Bullet journal

Note : 43

le 24.08.2020 par Onmyoji

184 réponses / Dernière par Gafano le 26.06.2025, 22h24

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Répondre
Merci pour ton intervention.
Deadpool a écrit : 08.09.20 Je donne aussi là dedans parfois. Me concernant, il y a un peu de recherche de validation sous jacente et de jeu pour le jeu.
Il y a beaucoup de ça. Et de foi, peut-être, de me dire qu'en fait, ça ne sera "pas si grave". Même à m'être déjà brûlé les doigts, je ne suis pas encore effrayé par les feux qui pourtant ne me charment pas...
Ce n’est pas si grave dès lors que tu ne te perds pas = quand tu sais ou t’arrêter / faire la part entre le jeu que tu joues et la réalité. En soi, c’est plutôt le signe d’une grosse capacité d’adaptation. D’une importante ouverture.
On peut voir ça comme une qualité. Mais je m'interroge, ça me fait penser que j'ai un peu trop besoin d'être aimé pour ne pas risquer de faire des conneries. Genre me mettre en couple avec une tarée qui va foutre ma vie en l'air. Oh, wait...
Le critère qui me semble ressortir de ta liste c’est celui de la densité attendue chez la nana. Ça se manifeste de différentes façons: conversation, univers, style (on dit que la forme c’est le fond qui remonte à la surface) etc

Si tu m’en crois - et entre nous je serais bien avisé de suivre parfois mes proposées conseils...-, attaches toi à celui là. Une fois le physique validé. C’est ton terrain. Et ton besoin prioritaire. Une fois que ça c’est checké, tu affines avec le reste: éthique, réciprocité etc.
La densité, c'est un très bon résumé. Merci pour le mot. Je ne l'aurais pas dit ainsi, mais ça englobe tout sans lui donner l'aspect prétention que pourrait avoir "qualité/richesse d'esprit", ou le côté vague "d'avoir de la personnalité".
C'est peut-être une direction à prendre, même si c'est contre-intuitif. En vrai, pour moi, les valeurs d'honnêteté etc que je recherche, c'est tellement le minimum syndical que si la nana ne l'a pas, je devrais même pas chercher plus loin. Mais effectivement, ça ne peut se voir que dans la longueur (alors que le physique, lui aussi "la base", quels que soient nos critères, se voit directement).
Maintenant, j'avoue que j'en viens à tellement être lassé de tomber en majorité sur des personnalités interchangeables et médiocres (genre les nanas qui se complaisent dans l'ignorance, se foutent de comprendre, sont juste attachées à leur feeling qui prévaut sur tout, mais qui n'est qu'une reproduction ad nauseam de clichés déjà usés partout, mais ça c'est le sale con élitiste en moi qui parle, sans doute), que j'en viens à me dire que je me sens mieux avec des nenettes "pas finies/pas denses" mais pas encore remplies d'air comme C, juste jolies, gentilles, sympas, agréables physiquement et dévouées, qu'avec celles qui auraient un univers creux et des croyances que je trouve connes ou qui dénotent un manque d'intelligence ou de l'égoïsme et un manque de valeurs.
En gros, troquer mes grands principes contre un joli cul et un joli minois, à l'attitude favorable envers moi, et sans gros défaut de personnalité.
Le problème, c'est que la majorité des nanas comme ça sont jeunes, et j'ai pas envie d'être ce vieux mec qui a besoin de jeunettes pour trouver ce qu'il cherche. Sans faire dans l'agisme, même si je baise C, y a une part de moi qui se dit que c'est la lose de choper de l'étudiante, même fraiche, plutôt que d'être capable de séduire des femmes accomplies. Et avec une personnalité saine.
ça m'est arrivé souvent, mais j'aime pas trop être Pygmalion.
Mais, c'est peut-être que je me projette dans le regard des autres. Ou que j'ai l'impression que "c'est facile", et que je déteste ce qui me semble être de la triche parce que je ne suis bon qu'à ça, même si en réalité ça l'est pas, parce qu'en général les étudiantes me regarderaient pas,
En fait, quand je veux un truc, je me retiens pas pour les autres quand c'est mon business, mais une fois que j'y suis, je me prends la tête et m'étrangle avec ma propre éthique. Avant les meufs, c'était déjà ça, et ensuite, j'ai troqué ça pour d'autres moyens de me pourrir la vie.
Soit parce que c'est trop exigeant, soit parce que l'abandonner me coûte, et que "me laisser vivre" ne fonctionne pas.
Au final, je suis jamais satisfait, soit parce que je peux pas avoir ce que je veux, soit parce que ce que je peux avoir est un ersatz de ce que je veux, et que ça me renvoie à mes limites.

La seule solution, ce serait de pas jouer. Mais même si je le sais, j'en ai pas envie, parce que c'est moche.
Donc l'autre seule solution, serait de se dépasser, pour avoir mieux à proposer, pour pouvoir viser plus haut.
Mais ça, je sais pas par où commencer.
Bienvenu au club :wink:

J’ai tendance aussi à en vouloir toujours plus, tout le temps. Syndrome du bon élève alimenté par les parents et ancré ensuite, conduisant à vouloir multiplier les succès (perçus) devenus des déclencheurs d’estime personnelle (et plus parentale) ou simple trait de caractère, difficile de l’expliquer.

Mais c’est la aussi.

Il faut faire avec.

Une solution peut être de coller à son besoin fondamental (d’en être conscient, de le respecter dans la recherche de nourritures adaptées) tout en s’ouvrant à d’autres plaisirs quand ils se présentent ou quand on en a besoin, sans être dupe. Les grives et les merles en somme...
Onmyoji a écrit :Mais en vrai, je m'aperçois que ces recherches et filtres, je les applique bien peu en vrai.[...]
Ce que je sais, c'est que pas mal de mes plans culs finissent par me kiffer.
Je rebondis là dessus, et sur ton questionnement sur ce qu'on a offrir en échange de nos exigences élevées. Outre l'aspect psychologique, il y a aussi des contraintes liées à l'environnement de rencontre proprement dit.

Mon constat : les meufs que j'ai chopé et qui avaient la plus haute valeur à mes yeux (qui répondent à mes exigences, voire un peu au dessus) sont celles que j'ai rencontré IRL (amies d'amis, collègues...) et côtoyé sur une durée de plusieurs semaines / mois avant de sortir avec elles. Autrement dit, elles finissent par voir en moi des qualités qui ne sont pas visibles de prime abord (notamment en terme d'alignement, de créativité et de vision long terme je pense). Ce sont donc des meufs que je n'aurais jamais chopé en ligne, sur des sites de rencontre où forcément on ne peut donner qu'un aperçu superficiel et parcellaire de qui on est.

On le sait : il y a un gros déséquilibre en ligne : les meufs "moyennes" peuvent se taper aussi bien des mecs moyens que des mecs de plus haute valeur. Et celles de plus haute valeur ne s'abaisseront que très exceptionnellement à liker un mec moyen. Et même avec un bon profil, on a généralement qu'un seul rendez-vous pour démontrer des qualités qui ne sont a priori visible que sur du plus long terme...
D'où notre problème (je me permet de généraliser) : en ligne on n'a accès (au mieux) qu'à du milieu de gamme (c'est à dire relativement en dessous de nos exigences).

Les solutions que j'envisage :
  • draguer plus souvent IRL
  • continuer à optimiser profil, photos et dates de façon à ratisser "plus haut" (j'ai l'impression que c'est un peu illusoire vu la concurrence, mais bon)
  • se contenter du milieu de gamme où, par chance, peuvent se cacher quelques pépites
C'est pertinent. Cependant j'ai un problème IRL, c'est qu'en dehors des rencontres directes, les rencontres un peu orientées cercle social me nuisent, je passe facilement en FZ (Et quand ce n'est pas le cas, c'est que la fille cherche des émotions intenses et rapides, mais qu'elle est en phase "éclate"/"amours romantiques éphémères".
Je compte plus le nombre de femmes qui se sont mises en couple durablement après moi. À croire que je les dégoûte du célibat et de ce genre d'expérience, pourtant je suis très ami avec une grande partie d'entre elles et on garde souvent un lien très intime.
Qui a fait se demander à certaines autres femmes avec qui j'étais en couple pourquoi on était pas ensemble, mais à part "ça n'a pas marché/ on avait pas les mêmes envies au même moment", je n'avais rien à répondre de convaincant. Parce que je ne l'étais pas moi-même).

Dans tous les cas c'est vrai que j'ai envie de chercher plus d'opportunités IRL. Je dois vraiment trouver du temps pour sortir et des endroits que j'aime bien où iraient des nanas telles que je les recherche.
Les sites, il y a aussi des perles, mais ça reste un poids de constater l'étendue du problème avec les autres.

Je tâcherai d'être plus assertif et charmeur pour changer la donne. À une époque je m'étais fait une réputation de dragueur un peu trop direct avec les filles de mon cercle, alors même que je les draguais juste par jeu, même si elles voyaient bien par l'effet de répétition que je me faisais fort de flirter avec les limites plus que de chercher à conclure avec elles.
Leurs remarques m'avaient fait beaucoup me calmer car j'avais peur d'être lourd, mais au final j'aurais bien intérêt à redevenir comme ça, même sans pousser les limites aussi loin. Ça m'éviterait bien des désastres
Bonsoir.
Une petite mise à jour entre introspection (je fais un travail là dessus, c'est rien de nouveau pour moi, mais je le mets par écrit de manière synthétique pour m'en resservir) et point de situation

Un jour sans fin/Entre bien et mal
Il y a une phrase qui dit "100 fois sur le métier tu remettras ton ouvrage". J'ai l'impression de cet éternel recommencement. Que ce soit ma vie amoureuse, professionnelle, mes amitiés, mes projets, ma santé, j'ai l'impression de n'arriver à jamais rien finir, par inconstance. Je commence, plein de bonnes intentions, de motivations et de volonté, mais c'est de la connerie. Je sais très bien que je finirai pas parce que je finis jamais. Je me refuse le succès, le risque d'échec, ou je suis trop flemmard pour l'effort, parce que je sais très bien que me battre de manière obstinée pour certaines choses m'a aussi fermé au monde. Alors d'une certaine manière, une partie de moi se satisfait de ça, et comme c'est elle la facilité c'est elle qui gagne, parce que je sais que j'ai de beaux idéaux mais pas de garantie de succès. Et même si je sais que je peux avoir, faire, mieux, plus, je choisis de stagner, de repartir systématiquement à zéro, de laisser mes efforts se perdre. Inachevé, comme ce paragraphe, parce que vous avez bien compris l'idée, et que je sais pas comment continuer...

Point Break
Rechercher le frisson, même si je suis ultra logique, c'est sans doute l'un de mes plus gros traits de caractère. J'ai beau le rationaliser, l'habiller, le policer, en fait, je suis accro à la sensation. Sans doute pour ça que je peux pas draguer une nana qui me fait chier, avec qui c'est plat, qui tue la vibe que je pourrais ressentir. Sans doute pour ça que je me perds dans l'art, les stimulations de toutes sortes, que j'ai tant d'addictions (même si mon côté rationnel et ma fierté me protègent des drogues), les choses qui sont un défi à mon intellect, qui envahisse mon esprit pour pas le laisser prendre conscience de ce besoin. Comme je déteste me laisser contrôler, me perdre, je me "flagelle" aussi par d'autres sensations, le sport/le travail jusqu'à l'épuisement, le fait de voir les choses qui mettent en relief tous ces trucs que je déteste me voir faire.

Relationship Goals
C'est marrant, la dernière fois je parlais de mes critères de compliqué. Et en 2 3 semaines, j'ai eu sept matchs (ça m'arrive jamais, mon profil est pourri, bien écrit, mais une photo pas super flatteuse où j'ai une tête de con, quand on sait qu'il en faut au moins deux -remarquez, comme ça elles croient peut-être que c'est la photo qui n'est pas avantageuse-, d'ailleurs, j'avais commencé à faire des trucs en ce sens pour mon nouveau profil -ouais, pour tricher un peu en me photographiant proprement et gagner des points, et qu'elles soient déçues-, mais j'ai pas profité de mon temps pour le remettre à jour, et il manque l'essentiel).
Sur ces sept, j'ai eu droit
-au traditionnel fake qui change de loca toutes les trois minutes,
-à une qui n'a plus de photo et dont le profil tient en une phrase (ça sent le profil que j'ai validé avant de devenir exigeant/de me respecter), c'est matché, mais j'ai pas entamé de conversation.
-l'autre qui a un profil qui dénote un peu de culture sympa, sans pour autant laisser deviner une personnalité qui m'accroche plus que ça, qui a plus de la quarantaine et le marque sur son visage. J'ai pas entamé de conversation, je lâcherai sans doute un mot pour être honnête sans être blessant, j'aime pas mettre un unmatch sans explication.
-à une étudiante qui veut sexter, qui a trouvé mon profil bien écrit, avec qui j'ai commencé à échanger mais qui a arrêté sans explication,
-à une nana qui présentait pas mal de choses bien, en apparence, parce que si elle employait une partie du même lexique que moi, c'était à de très différentes destinations. Et si j'ai été ouvert quand même, la conversation était poussive, elle n'était pas joueuse, j'ai laissé pourrir la chose.
-à une autre avec qui je rame aussi, en fait, j'arrive pas à rebondir, parce qu'elle est ne m'intéresse pas vraiment, et je m'aperçois à sa nouvelle photo que je suis pas enthousiasmé. Du coup, comme je lui avais proposé de passer sur téléphone et qu'elle a préféré attendre, j'ai joué franc jeu pour voir si elle était capable de se remettre en question, quand je lui disais que "j'allais chercher la discussion", histoire qu'elle essaie d'être plus dans l'échange.
-à une dernière que je trouve sexy et ironique, avec qui la conversation n'a pas encore commencé. En attente. Quand je l'ai vue, je me suis dit que c'était un putain de profil, qu'il FALLAIT que j'écrive, parce que je savais que j'allais attirer son attention. J'ai eu une bonne surprise deux semaines après. Faut être patient.
Sur sept, il y aura peut-être un bon numéro, entre elle et l'étudiante...?
C'est drôle parce que d'habitude, je tombe plutôt sur des nanas qui aiment parler, qui matchent pas pour rien.

Je suis aussi tombé sur quelques profils de meufs assez géniales sur le papier, du genre "relationship goals".
J'en ai une dans mes matchs, j'espère que la seconde va répondre (c'est la mieux de toutes), la troisième date d'aujourd'hui et cherche un plan cul/ONS, c'est moins intéressant, la dernière a dû pas vouloir me matcher ou me bloquer, son profil est devenu "privé": ce mépris;)
Il y a deux trois autres nanas vraiment fraiches pour qui je suis assez inspiré, maintenant la balle est dans leur camp. Peut-être qu'on se portera mutuellement chance.

Sinon, je continue à m'amuser avec C, mais pas grand chose à en dire, elle arrive, se désappe au bout de 5 minutes si je la fais trop patienter, reste le week-end dans mes bras, repart, entre deux, on baise, on discute un peu de n'importe quoi, on se masse, on dort ensemble, ça mène à rien, c'est vide, mais c'est agréable.

Des histoires à raconter
"Rongé, des nuits blanches à m'demander d'une voix hésitante: Ai-je fait les bons choix?"

La note finale est double, ce sont mes discussions avec une amie à longue distance et une surprise du taf. Avec mon amie, on s'est racontés nos vies, le fil n'est pas distendu. Elle m'a beaucoup complimenté sur des trucs complètement anodins. Je sais pas si c'est l'amitié qui parle, ou sa détresse pour certains trucs dans sa relation. Pour la surprise, c'est G qui surgit à nouveau dans ma vie. Elle pointait le bout de son joli nez depuis quelques jours. Puis on vient de m'annoncer qu'elle va travailler en étroite collaboration avec moi (comme "maintenant, on va s'écrire ou se parler tous les jours"). Toujours avec cette putain de distance, sentimentale et physique.

"Et si, plus tard
On voulait connaître mes histoires
Combien vaudront vraiment la peine d'être racontées?"

L'univers en a rien à foutre de moi, mais le hasard met bien en relief mes putains d'échecs, et à côté de ça, je fais même plus l'effort de me donner l'illusion d'être capable de séduire en chopant les meufs qui me plaisent qu'à demi.
Reload
J'ai profité de ces derniers temps pour confirmer mes envies et ma stratégie.
Donc,
sport pour le moral (sans se flageller mais la motivation viendra avec les accomplissements, pour l'instant je profite surtout de chaque occasion pour faire des efforts),
faire de vraies photos,
changer mon texte de profil pour être moins inclusif et repousser les nanas que je ne veux absolument pas voir me matcher, sans paraître négatif et en favorisant l'attirance de celles qui me plaisent,
Et surtout trouver un vrai psy qui veuille bien de moi comme patient et chercher l'électrochoc (et peut-être régler un fond de dépression qu'il me semble avoir depuis des années et qui, s'il ne m'empêche pas de continuer à vivre, tend à me désengager de ma vie personnelle).

Reload
Pour continuer sur mes matchs récents:
- j'ai gardé sous la main l'étudiante qui veut sexter, et celle qui est sexy et ironique, on a toujours pas poursuivi la conversation mais je sais que c'est le rythme sur ces sites.
- j'ai arrêté la conversation avec celles qui étaient de faux bons matchs, je n'ai pas hésité aussi à leur montrer que se plaire n'était pas que de ma responsabilité et qu'elles se devaient de faire des efforts.

Reload
- J'ai eu un match avec une fille absolument parfaite physiquement (pour une nana pas spécialement pimpée ou photoshopée, avec assez de photos pour vérifier que c'était pas du fake), et qui laissait entrevoir une personnalité sympathique, mais pas plus détaillée que ça. Elle avait 23 ans, on a discuté une fin de soirée, il s'avère qu'elle était un peu plus intéressée par mon côté artistique, donc on est plus restés sur ce terrain, mais elle avait deux de tension, elle disait être timide, elle avait l'air de s'être lancée sans réfléchir et même si elle montrait de l'intérêt elle a peut être fini par se dire que c'était pas pour elle ou que mon attitude était ambiguë (je suis assez joueur en général et ça l'a peut-être déroutée). Ou alors elle voulait juste s'amuser à mes dépends.
Je sais pas, j'ai pas passé un bon moment, ni un mauvais, c'était juste une perte de temps et une petite déception (artistique, puisque je m'attendais pas à ce qu'elle me tombe dans les bras).

Reload
-J'ai eu le "Catfish du mois". Oui, je sais, je bousille le suspense sauf qu'il y en a plus, vous savez que je suis un habitué. Après celle qui me séduit immédiatement par son humour, son côté franc, mais qui est jalouse au bout de trois jours et fait du drama dès que tu lui réponds pas parce que tu croules sous le boulot, et te harcèle pendant trois mois à te dire qu'elle veut plus te parler mais trouve tous les moyens de revenir à la charge, y compris en m'attendant dans un parc où j'ai mes habitudes parce que je l'avais lâché dans la conversation (j'en avais peut-être pas parlé, vous avez pas droit à toutes mes péripéties, sinon je passerais mon temps à gratter), voici la nana qui m'impressionne intellectuellement, par son parcours, et avec qui on semble avoir de gros points communs niveau centres d'intérêt, valeurs, envies. Qu'est-ce qui cloche?
Bon, j'avais un petit doute, une nana qui poste une photo où l'on la voit pas de près, pas en entier, ou pas bien de visage (la photo que de profil ou 3/4 ou en angle bizarre, avec lunette, couvre chef ou autre), c'est souvent qu'elle a un problème avec ça, et qu'elle a des stratégies de compensation. Mais certaines veulent être secrètes et elle semblait aussi vouloir dissimuler son prénom. Question d'activités. Par contre elle était aussi fortement enthousiasmée que moi et si ça n'a rien de suspect, ce qui k'était c'était sa manière de l'exprimer. Je l'avais lancée un soir et en gros en dix phrases c'était plié. Honnêtement j'avais eu une bonne reprise et de l'inspiration, donc ça ne m'étonnait pas, j'avais déjà eu des cas similaires avec d'autres nanas chez qui j'avais atterri très rapidement. Jusque là rien de suspect. Le soir en question c'était impossible ainsi que pendant la moitié de la semaine, donc nous avons continué à discuter et naturellement à monter en température. Elle avait une recherche sexuelle assez particulière car elle avait semble-t-il découvert les joies de la chair tardivement mais avec un plaisir et une envie inégalés, elle cherchait donc un Pygmalion dans le domaine et quelqu'un qui soit très présent, et dans une relation long terme et romantique. Ça n'est pas étrange. Mais à 38 ans, j'aurais dû me dire que si dans l'intervalle entre sa découverte et aujourd'hui elle n'avait pas encore réglé certaines choses il y avait anguille sous roche. Elle avait un peu tendance à placer le sexe à toutes les sauces dans la conversation. Et elle avait eu une réaction démesurée quand nous nous sommes échangés des photos (à sa demande), flatteur mais encore un signe (ces quelques photos sont largement mieux que sur le site mais je ne les y mets pas pour éviter une certaine connotation "kéké", entre photos de soirée où je suis certes stylé mais où l'on peut voir une attitude qui n'est que très ponctuelle chez moi, et des photos plus sportives où j'aurais l'air du mec qui essaie de briller par ses muscles). Car même si je gagne des points avec, là je la sentais bouillir, et c'était démesuré.
Arrive donc dimanche, elle m'invite dans une chocolaterie dans son quartier, "en bas de chez elle".
Quand elle arrive, je comprends mieux. Dire qu'elle n'avait aucun charme physique serait un euphémisme. Je ne vais pas m'étendre, mais je ne vais pas prétendre que je n'étais pas déçu. Je l'étais. Beaucoup. Rien dans son physique ou son style ne pouvait me correspondre, ni par goût ni par "assortiment". Ses photos, alors qu'elle-même avait insisté sur le caractère récent de celles que je devais lui donner, devait largement dater.
C'était la douche froide (glacée) mais je décide de ne pas me casser, de voir si mentalement il y avait un truc, pour me dire que je n'avais pas perdu l'après-midi. Alors que je rentre dans l'endroit en la précédant, une fille que je trouve tout à fait mignonne et distraite sursaute alors qu'elle a failli me rentrer dedans. Naturellement je dis un mot qui la fait rire (pas de la drague ouverte, une réaction drôle), mais ma date s'impose physiquement et l'autre continue vers la sortie. Damn. La seule table libre est à côté d'un mec très beau en train de se faire dévorer des yeux par une nana non moins belle, on sent l'amour entre les deux. De l'autre côté, trois nanas mignonnes et stylées à la parisienne sont en mode "biches sur terrasse" et n'arrêtent pas de rigoler. Et moi, finalement, je repasse sur nos précédentes conversations. On se dira rien de neuf et je dirai pas que c'était nul, car j'aurais eu une conversation comme ça avec une inconnue j'aurais trouvé ça sympa même si pas aussi enthousiasmant qu'au départ (mais j'ai aussi évité d'alimenter la chose). Mais en regard du côté non assumé de sa démarche, et je savais qu'elle le sentait comme ça car elle était très en attente de validation même si je ne montrais pas de distance, je trouvais que ses mots sonnaient creux.
Mais à la fin de la première tournée, sans doute emportée par l'envie et voyant le couple pas loin de s'arracher les vêtements, elle m'invite à aller profiter du soleil et marcher un peu. On traverse donc un parc puis on atterrit devant un pas de porte où elle me demande ce que je pense de notre conversation. Je lui dis que j'ai passé un bon moment, c'était vrai, ce qui était mauvais, c'était le contexte. Elle escalade et me prend par la main, me demande si je veux monter, qu'elle ressent une forte attraction pour moi, plus encore que dans nos conversations, et son corps commence à s'appuyer sur le mien. J'ai repris en disant que je n'avais pas eu de "coup de foudre" comme elle (pour citer certains de ses mots). Je ne lui ai pas fait de reproche et j'ai pas "ciblé" la raison de mon désintérêt, mais je pense qu'elle compense suffisamment pour avoir une idée. Je n'ai pas voulu être condescendant et lui conseiller de travailler sur elle-même plutôt que tromper les gens mais si on en avait reparlé je lui aurai sans doute amené l'idée un peu moins abruptement. Parce qu'elle est comme elle est, en s'arrangeant elle pourrait plaire à certains, mais passer autant d'énergie à se construire une image, c'est malsain et improductif.
J'ai au moins découvert un endroit sympathique. Après l'avoir quittée, je suis allé boire une bière dans un parc comme un désœuvré à méditer sur ma vie. J'ai croisé aussi pas mal de jolies nanas dans la rue, sur le chemin de leur dimanche soir, mais le flux ne s'y prêtait pas, je ne voyais pas d'ouverture, et sans doute cette mésaventure m'avait elle cassé les jambes. J'étais préoccupé.
Ne susciter un tel enthousiasme que chez des gens déplaisants pour moi, c'est assez parlant. Ça continue à me motiver pour augmenter ma valeur perçue.

Reload
Depuis, j'ai eu un match sympa qui m'explique le lendemain qu'elle a fait une rencontre et n'est pas à l'aise de commencer une conversation avec moi mais me remercie pour mon message intrigant. Dommage mais j'ai trouvé ça correct, ça ne la rend que plus intéressante.
J'ai relancé une conversation aussi avec une trentenaire un peu geek et sexy, à voir.
Je me suis vengé sur le sport.
Je lutte beaucoup contre moi-même, je sais que la motivation ne suffit pas à permettre de réaliser le changement, il faut beaucoup d'efforts, une habitude, que ce soit moins coûteux d'évoluer que de rester dans cet état.
C'est peut-être pour ça que je (me) laisse un peu couler jusqu'à maintenant.
Mais je n'ai pas d'échappatoire. Soit je transforme radicalement des trucs, soit je répète les mêmes scenarios, les mêmes cycles, les mêmes déjà-vu.
Les mêmes séquences sur ce journal.
Mais là j'ai passé le moment où j'encaisse sans bouger, où je serre les dents en maintenant le cap en espérant voir la lumière. Ce qui était auparavant une qualité n'est dans ce contexte plus pertinent, mon cap n'étant pas bon. Il me faudra le corriger donc.
Mais je ne suis pas en bad. Ni en phase euphorique dans une excitation qui retombera bien vite.
J'ai décidé de faire des choses tous les jours, certaines concrètes, d'autres plus pour préparer des choses bénéfiques dans la longueur.
D'arrêter de me culpabiliser de glander pour arrêter de me dire que j'ai pas le temps: c'est vrai que je suis très occupé et que j'ai plein de choses pour lesquelles je trouve pas le temps, mais du coup j'ai besoin de soupapes, et je perds pas mal de temps dans des loisirs à la con. Et je culpabilise, me stresse, m'empêche d'accepter que c'est normal, me dénigre donc comme glandeur incapable d'aller au bout des choses. Mais évidemment, dans ces tiraillements, j'aurais du mal, même si pour arriver au bout, il faut aussi mettre de vrais efforts. Mieux profiter de mon temps à moi pour mieux profiter de mon temps "sur moi"; c'est un peu l'idée. Nouvelle approche. Je sais pas ce que ça va donner mais je préfère essayer plutôt que de rester dans la même boucle (c'est aussi ce sentiment de répétition qui me fait penser à une dépression sous-jacente).
Après c'est pas totalement neuf non plus, je suis déjà passé par des phases comme ça, plus raisonnables, avec un plan moins plein de bonnes intentions et plus pragmatique. Ça aussi ça fait partie des bonnes disquettes que je me sers périodiquement. Mais ça fait partie de mes programmes pas complètement foireux, ça fait avancer des choses. Je pourrais même finir par taper sur le bon bouton et les débloquer réellement.
Je me reconnaîs beaucoup dans ce schéma cyclique, ce laisser aller et en même temps, cette volonté vaine de s’organiser pour lutter, inexorablement.

Les phases euphoriques existent aussi et ça m’a fait poser la question d’un trouble (cyclo)thymique (un peu comme tu décris, ou le rythme de ta perception est en dent de scie).
J’ai écarté cette hypothèse rapidement d’un point de vue purement pathologique parce que clairement je n’y étais pas (et bien sûr je ne pense pas que tu y es).
Mon premier « truc » a été justement de relativiser les choses, de remettre à sa place : c’est bien la perception du réel qui est euphorique ou lasse, pas le réel lui même.
Ça m’a aussi permis de poser des repères très concrets dans mon quotidien, même le plus trivial. Je me suis dit : rien ne compte s’il ne se matérialise pas réellement.
C’est de ça que découle une humilité dans les exigences que maintenant je m’impose et qui neutralise l’auto-flagellation.

J’ai repris du coup d’anciens journaux/écrits privés pour me rendre compte que j’ai « progressé » malgré moi, malgré ce que je veux croire. C’est à dire que j’arrive mieux à prédire un résultat réel à partir d’un rêve ou à mieux organiser le chemin. Plus important encore, j’arrive à mieux « stabiliser » la machine : les episodes euphoriques sont de moins en moins grisants, ils ont moins ce côté ascenseur.

Quand je commence à beaucoup lutter contre moi même, je me remémore un principe que j’ai eu, celui des « bulles de réalité ». C’est à dire que je ne suis qu’un aspect possible de ce que je peux être à cet instant donné, avec ces conditions données. Mais ce qui me revient intrinsèquement n’est qu’une petite partie du mélange qui donne cet aspect. Je me dis que cette bulle va changer (ce qui arrive toujours, c’est l’entropie ;) ) mais je devrais retenir et essayer de cultiver uniquement ce que je crois être bénéfique dans une autre bulle. Ne pas transposer en bloc, ne pas jouer un rôle monolithique. Ça me rappelle la difficulté de ne pas adopter les mêmes comportements avec les mêmes personnes, même plusieurs années après.

Mes autres « trucs » ça a été des réflexions plus générales, philosophiques et spirituelles (sans tomber dans une doctrine ni un culte, ni un auteur) sur la place que j’occupe dans la vie, celle des autres et celle de ma lignée. Savoir recevoir un héritage (matériel et/ou symbolique) et se dire que je ferai de mon mieux pour le retransmettre intact voir augmenté, ou se dire que tu te démèneras pour ne pas rendre le travail de ceux qui ont précédé vain...

Je termine sur la notion de pure plaisir, vite oublié quand on découvre la séduction, le développement personnel. On se met à faire des trucs pour des résultats, pour cocher des cases, des to-do, des bucket lists...bordel, avant je pouvais plonger dans un sujet, un projet, une tâche qui m’attirait pendant de jours, des semaines et m’y donner à fond. Ce qui a manqué je crois est le manque de cohérence globale de tout ça, de « plan » plus général, de fond ou ce moment de pure plaisir le fait avancer sans souci de ma part.

Voilà j’espère que ces quelques réflexions te serviront. Je n’allais pas te servir un YOLO (ma vision de la vie est assez pessimiste). En y regardant de plus près, c’est d’autant plus difficile lorsqu’on a des scrupules en quelque chose.

Toujours autant un plaisir de te lire.
Man in the Mirror
Salut Focus, Merci pour ton intervention, c'est intéressant.
Mon premier sentiment, c'est que la coupure est plus nette qu'une simple difficulté de mobilisation. Je crois que j'ai changé, perdu certaines aptitudes en route. Intellectuelles ou émotionnelles. L'envie, l'enthousiasme, l'émerveillement, l'obstination, la discipline, la capacité à gérer plein de choses à la fois pour vraiment m'investir quand je dois faire des efforts.
Je ne survis que sur mes acquis, mais je suis sur la pente descendante, et ça ne me plaît pas du tout:
-Je vivote à chopper des nanas "au hasard" (bon, pas complètement, mais sur mes 20 dernieres rencontres avec un intérêt, on va dire qu'il y en avait deux qui étaient dans mon premier choix, et environ 4 qui me plaisaient vraiment. Toutes les autres, c'était de l'intérêt moyen, ponctuel, spécifique, mais avec potentiellement de gros désaccords de fond, des red flags...
J'ai pu avoir aucune des nanas que je trouvais au top (ça m'arrivait avant), et seulement la moitié de celles qui me plaisaient vraiment. A contrario, sur les 14 qui restaient, j'ai bien dû en chopper 10 (parce que forcément, pour les 3/4, c'était réciproque, contrairement aux nanas qui m'intéressaient plus).
-Dans le domaine pro, je tire encore mon épingle du jeu parce que je reste original et multicartes, mais sinon pour vraiment progresser, quand j'ai enfin le temps, j'ai pas souvent la motivation suffisante et/ou l'énergie/la persévérance, alors même que c'est souvent pas difficile.
C'est surtout que j'arrive plus à prendre à bras le corps des défis réels.
Et ça me pèse de savoir que tous mes détours m'ont ralenti, que tous ces efforts que je dois faire maintenant, si je les avais fait quand j'en avais la capacité je serais excellent. Au lieu d'être "correct", "utile", mais un éternel second couteau.
-J'ai toujours cultivé ma vie artistique comme un jardin secret, un moyen de faire quelque chose de beau juste pour moi ou les gens que j'aimais, pourtant plusieurs fois, des femmes qui avaient elles-mêmes une sensibilité artistique m'ont dit que je devrais en faire ma vie. J'ai toujours reculé parce que j'arrive pas à monter au delà de ça, à abattre les efforts nécessaires pour vraiment progresser. Je peux improviser des textes de ouf avec des inspis passagères, je peux avoir des idées de scénarii vraiment chiadés, mais quand il s'agit de créer un truc cohérent, malgré un univers riche, ça part en sucettes, et ça manque de l'ingrédient majeur qui fait dépasser le stade de l'amateurisme un peu inspiré.
L'insatisfaction chronique, elle vient de là, et du sentiment que c'est en partie ce qui m'empêche de me réaliser; même si je sais aussi que je ne veux pas me lancer parce que trop d'efforts (alors que "j'en ai déjà assez fait, pour quel résultat"), d'emmerdes, d'espoirs déçus.
Je ne supporte pas la médiocrité, la mienne encore moins.
J'ai beau savoir que je peux être bon, ce n'est pas suffisant. Et si je rame, quand j'ai toujours eu l'habitude de ne devoir faire aucun réel effort (je travaillais beaucoup, mais je n'ai jamais rencontré de mur à ma compréhension), c'est pire. Mon manque d'accomplissement, je le sens là. Je sais que je vis sans doute dans mon idéal, et que je ne suis réellement que ce que je suis maintenant, et je sais aussi que si j'étais réellement sur ma voie initiale, je serais sans doute un type peu recommandable mais j'ai le sentiment que j'aurais pu être bien plus et que ce n'est pas rattrapable, pas parce que je ne pourrais pas encore bifurquer, même si le monde tel qu'il est fait y résisterait beaucoup, mais parce que je ne peux pas rattraper ce temps perdu, où j'aurais pu grandir là-dedans.
Ma pente est sans doute vers le passé, même s'il n'a pas été clément avec moi. Sinon côté éthique, je suis satisfait, au moins, je suis fidèle à mes convictions, et mon boulot est utile pour les gens, de ce côté-là je ne me plains pas. Après, pour ce qui est de la "certitude d'un plan d'existence supérieur", mon idée est que la vie a le sens qu'on lui donne, mais justement, me sentir médiocre, ne pas être quelqu'un qui a le pouvoir de réellement changer les choses par lui-même, c'est sans doute ce qui m'empêche de me lancer dans mes efforts aveugles et inarrêtables du passé.

Peut-être que cette apathie pas si ponctuelle vient effectivement de ce déficit d'alignement entre ce que je veux être et ma capacité à me bouger assez, ou de ma réalisation que malgré mes efforts, je n'y arriverai pas, quand ma "nature profonde", ce serait d'être plus haut, ou de me vouloir comme tel.
C'est marrant que tu cites les samuraïs, j'ai lu il y a longtemps certains ouvrages du Bushido. Je devrais peut-être recommencer mes lectures. Mais comme je le disais avant, je fais peut-être comme eux, je m'idéalise sans doute a posteriori, parce que je suis trop pragmatique pour ne pas penser que si finalement, je ne me retrouve pas où tout le monde m'attendait, c'est que je n'en avais pas toutes les capacités. Au final, ça sert à rien d'être le plus fort physiquement sur le ring si tu n'as pas le mental.
Merci beaucoup pour tes pistes (et ce que tu me livres ici).

BirdOnTheWire:
D'abord merci. Tu as raison, je ne me pense pas maniacodépressif, si je fais cette référence c'est parce que souvent on dit que les gens qui sont plein de bonnes résolutions et enthousiastes sans rien mener au bout sont vraiment comme ça.
Ce qui est certain, c'est que je dois agir sur ma santé mentale.
Et agir sur ma perception aiderait sûrement. D'abord, pour une question d'objet (s'intéresser au présent/au futur, plutôt qu'au passé), de procédé (chercher les moyens d'atteindre son but plutôt que comparer les moyens que j'avais avant, ou que je pense avoir eu). Si je prends le réel pur, je sais qu'objectivement, j'en ai encore sous le pied (que ce soit réellement une fraction de ce qui existait avant ou pas, c'est un autre problème), le problème étant (en plus) que je l'utilise mal.
J'ai aussi certainement besoin de "repères de satisfation", ou de "mesure objective". De revoir le passé pour voir combien j'ai progressé sur certains aspects.
"Rien ne compte s’il ne se matérialise pas réellement."
Oui, j'agrée totalement. Mais ça a plutôt tendance à me déprimer, dans le sens où je pense m'être gâché lamentablement (en matière d'étude, j'étais toujours dans le top 5%, mais en poursuivant ma voie rêvée j'ai fait des erreurs par naïveté, parfois par négligence, et certains de mes très médiocres condisciples ont aujourd'hui une richesse, une liberté et tout ce qui accompagne cela (femme, santé parfaite, etc), parce qu'ils ont pris des voies médiocres humainement mais productrices de pognon, et en faisant des "boulots à la con" qui rapportent quand tu es sans scrupules). Et ça a beau remonter, aujourd'hui j'approche un cap fatidique, et ça me travaille beaucoup donc. Surtout si je pense à justement ce que je pourrais laisser comme trace. Si je devais fonder une famille (bon, faudrait encore trouver la bonne, et qu'elle soit pas pressée), qu'est ce que je laisserais, à part une tristesse mal rentrée de ne pas vraiment avoir brillé, et de grands principes dont je n'ai pas su être à la hauteur?

Pour les « bulles de réalité », c'est très Jungien, je m'y retrouve bien.
Et effectivement, il faut essayer de mettre le masque que l'on veut, pas celui qui s'impose à nous par "réflexe"/adaptation au moindre effort. Quand tu parles d'adopter les mêmes comportements avec les mêmes personnes, même plusieurs années après, ça me fait totalement penser à ça. Malgré les gains de confiance, le savoir acquis, se reprojeter tellement en arrière.

Le plaisir, tu as raison, c'est ce qui me guide le plus. Avec le sentiment de résistance, la chose que je peux résoudre et par laquelle je veux pas me laisser dépasser. Là, je peux tourner 3 semaines sur un truc comme ça nuit et jour. Mais dès que ça devient du long terme, fastidieux, pas difficile mais trop engageant en comparaison, j'ai plus de carburant. Je suis incapable de faire ça, quand je l'aurais fait avant parce que "c'était nécessaire".
La nécessité aujourd'hui, je la relativise tellement, du fait que je m'en sors toujours en pouvant biaiser, par des usines à gaz, des hacks, des coups de Jarnac. Mais ce n'est pas avec ça que je peux accomplir des choses, juste les maintenir, ou obtenir des succès ponctuels.
Merci beaucoup.

The 100th Window
Bon, ces derniers jours, j'ai pas été en capacité de trouver d'autres exutoires à mes envies de rencontres, donc je me suis fait quelques sessions swipes.
La trentenaire Geek et Sexy a répondu, il y a un intérêt, mais je la sens sollicitée, casanière, et un peu sauvage. Bref un truc qui fait que je dois relancer la conversation au bout de quelques jours quand ça s'arrête d'un coup sans trop savoir pour quoi alors que c'était dynamique et qu'elle avait l'air de kiffer. Avenir incertain.

Une nana de 20 ans tout juste, swipée "par erreur": elle est jolie, mais cette fois là j'ai dérapé, je lis toujours le profil avant de swiper, elle me semble très jeune dans sa tête, elle est étrangère et très croyante (pas "croyante à la française") avec des aspects lourds, c'est clair qu'elle n'a pas lu ma présentation, sinon elle irait voir ailleurs. Elle a dû déraper aussi, je sais même pas si j'ai envie de lancer la conversation...

Sinon j'ai un trio de presque quarantenaires qui ont réagi à des messages, mais pas encore pu avoir une vraie conversation live, et le "mailing" sur ce site, ça marche très peu. Une seule m'intrigue, pour les autres j'essaie de faire jaillir un truc de la source, mais pour l'instant elle semble tarie.

Une autre trentenaire peut-être créative, dont j'aime bien la présentation, mais qui ne me plait pas vraiment dans certaines valeurs, et aussi physiquement. à voir ce que ça donne en vrai, juste pour faire connaissance.

Et une dernière, chinoise, tradeuse ou responsable d'investissements en tous cas, dans une grosse banque qui a des filiales ici, presque trop mannequin et stylée pour être honnête (j'ai vu au cours des années des dizaines de profils de chinoises ultra stylées -n'ayant pas un truc spécial pour les asiatiques, c'est parlant parce que ça veut dire qu'elles sont vraiment bien-, et toujours super niveau d'étude et dans des jobs à fric, ça sent vraiment le scam, mais ça peut aussi être un effet de population ou d'une politique). Mais qui s'exprime comme une personne réelle, avec des défauts, des points intéressants ou drôles. Pas trop le style de conversation que j'attends d'un bot ou d'un scam. à voir. Si je peux je la date "après 21h" dès que je reviens dans les lumières parisiennes. On verra si elle me garde dans son loft pour m'éviter des ennuis;)

Avoir eu certaines conversations m'a permis aussi de lâcher quelques mises au point, je me sens mieux, même si l'interlocutrice a été hermétique.
Merci. J'ai sans doute beaucoup de leçons à tirer de ça.
Pour le peu mais mieux, c'est aussi ma philosophie, mais je cherche le trèfle à quatre feuilles dans le champ. Et dans ma vision ça nécessite d'initier beaucoup de contacts, même si c'est ensuite pour faire vivre ce qui ne nécessite pas d'énergie pour avancer. Parfois aussi je dois être intuitif et investir un peu dans l'espoir d'un retour intéressant.

Pour le dépassement des limites c'est clairement ça. Et c'est aussi lié à l'éthique. Je suis content de respecter mon éthique mais ça me renvoie à des vieux démons et ça me frustre, parce que quand j'ai souffert dans ma vie, j'ai souvent eu le sentiment que c'était mon éthique qui créait le problème, ou l'accentuait, et que je finissais perdant par loyauté, ou autre valeur, pour pas être un salaud ou même limite (ex: si j'avais couché avec une de mes collègues, on serait peut-être ensemble, ou en tous cas j'aurais pas le regret de me sentir un sous-homme avec elle. Pourtant je sais que j'ai pas pris un risque qui clairement craint, mais d'un autre côté quand elle me raconte son passé, et ses soirées, je pense qu'elle a un total contrôle sur elle-même et qu'elle aurait pu m'arrêter si elle avait voulu (surtout que j'aurais pas fait ça juste au physique).
Parce que là je paie un peu par mes galères, donc je me sens pas mieux d'avoir eu une éthique. Et je suis pas plus proche de mon centre maintenant en faisant ce que je fais qu'en faisant ce qu'ils auraient fait. À l'exception du côté philanthrope de mon taf.
En conséquence je m'arrache plus puisque tant d'effort pour me niquer à la fin, ça m'use pour rien. Et j'ai plus assez de carburant pour alimenter la flamme.
Donc clairement mes objectifs pro là ils sont juste sur pérenniser et négocier proprement au vu de ma valeur ajoutée de travailleur obstiné (quand c'est pas pour moi) qui connaît des dossiers et fait le taf de deux, pour gratter plus en gardant la sécurité de l'emploi.
Pour le reste c'est de trouver un mécanisme externe de correction et de soutien (parce que je suis pas compétent. Mais je trouve pas ce qui me convient).
Et de vivoter sans pression, mais en mettant l'accent sur le positif et l'amélioration invisible, avec des micro efforts qui coûtent moins que de pas bouger.
Hello,

Est-ce que tu te ressens digne et capable de donner envie à une femme de vivre une relation durable et de fonder une famille avec toi ?

Est-ce que tu visualises le fait qu'une femme ferait des éloges sur toi à ses amis ? Qui parlerait de toi comme d'un mec avec qui elle pourrait se poser ?

Concernant ton travail, que fais-tu ? Ou alors, si cela pose un problème de confidentialité de le révéler sur un forum, que font tes anciens camarades de promo qui ont pris "des voies médiocres humainement mais productrices de pognon" ?
Répondre