heures ! Oh Jeez... On est quand-même tombé sur un mûrier platane qui nous a procuré sucre, bonne humeur et motivation ! Vers 22 heures, on attaquait la dernière ligne droite et enfin une voiture s’est pointée à l’horizon et nous a pris en stop. Laisse tomber la journée de malade...!
Chose cool c’est que le mec avait un bon appareil photo donc quand il se motivera pour m'envoyer les photos j’pourrais un peu peaufiner mon profil Tinder pour matcher Deborah Ann Woll à coup sûr !
Greece, part 3 : I was made for loving you Athens !
Après mon court mais intense passage sur cette île carrément déserte j’ai voulu faire un tour à Mykonos pour voir un peu. Bah purée j’ai pas aimé la nightlife du tout ! C’est blindé de jet-setteurs, de silicone, de coke et de Louis Vuitton. A l’opposé de mon univers quoi. Par contre j’ai trop bien profité des plages et des paysages là-bas ! Et comme j’ai perdu mon maillot de bain, ben j’suis allé faire bronzer mes bonnes fesses avec les grand-mères naturistes. C’était tip-top !
Mais à part ça j’trouvais que j’avais pas assez goûté aux délices qu’Athènes peut offrir. C’est donc un retour à Athènes pour le reste de mon séjour. J’ai rencontré un Français et un Canadien dès le premier soir et on a finalement passés 4 jours formidables ensembles. On a bien fait la fête, on a bien fait les cons on a bien visité et je suis carrément tombé amoureux de cette ville. Athènes. Sans parler des Athéniennes !
Dans tout ça j’ai eu pas mal de réflexions et de déceptions aussi par rapport aux gens avec qui j’étais. La plupart des mecs avec qui j’était étaient vraiment des types super mais sur certains sujets importants d’actualité ils étaient aux antipodes de mes valeurs. Dans le lot j’ai rencontré un super-facho pro-armes, et un type qui me lâche un « Chacun ses problèmes. » quand on parlait des commerçants en faillite à cause du Covid. Chacun a le droit d’avoir son avis, mais c’était un peu dommage de penser de truc comme : « Ah il est trop cool ce mec. Mais quelle éducation de connard il a. »
Finalement, là où la plupart des rencontres à l’étranger m’inspiraient et me permettaient de m’épanouir, il apparaît que ces personnes se font de plus en plus rare dans mes rencontres. Peut-être ais-je plus de méfiance, plus de valeurs ou plus d'attentes envers les gens. Ou tout simplement : « On attire ce que l’on est. »
Val => Connard ? A creuser.
Qu’importe le lieu, tant qu’on est ensemble !
C’est pas grand-chose mais si t’en encore en vie à 70 piges Val, rappelles toi qu’avec Yo on est monté dans un trou perdu de l’Aveyron pour voir Dadou et Lolo qui bossaient à la pizzeria d'un camping tout pété ! C’était trois jours riches en herbe, en baignade et en déconne.
J’ai aussi revu une pote que je connais depuis plus de 10 ans maintenant ! La sœur de Lolo d’ailleurs. On a passé la soirée ensembles et, bon, cette fille m’a toujours attiré physiquement, mais notre relation a commencé il y a 10 ans et à cette époque la différence d’age entre nous était assez grande. C’est un peu bizarre parce que maintenant j’ai du mal à la voir comme une femme avec qui j’coucherais bien si possible. Je la vois toujours comme la petite Zaza de l’époque et ça me bloque pas mal pour agir. Puis je doute franchement qu'elle ait considéré la question un jour !
Bref, j’ai quand même passé la soirée avec elle et deux bons potes, et j’suis resté pour dormir. Sur le canap’ du coup. Le lendemain on est allé se baigner avec deux amis à elle. En tout cas c’était grave cool de la revoir ! D’autant plus qu’elle déménage sur Paris dans quelques temps, elle pourra m’héberger durant mes séjours touristiques ! Et je risque d’en faire pas mal cette année car…. Je pars vivre à Lille !
Bon allé, fin de ce post car j’ai commencé à le rédiger y’a un mois et que je vis plus vite que je rédige, donc si j’attends d’être à jour, théoriquement, je ne posterai jamais ce post.
La biiiiiiiiiiiise !