Bullet journal
Merci.
Pour résumer parce que l'idée c'était de préciser et pas d'être en contradiction :
- le comportement de cette femme et son discours, son mode de vie en dehors de moi reflétait des valeurs qu'on avait en commun, sur des choses où j'étais pas allée la chercher. Bien sûr elle aurait pu improviser à partir de mon profil mais elle aurait été très forte je crois. Donc son personnage était au moins en partie vrai. Par contre pour la considération qu'elle me portait, ses compliments et les raisons qui la poussaient à être avec moi, là je suis plus dubitatif parce que lui ayant dit ne pas vouloir lui faire un gosse minute (le pire c'est que dans la longueur ça reste un truc que je veux aussi), elle a pris ça pour elle (alors que ça me semble juste raisonnable et sain) et j'ai pris quelques tombereaux de merde dans la gueule. Puis dans son discours, le fait de penser qu'il avait peu de risque de se séparer mais que si ça arrivait, ce serait au bout de longtemps et que donc ce serait pas grave, ça me laissait songeur.
- bien sûr que je suis blasé, mais pas vraiment assez pour m'empêcher de chercher la rencontre*. En ayant beaucoup de mal à trouver ce qui me correspond mais on est d'accord, faut pas être fermé à de nouvelles possibilités. Les sdr n'aident pas avec l'effet catalogue, j'ai tendance à trancher a priori sur certains paramètres, sauf quand la nana a un discours qui pique ma curiosité.
- j'ai juste énormément de mal à avoir un truc à offrir qui a de la valeur pour les femmes qui me plaisent. Comme je disais ailleurs, même pour les intellectuelles, elles ont toujours mis l'accent sur mon physique (ironiquement parce que je suis dégueulasse), ou mon attitude, et il n'y a guère que les bulots que je charme de mon intellect. Pourtant toutes reconnaissent son existence, mais on va dire que c'est pas ça qui prime. Et me dire que je suis aimé juste parce qu'elles ont un fétiche bizarre sur mon physique et parce que j'ai un esprit de con un peu impertinent et confiant, ça fait mince, et c'est blasant. Parce que le reste, ce pourquoi moi je me donne de la valeur, ça compte pas ou peu, c'est comme si je voulais jouer au casino avec des capsules de bouteille (ça marchera peut-être après l'apocalypse).
Et n'ayant rien à offrir, je trouve personne parmi celles qui m'intéressent. J'entends ton propos sur le fait d'être à l'écoute et de donner. Mais ça c'est pas suffisant. N'importe quel confident transis d'amour le fait déjà (been there, done that), et il rentre se la fumer sans avoir une place dans les pensées de la nana en dehors de la case utilitaire.
Après dans l'absolu, oui, déjà une nana juste cool, plaisante, et avec qui je me sens bien, sans prise de tête (même si on avait pas des valeurs ou des goûts en accord), ce serait déjà gigantesque. Mais faudrait savoir comment lui plaire et tirer mon épingle du jeu dans la foule aux prétendants. Parce que je suis pas bon pour ça, je suis pas souvent le dernier choisi (cf. pas assez de trucs valables à offrir aux intéressées selon elles).
Et si je devais me recentrer sur les raisons qui font que j'en suis là alors que ça fait si longtemps que je traîne ici, comme je disais, je cherche depuis longtemps la rencontre. À vrai dire, depuis la première fois qu'une nana m'a retourné le cerveau, j'ai cherché à comprendre comment plaire. J'ai longtemps pensé que c'était pas logique mais en revoyant ma copie, j'ai compris que j'idéalisais les humains, et que surtout que gagner des points n'est pas possible si je n'avais pas une image qui plaise à l'imaginaire de l'autre et à ses attentes à la base, et d'autres trucs sur la gentillesse etc. Mais en débloquant ça, je tombe sur deux écueils plus gros:
1) qu'est-ce qui me plaît et est indispensable, Qu'est-ce qui est souhaitable, Qu'est-ce qui est rédhibitoire? Et ça, même si j'ai une assez bonne idée de la chose, je ne sais pas si ce sont les nanas qui sont bonnes pour moi
2) Comment faire si je ne peux plaire à celles qui me plaisent?
J'ai un peu l'impression de vouloir taper une course GT avec une bagnole qui serait aussi immonde qu'une citroen ami.
Un questionnement en amène un autre, et j'en viens à douter. Jalap me disait que je devrais pouvoir trier le bon grain de l'ivraie avec mon expérience , mais si je suis honnête avec moi-même, entre saccager ou pas savoir garder des relations cools, et tirer des mauvais numéros, je suis pas sûr que mon expérience soit si utile. À part pour pas être un complet benêt quand la situation me hurle que ça va pas, et pour ne pas fermer les yeux.
Enfin avant tout ça, faut clairement que j'apprenne à m'accepter maintenant que la vieillesse a frappé parce que je suis immonde, j'ai envie de me refaire la trogne au napalm chaque fois que je me vois.
Et que je trouve un moyen naturel de faire des rencontres parce que les sites me gavent et attirent forcément 99% de mauvais numéros.
J'y verrai sans doute plus clair quand j'aurai des nanas en continu dans leur milieu naturel sous la dent.
Pour résumer parce que l'idée c'était de préciser et pas d'être en contradiction :
- le comportement de cette femme et son discours, son mode de vie en dehors de moi reflétait des valeurs qu'on avait en commun, sur des choses où j'étais pas allée la chercher. Bien sûr elle aurait pu improviser à partir de mon profil mais elle aurait été très forte je crois. Donc son personnage était au moins en partie vrai. Par contre pour la considération qu'elle me portait, ses compliments et les raisons qui la poussaient à être avec moi, là je suis plus dubitatif parce que lui ayant dit ne pas vouloir lui faire un gosse minute (le pire c'est que dans la longueur ça reste un truc que je veux aussi), elle a pris ça pour elle (alors que ça me semble juste raisonnable et sain) et j'ai pris quelques tombereaux de merde dans la gueule. Puis dans son discours, le fait de penser qu'il avait peu de risque de se séparer mais que si ça arrivait, ce serait au bout de longtemps et que donc ce serait pas grave, ça me laissait songeur.
- bien sûr que je suis blasé, mais pas vraiment assez pour m'empêcher de chercher la rencontre*. En ayant beaucoup de mal à trouver ce qui me correspond mais on est d'accord, faut pas être fermé à de nouvelles possibilités. Les sdr n'aident pas avec l'effet catalogue, j'ai tendance à trancher a priori sur certains paramètres, sauf quand la nana a un discours qui pique ma curiosité.
- j'ai juste énormément de mal à avoir un truc à offrir qui a de la valeur pour les femmes qui me plaisent. Comme je disais ailleurs, même pour les intellectuelles, elles ont toujours mis l'accent sur mon physique (ironiquement parce que je suis dégueulasse), ou mon attitude, et il n'y a guère que les bulots que je charme de mon intellect. Pourtant toutes reconnaissent son existence, mais on va dire que c'est pas ça qui prime. Et me dire que je suis aimé juste parce qu'elles ont un fétiche bizarre sur mon physique et parce que j'ai un esprit de con un peu impertinent et confiant, ça fait mince, et c'est blasant. Parce que le reste, ce pourquoi moi je me donne de la valeur, ça compte pas ou peu, c'est comme si je voulais jouer au casino avec des capsules de bouteille (ça marchera peut-être après l'apocalypse).
Et n'ayant rien à offrir, je trouve personne parmi celles qui m'intéressent. J'entends ton propos sur le fait d'être à l'écoute et de donner. Mais ça c'est pas suffisant. N'importe quel confident transis d'amour le fait déjà (been there, done that), et il rentre se la fumer sans avoir une place dans les pensées de la nana en dehors de la case utilitaire.
Après dans l'absolu, oui, déjà une nana juste cool, plaisante, et avec qui je me sens bien, sans prise de tête (même si on avait pas des valeurs ou des goûts en accord), ce serait déjà gigantesque. Mais faudrait savoir comment lui plaire et tirer mon épingle du jeu dans la foule aux prétendants. Parce que je suis pas bon pour ça, je suis pas souvent le dernier choisi (cf. pas assez de trucs valables à offrir aux intéressées selon elles).
Et si je devais me recentrer sur les raisons qui font que j'en suis là alors que ça fait si longtemps que je traîne ici, comme je disais, je cherche depuis longtemps la rencontre. À vrai dire, depuis la première fois qu'une nana m'a retourné le cerveau, j'ai cherché à comprendre comment plaire. J'ai longtemps pensé que c'était pas logique mais en revoyant ma copie, j'ai compris que j'idéalisais les humains, et que surtout que gagner des points n'est pas possible si je n'avais pas une image qui plaise à l'imaginaire de l'autre et à ses attentes à la base, et d'autres trucs sur la gentillesse etc. Mais en débloquant ça, je tombe sur deux écueils plus gros:
1) qu'est-ce qui me plaît et est indispensable, Qu'est-ce qui est souhaitable, Qu'est-ce qui est rédhibitoire? Et ça, même si j'ai une assez bonne idée de la chose, je ne sais pas si ce sont les nanas qui sont bonnes pour moi
2) Comment faire si je ne peux plaire à celles qui me plaisent?
J'ai un peu l'impression de vouloir taper une course GT avec une bagnole qui serait aussi immonde qu'une citroen ami.
Un questionnement en amène un autre, et j'en viens à douter. Jalap me disait que je devrais pouvoir trier le bon grain de l'ivraie avec mon expérience , mais si je suis honnête avec moi-même, entre saccager ou pas savoir garder des relations cools, et tirer des mauvais numéros, je suis pas sûr que mon expérience soit si utile. À part pour pas être un complet benêt quand la situation me hurle que ça va pas, et pour ne pas fermer les yeux.
Enfin avant tout ça, faut clairement que j'apprenne à m'accepter maintenant que la vieillesse a frappé parce que je suis immonde, j'ai envie de me refaire la trogne au napalm chaque fois que je me vois.
Et que je trouve un moyen naturel de faire des rencontres parce que les sites me gavent et attirent forcément 99% de mauvais numéros.
J'y verrai sans doute plus clair quand j'aurai des nanas en continu dans leur milieu naturel sous la dent.
Il faut s'accepter oui! Mais tu n'es certainement pas immonde. Que tu le dises en le pensant ou pas, c'est pas bon signe. Et la phrase qui suit sur ce refaire la tranche au napalm, pour moi c'est le signe d'un profond mal-être ou de dépression (je suis passé par là, maintenant mon reflet dans le miroir ne m'affecte plus). Donc je ne sais pas si tu consultes un psychologue ou un psychiatre, mais ça peut être une bonne idée (sans jugement, ça l'a été pour moi)
Courage
Courage
Pas d'inquiétude, j'ai pas réellement des pensées violentes envers moi, mais par contre effectivement, je ne me reconnais plus, j'ai l'impression qu'en quelques mois j'ai pris 15 ans dans la gueule, et comme j'avais l'habitude d'avoir l'air 5 à 10 ans plus jeune, ça me fait mal.
Et pour le reste, c'est un mélange de tex avery, happy tree friends, South Park, et d'un humour très personnel. Mais clairement, quand je me regarde, je me trouvais déjà pas ouf mais passable, mais là ça pique et mon désarroi est grand. Et me laisse dubitatif sur ma capacité à séduire (ou à pas me faire jeter des pierres ou rejeter violemment suite à un simple abordage, parce que c'est ce qui arrive aux mecs moches).
Et pour le reste, c'est un mélange de tex avery, happy tree friends, South Park, et d'un humour très personnel. Mais clairement, quand je me regarde, je me trouvais déjà pas ouf mais passable, mais là ça pique et mon désarroi est grand. Et me laisse dubitatif sur ma capacité à séduire (ou à pas me faire jeter des pierres ou rejeter violemment suite à un simple abordage, parce que c'est ce qui arrive aux mecs moches).
Bon, j'ai mis très longtemps à répondre, parce que je n'y arrivais pas dans la forme et le fond.
Les points que tu soulèves sont intéressants, justes et pertinents selon certains angles, et je t'en remercie, ça m'a fait bien phoshorer. Je voulais nuancer ou clarifier certains points, mais j'ai eu l'impression de me justifier, de me chercher des excuses (parce que dans l'absolu tu peux avoir raison sur certains points, en relatif il y a quand même pas mal de choses qui viennent pondérer et expliquer), ou de trop écrire/ rentrer dans les détails. Je fais encore le tri entre nuance et excuse, et dans l'absolu j'aimerais faire en sorte d'être dans une situation où le tri n'est pas à faire, j'ai horreur des excuses et j'aime vivre d'une manière claire avec moi-même sur les aspects négatifs, j'aime pas avoir à m'y adapter et "faire avec", même si c'est ce que je fais beaucoup aujourd'hui (et c'est sans doute la racine du mal, je le vois bien. Mais j'ai pas le choix, ou l'impression de pas l'avoir).
Mais je finissais par quelque chose de plus pratique et orienté vers une solution: le fait de savoir ce que je veux, et ce que j'ai à donner pour. Et une partie répond à tes points, de manière plus concise.
Donc je vous livre ça
Au final, à force je m'interroge sur mes critères essentiels, ça finit par ressembler à ça
-Mental: logique, plutôt intelligente (si elle l'est plus que moi c'est mieux, mais elle me respectera pas;)), raisonnablement cultivée a minima. Pas de croyances fortes type religion, ésotérique, pseudoscience (j'en peux plus des nanas qui se prennent pour de vrais sorcières ou astrologues), ou S'étiqueter tdah, aspie, "zèbre", indigo, hypersensible ou neuroatypique (tue l'amour direct, j'aime pas le besoin d'attention, le manque d'intelligence et de recul, les failles psychiques et la réécriture de la réalité que ça suppose. Et là on parle bien des gens qui te balancent ça en 3 secondes alors que tu leur demandais l'heure ou la direction des toilettes, pas des gens qui ont un vrai diagnostic et qui le vivent pas forcément comme un super pouvoir).
-Personnalité: curieuse, plutôt positive. Empathique. Pas individualiste (je ne le suis pas). L'humour est un plus.
-Physique : j'ai pas de préférences sur sa taille ou sa finesse tant qu'on s'accorde, Ni sur les brunes, blondes ou rousses. Juste pas de teintures ou coiffures chelou ou de piercings dégueulasses type septum (je veux pas d'une vache pour partenaire). Idem pour ses traits, tant qu'il y a de l'harmonie, mon esprit trouve son chemin. Style féminin évidemment (pas en permanence mais c'est bien que ce soit sa tendance naturelle), plutôt classe que hippie/sarouel/claquettes. Plutôt pas de grandes quantités de tatouages mais ça c'est parce que je fais le lien avec mon expérience (au delà de 10% de surface corporelle tatoués, la SAN est inversement proportionnelle).
-Valeurs : honnête, juste, qui donne de la valeur au beau et aux choses qui la dépassent (en grandeur, complexité, sophistication...)
-Projets: vivre à deux (j'ai eu la relation qui voulait faire "appart à part, dans la même ville"...), quotidien actif mais pas l'obligation de bouger ou faire les trucs en vogue pour se sentir exister, pas de voyages compulsifs (j'en ai eu une comme ça, c'est une plaie, elle voyageait 40 week-ends par an, pas à ses frais, ne pas pouvoir bouger un week-end finissait en dispute, deux mois ça m'a suffit), enfant (de moi, pas celui d'un autre que j'éduquerais à mon insu ou pas), s'élever à deux (intellectuellement si ce n'est socialement, notamment en créant), qu'elle ait ses ambitions (je crois pas que le projet d'être une femme au foyer pour toute sa vie soit sain).
D'un côté je me dis que c'est simple et pas démesuré, de l'autre que c'est ultra exigeant. Je suis plus sûr de quoi croire ou qui attendre.
De mon côté, je sais que je peux offrir un esprit (neuf, peu servi) riche (on va dire qu'entre la geekerie, l'amour pour l'art, la Science, les aventures improbables et mes 9 vies, mon côté écrivain et poète, il y a de quoi faire), de l'ouverture d'esprit, de l'implication, de l'engagement, de la réciprocité, de l'honnêteté, du respect, un brin d'humour (un fagot si on aime l'humour noir, le sarcasme, l'absurde, mais c'est sûr que je suis moins bon en dad jokes, j'ai pas encore fait la formation), de la générosité (en général pas besoin de me demander des attentions ou des cadeaux, même si mon attention immédiate est parfois indisponible j'ai une tâche de fond qui pense toujours à l'autre et comment lui apporter des choses), du soutien. Je suis versatile, pas délicat, donc je peux traverser un pays à la rame ou un océan à pied, ou l'inverse si besoin,
J'aime les choses sophistiquées mais peux me nourrir de rations de combat (par contre je peux pas lire du marc levy ou écouter du PNL, c'est au dessus de mes forces et au dessous de mes standards), je suis obstiné, opiniâtre (je suis sûr que vous l'ignoriez...), plein de ressources, j'ai de l'ambition et des projets, j'aime le panache et la sensualité et j'ai l'univers qui va avec (riche et à tiroirs, dirons nous), je masse plutôt bien, je sais cuisiner des pâtes al dente et faire de la vraie carbonara, des lasagnes, du tiramisu, des crêpes et des sushis (mes compétences culinaires s'arrêtent là, je suis virtuellement incapable de suivre une recette autrement, même si je suis capable de faire de la Blue Sky meilleure que celle de Walt), j'ai un taf très intéressant et utile, et j'ai un corps relativement entretenu pour une vieille baderne, et je fais du sport régulièrement et plus d'une fois par semaine/ siècle (aka, je suis musclé et élancé, mais mon body fat est plus proche des 20-25% que des abdos de Brad Pitt dans Fight Club, et le dad bod sans être dad ça le fait pas. Après oui, j'ai un cardio correct et peux faire des tractions sans problème pour soulever ma couenne/ sauver ma vie et échapper aux zombies, et suis plutôt taillé en V, mais je reste plutôt fin, donc c'est pas impressionnant, à part parce que je suis grand).
Mes points faibles sont que je ne vis pas avec mon temps pour des trucs évidents, que j'ai plein de contraintes de temps (des obligations en dehors du taf, le taf qui fait qu'une semaine sur deux je suis en déplacement donc activités, associations, relations compliquées..., et que quand je suis là, je taffe entre 40h les semaines de repos et 70-80h les semaines un peu chargées - facile 55 en moyenne) et financières (je vis bien mais pas richement pour mon salaire, faut que je fasse gaffe et sois raisonnable, je peux pas voyager à volonté, ni même une ou deux fois par an. Je peux payer des restaus ou des fringues à ma nana, aller à des concerts etc, mais ça reste moins cool et "normal" à notre époque), que j'ai une tolérance limitée à la médiocrité environnante qui fais que je ne suis pas l'optimiste avec lequel les nanas aiment vivre (ce que je peux comprendre. Après je suis pas 100% négatif et une bonne part de sarcasme habille la majorité des choses, mais il peut y avoir un fond un peu pessimiste, même si je reste un idéaliste), que j'ai du caractère et suis assez peu compatible avec le drama pour de l'attention, jouer au larbin parfois quand les nanas veulent se faire traiter en princesses (ce que je peux faire, mais pas en étant en serf), ou l'injustice et le manque de réciprocité ou de respect (et donc, assez prompt à partir au quart de tour si la meuf dérape. Pour moi ça casse un truc, je peux difficilement passer sur une démonstration de ce type). Aussi, je peux parfaitement être très calme, rester au fond d'un puit avec un (bon) bouquin pendant un an, et je n'ai pas le besoin de "vivre" en sortant systématiquement, même si je suis actif, mais j'ai pas besoin de forcément faire un nouveau truc chaque semaine dans le monde physique pour me sentir exister. J'aime bien me poser, et ça suivant l'âge de la nana ça passe moins (et précisément, dans ma cible ça passe moins).
Et puis il y a ma gueule qui a pris un coup de vieux (genre j'ai plus l'air d'avoir dix ans de moins, merci les relations toxiques), et le fait que je sois pas beau à la base (donc [4;5]-x = pas assez). Enfin, le fait que j'écrive plus de lignes de négatif que de positif, surtout quand la moitié du positif est écrit pour le style et le sarcasme. Et que la majorité du positif ne soit pas visible.
Sinon, ça pique toujours d'avoir eu ce que je voulais, puis de devoir y renoncer pour ne pas refaire des erreurs similaires à celles qui me plombent maintenant (engagement inconsidéré, sauf que là c'était puissance 10, avec une femme qui montrait encore plus de signes que ça allait être chelou au mieux sur certains aspects). Je sais pourquoi je l'ai fait, mais le vide est là, et j'ai le sentiment d'avoir raté une grande histoire, comme régulièrement. Et ça me fait tellement chier que j'ai presque envie qu'elle m'écrive encore ses messages où elle négligeait totalement mon avis pour l'envoyer paître encore et me conforter dans l'idée que j'ai eu raison (j'ai dit que j'étais revanchard, et mauvais quand on me fait des crasses?).
J'ai eu des matchs récemment, mais rien de fou. Une nana qui habitait un peu loin mais avec qui la conversation coulait bien, sans pour autant être surprenante, qui a oublié de répondre au bout d'un moment (testament au fait que je suis pas toujours intéressant?). Une nana qui m'a paru bizarre dès les premiers échanges (pas en mode chat gpt, et plutôt je suis de la famille Flanders que de la famille Addams), une "en fait j'ai 50 ans mais ça se voit pas" et en fait si, ça se voyait quand elle m'a envoyé des photos récentes et pas filtrées, une "non monogame non éthique" (aka, "je cherche un mec pour tromper mon mari". Pas "parce que je m'ennuie dans mon couple et que ça va pas bien", non...), une nana avec qui j'ai passé un bon moment, sans affinités particulières, mais qui s'entendait pas avec les nanas et avait que des potes mecs.
Ces derniers jours, je me suis rendu compte que j'ai un peu du mal à aller aborder dans la rue les nanas plus jeunes. Quand elles font mon âge, j'ai pas trop de problème (ça dépend du contexte mais je trouve un truc), mais je sais pas si c'est l'intérêt, le fait de me dire que pour elles je suis un vieux (donc pas le gars attirant par qui c'est flatteur d'être abordée), ou de me dire que ce que je fais est "pas normal" (alors qu'en réalité, ça l'est, et puis à la base la transgression et la contradiction avec les limitations arbitraires c'est tout moi - j'ai dit que j'étais un emmerdeur?- mais j'ai cette impression parce que j'ai le sentiment de pas avoir la valeur qu'il faut pour elles), une nana que je trouve fraîche, là je sais plus comment avoir une conversation avec elle pour la draguer, si c'est pas une situation où l'intérêt de sa part est manifeste (genre site de rencontres ou si elle me parle d'emblée). Ça m'emmerde, et faut que je passe cette barrière psychologique. Mais comme c'est l'été, que les nanas sont bien dénudées (même dans mon 1/2 patelin de merde à 255 jours de pluie par an), je veux pas donner l'impression d'être un chacal (et je me demande comment j'ai pu me laisser greffer cette impression dans le cerveau).
Sinon, j'ai toujours des contacts avec Lia, elle est partante pour venir chez moi (l'autre 1/2 chez moi, celui un peu plus stylé où je vis entre deux tapisseries décollées ) un de ces quatre quand elle aura fini ses exams. Au programme, sorties le jour, sorties la nuit (sexy ou pas, on verra, elle fait des allusions), cordes (pareil), dessin, farniente, massages, road trip.
Et je vois régulièrement l'une de mes ex, qui elle vit libre (parce qu'elle est toujours en mouvement et ne veut pas se fermer), on est amis et amants, parfois timidement, parfois passionnément (c'est marrant de la voir changer d'une fois sur l'autre, à un mois d'intervalle elle peut me sauter au cou pour m'embrasser ou me faire une timide bise, pas que ça présume des suites d'ailleurs...), c'est pas frustrant, ni gratifiant, c'est juste une bulle d'air, finie et bien circonscrite.
Mais j'aspire à plus que ça et pour l'instant, j'ai pas de plan pour y arriver (j'en ai, mais ils se déroulent tous avec accrocs, et j'adore pas ça), et je pense que j'en ai pas vraiment les moyens.
Les points que tu soulèves sont intéressants, justes et pertinents selon certains angles, et je t'en remercie, ça m'a fait bien phoshorer. Je voulais nuancer ou clarifier certains points, mais j'ai eu l'impression de me justifier, de me chercher des excuses (parce que dans l'absolu tu peux avoir raison sur certains points, en relatif il y a quand même pas mal de choses qui viennent pondérer et expliquer), ou de trop écrire/ rentrer dans les détails. Je fais encore le tri entre nuance et excuse, et dans l'absolu j'aimerais faire en sorte d'être dans une situation où le tri n'est pas à faire, j'ai horreur des excuses et j'aime vivre d'une manière claire avec moi-même sur les aspects négatifs, j'aime pas avoir à m'y adapter et "faire avec", même si c'est ce que je fais beaucoup aujourd'hui (et c'est sans doute la racine du mal, je le vois bien. Mais j'ai pas le choix, ou l'impression de pas l'avoir).
Mais je finissais par quelque chose de plus pratique et orienté vers une solution: le fait de savoir ce que je veux, et ce que j'ai à donner pour. Et une partie répond à tes points, de manière plus concise.
Donc je vous livre ça
Au final, à force je m'interroge sur mes critères essentiels, ça finit par ressembler à ça
-Mental: logique, plutôt intelligente (si elle l'est plus que moi c'est mieux, mais elle me respectera pas;)), raisonnablement cultivée a minima. Pas de croyances fortes type religion, ésotérique, pseudoscience (j'en peux plus des nanas qui se prennent pour de vrais sorcières ou astrologues), ou S'étiqueter tdah, aspie, "zèbre", indigo, hypersensible ou neuroatypique (tue l'amour direct, j'aime pas le besoin d'attention, le manque d'intelligence et de recul, les failles psychiques et la réécriture de la réalité que ça suppose. Et là on parle bien des gens qui te balancent ça en 3 secondes alors que tu leur demandais l'heure ou la direction des toilettes, pas des gens qui ont un vrai diagnostic et qui le vivent pas forcément comme un super pouvoir).
-Personnalité: curieuse, plutôt positive. Empathique. Pas individualiste (je ne le suis pas). L'humour est un plus.
-Physique : j'ai pas de préférences sur sa taille ou sa finesse tant qu'on s'accorde, Ni sur les brunes, blondes ou rousses. Juste pas de teintures ou coiffures chelou ou de piercings dégueulasses type septum (je veux pas d'une vache pour partenaire). Idem pour ses traits, tant qu'il y a de l'harmonie, mon esprit trouve son chemin. Style féminin évidemment (pas en permanence mais c'est bien que ce soit sa tendance naturelle), plutôt classe que hippie/sarouel/claquettes. Plutôt pas de grandes quantités de tatouages mais ça c'est parce que je fais le lien avec mon expérience (au delà de 10% de surface corporelle tatoués, la SAN est inversement proportionnelle).
-Valeurs : honnête, juste, qui donne de la valeur au beau et aux choses qui la dépassent (en grandeur, complexité, sophistication...)
-Projets: vivre à deux (j'ai eu la relation qui voulait faire "appart à part, dans la même ville"...), quotidien actif mais pas l'obligation de bouger ou faire les trucs en vogue pour se sentir exister, pas de voyages compulsifs (j'en ai eu une comme ça, c'est une plaie, elle voyageait 40 week-ends par an, pas à ses frais, ne pas pouvoir bouger un week-end finissait en dispute, deux mois ça m'a suffit), enfant (de moi, pas celui d'un autre que j'éduquerais à mon insu ou pas), s'élever à deux (intellectuellement si ce n'est socialement, notamment en créant), qu'elle ait ses ambitions (je crois pas que le projet d'être une femme au foyer pour toute sa vie soit sain).
D'un côté je me dis que c'est simple et pas démesuré, de l'autre que c'est ultra exigeant. Je suis plus sûr de quoi croire ou qui attendre.
De mon côté, je sais que je peux offrir un esprit (neuf, peu servi) riche (on va dire qu'entre la geekerie, l'amour pour l'art, la Science, les aventures improbables et mes 9 vies, mon côté écrivain et poète, il y a de quoi faire), de l'ouverture d'esprit, de l'implication, de l'engagement, de la réciprocité, de l'honnêteté, du respect, un brin d'humour (un fagot si on aime l'humour noir, le sarcasme, l'absurde, mais c'est sûr que je suis moins bon en dad jokes, j'ai pas encore fait la formation), de la générosité (en général pas besoin de me demander des attentions ou des cadeaux, même si mon attention immédiate est parfois indisponible j'ai une tâche de fond qui pense toujours à l'autre et comment lui apporter des choses), du soutien. Je suis versatile, pas délicat, donc je peux traverser un pays à la rame ou un océan à pied, ou l'inverse si besoin,
J'aime les choses sophistiquées mais peux me nourrir de rations de combat (par contre je peux pas lire du marc levy ou écouter du PNL, c'est au dessus de mes forces et au dessous de mes standards), je suis obstiné, opiniâtre (je suis sûr que vous l'ignoriez...), plein de ressources, j'ai de l'ambition et des projets, j'aime le panache et la sensualité et j'ai l'univers qui va avec (riche et à tiroirs, dirons nous), je masse plutôt bien, je sais cuisiner des pâtes al dente et faire de la vraie carbonara, des lasagnes, du tiramisu, des crêpes et des sushis (mes compétences culinaires s'arrêtent là, je suis virtuellement incapable de suivre une recette autrement, même si je suis capable de faire de la Blue Sky meilleure que celle de Walt), j'ai un taf très intéressant et utile, et j'ai un corps relativement entretenu pour une vieille baderne, et je fais du sport régulièrement et plus d'une fois par semaine/ siècle (aka, je suis musclé et élancé, mais mon body fat est plus proche des 20-25% que des abdos de Brad Pitt dans Fight Club, et le dad bod sans être dad ça le fait pas. Après oui, j'ai un cardio correct et peux faire des tractions sans problème pour soulever ma couenne/ sauver ma vie et échapper aux zombies, et suis plutôt taillé en V, mais je reste plutôt fin, donc c'est pas impressionnant, à part parce que je suis grand).
Mes points faibles sont que je ne vis pas avec mon temps pour des trucs évidents, que j'ai plein de contraintes de temps (des obligations en dehors du taf, le taf qui fait qu'une semaine sur deux je suis en déplacement donc activités, associations, relations compliquées..., et que quand je suis là, je taffe entre 40h les semaines de repos et 70-80h les semaines un peu chargées - facile 55 en moyenne) et financières (je vis bien mais pas richement pour mon salaire, faut que je fasse gaffe et sois raisonnable, je peux pas voyager à volonté, ni même une ou deux fois par an. Je peux payer des restaus ou des fringues à ma nana, aller à des concerts etc, mais ça reste moins cool et "normal" à notre époque), que j'ai une tolérance limitée à la médiocrité environnante qui fais que je ne suis pas l'optimiste avec lequel les nanas aiment vivre (ce que je peux comprendre. Après je suis pas 100% négatif et une bonne part de sarcasme habille la majorité des choses, mais il peut y avoir un fond un peu pessimiste, même si je reste un idéaliste), que j'ai du caractère et suis assez peu compatible avec le drama pour de l'attention, jouer au larbin parfois quand les nanas veulent se faire traiter en princesses (ce que je peux faire, mais pas en étant en serf), ou l'injustice et le manque de réciprocité ou de respect (et donc, assez prompt à partir au quart de tour si la meuf dérape. Pour moi ça casse un truc, je peux difficilement passer sur une démonstration de ce type). Aussi, je peux parfaitement être très calme, rester au fond d'un puit avec un (bon) bouquin pendant un an, et je n'ai pas le besoin de "vivre" en sortant systématiquement, même si je suis actif, mais j'ai pas besoin de forcément faire un nouveau truc chaque semaine dans le monde physique pour me sentir exister. J'aime bien me poser, et ça suivant l'âge de la nana ça passe moins (et précisément, dans ma cible ça passe moins).
Et puis il y a ma gueule qui a pris un coup de vieux (genre j'ai plus l'air d'avoir dix ans de moins, merci les relations toxiques), et le fait que je sois pas beau à la base (donc [4;5]-x = pas assez). Enfin, le fait que j'écrive plus de lignes de négatif que de positif, surtout quand la moitié du positif est écrit pour le style et le sarcasme. Et que la majorité du positif ne soit pas visible.
Sinon, ça pique toujours d'avoir eu ce que je voulais, puis de devoir y renoncer pour ne pas refaire des erreurs similaires à celles qui me plombent maintenant (engagement inconsidéré, sauf que là c'était puissance 10, avec une femme qui montrait encore plus de signes que ça allait être chelou au mieux sur certains aspects). Je sais pourquoi je l'ai fait, mais le vide est là, et j'ai le sentiment d'avoir raté une grande histoire, comme régulièrement. Et ça me fait tellement chier que j'ai presque envie qu'elle m'écrive encore ses messages où elle négligeait totalement mon avis pour l'envoyer paître encore et me conforter dans l'idée que j'ai eu raison (j'ai dit que j'étais revanchard, et mauvais quand on me fait des crasses?).
J'ai eu des matchs récemment, mais rien de fou. Une nana qui habitait un peu loin mais avec qui la conversation coulait bien, sans pour autant être surprenante, qui a oublié de répondre au bout d'un moment (testament au fait que je suis pas toujours intéressant?). Une nana qui m'a paru bizarre dès les premiers échanges (pas en mode chat gpt, et plutôt je suis de la famille Flanders que de la famille Addams), une "en fait j'ai 50 ans mais ça se voit pas" et en fait si, ça se voyait quand elle m'a envoyé des photos récentes et pas filtrées, une "non monogame non éthique" (aka, "je cherche un mec pour tromper mon mari". Pas "parce que je m'ennuie dans mon couple et que ça va pas bien", non...), une nana avec qui j'ai passé un bon moment, sans affinités particulières, mais qui s'entendait pas avec les nanas et avait que des potes mecs.
Ces derniers jours, je me suis rendu compte que j'ai un peu du mal à aller aborder dans la rue les nanas plus jeunes. Quand elles font mon âge, j'ai pas trop de problème (ça dépend du contexte mais je trouve un truc), mais je sais pas si c'est l'intérêt, le fait de me dire que pour elles je suis un vieux (donc pas le gars attirant par qui c'est flatteur d'être abordée), ou de me dire que ce que je fais est "pas normal" (alors qu'en réalité, ça l'est, et puis à la base la transgression et la contradiction avec les limitations arbitraires c'est tout moi - j'ai dit que j'étais un emmerdeur?- mais j'ai cette impression parce que j'ai le sentiment de pas avoir la valeur qu'il faut pour elles), une nana que je trouve fraîche, là je sais plus comment avoir une conversation avec elle pour la draguer, si c'est pas une situation où l'intérêt de sa part est manifeste (genre site de rencontres ou si elle me parle d'emblée). Ça m'emmerde, et faut que je passe cette barrière psychologique. Mais comme c'est l'été, que les nanas sont bien dénudées (même dans mon 1/2 patelin de merde à 255 jours de pluie par an), je veux pas donner l'impression d'être un chacal (et je me demande comment j'ai pu me laisser greffer cette impression dans le cerveau).
Sinon, j'ai toujours des contacts avec Lia, elle est partante pour venir chez moi (l'autre 1/2 chez moi, celui un peu plus stylé où je vis entre deux tapisseries décollées ) un de ces quatre quand elle aura fini ses exams. Au programme, sorties le jour, sorties la nuit (sexy ou pas, on verra, elle fait des allusions), cordes (pareil), dessin, farniente, massages, road trip.
Et je vois régulièrement l'une de mes ex, qui elle vit libre (parce qu'elle est toujours en mouvement et ne veut pas se fermer), on est amis et amants, parfois timidement, parfois passionnément (c'est marrant de la voir changer d'une fois sur l'autre, à un mois d'intervalle elle peut me sauter au cou pour m'embrasser ou me faire une timide bise, pas que ça présume des suites d'ailleurs...), c'est pas frustrant, ni gratifiant, c'est juste une bulle d'air, finie et bien circonscrite.
Mais j'aspire à plus que ça et pour l'instant, j'ai pas de plan pour y arriver (j'en ai, mais ils se déroulent tous avec accrocs, et j'adore pas ça), et je pense que j'en ai pas vraiment les moyens.
C'est marrant, on se retrouveaussi dans le style de femmes recherché. Et non, en théorie ce n'est pas démesurément exigeant. En pratique par contre, j'ai l'impression que les femmes qui rentrent dans ces critères ne sont jamais intéressées. On peut se demander pourquoi. Elles ne sont pas sur les applis? Elles sont déjà casées? Elles ont l'embarras du choix? Bref courage.
Sinon je pense que le travail te prend trop de possibilités de vie. Apres c'est peut-être un refuge, une zone de confort ou dépenser son énergie, la conséquence des événements que tu as traversé. Mais entre les déplacements et le nombre d'heure, est ce que tu arrives à t'y retrouver, en dehors même de l'aspect financier?
Sinon je pense que le travail te prend trop de possibilités de vie. Apres c'est peut-être un refuge, une zone de confort ou dépenser son énergie, la conséquence des événements que tu as traversé. Mais entre les déplacements et le nombre d'heure, est ce que tu arrives à t'y retrouver, en dehors même de l'aspect financier?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Il y'a du vrai... le 16.06.25, 10h27 par Jalapeno
Merci pour vos messages.
Ça se vérifie plus ou moins à partir d'un certain âge.
Il y a aussi le fait qu'elles ont certainement conscience de leur valeur, et dans un monde où le moindre cageot immonde est quand même sollicité par des tas de simps et de mecs en chaleur (parce qu'on peut dire tout ce qu'on veut de la subjectivité de la Beauté, à un certain moment pour trouver certaines personnes belles faut fracturer la réalité au pied de biche, et les gars qui arrivent quand même en mode compliment obséquieux à la moindre nana qui poste une photo d'elle en train de faire caca ou d'essayer une robe qui lui va pas (manque de goût souvent en prime), sont des pleutres), c'est une plaie pour le niveau d'exigence générale.
Elles ont donc certainement l'embarras du choix et le choix de l'embarras, mais étant de valeur elles doivent certainement être assez aptes pour être connectées dans la vraie vie, ou être assez entourées pour se laisser porter par les autres en la matière. Donc effectivement moins sur les applis. Puis je veux dire, une nana populaire n'a besoin que d'insta si elle veut vraiment faire son marché. Elle peut rester dans le déni plausible de "moi j'ai pas besoin de applis de rencontres" et quand même faire des rencontres comme ça. Par contre la concurrence est encore plus rude (c'est gratuit, on peut écrire à qui on veut sans limitation donc toujours une chance de briller...) Donc c'est pas la balle magique.
Pour le reste, oui c'est prenant mais j'ai eu plus classique et j'avais l'impression de mourir à l'intérieur. En vrai j'aime pas la notion de bullshit job, du moment qu'il y a un besoin tu le remplis, tout le monde est remplaçable même dans les "vrais" jobs. Pour moi tant que ça me fait bouffer ça a du sens (j'adore bouffer).
Mais au delà de ça, je pense que mon taf a une vraie valeur ajoutée que ce soit scientifiquement ou éthiquement (j'aime pas dire ça parce que c'est un discours de gens avec qui je m'accorde pas en général. Mais j'ai horreur qu'on me confisque mes mots)
Donc oui je m'y retrouve. Aussi dans sa flexibilité relative par rapport à mes contraintes (ie mon boss sait que je fais des pauses quand j'ai besoin, que je fais des déplacements persos dans les heures de boulot, mais que je rends mes heures sans compter et que je produis...).
Puis pour l'aspect financier, pour l'instant je suis condamné encore pour quelques années à ne pas pouvoir régresser.
Après là j'ai quelques pistes ailleurs, à voir si je peux évoluer. Au pire j'ai même pensé à être à 80% au même salaire, avoir une journée pour moi ce serait bien.
Il faudrait peut-être que je me fourvoie un peu plus pour être sain ou compatibles avec les gens normaux.
Je ne considère pas que c'est me dénaturer si je vais vers ce que je veux être (c'est pas pour "être aimé", plus parce qu'en réalité c'est parfois pesant de constater qu'on a encore raison et que ça a encore tourné au boudin et que personne "n'avait prévu" -ou écouté-).
Le problème là étant plutôt que je crois que j'ai raison, mais que ce n'est pas ce que veulent les gens, ne pas se tromper sur la réalité. Quand on parle de fatalisme, je vois souvent ça comme tu pragmatisme.
Avec les femmes, j'ai pas vraiment tendance à me justifier de mes actes ou de mes paroles, sauf si c'est demandé et ça dépend de l'esprit dans lequel c'est fait.
D'ailleurs, pour les femmes, c'est aussi un gros sujet: elles se plaignent constamment de leur représentation à l'écran (à tort ou à raison, j'aurais pas mal à dire sur cette argumentation), mais elles pensent que montrer des femmes que dans des rôles de princesses ou de love interest affecte la pensée des jeunes filles (et ça, c'est pas faux, dans une certaine mesure). Pourquoi c'est si difficile à croire que pour des gamins sans image paternelle suffisante, avec les femmes de leur entourage pour leur enseigner qu'il faut être gentil, poli, pas faire de vagues (ce qui est le comportement qu'elles enseignent aux garçons mais dont aujourd'hui elles pensent que les filles ne devraient pas avoir), et baignés dans des films où les gentils losers (montrés comme tels dans le film) auxquels ils peuvent s'identifier le plus (parce que c'est le lot de 90% des gamins, même intelligents et bien entourés, parce que l'adolescence c'est le mal être par définition) gagnent à la fin, ça va pas les conditionner à vouloir mériter les nanas, à vouloir les traiter comme des princesses même quand elles l'ont pas mérité comme si c'était la recette pour les avoir, etc?
Et je peux te dire que c'est pas évident de voir l'erreur. Tu as tôt fait de te dire que la nana est pas logique ou a un défaut de personnalité, plutôt que de remettre tes croyances en cause. Ça me paraît pas très étonnant qu'elle on sait que les platistes qui voient la courbure de la terre inventent des trucs rocambolesques pour maintenir intactes leurs croyances.
Ça peut mener à l'aigreur.
Après tous les gamins vivent pas ça, c'est sûr, mais je crois pas que ça ait été négligeable, comme ça ne l'a pas été d'avoir une génération où les divorces ont explosé...
Il considérait pas que j'avais un problème (là où je vois des trucs qui me posent problèmes), juste que j'avais une personnalité forte. Mais il croyait pas trop au changement profond. Donc utile mais limité.
J'aurais bien essayé la tcc mais j'ai jamais trouvé aucun psychologue qui mêle pas ça à d'autres trucs chelous. Et à vrai dire, je saurais pas quoi dire. "Je trouve pas de femme comme je l'attends", c'est pas un problème psychologique, c'est une affaire de choix.
Pour le reste, je suis pas malheureux, plutôt heureux la majeure partie du temps.
---
C'est marrant, j'ai mis une nouvelle bio, j'ai eu trois matchs dans la demi-heure (puis plus rien)... Deux nanas mi cinquantaine, une mi trentaine qui habite dans un trou plus perdu que le mien dans la montagne. J'ai évacué une des deux premières parce que l'abordage s'est mal passé, de suite un conflictuelle et pas dans un bon esprit. Celle de 35 est cool mais loin. Celle de 55 qui reste est belle femme pour son âge, très accomplie, on a les mêmes goûts, mais niveau projets ça va coincer. C'est dommage mais je vais m'en faire une pote si ça passe.
Peut-être que ça dépend de qui demande. Un adage dit "on ne prête qu'aux riches". Ce n'est pas exigeant tant que tu as ce qu'il faut à offrir.
Un gars disait: Beauté × Stabilité mentale × disponibilité = constante.. En pratique par contre, j'ai l'impression que les femmes qui rentrent dans ces critères ne sont jamais intéressées. On peut se demander pourquoi. Elles ne sont pas sur les applis? Elles sont déjà casées? Elles ont l'embarras du choix? Bref courage.
Ça se vérifie plus ou moins à partir d'un certain âge.
Il y a aussi le fait qu'elles ont certainement conscience de leur valeur, et dans un monde où le moindre cageot immonde est quand même sollicité par des tas de simps et de mecs en chaleur (parce qu'on peut dire tout ce qu'on veut de la subjectivité de la Beauté, à un certain moment pour trouver certaines personnes belles faut fracturer la réalité au pied de biche, et les gars qui arrivent quand même en mode compliment obséquieux à la moindre nana qui poste une photo d'elle en train de faire caca ou d'essayer une robe qui lui va pas (manque de goût souvent en prime), sont des pleutres), c'est une plaie pour le niveau d'exigence générale.
Elles ont donc certainement l'embarras du choix et le choix de l'embarras, mais étant de valeur elles doivent certainement être assez aptes pour être connectées dans la vraie vie, ou être assez entourées pour se laisser porter par les autres en la matière. Donc effectivement moins sur les applis. Puis je veux dire, une nana populaire n'a besoin que d'insta si elle veut vraiment faire son marché. Elle peut rester dans le déni plausible de "moi j'ai pas besoin de applis de rencontres" et quand même faire des rencontres comme ça. Par contre la concurrence est encore plus rude (c'est gratuit, on peut écrire à qui on veut sans limitation donc toujours une chance de briller...) Donc c'est pas la balle magique.
En vrai les déplacements ça reste plein d'occasions de sortir de mon trou de 80% télétravail le reste du temps. Quand je vais chez des clients, je rencontre toujours des gens, donc il y a aussi des femmes et ça permet de garder un peu la main et de découvrir des gens éventuellement intéressants.Sinon je pense que le travail te prend trop de possibilités de vie. Apres c'est peut-être un refuge, une zone de confort ou dépenser son énergie, la conséquence des événements que tu as traversé. Mais entre les déplacements et le nombre d'heure, est ce que tu arrives à t'y retrouver, en dehors même de l'aspect financier?
Pour le reste, oui c'est prenant mais j'ai eu plus classique et j'avais l'impression de mourir à l'intérieur. En vrai j'aime pas la notion de bullshit job, du moment qu'il y a un besoin tu le remplis, tout le monde est remplaçable même dans les "vrais" jobs. Pour moi tant que ça me fait bouffer ça a du sens (j'adore bouffer).
Mais au delà de ça, je pense que mon taf a une vraie valeur ajoutée que ce soit scientifiquement ou éthiquement (j'aime pas dire ça parce que c'est un discours de gens avec qui je m'accorde pas en général. Mais j'ai horreur qu'on me confisque mes mots)
Donc oui je m'y retrouve. Aussi dans sa flexibilité relative par rapport à mes contraintes (ie mon boss sait que je fais des pauses quand j'ai besoin, que je fais des déplacements persos dans les heures de boulot, mais que je rends mes heures sans compter et que je produis...).
Puis pour l'aspect financier, pour l'instant je suis condamné encore pour quelques années à ne pas pouvoir régresser.
Après là j'ai quelques pistes ailleurs, à voir si je peux évoluer. Au pire j'ai même pensé à être à 80% au même salaire, avoir une journée pour moi ce serait bien.
Non mais je pense que dans ma formation intellectuelle, je me suis fourvoyé. De ce point de vue là j'ai une personnalité de con. J'aimerais bien changer, il ne faudrait pas que ce soit faux. Mais mon mental m'empêche de ne pas voir les trucs négatifs, je vois trop de tenants et d'aboutissants, et je me fais assez peu d'illusions sur les gens et la marche du monde.
Il faudrait peut-être que je me fourvoie un peu plus pour être sain ou compatibles avec les gens normaux.
Je ne la privilégie pas parce que c'est difficilement actionnable. Mais je suis du genre à évoluer pour ne pas rester dans l'erreur.Y a des choses que tu peux améliorer/optimiser pour attirer des personnes saines mais tu ne pourras pas changer de personnalité du tout au tout si c’est pour être accepté pour ce que tu n’es pas. De toute façon je ne pense pas que tu aurais privilégié cette option mais je préférais le préciser.
Je ne considère pas que c'est me dénaturer si je vais vers ce que je veux être (c'est pas pour "être aimé", plus parce qu'en réalité c'est parfois pesant de constater qu'on a encore raison et que ça a encore tourné au boudin et que personne "n'avait prévu" -ou écouté-).
Le problème là étant plutôt que je crois que j'ai raison, mais que ce n'est pas ce que veulent les gens, ne pas se tromper sur la réalité. Quand on parle de fatalisme, je vois souvent ça comme tu pragmatisme.
Oui, je peux. Mais c'est beaucoup moins drôle, et puis le sarcasme, c'est pour mon plaisir personnel. Si les gens y goûtent tant mieux. Après oui, on peut être parcimonieux.- Tu peux essayer d’être sarcastique uniquement avec les personnes qui y sont réceptives.
C'est marrant mais ça j'essaie très fort de le faire parce que je sais que sinon mes avis peuvent paraître tranchés, mais on m'a des fois dit que toutes mes nuances étaient faites pour noyer le poisson et pas avouer mon véritable propos, ou que je compliquais des choses simples... Après ça reste sans doute la meilleure voix, mais pas facile à implémenter.Tu peux montrer que ton avis est limité à des individus donnés, à un contexte donné, en y apportant les nuances qu’il faut. Ça évite de donner l’impression d’être excessivement négatif quand tu donnes un avis critique et ça réduit la marge d’interprétation.
Si tu penses à ne pas en balancer trop sur des aspects négatifs d'emblée, en général j'évite, sauf si je sais que la personne a un réel blocage ou une attente différente sur un point de désaccord évident. Ça me paraît plus gérable comme ça, surtout quand elle sait que je sais. Sinon ça me serait reproché...- Tu peux essayer de ne pas dévier pour ne donner les détails que si tu y es invité.
Oui, c'est dur mais je me force à les laisser faire leurs compliments sans les renvoyer à ma réalité et à mon feeling. Maintenant faut que j'apprenne à accompagner la chose plutôt que de rester silencieux quand la nana tape (pour moi) à côté (et que ce soit lisible sur ma gueule que c'est pas pour moi le meilleur compliment du monde, comment quand la nana me dit "tu es beau"). L'étape suivante c'est aussi d'arriver à faire en sorte de pas la voir différemment ou la mépriser pour sa manière de me voir positivement ou de m'aimer (je sais, c'est un peu être un sale con, mais quand on m'encense pour un truc injustifié selon moi, ça change ma perception de l'autre, souvent pas en bien)- Tu peux éviter de dire que tu n’es pas normal ou pas assez bien. C’est à ton interlocutrice de te le dire - si elle le pense - pas à toi.
Je parlais de justification ici dans ce journal, parce que vouloir expliquer un peu toutes les nuances et les origines de certaines choses, c'est pas forcément utile. C'est vouloir être compris (c'est mon gros défaut, parce que j'avais l'habitude que les gens me suivent pas, j'étais souvent parti trop loin dans mes délires, et des fois j'avais des coups d'avance aussi), mais c'est pas si important, ça change pas ma manière d'agir or c'est ça qui est important.Peut-être qu’en faisant ça tu pourras t’exprimer sans retenue et moins avoir le sentiment de te justifier.
Avec les femmes, j'ai pas vraiment tendance à me justifier de mes actes ou de mes paroles, sauf si c'est demandé et ça dépend de l'esprit dans lequel c'est fait.
Je ne pense pas. Connaître le mécanisme psychologique ne te permets pas pour autant d'éviter les biais. Cela dit, à une époque ici, on conseillait certains films pour se mettre dans l'état d'esprit "alpha" / séducteur, et pour réformer ses croyances aussi. Même en partant du principe que c'était de la fiction. Après je dis pas que nos blessures/ insécurités ont moins de poids que des films. Je dis que les films viennent couvrir des bases que tout le monde n'a pas (et je le redis: quand tu es ado si tu demandes aux potes - parce que tu demandes pas aux parents, et ils ont pas les codes de ta génération-, c'est un aveu de faiblesse. Tu veux aussi pas dévoiler pour qui tu as de l'intérêt par peur de te faire afficher ou c'est ton coup, et dans tous les cas, même si tu demandes, même si tu as une bonne réponse des autres, souvent ça ne marche que pour eux), et en fonction des exemples que tu prends comme vrais, de ta psychologie etc, de ce qui te fais rêver, tu "choisis tes modèles". Mais si c'est pas les bons, tu peux être bloqué dans des valeurs de merde.Je pense qu’on se demande tous si on a des critères légitimes, trop ou pas assez exigeants. C’est difficile de avoir où placer son curseur. Mais je ne pense pas que les films y soient pour quelque chose. On accepte ce qu’on pense mériter et si nos blessures amoureuses, nos insécurités vécues dans l’enfance/ l’adolescence et à l’âge adulte avaient moins de poids que les films dont on s’inspire on irait pas voir des psys pour parler de nos vies mais des critiques cinématiques pour parler des films qui nous ont le plus marqué et se faire conseiller des films assez positifs, assez idéalistes et sains pour corriger nos idéaux.
D'ailleurs, pour les femmes, c'est aussi un gros sujet: elles se plaignent constamment de leur représentation à l'écran (à tort ou à raison, j'aurais pas mal à dire sur cette argumentation), mais elles pensent que montrer des femmes que dans des rôles de princesses ou de love interest affecte la pensée des jeunes filles (et ça, c'est pas faux, dans une certaine mesure). Pourquoi c'est si difficile à croire que pour des gamins sans image paternelle suffisante, avec les femmes de leur entourage pour leur enseigner qu'il faut être gentil, poli, pas faire de vagues (ce qui est le comportement qu'elles enseignent aux garçons mais dont aujourd'hui elles pensent que les filles ne devraient pas avoir), et baignés dans des films où les gentils losers (montrés comme tels dans le film) auxquels ils peuvent s'identifier le plus (parce que c'est le lot de 90% des gamins, même intelligents et bien entourés, parce que l'adolescence c'est le mal être par définition) gagnent à la fin, ça va pas les conditionner à vouloir mériter les nanas, à vouloir les traiter comme des princesses même quand elles l'ont pas mérité comme si c'était la recette pour les avoir, etc?
Et je peux te dire que c'est pas évident de voir l'erreur. Tu as tôt fait de te dire que la nana est pas logique ou a un défaut de personnalité, plutôt que de remettre tes croyances en cause. Ça me paraît pas très étonnant qu'elle on sait que les platistes qui voient la courbure de la terre inventent des trucs rocambolesques pour maintenir intactes leurs croyances.
Ça peut mener à l'aigreur.
Après tous les gamins vivent pas ça, c'est sûr, mais je crois pas que ça ait été négligeable, comme ça ne l'a pas été d'avoir une génération où les divorces ont explosé...
Oui. Mais j'ai trouvé ça assez inutile. Je n'ai pas trouvé la bonne personne. Entre les psychanalystes et leurs obsessions sur certains aspects qui mènent à rien, ou ceux qui te jugent (un parce que je racontais avoir eu pas mal de relations à une époque, un autre parce que j'avais selon lui des loisirs puérils), ceux qui n'amènent pas de solutions, ou qui apportent que des arguments pétés sur tel ou tel point (cf les génies du jugement, ou une psy que je connaissais par un pote et qui s'est littéralement foutue de ma gueule quand je lui ai raconté ma relation avec mon ex parce que je m'étais engagé trop vite), et les autres formes de thérapies qui étaient pratiquées par des gens borderline sectaire (les trucs non prouvés genre rebirth et autres méthodes US débiles et sans fondement), je n'ai pas trouvé ce qui me convenait. J'ai eu un psychiatre cool qui me disait que j'avais pas fondamentalement de problème si ce n'est la confiance en soi, et une tendance à la dépression du fait de mon pessimisme, il m'a donné des conseils pour me détacher des choses ou essayer de les accueillir différemment, il m'a médicamenté quand j'avais besoin, mais c'est à peu près tout.Tu as déjà suivi un thérapie ?
Il considérait pas que j'avais un problème (là où je vois des trucs qui me posent problèmes), juste que j'avais une personnalité forte. Mais il croyait pas trop au changement profond. Donc utile mais limité.
J'aurais bien essayé la tcc mais j'ai jamais trouvé aucun psychologue qui mêle pas ça à d'autres trucs chelous. Et à vrai dire, je saurais pas quoi dire. "Je trouve pas de femme comme je l'attends", c'est pas un problème psychologique, c'est une affaire de choix.
Pour le reste, je suis pas malheureux, plutôt heureux la majeure partie du temps.
---
C'est marrant, j'ai mis une nouvelle bio, j'ai eu trois matchs dans la demi-heure (puis plus rien)... Deux nanas mi cinquantaine, une mi trentaine qui habite dans un trou plus perdu que le mien dans la montagne. J'ai évacué une des deux premières parce que l'abordage s'est mal passé, de suite un conflictuelle et pas dans un bon esprit. Celle de 35 est cool mais loin. Celle de 55 qui reste est belle femme pour son âge, très accomplie, on a les mêmes goûts, mais niveau projets ça va coincer. C'est dommage mais je vais m'en faire une pote si ça passe.
Merci pour ton retour d'expérience.
C'est pas que c'est pas important d'avoir tort ou raison, c'est que je crois pas qu'on soit là pour ça.
Pour le reste, je sais que c'est mon expérience et ça m'a juste dissuadé de chercher parce que c'était pas très efficace au mieux, mais oui je me doute qu'il y a des professionnels qui sont bons et des gens pour qui ça marche.
Ma personnalité fait aussi sans doute que je suis pas réceptif à ça, ou difficilement, et donc les gens qui sont un peu limites niveau pratique vont vite passer à la trappe.
Après honnêtement, hpi ou pas, on va dit que je vis pas à la hauteur de mes moyens ou de mon potentiel si j'en ai vraiment un. Si tu mérites ton étiquette, moi, déjà j'ai pas fait de diag (juste deux tests de qi quand j'étais pas fini à 4 ans d'intervalle, et ils étaient dans les mêmes eaux, et un test chez un neurologue dire à un accident qui me disait que je sortais de ses chartes, mais ça veut rien dire, c'était pas exactement un test généraliste, et on peut avoir bonne mémoire sans être intelligent) puis clairement, ma vie c'est un gag. Quand j'étais jeune, j'ai fini par devenir un petit con de 25 ans qui méprisait les autres par exemple parce qu'ils étaient aussi dans un boulot de merde, sauf que eux, ils "étaient à leur place parce qu'ils avaient jamais fait d'efforts". Sauf que la réalité m'a fait sortir la tête de mon gros cul. Déjà, j'avais beau être supposément plus malin qu'eux, au final, ils galéraient moins pour des trucs que je considérais simples, et ensuite, j'en apprenais plus sur eux et ça m'a fait fermer ma grande gueule.
Je me suis cassé la gueule à chaque marche importante parce que je suis une buse qui zappe trop de trucs pratiques et que ça m'a causé du tort. J'ai raté des examens pour ça, je me suis tapé des années infernales parce que j'avais oublié d'envoyer des dossiers pour avoir des locations et je me suis retrouvé à me taper 2h de trajets matin et soir, j'ai cru que ma compétence suffirait donc j'ai laissé des profs qui "optimisaient leurs effectifs" dégrader mes notes de master sans rien dire alors que j'étais major de promo, donc je me suis fait entuber pour avoir des bourses de thèse ensuite, j'ai bossé 5 ans sur une thèse par perfectionnisme pour jamais m'en servir professionnellement ou académiquement, je galère parce que j'ai bossé dans tous les domaines sauf celui dans lequel j'étais affûté comme un rasoir, je commence des tas de projets sans les finir parce que j'ai pas le temps, je suis un échec ambulant qui a juste un bon salaire parce qu'il sait écrire trois mots correctement et lire une thèse de data science comme faire du support réseau ou corriger un contrat et l'avocat. Mais je reste bloqué dans ma vie et je ferai rien de grand.
Et clairement, la source de mon problème, c'est pas cette prétendue intelligence, c'est mon arrogance de merde et mon sentiment de supériorité morale à la con, mon absence de goût ou d'attention pour des choses que j'estimais médiocres, chiantes ou pas importantes sur le moment, le fait de pas faire attention aux intentions des autres et à vouloir être "trop généreux" quitte à filer ma place parce que "je m'en sortirai bien quand même/ j'ai pas besoin de leur aide", ou le sentiment que tout m'était dû d'y que je le méritais parce que moi, ma seigneurie, faisait tout si bien (parce que je faisais les efforts, je suivais les règles, et blabla, de la branlette).
Donc déjà quand je vois des gens qui n'ont clairement pas de potentiel s'en chercher un entre deux syndromes, ça m'horripile, mais quand on me parle de ma prétendue intelligence, même si on veut pas me vendre des trucs, et je sais que c'est pas ton intention, ben, au mieux, ça me fait dire que c'est pas exactement un problème. Si j'étais si intelligent, j'aurais pas ces problèmes, parce que je compenserais ma personnalité de merde et ça m'aurait pas freiné pour réussir. Ergo, je suis pas assez intelligent pour gérer ma propre merde mentale.
Après j'en veux pas aux gens de mensa ou autre, c'est vrai que je suis un peu ironique parce que c'est un peu de l'entre soi qui me gonfle (cela dit, avec les années et les singes qu'on se tape au premier plan de la société française, je me dis que c'est pas si con/ inutile), d'une certaine manière ils ont certainement réussi là où j'ai échoué pour la plupart.
C'est pas que c'est pas important d'avoir tort ou raison, c'est que je crois pas qu'on soit là pour ça.
Pour le reste, je sais que c'est mon expérience et ça m'a juste dissuadé de chercher parce que c'était pas très efficace au mieux, mais oui je me doute qu'il y a des professionnels qui sont bons et des gens pour qui ça marche.
Ma personnalité fait aussi sans doute que je suis pas réceptif à ça, ou difficilement, et donc les gens qui sont un peu limites niveau pratique vont vite passer à la trappe.
Après honnêtement, hpi ou pas, on va dit que je vis pas à la hauteur de mes moyens ou de mon potentiel si j'en ai vraiment un. Si tu mérites ton étiquette, moi, déjà j'ai pas fait de diag (juste deux tests de qi quand j'étais pas fini à 4 ans d'intervalle, et ils étaient dans les mêmes eaux, et un test chez un neurologue dire à un accident qui me disait que je sortais de ses chartes, mais ça veut rien dire, c'était pas exactement un test généraliste, et on peut avoir bonne mémoire sans être intelligent) puis clairement, ma vie c'est un gag. Quand j'étais jeune, j'ai fini par devenir un petit con de 25 ans qui méprisait les autres par exemple parce qu'ils étaient aussi dans un boulot de merde, sauf que eux, ils "étaient à leur place parce qu'ils avaient jamais fait d'efforts". Sauf que la réalité m'a fait sortir la tête de mon gros cul. Déjà, j'avais beau être supposément plus malin qu'eux, au final, ils galéraient moins pour des trucs que je considérais simples, et ensuite, j'en apprenais plus sur eux et ça m'a fait fermer ma grande gueule.
Je me suis cassé la gueule à chaque marche importante parce que je suis une buse qui zappe trop de trucs pratiques et que ça m'a causé du tort. J'ai raté des examens pour ça, je me suis tapé des années infernales parce que j'avais oublié d'envoyer des dossiers pour avoir des locations et je me suis retrouvé à me taper 2h de trajets matin et soir, j'ai cru que ma compétence suffirait donc j'ai laissé des profs qui "optimisaient leurs effectifs" dégrader mes notes de master sans rien dire alors que j'étais major de promo, donc je me suis fait entuber pour avoir des bourses de thèse ensuite, j'ai bossé 5 ans sur une thèse par perfectionnisme pour jamais m'en servir professionnellement ou académiquement, je galère parce que j'ai bossé dans tous les domaines sauf celui dans lequel j'étais affûté comme un rasoir, je commence des tas de projets sans les finir parce que j'ai pas le temps, je suis un échec ambulant qui a juste un bon salaire parce qu'il sait écrire trois mots correctement et lire une thèse de data science comme faire du support réseau ou corriger un contrat et l'avocat. Mais je reste bloqué dans ma vie et je ferai rien de grand.
Et clairement, la source de mon problème, c'est pas cette prétendue intelligence, c'est mon arrogance de merde et mon sentiment de supériorité morale à la con, mon absence de goût ou d'attention pour des choses que j'estimais médiocres, chiantes ou pas importantes sur le moment, le fait de pas faire attention aux intentions des autres et à vouloir être "trop généreux" quitte à filer ma place parce que "je m'en sortirai bien quand même/ j'ai pas besoin de leur aide", ou le sentiment que tout m'était dû d'y que je le méritais parce que moi, ma seigneurie, faisait tout si bien (parce que je faisais les efforts, je suivais les règles, et blabla, de la branlette).
Donc déjà quand je vois des gens qui n'ont clairement pas de potentiel s'en chercher un entre deux syndromes, ça m'horripile, mais quand on me parle de ma prétendue intelligence, même si on veut pas me vendre des trucs, et je sais que c'est pas ton intention, ben, au mieux, ça me fait dire que c'est pas exactement un problème. Si j'étais si intelligent, j'aurais pas ces problèmes, parce que je compenserais ma personnalité de merde et ça m'aurait pas freiné pour réussir. Ergo, je suis pas assez intelligent pour gérer ma propre merde mentale.
Après j'en veux pas aux gens de mensa ou autre, c'est vrai que je suis un peu ironique parce que c'est un peu de l'entre soi qui me gonfle (cela dit, avec les années et les singes qu'on se tape au premier plan de la société française, je me dis que c'est pas si con/ inutile), d'une certaine manière ils ont certainement réussi là où j'ai échoué pour la plupart.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] Constructif le 24.06.25, 10h25 par Jalapeno
Tes constats sont durs et intéressants.
Je ne vois pas pourquoi une fois posés ces constats tu n’avancerais pas.
T’as jeté un œil du côté de la peur de réussir ou de l’auto sabotage ou de la recette de l’échec ?
Quand je te lis j’ai l’impression de voir un truc inconscient ou l’échec te rassure plus que de réussir…. Que ce soit avec les femmes ou dans ton job ?
Je sais que c’est de la psycho de comptoir parfois, mais franchement je l’ai déjà vu, et une fois dénoué c’est assez spectaculaire.
Par contre je rejoins gafano, il faut souvent un tiers pour faire peter ce blocage.
Désolé de ne pas plus participer Onmyoji mais je n’ai souvent rien à ajouter.
Je ne vois pas pourquoi une fois posés ces constats tu n’avancerais pas.
T’as jeté un œil du côté de la peur de réussir ou de l’auto sabotage ou de la recette de l’échec ?
Quand je te lis j’ai l’impression de voir un truc inconscient ou l’échec te rassure plus que de réussir…. Que ce soit avec les femmes ou dans ton job ?
Je sais que c’est de la psycho de comptoir parfois, mais franchement je l’ai déjà vu, et une fois dénoué c’est assez spectaculaire.
Par contre je rejoins gafano, il faut souvent un tiers pour faire peter ce blocage.
Désolé de ne pas plus participer Onmyoji mais je n’ai souvent rien à ajouter.
Je suis d'accord avec The_Pop et Gafano : globalement tu as réussi à voir ce qui n'allait pas chez toi et c'est une bonne chose, maintenant il faut chercher à en sortir, changer certains reflexes / modes de pensée pour sortir de cette spirale négative.
Ca risque d'être compliqué de trouver un professionnel qui te convienne donc n'hésites pas à en voir plusieurs si nécessaire. Il va falloir trouver la bonne méthode pour amorcer ces changements.
Le côté "je suis un échec ambulant", il faut le supprimer de ta vie. Tu mérites mieux que ça et je pense que tu en as les capacités. Tu as réussi à changer un peu et à ne plus être le "petit con de 25 ans qui méprisait les autres", maintenant il faut changer pour ne plus te mépriser toi-même.
La bonne nouvelle, c'est qu'une fois que tu auras trouvé le moyen de changer, tu pourras utiliser tes capacités d'analyse pour te remettre dans le droit chemin si tu vois que tu commences à refaire sortir tes mauvaises habitudes / pensées.
Et tu le sais probablement déjà depuis longtemps, mais te sentir mieux t'aidera grandement à attirer des femmes plus équilibrées.
Ca risque d'être compliqué de trouver un professionnel qui te convienne donc n'hésites pas à en voir plusieurs si nécessaire. Il va falloir trouver la bonne méthode pour amorcer ces changements.
Le côté "je suis un échec ambulant", il faut le supprimer de ta vie. Tu mérites mieux que ça et je pense que tu en as les capacités. Tu as réussi à changer un peu et à ne plus être le "petit con de 25 ans qui méprisait les autres", maintenant il faut changer pour ne plus te mépriser toi-même.
La bonne nouvelle, c'est qu'une fois que tu auras trouvé le moyen de changer, tu pourras utiliser tes capacités d'analyse pour te remettre dans le droit chemin si tu vois que tu commences à refaire sortir tes mauvaises habitudes / pensées.
Et tu le sais probablement déjà depuis longtemps, mais te sentir mieux t'aidera grandement à attirer des femmes plus équilibrées.