Hello merci de ta réponse!
Bon je l'ai appelé hier soir finalement. Coup de bélier quand ça me prend...
Elle était très froide, très distante mais polie. J'étais dans un bon état d'esprit et de coeur, plutôt léger, pas trop réactif à sa froideur. Je lui ai proposé qu'on se voit bientôt, mais elle a refusé me disant que c'était trop tôt pour elle. J'ai dit que je comprenais. Elle m'a juste glissé un "je pensais pas que ça me rendrait triste de t'entendre".
Et puis direct de nouveau super froide et distante. Je le vois comme une bonne grosse protection plutôt que comme un désintérêt.
Je voulais peut être écrire un mail pour élaborer un peu les non-dits, mais bon est-ce que c'est vraiment nécessaire au final, je suppose que non.
Dans tous les cas, je suppose qu'il est temps de clore cette histoire et de reprendre ma vie de célibataire assumé. Et profiter de ce temps de solitude, pour construire de bonne base de stabilité émotionnelle, me retrouver vraiment seul en étant bien.
Le point positif, c'est que son refus ne m'a pas fait mal et entendre sa voix m'a juste radouci le coeur. Je me dis que c'était quand même une super belle histoire.
Fiancailles et séparation
J’ai lu toute ton histoire ainsi que les réponses très pertinentes. Je ne vais sans doute pas rajouter grand chose mais effectivement elle n’a pas claqué la porte brusquement comme cela a été dit mais ça été une accumulation de comportements que tu as eu avec elle notamment le fait de jouer le chaud et le froid, de la délaisser (je ne remue pas le couteau dans la plaie, on a tous fait des erreurs) ainsi que l’insécurité affective dans laquelle tu l’as mises à plusieurs reprises. Je doute, je l’aime puis je ne sais plus où j’en suis, je reviens vers elle pour sauver le truc etc. Un couple ça se travaille au quotidien, ça s’entretient. Tu attends qu’elle devienne à son tour distante pour tenter de rattraper le tout à la volée mais ça ne marche pas comme cela.
Est ce que ce n’est pas du au fait que tu as peur de renoncer à l’abondance des relations que tu pourrais avoir d’autres filles en étant célibataire ? T’es tu déjà posé la question de savoir si tu avais réellement envie de t’engager sérieusement dans une relation à l’heure actuelle ? A ton récit, on te sent complètement tirailler entre le fait d’être libre et de ne pas te prendre la tête dans cette relation et d’un côté, tu parles de fiançailles, de relation sérieuse. Ça paraît assez contradictoire. A mon sens, tu n'étais sûrement pas prêt. D’ailleurs avant de faire la demande, tu affirmes douter. Il n’y a rien de mal à attendre de voir comment les choses évoluent sans se mettre la pression.
Quand au fait que tu aies un comportement distant et ce syndrome de « l’abandon », je le connais totalement puisque je fonctionne comme ça également. Absolument devoir sentir que l’autre nous aime malgré nos agissements qui vont à l’encontre de ce que l’on voudrait être. Être distant pour mieux revenir puis regretter. Une espèce de lutte contre soit même, le fait de devoir toujours tester l’attachement de l’autre en permanence. Il y a également la peur d’aimer au fond..bref tout un travail à faire sur soi.
Je pense que tout n’est pas perdu. Lui écrire un mail avec les non dits serait à mon sens salvateur et permettait enfin de la rassurer. À toi de voir ; )
Est ce que ce n’est pas du au fait que tu as peur de renoncer à l’abondance des relations que tu pourrais avoir d’autres filles en étant célibataire ? T’es tu déjà posé la question de savoir si tu avais réellement envie de t’engager sérieusement dans une relation à l’heure actuelle ? A ton récit, on te sent complètement tirailler entre le fait d’être libre et de ne pas te prendre la tête dans cette relation et d’un côté, tu parles de fiançailles, de relation sérieuse. Ça paraît assez contradictoire. A mon sens, tu n'étais sûrement pas prêt. D’ailleurs avant de faire la demande, tu affirmes douter. Il n’y a rien de mal à attendre de voir comment les choses évoluent sans se mettre la pression.
Quand au fait que tu aies un comportement distant et ce syndrome de « l’abandon », je le connais totalement puisque je fonctionne comme ça également. Absolument devoir sentir que l’autre nous aime malgré nos agissements qui vont à l’encontre de ce que l’on voudrait être. Être distant pour mieux revenir puis regretter. Une espèce de lutte contre soit même, le fait de devoir toujours tester l’attachement de l’autre en permanence. Il y a également la peur d’aimer au fond..bref tout un travail à faire sur soi.
Je pense que tout n’est pas perdu. Lui écrire un mail avec les non dits serait à mon sens salvateur et permettait enfin de la rassurer. À toi de voir ; )
Merci de ton message.
J'ai écrit un email que je n'ai pas envoyer encore. J'y ai raconté ce dont j'ai pris conscience aujourd'hui avec du recul et j'ai aussi été transparent dans mes émotions pour elle. Mais j'ai quelques réticences à l'envoyer et produire un effet contraire de rejet encore plus fort.
Elle m'a dit dans le précédant appel qu'elle ne voulait pas qu'on se voit que c'était trop tôt (ça fait 4 mois). Je pense qu'elle a une aventure plus ou moins sérieuse (en fait j'en sais rien) et que ce mode de vie lui plaît pour le moment. C'est aussi ce qu'elle m'avait dit en novembre avant notre rupture, qu'elle avait besoin de liberté, de vivre ses choses à elle pour elle et qu'on se retrouverait un an plus tard... Il y a dans cette formulation un besoin de couper vraiment pour se retrouver (ou pas). Je crois qu'avec cette peur de l'abandon on étouffe l'autre (elle l'avait aussi cette peur de l'abandon alors je te dis pas le cocktail détonnant...) et le besoin de liberté en devient plus grand en contre réaction.
Je suis tiraillé entre être transparent et ne pas faire du forcing non plus.
Et puis, j'ai l'impression que le timing a aussi joué. On ne peut pas vivre ensemble pour le moment, elle est à la fin de son cursus et se cherche totalement, alors que moi je en médecine avec une voie toute tracée pendant au moins les 3 prochaines années. Elle a envie de bouger, de voyager, de vivre en communauté, alors que je suis engagé avec l'hosto... D'ailleurs elle m'avait dit, j'ai pas envie que tu fasses tes gardes plus tard pendant que je garderais les enfants. J'avais trouvé ça étrange, mais j'ai compris qu'elle ne voulait pas reproduire son modèle familial (père médecin, mère au foyer).
Et puis j'ai pas été que dans le chaud et le froid. Après septembre, j'ai vraiment été présent, rassurant le plus possible. Et ça me pesait aussi car j'avais l'impression que si je n'étais pas rassurant elle allait se barrer voir ailleurs, donc je te dis pas ce que ça générait comme insécurités de mon côté. Donc je ne sais pas si finalement la rupture provient d'une dynamique fondamentalement instable et qui ne pourrait être que résolu qu'en se retrouvant si le destin le permet, dans un long moment, quand chacun nous aurons assis une certaine stabilité. En même temps je trouve ça dommage de penser de cette façon, car j'ai l'impression que les individualités peuvent aussi évoluer, se construire dans le couple en apprenant mutuellement, mais bon ça demande certainement une maturité émotionnelle en socle.
J'ai écrit un email que je n'ai pas envoyer encore. J'y ai raconté ce dont j'ai pris conscience aujourd'hui avec du recul et j'ai aussi été transparent dans mes émotions pour elle. Mais j'ai quelques réticences à l'envoyer et produire un effet contraire de rejet encore plus fort.
Elle m'a dit dans le précédant appel qu'elle ne voulait pas qu'on se voit que c'était trop tôt (ça fait 4 mois). Je pense qu'elle a une aventure plus ou moins sérieuse (en fait j'en sais rien) et que ce mode de vie lui plaît pour le moment. C'est aussi ce qu'elle m'avait dit en novembre avant notre rupture, qu'elle avait besoin de liberté, de vivre ses choses à elle pour elle et qu'on se retrouverait un an plus tard... Il y a dans cette formulation un besoin de couper vraiment pour se retrouver (ou pas). Je crois qu'avec cette peur de l'abandon on étouffe l'autre (elle l'avait aussi cette peur de l'abandon alors je te dis pas le cocktail détonnant...) et le besoin de liberté en devient plus grand en contre réaction.
Je suis tiraillé entre être transparent et ne pas faire du forcing non plus.
Et puis, j'ai l'impression que le timing a aussi joué. On ne peut pas vivre ensemble pour le moment, elle est à la fin de son cursus et se cherche totalement, alors que moi je en médecine avec une voie toute tracée pendant au moins les 3 prochaines années. Elle a envie de bouger, de voyager, de vivre en communauté, alors que je suis engagé avec l'hosto... D'ailleurs elle m'avait dit, j'ai pas envie que tu fasses tes gardes plus tard pendant que je garderais les enfants. J'avais trouvé ça étrange, mais j'ai compris qu'elle ne voulait pas reproduire son modèle familial (père médecin, mère au foyer).
Et puis j'ai pas été que dans le chaud et le froid. Après septembre, j'ai vraiment été présent, rassurant le plus possible. Et ça me pesait aussi car j'avais l'impression que si je n'étais pas rassurant elle allait se barrer voir ailleurs, donc je te dis pas ce que ça générait comme insécurités de mon côté. Donc je ne sais pas si finalement la rupture provient d'une dynamique fondamentalement instable et qui ne pourrait être que résolu qu'en se retrouvant si le destin le permet, dans un long moment, quand chacun nous aurons assis une certaine stabilité. En même temps je trouve ça dommage de penser de cette façon, car j'ai l'impression que les individualités peuvent aussi évoluer, se construire dans le couple en apprenant mutuellement, mais bon ça demande certainement une maturité émotionnelle en socle.
Oui c’est une question de timing on dirait bien mais quand il y a des bases solides, il possible de traverser ça sans se dire « on se donne rdv dans un 1 an », ce qui me semble un peu radical.
Il faut la laisser partir pour mieux revenir et dans ce cas tu pourras alors lui dire le fond de ta pensée le moment opportun...si tu le sens mieux de cette façon.
Comment comptes tu vivres pendant un an, cette situation « d’entre deux ? » Tu comptes l’attendre ou ne pas te fermer de portes à de nouvelles rencontres ?
Il faut la laisser partir pour mieux revenir et dans ce cas tu pourras alors lui dire le fond de ta pensée le moment opportun...si tu le sens mieux de cette façon.
Comment comptes tu vivres pendant un an, cette situation « d’entre deux ? » Tu comptes l’attendre ou ne pas te fermer de portes à de nouvelles rencontres ?
Hello,
Ce serait complètement illusoire de croire à cette histoire de 1 an, je crois que ces mots ont été prononcés à cause aussi d'une certaine culpabilité et indécision à rompre. Le monde est changeant, tout se transforme, et les mots sont réels dans le présent mais perdent de leur vérité avec le temps. Donc je vais vivre ma vie pleinement avec ce qu'elle apportera de nouveau.
J'ai envie de casser mes réflexes d'être toujours dans l'action, de prendre le lead dans tout... J'ai bien envie de bosser ça les prochains mois, d'être plus dans la réceptivité, de ne pas rechercher quoique ce soit de particulier et de voir alors ce qui vient. Je crois que ça va être une expérience transformatrice.
Je commence à faire preuve de discernement dans cette épreuve. De cette façon, j'évite trop les illusions et la perte de temps, et je peux avancer vers ma vie propre avec de jolis souvenirs en prime !
Ce serait complètement illusoire de croire à cette histoire de 1 an, je crois que ces mots ont été prononcés à cause aussi d'une certaine culpabilité et indécision à rompre. Le monde est changeant, tout se transforme, et les mots sont réels dans le présent mais perdent de leur vérité avec le temps. Donc je vais vivre ma vie pleinement avec ce qu'elle apportera de nouveau.
J'ai envie de casser mes réflexes d'être toujours dans l'action, de prendre le lead dans tout... J'ai bien envie de bosser ça les prochains mois, d'être plus dans la réceptivité, de ne pas rechercher quoique ce soit de particulier et de voir alors ce qui vient. Je crois que ça va être une expérience transformatrice.
Je commence à faire preuve de discernement dans cette épreuve. De cette façon, j'évite trop les illusions et la perte de temps, et je peux avancer vers ma vie propre avec de jolis souvenirs en prime !
De toute façon il y a des choses qui dépendent de nous et d’autres non, là en l’occurrence c’est sa décision de prendre ses distances.
Tu as raison lâcher prise et le meilleur moyen d’avancer de la manière la plus paisible et de voir comment les choses évoluent naturellement.
Tu as raison lâcher prise et le meilleur moyen d’avancer de la manière la plus paisible et de voir comment les choses évoluent naturellement.