J’avais lâché FTS à un moment où j’avais besoin de prendre du temps pour moi, de me déconstruire et construire en profondeur.
Voici un récap depuis mon dernier passage, en 2017.
Pour vous situer et suivre l’ensemble, je vous conseille fortement de commencer par mes 2 premiers journaux.
L’histoire d’un Belge
456 pounds et 811 km plus loin...
Projets professionnels
C’était la merde dans les deux premiers journaux, suite à mon départ de vie.
Mais comme je l’avais déjà dit, j’ai toujours eu une bonne étoile.
De fin 2016 à 2019, j’ai géré 6/8 logements en Airbnb pour un propriétaire.
Je lui ai proposé l’idée avec des projections sur les gains.
Il doutait. Moi non.
J’avais déjà expérimenté dans la même ville, quelques années auparavant.
On a testé avec 1 logement, puis on a augmenté au fur et à mesure.
C’était beaucoup d’argent des deux côtés, avec une grande flexibilité, mais il fallait également être dans la disponibilité.
Il m’avait également proposé en 2019 un poste comme gérant d’un coworking qu’il ouvrait.
Poste que j’ai refusé.
En 2017/2018, j’ai débloqué une barrière très importante.
En 5 semaines, j’ai réalisé 40.000 euros avec mes projets internet.
Derrière ce chiffre impressionnant, disons-le, j’ai réalisé un point :
Que si je l’avais fait une fois, je pouvais le refaire.
Peu importe le montant.
Mais qu’il était possible de faire beaucoup d’argent, en peu de temps.
Que je pouvais partir de 0, développer une idée et dégager des revenus derrière.
Sans employeurs, sans diplômes, sans quoi que ce soit. Juste de moi-même.
Que cela n’avait aucune importance de finir à la rue, car il me suffisait de partir de l’un de mes points de départ pour dégager des revenus, vivre et me relancer.
Et ça, croyez-moi, quand cette barrière saute... c’est une putain de libération mentale.
À ce stade, j’en ai eu assez de nourrir le cochon avec le projet Airbnb.
Et mon frère commençait à me prendre au sérieux sur l’aspect financier, mes idées.
C’est donc naturellement que nous sommes devenus partenaires.
Nous investissons tous deux dans l’immobilier, et d’autres choses en commun.
Je vise l’indépendance financière en 10/15 ans, avec mon frère.
De ne plus travailler pour l’argent.
Mais pour toutes les idées que je veux créer, peu importe les résultats financiers.
Notre force, c’est d’être deux, frères et d’avoir vécu la même situation familiale.
Il s’en sort également très bien, puisqu’il a racheté la boite de son (ex) patron l’année dernière, dans une niche particulière. Bien ouèj, frérot, je t’aime.
Sur le plan financier, donc, il y a un avenir très brillant.
Et la sérénité qui en découle.
Même si rien n’est garanti dans la vie.
Mais, c’est le jeu, et je l’accepte à bras ouverts.
Actuellement, de mon côté, je travaille sur un nouveau gros projet internet, plus des petits projets annexes. Je viens également de lancer un Airbnb en France, histoire de tester le terrain chez vous.
Je tiens à placer un message important pour toutes les personnes en doute sur l’aspect professionnel :
J’ai 31 ans.
Je n’ai aucun diplôme.
Rien. Nada. Wallouh.
Mon premier employeur, dans un casino comme croupier en 2011, m’avait dit que je ne trouverais jamais mieux que ce job au vu de ma situation.
Pour un salaire de 1100 euros à l’époque, payé avec 3 mois de retard.
Pour des horaires de 40/50 heures semaine.
Je tiens à le remercier. Car c’est grâce à lui que j’ai décidé à l’époque de ne plus jamais travailler pour quelqu’un. Et un petit « CHEH » en même temps, car il est en taule pour fraudes.
Actuellement, je ne sais toujours pas ce que je veux faire de ma vie.
Dans le sens de donner du sens, une contribution au monde, à la société.
Mais j’y travaille, en continuant mon cheminement intérieur.
L’argent, c’est du bonus. Ce n’est pas une finalité.
Et vous savez quoi ?
Ça n’a aucune putain d’importance.
Que vous soyez paumés, ça n’a aucune putain d’importance.
Ce n’est pas pour autant que vous ne ferez rien. Que vous allez subir vos boulots ou que vous ne trouverez jamais de sens ou un équilibre.
Vous êtes là où vous êtes.
Je me souviens de mon voyage à Budapest en 2013, où j’étais dans la merde sur tous les plans. J’ai rencontré un mec en auberge, dans la quarantaine. On avait abordé le sujet du boulot en 5-10 minutes. Que j’étais paumé, aucun diplôme, que je ne savais pas quoi faire, la dépression et toutes ces merdes... il était dans l’immobilier et disait lui-même qu’il ne savait toujours pas quoi faire.
C’était son message.
« Ça n’a aucune importance. Fais juste un truc. Tu trouveras toujours ton chemin, dans la merde ou non. T’auras ta réponse... Fais juste un truc. »
Je ne comprenais pas à l’époque. Je « l’enviais », car c’était facile de dire ça alors que lui-même avait des logements, investissements.
Mais avec le recul, il avait juste putain de raison.
Faites juste un truc.
Prenez un boulot temporaire.
Mettez de côté. Même si c’est juste 10 balles par mois.
Et si vous rigolez de ce montant, c’est que vous avez encore du taf à faire à ce sujet.
Ou barrez-vous à l’étranger.
Ou continuez votre dépression.
En vous faisant aider, idéalement. Ou pas.
Peu importe.
Mais continuez de chercher en vous, de cheminer dans votre stade actuel.
De faire ce qui vous semble juste pour vous-mêmes à un moment T.
Et si vous êtes satisfaits avec ce que vous trouvez. C’est excellent.
Vous n’avez pas forcément à créer ou trouver du sens.
Ce qui compte, c’est juste de faire des pas.
Et de trouver un équilibre où les avantages apportent plus que les inconvénients.
La santé
Comme certains savent, j’ai été dans la dépression et l’anxiété.
La dépression, je l’ai dépassée en conscience en 2017.
J’ai su que ça allait être ma dernière dépression, en plongeant volontairement dedans.
Je suis resté enfermé dedans 8 mois. À ne plus sortir.
Puis, j’ai trouvé que je cherchais.
Je me suis réveillé un matin, avec mon déclic.
Il n’est pas venu d’un coup. C’est des graines plantées depuis des années.
Avec l’attente, la patience, les petits avancements, l’acception, le pardon...
Je me suis réveillé, et je me suis dit que cela n’avait aucune importance.
Je me l’étais déjà dit, bien sûr. Mais c’était mentalement.
Cette fois, je le ressentais dans chaque cellule de mon corps.
Je le ressentais.
Cette dernière barrière dans la dépression était liée à la dépendance affective chez moi.
Je peux dire que c’est un putain de bonheur d’être bien avec soi-même.
D’être seul et de se sentir bien.
Je suis peut-être tombé dans l’opposé une période, en expérimentant la solitude à l’extrême. Mais bon, en tant qu’ancien dépendant affectif, c’était à prévoir.
Ceci dit, je n’en restais pas moins très sociable.
Simplement, juste bien avec moi-même.
Je coupais tous liens nocifs qui ne me servaient à rien. J’apportais de l’aide aux gens qui voulaient entendre (et dont je percevais une volonté d’avancer). Sans attendre en retour. J'en avais franchement plus rien à foutre et c’est d’ailleurs toujours le cas.
Je donne, et ceux qui veulent prendre, prennent.
À chacun de faire son chemin.
Je crois que j’ai juste accepté le fait que la vie, c’est des vagues.
Et que c’est okay d’être bien et de souffrir. De traverser la souffrance avec bienveillance. Que chacun pouvait souffrir, à en mourir. Je suis okay avec ce plan, même les proches. C’est le jeu de la vie. On ne peut que s’aider soi-même in fine.
C’est toujours le cas, tout en ouvrant mes émotions aux autres. Et en les gérant avec une précision que je n’avais jamais connue jusqu’alors. Qui étaient anciennement mes démons.
Je sors d’ailleurs d’une relation avec une petite nana. Elle-même dans la dépendance affective, bien « qu’indépendante » au départ de la relation (après, ces mots dépendent de la notion de chacun sur ces sujets, mais nous étions tous deux d’accord sur ce point).
Et bien, j’ai coupé. Et je suis étonnement surpris de la gestion de mes émotions.
Que j’accepte ouvertement mes douleurs. Et surtout que je suis prêt à m’ouvrir à des relations de couple, à partir du moment où les deux personnes sont bien dans leur peau de base. Avant, ç'aurait été la grosse merde.
J’attire encore des dépendantes, mais plus rarement.
Répercussions de mes anciens schémas. Que j’accepte. Et de grandir à travers ceux-ci pour encore mieux trouver. Je trouve de plus en plus de nanas bien dans leur peau. Donc, signe révélateur que j’en veux de même. Puisqu’on attire ce qu’on croit mériter, inconsciemment ou non.
Concernant l’anxiété, j’en ai toujours, mais rarement.
Dépression = passé
Anxiété = futur
Pour moi, tout ça a toujours été spirituel. L’un ou l’autre.
Avec des ajustements sur le plan matériel bien sûr.
Plus j’avance, plus je m’établis dans ma vie, moins je vis l’anxiété.
Puis, l’alimentation a aussi un rôle très important dans mon anxiété chez moi.
Je me donne de plus en plus de sens. J’expérimente. Et j’arrive à un point où j’éprouve sincèrement de la gratitude pendant une crise d’anxiété elle-même. Car je n’ai plus peur des maux que la vie m’apporte. Je suis en paix avec l’idée de vivre la vie dans ce qu’elle m’apporte et ce que je crée.
Et plus je vis, moins j’en expérimente.
Et plus je m’oriente dans du bien-être, via des activités, rencontres, projets...
J’ai encore certains schémas bien sûr.
Mais j’avance tranquillou.
Je suis juste prêt à mourir, je crois.
Du moins, que la vie est un jeu, pour moi.
Step by step comme me disait une amie Italienne.
Les femmes
Pour suivre, bonne évolution sur ce plan.
Peut-être même plus que je l’aurais cru.
Mais dans le fond, c’est fortement lié à mes étapes de vie.
Je n’avais jamais vécu le concept d’abondance.
Des expériences bien sûr avec mes voyages par exemple, comme relatées dans mes 2 premiers journaux.
Et là, c’est clairement ce que je suis en train de vivre.
De l’abondance.
Depuis août/septembre 2019, j’expérimente des relations.
Beaucoup.
Je dois coucher avec une dizaine/quinzaine de femmes chaque mois.
Quelques plans culs réguliers également. Ainsi qu’une courte relation ouverte sur 4/5 mois.
Je passe principalement par les applications dans l'immédiat. Car, je ne sais pas pourquoi, mais depuis ce moment, ça fonctionne du feu. Je suis loin d’être beau pour autant. Juste des bonnes photos et un texte cool, je pense.
Et no prise de tête. Réellement. Juste clair dès le départ sur l’envie de fun. Beaucoup de refus aussi évidemment. Mais ballec. Il en faut pour tout le monde. J’arrive même à organiser des plans à 3. En étant totalement relax. C’est juste dingue.
Dans la vie réelle, je constate aussi du changement. Des regards, des facilités. Mais je n’explore pas encore vraiment par ce chemin, car d’une part, j’ai facile avec les apps pour l'instant et d’une autre part, je suis beaucoup sur mes projets perso et mes envies personnelles de progresser.
Je suis un peu devenu égoïste sur ce point. Là, je veux juste me construire. Personnellement. Et avec les femmes, sur un plan relations ouvertes. Ceci dit, je reste ouvert à une relation sérieuse, ouverte ou non, avec une femme. Simplement question de ce que la vie va m’apporter comme expérience

Aussi, je suis devenu très détaché des résultats. Je n’éprouve plus vraiment de peurs lors d’une rencontre ou si j souhaitais aborder une nana dans la rue. Je ressens bien sûr l’adrénaline et la petite boule d’excitation d’avant action. Mais je le fais. Vraiment, 0 fuck given depuis toutes mes étapes. Même le regard des autres. Et c’est vraiment, mais vraiment cool.
Je vais voir comment traiter ce journal.
Mais étant donné que les avancements deviennent réguliers, je serais content d’apprendre et de partager encore plus.
Bien sûr, à la lecture, tout cela sonne très beau.
Mais je suis encore loin de ma vie idéale.
En fait... je suis en chemin... et c'est suffisant

J’ai aussi encore des difficultés, comme chacun. Par exemple, j’ai parfois du mal à bander. Je n’en reste pas moins très à l’aise quand ça m’arrive. Je dois travailler cet aspect, par exemple. J’en connais certaines racines, mais en fait je crois que j’ai tellement de rencontres dans l’immédiat que je m’en fous un peu, comme je suis concentré sur d’autres plans dans ma vie.
C'est cool, même dans les obstacles.
Voilà pour les avancements.
Je vous dis à bientôt pour la suite
