Avaler des montagnes
Vouloir décider à la place des autres par soi-disant empathie ou respect c'est souvent le moyen de s'arracher quelque chose qui était gratuit et favorable et nous fait du bien, sans garantie d'être mieux ensuite, ou que l'autre le soit. Au final, tant qu'on ne leur ment pas, il faut les laisser choisir.
On en revient à la même situation que Nonchalance il y a quelques temps.
On en revient à la même situation que Nonchalance il y a quelques temps.
D'accord là dessus, au moins pour le court terme.Onmyoji a écrit :Vouloir décider à la place des autres par soi-disant empathie ou respect c'est souvent le moyen de s'arracher quelque chose qui était gratuit et favorable et nous fait du bien, sans garantie d'être mieux ensuite, ou que l'autre le soit.
Comme tu le sais parce qu'on en a déjà pas mal discuté, j'ai un avis plus nuancé là dessus. Dans le cas d'Ada, je continue parce que tout était clair depuis le départ, parce qu'à l'heure actuelle elle y trouve encore bien son compte et surtout parce que ça reste fun & léger dans l'ensemble.Onmyoji a écrit :Au final, tant qu'on ne leur ment pas, il faut les laisser choisir.
Mais je n'exclus pas de rompre unilatéralement si la situation devait se dégrader pour elle et/ou pour moi. Je pense que j'y verrai un peu plus clair après ce WE, surtout que d'autres dates se profilent à l'horizon...
Bon ben... on continue avec Ada. Pour elle c'est un petit "reality check" mais ça ne l'a pas beaucoup refroidi.
En fait c'est la même mécanique qui m'avait poussé vers les relations ouvertes par le passé. Si j'étais vraiment intéressée avec elle sur le long terme, j'aurais pu jouer cette carte, lui proposer cela comme "nouvelle expérience" comme j'ai pu le faire précédemment.
Sauf que ça ne m'intéresse plus. Cette expérience je l'ai déjà. Je ne trouve plus dans les relations multiples l'intérêt et la curiosité que j'ai pu avoir à l'époque. La question du confort aussi : dans le contexte actuel, c'est plus facile d'être un monogame "en série" ; ne lâcher une branche qu'après en avoir trouver une autre.
Les matches continuent à fleurir. Je pense qu'il y a réellement un afflux notable de meufs sur les sites de rencontres depuis le confinement. C'est pas forcément une bonne nouvelle, car si la quantité de matches augmente, leur qualité reste la même. Des filles qui font ça en dilettantes et qui n'ouvrent l'app qu'une fois par semaine avant de la refermer "horrifiées" par leur "succès" virtuel et les sollicitations qui s'ensuivent. Et comme le disait Esope sur son journal, les filles qui ont une vie et un profil intéressant continuent à être trop occupées pour vraiment s'investir dans le marécage du dating.
Exemple, cette locale (pour une fois) de 30 ans qui met clairement dans son profil (minimaliste) "you should never trust me". Pourquoi diable contacterais-je une personne qui s'annonce toxique d'entrée de jeu ? Et bien parce que c'est une fille mignonne - nul doute qu'elle a plein de succès en ligne - avec un air ingénu, le genre de meuf à laquelle on accorde facilement le bénéfice du doute, quand on a du temps à perdre, qu'on ne pense qu'avec sa bite ou qu'on aime se faire un peu mal. Visiblement, je suis une bonne combinaison des trois. Je like, ça matche, je la vanne un peu sur son profil merdique, elle rebondit de façon assez intelligente. J'ai envie de creuser plus loin, un peu par "curiosité scientifique" aussi. Après quelques jours, on convient même d'un date pour le lendemain. Le matin même elle m'envoie ceci "Ah je suis désolée. Je suis pas sûre."
Je m'y attendais un peu. Je suis assez occupé les jours suivants et quand je me reconnecte, je lis ceci :
L'autre touche, c'était cette petite grecque dont la tête m'était familière sur OkCupid. En début de conversation, elle m'a rappelé qu'elle m'avait déjà matché (et ignorée) auparavant sur Tinder. Bon... c'était moyennement embarqué en terme d'intérêt. Après quelques jours, j'ai appliqué la même technique que la dernière fois, c'est à dire lui proposer un date le soir même, ce qu'elle accepte quand même avec enthousiasme. Pour une fois j'ai une bonne surprise, elle est plus belle qu'en photo. On grignote donc un morceau dans la rue et on se promène un peu. Elle me demande si je lui ai donné rendez-vous uniquement parce que j'avais faim. Son français n'est pas parfait, je répond au second degré qu'effectivement j'avais seulement envie d'un snack et qu'il me fallait une excuse. Un peu plus tard, elle me glisse qu'elle est contente qu'on se soit "rematché" sur Tinder. Je me dis que c'est pas trop mal embarqué. Je me rapproche un peu, devient plus tactile. Pas de réaction fulgurante, pas de rejet non plus. Le couvre-feu approche, je la raccompagne chez elle. Elle ne m'invite pas, mais je vois bien la possibilité d'un second date la semaine prochaine. Échange de message le lendemain :
Stats "corona" de ce dernier mois pour la postérité :
OkCupid : 76 likes, une vingtaine de matches contactés, une dizaine de réponses, 2 dates, 2 conversations encore en cours
Tinder : 55 likes, une trentaine de matches contactés, une dizaine de réponses, 3 dates, 1FC, 5 conversations encore en cours
oui c'est presque un boulot à plein temps
En fait c'est la même mécanique qui m'avait poussé vers les relations ouvertes par le passé. Si j'étais vraiment intéressée avec elle sur le long terme, j'aurais pu jouer cette carte, lui proposer cela comme "nouvelle expérience" comme j'ai pu le faire précédemment.
Sauf que ça ne m'intéresse plus. Cette expérience je l'ai déjà. Je ne trouve plus dans les relations multiples l'intérêt et la curiosité que j'ai pu avoir à l'époque. La question du confort aussi : dans le contexte actuel, c'est plus facile d'être un monogame "en série" ; ne lâcher une branche qu'après en avoir trouver une autre.
Les matches continuent à fleurir. Je pense qu'il y a réellement un afflux notable de meufs sur les sites de rencontres depuis le confinement. C'est pas forcément une bonne nouvelle, car si la quantité de matches augmente, leur qualité reste la même. Des filles qui font ça en dilettantes et qui n'ouvrent l'app qu'une fois par semaine avant de la refermer "horrifiées" par leur "succès" virtuel et les sollicitations qui s'ensuivent. Et comme le disait Esope sur son journal, les filles qui ont une vie et un profil intéressant continuent à être trop occupées pour vraiment s'investir dans le marécage du dating.
Exemple, cette locale (pour une fois) de 30 ans qui met clairement dans son profil (minimaliste) "you should never trust me". Pourquoi diable contacterais-je une personne qui s'annonce toxique d'entrée de jeu ? Et bien parce que c'est une fille mignonne - nul doute qu'elle a plein de succès en ligne - avec un air ingénu, le genre de meuf à laquelle on accorde facilement le bénéfice du doute, quand on a du temps à perdre, qu'on ne pense qu'avec sa bite ou qu'on aime se faire un peu mal. Visiblement, je suis une bonne combinaison des trois. Je like, ça matche, je la vanne un peu sur son profil merdique, elle rebondit de façon assez intelligente. J'ai envie de creuser plus loin, un peu par "curiosité scientifique" aussi. Après quelques jours, on convient même d'un date pour le lendemain. Le matin même elle m'envoie ceci "Ah je suis désolée. Je suis pas sûre."
Je m'y attendais un peu. Je suis assez occupé les jours suivants et quand je me reconnecte, je lis ceci :
Ben oui meuf, c'est un peu dommage de pas savoir ce que tu veux à ton âge. Ou de ne pas être en mesure de le communiquer clairement. Hélas, c'est un peu la norme ces jours-ci, alors on s'y fait.Elle : Désolé, j espère que tu ne l'as pas mal pris.
Moi : Non je ne le prends pas personnellement, t'inquièteComme je te disais, je préfères les rencontres "réelles", mais ce n'est pas le cas de tout le monde.
Elle : Ahahah ce n'est pas que ce n'est pas mon cas, je suis plutôt très extravertie mais il reste une part de moi qui n'arrive pas à assumer ce qu'elle est pour me sentir suffisamment à l'aise avec des personnes "que je ne connais pas"Ahahah c'est honteux à mon âge
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L'autre touche, c'était cette petite grecque dont la tête m'était familière sur OkCupid. En début de conversation, elle m'a rappelé qu'elle m'avait déjà matché (et ignorée) auparavant sur Tinder. Bon... c'était moyennement embarqué en terme d'intérêt. Après quelques jours, j'ai appliqué la même technique que la dernière fois, c'est à dire lui proposer un date le soir même, ce qu'elle accepte quand même avec enthousiasme. Pour une fois j'ai une bonne surprise, elle est plus belle qu'en photo. On grignote donc un morceau dans la rue et on se promène un peu. Elle me demande si je lui ai donné rendez-vous uniquement parce que j'avais faim. Son français n'est pas parfait, je répond au second degré qu'effectivement j'avais seulement envie d'un snack et qu'il me fallait une excuse. Un peu plus tard, elle me glisse qu'elle est contente qu'on se soit "rematché" sur Tinder. Je me dis que c'est pas trop mal embarqué. Je me rapproche un peu, devient plus tactile. Pas de réaction fulgurante, pas de rejet non plus. Le couvre-feu approche, je la raccompagne chez elle. Elle ne m'invite pas, mais je vois bien la possibilité d'un second date la semaine prochaine. Échange de message le lendemain :
Une façon comme une autre de passer à autre chose.Bonsoir Jalap, c’est vrai, c’était une belle soirée, mais je suis désolée, j’ai réalisé que je ne me sens pas encore prête à commencer quelque chose après ma dernière relation, I’m sorry
Stats "corona" de ce dernier mois pour la postérité :
OkCupid : 76 likes, une vingtaine de matches contactés, une dizaine de réponses, 2 dates, 2 conversations encore en cours
Tinder : 55 likes, une trentaine de matches contactés, une dizaine de réponses, 3 dates, 1FC, 5 conversations encore en cours
oui c'est presque un boulot à plein temps

J'aime bien ce que la "curiosité scientifique" peut pousser à faire pour une jolie femme. Bon en même temps tu ne te faisais pas d'illusion.
C'est un boulot à plein temps c'est clair. Tu as une idée du nombre d'heure que tu y as passé?
Et en voyant cela je me demande si cette abondance de partenaires potentiels n'est pas contre-productive. Comment garder de l'intérêt sur une conversation qui avance lentement avec un/e inconnu/e quand tu reçois quotidiennement de multiples sollicitations d'autres partenaires potentiels? (je ne dis pas forcément ça pour toi, mais en général)
Passer sur un site de rencontre avec moins de choix/conversations en parallèle ne serait pas plus efficace (genre tu ne peux que avoir 3-5 conversations à la fois, et une fois ce quota atteint, tu ne peux plus matcher)? Cela obligerait les participants à s'investir dans leur conversation?
Belles statsJalapeno a écrit : ↑15.11.20 Stats "corona" de ce dernier mois pour la postérité :
OkCupid : 76 likes, une vingtaine de matches contactés, une dizaine de réponses, 2 dates, 2 conversations encore en cours
Tinder : 55 likes, une trentaine de matches contactés, une dizaine de réponses, 3 dates, 1FC, 5 conversations encore en cours
oui c'est presque un boulot à plein temps

Et en voyant cela je me demande si cette abondance de partenaires potentiels n'est pas contre-productive. Comment garder de l'intérêt sur une conversation qui avance lentement avec un/e inconnu/e quand tu reçois quotidiennement de multiples sollicitations d'autres partenaires potentiels? (je ne dis pas forcément ça pour toi, mais en général)
Passer sur un site de rencontre avec moins de choix/conversations en parallèle ne serait pas plus efficace (genre tu ne peux que avoir 3-5 conversations à la fois, et une fois ce quota atteint, tu ne peux plus matcher)? Cela obligerait les participants à s'investir dans leur conversation?
Objectivement, je trouve que le "taux de conversion" est assez mauvais, mais bon dans l'ensemble ça reste léger et ça m'amuse, donc je ne compte pas vraiment. Mais à raison de 10-15 minutes par jour en moyenne, ça fait vite quelques heures / mois. Mais il y a quand même une amélioration au fil du temps... Ca doit faire depuis environ 2015 que je suis - par phase de quelques mois - sur des sites / apps de rencontre et certains mécanismes deviennent plus évidents.Esope a écrit :Belles statsC'est un boulot à plein temps c'est clair. Tu as une idée du nombre d'heure que tu y as passé?
En fait c'est une abondance illusoire puisqu'au total, le nombre de dates par mois n'est pas très élevé et le nombre de "close" encore moins. Peut-être parce que la tranche d'âge que je cible évolue, peut-être aussi parce qu'au fil des années je me permets d'être plus exigeant. Auparavant je relançais systématiquement chaque conversation même les plus poussives. Maintenant je nettoie assez vite les matches qui ne mènent nulle part en amont, ce qui fait que je ne me sens pas sur-sollicité en aval.Esope a écrit :Et en voyant cela je me demande si cette abondance de partenaires potentiels n'est pas contre-productive.
C'est le principe de Once par exemple, mais ça n'a jamais rien donné pour moi. Je pense que c'est plus un problème d'état d'esprit que d'outil au final (même si certains sites sont plus exigeants que d'autre en terme d'investissement, cf la différence entre Tinder et OkCupid par ex).Esope a écrit :Passer sur un site de rencontre avec moins de choix/conversations en parallèle ne serait pas plus efficace (genre tu ne peux que avoir 3-5 conversations à la fois, et une fois ce quota atteint, tu ne peux plus matcher)? Cela obligerait les participants à s'investir dans leur conversation?
Well, j'ai écrit le post ci-dessous le 25 décembre. Ca fait deux mois que j'essaye de trouver du temps pour le compléter, je l'envoie maintenant pour assurer un minimum de continuité dans cette période extrêmement mouvante.
J'ai littéralement déplacé des montagnes en cette fin d'année. De bois, de gravats et de paperasse, avec une énergie et un enthousiasme que je n'avais plus ressenti depuis presque deux ans.
Je rénove mon nouvel appart en profondeur et c'est une charge mentale et physique impressionnante. J'ai constitué une petite équipe de corps de métier et d'amis autour de ce projet dans lequel je suis à la fois maître d’œuvre et ouvrier. J'essaye de boucler une première phase de travaux et d’emménager d'ici fin janvier. On me traite de fou mais je continue à avancer
Avec ça, plus de temps pour les zouz me direz-vous. Pourtant, par un effet de bord assez curieux, les regards se tournent à nouveau vers moi. Victoria est venue squatter chez moi à quelques reprises avec des intentions très claires.
J'ai également rencontré une fille, une locale pour une fois, sur OkC qui m'a abordé avec "Ton profil m'a beaucoup plu, on dirait qu'on a pas mal de points en commun". J'ai avancé assez rapidement facilement jusqu'à son lit même si elle m'a recalé le lendemain avec un classique "rien de personnel, juste pas le feeling". Elle n'avait rien d'extraordinaire non plus ceci dit, mais c'était étrange de "dater" à nouveau en français, avec des références communes.
Évidemment, ces nouveaux batifolages m'ont coûté Ada, mon plan cul régulier. Je ne peux pas lui en vouloir. Nos attentes divergeaient depuis un moment déjà, elle a posé ses limites, c'est bien comme ça.
On a eu cette discussion où elle me répétais ce que Grace m'avait déjà dit : "something is wrong with you", "you're afraid to commit". Comment lui expliquer sans la blesser que ce n'est pas une peur mais un refus de m'engager avec elle en particulier. Oui j'ai été honnête avec elle, parfois brutalement, mais je n'ai jamais eu les couilles de lui formuler ça comme ça. Le fil entre communication honnête et vérité blessante est tranchant. J'ai donc été honnête jusqu'à un certain point, jusqu'à ce qu'elle en tire ses propres déductions. Paradoxalement, à force de ne pas vouloir mentir ou manipuler, je me retrouve quand même dans la position d'un mec (légèrement ?) toxique. Juste parce que j'accepte des relations ambiguës avec des meufs qui ne le sont pas moins. Je ne me plains pas, cela me rend juste perplexe.
A propos de mensonges. J'ai envoyé un mail à Pepper.
Oui je sais
Mais pas pour les raisons auxquelles vous pensez.
En racontant l'histoire à une amie proche que je n'avais plus vue depuis longtemps, je me suis rendu à quel point j'étais encore en colère contre elle, plus d'un an après. Cette amie m'a répondu : "c'est dingue à quel point tu l'as protégé de ta colère... alors qu'elle n'a pas pris de gants avec toi". L'idée a fait son chemin. J'ai cherché à comprendre pourquoi j'étais encore si affecté et ce que je pouvais faire pour avancer. Et un peu plus tard, un ami me parle de la conférence d'un spécialiste en "relationship trauma". Vidéo très intéressante effectivement, dans laquelle le thérapeute dégage cinq étapes pour une "rupture propre" :
Five steps of conscious repair
1. Acknowledge what happened
2. Attune : Acknowledge Impact
3. Apologize
4. Acquire Knowledge - New Learning
5. Amends - Actions, Words, Possible Touch
Dans ma rupture avec Pepper j'ai eu droit à :
1. Refus de prendre ses responsabilité
2. Déni et mépris
3. Zéro excuses
4. Une immense déception
5. Fuite suivie d'une rupture de la communication
Forcément, c'était mal barré. Et je me suis demandé ce que je pouvais faire seul dans ce processus qui nécessite a priori deux personnes. Je me suis demandé si j'avais vraiment fait tout ce qui était en mon pouvoir pour aller mieux. Est-ce qu'on peut demander à quelqu'un de s'excuser s'il ne le fait pas spontanément ? Dans ma conception des choses, les excuses sincères doivent être spontanée. A quoi bon quémander des excuses ? Et puis je me suis dit que je n'avais pas grand chose à perdre à essayer. Enfin si, j'ai quand même dû mettre mon égo en sourdine. J'ai aussi compris que j'avais peur, que je n'avais pas non pas envie de me confronter à nouveau à l'indifférence et au mépris d'une Pepper qui "ne voit pas où est le problème".
Après quelques semaines de tergiversations, j'ai décidé de lui dire toute cette colère. Alors j'ai écris ce fameux mail. Je maintiens que l'idéal aurait été une discussion en face à face, mais à ses refus précédents s'ajoutent maintenant les nouvelles contraintes qui pèsent sur les voyages internationaux. Alors j'ai couché tout ma colère dans un long mail. Frontalement, sans filtre, sans peur de sa réaction. Comme j'aurais du le faire lors de notre rupture ou à chaque coup foireux qui s'en est suivi. Et j'ai ravalé ma fierté, je lui ai dit clairement à quel point j'ai été mal, quelle était sa part de responsabilité là dedans et à quel point il aurait été judicieux qu'elle s'excuse. Inutile de préciser que ce mail a été éprouvant à écrire. Mais cette fois j'ai cliqué sur le bouton ENVOYER.
Quelques heures plus tard j'avais déjà une réponse de ma Némésis :
"Sache que tu m’as manqué et me manque encore [en tant qu'ami j'imagine puisqu'elle est toujours avec son nouveau mec]. J’ai beaucoup regretté d’avoir osé cette relation qui au final a tout détruit. Sache aussi que je ne me suis pas lassé de toi [...] Donc non, je n’ai pas pris que l’amusement, ni la fuite ! La preuve, je suis là et te réponds. [...] Je m’excuse sincèrement de toute cette douleur infligée, le pardon ne viendra peut-être pas. Cependant j’espère que ta colère s’apaisera. [...] Je suis fragile et j’ose le montrer maintenant. Je suis tellement désolée de ne pas t’avoir entendu et écouté mais aussi considéré. Oui tu avais des besoins et attentes et les ignorer était malheureusement ma seule réponse".
Le tout entrecoupé de justifications à deux balles, de "j'ai changé" et d'euphémismes qui m'ont fait bondir et que j'ai recadré dans quelques mails tranchants. Pour l'anecdote sa justification pour ne pas s'être excusée c'est "j'avais peur que tu m'engueules". WTF. Dans quel monde vit-elle ? Qui engueule quelqu'un qui reconnaît ses torts et s'excuse ? On peut reprocher beaucoup de chose à Pepper mais certainement pas son sens de l'humour... ou de la mauvaise foi. Comme vous l'aurez compris, l'idée n'était pas de renouer avec elle. Ça m'a conforté dans l'idée qu'on était trop différents, qu'on ne se comprendrait jamais.
Deux mois ont passé depuis ces événements. Et pas mal de nouveautés que j'espère pouvoir relater prochainement.
J'ai littéralement déplacé des montagnes en cette fin d'année. De bois, de gravats et de paperasse, avec une énergie et un enthousiasme que je n'avais plus ressenti depuis presque deux ans.
Je rénove mon nouvel appart en profondeur et c'est une charge mentale et physique impressionnante. J'ai constitué une petite équipe de corps de métier et d'amis autour de ce projet dans lequel je suis à la fois maître d’œuvre et ouvrier. J'essaye de boucler une première phase de travaux et d’emménager d'ici fin janvier. On me traite de fou mais je continue à avancer

Avec ça, plus de temps pour les zouz me direz-vous. Pourtant, par un effet de bord assez curieux, les regards se tournent à nouveau vers moi. Victoria est venue squatter chez moi à quelques reprises avec des intentions très claires.
J'ai également rencontré une fille, une locale pour une fois, sur OkC qui m'a abordé avec "Ton profil m'a beaucoup plu, on dirait qu'on a pas mal de points en commun". J'ai avancé assez rapidement facilement jusqu'à son lit même si elle m'a recalé le lendemain avec un classique "rien de personnel, juste pas le feeling". Elle n'avait rien d'extraordinaire non plus ceci dit, mais c'était étrange de "dater" à nouveau en français, avec des références communes.
Évidemment, ces nouveaux batifolages m'ont coûté Ada, mon plan cul régulier. Je ne peux pas lui en vouloir. Nos attentes divergeaient depuis un moment déjà, elle a posé ses limites, c'est bien comme ça.
On a eu cette discussion où elle me répétais ce que Grace m'avait déjà dit : "something is wrong with you", "you're afraid to commit". Comment lui expliquer sans la blesser que ce n'est pas une peur mais un refus de m'engager avec elle en particulier. Oui j'ai été honnête avec elle, parfois brutalement, mais je n'ai jamais eu les couilles de lui formuler ça comme ça. Le fil entre communication honnête et vérité blessante est tranchant. J'ai donc été honnête jusqu'à un certain point, jusqu'à ce qu'elle en tire ses propres déductions. Paradoxalement, à force de ne pas vouloir mentir ou manipuler, je me retrouve quand même dans la position d'un mec (légèrement ?) toxique. Juste parce que j'accepte des relations ambiguës avec des meufs qui ne le sont pas moins. Je ne me plains pas, cela me rend juste perplexe.
A propos de mensonges. J'ai envoyé un mail à Pepper.
Oui je sais

Mais pas pour les raisons auxquelles vous pensez.
En racontant l'histoire à une amie proche que je n'avais plus vue depuis longtemps, je me suis rendu à quel point j'étais encore en colère contre elle, plus d'un an après. Cette amie m'a répondu : "c'est dingue à quel point tu l'as protégé de ta colère... alors qu'elle n'a pas pris de gants avec toi". L'idée a fait son chemin. J'ai cherché à comprendre pourquoi j'étais encore si affecté et ce que je pouvais faire pour avancer. Et un peu plus tard, un ami me parle de la conférence d'un spécialiste en "relationship trauma". Vidéo très intéressante effectivement, dans laquelle le thérapeute dégage cinq étapes pour une "rupture propre" :
Five steps of conscious repair
1. Acknowledge what happened
2. Attune : Acknowledge Impact
3. Apologize
4. Acquire Knowledge - New Learning
5. Amends - Actions, Words, Possible Touch
Dans ma rupture avec Pepper j'ai eu droit à :
1. Refus de prendre ses responsabilité
2. Déni et mépris
3. Zéro excuses
4. Une immense déception
5. Fuite suivie d'une rupture de la communication
Forcément, c'était mal barré. Et je me suis demandé ce que je pouvais faire seul dans ce processus qui nécessite a priori deux personnes. Je me suis demandé si j'avais vraiment fait tout ce qui était en mon pouvoir pour aller mieux. Est-ce qu'on peut demander à quelqu'un de s'excuser s'il ne le fait pas spontanément ? Dans ma conception des choses, les excuses sincères doivent être spontanée. A quoi bon quémander des excuses ? Et puis je me suis dit que je n'avais pas grand chose à perdre à essayer. Enfin si, j'ai quand même dû mettre mon égo en sourdine. J'ai aussi compris que j'avais peur, que je n'avais pas non pas envie de me confronter à nouveau à l'indifférence et au mépris d'une Pepper qui "ne voit pas où est le problème".
Après quelques semaines de tergiversations, j'ai décidé de lui dire toute cette colère. Alors j'ai écris ce fameux mail. Je maintiens que l'idéal aurait été une discussion en face à face, mais à ses refus précédents s'ajoutent maintenant les nouvelles contraintes qui pèsent sur les voyages internationaux. Alors j'ai couché tout ma colère dans un long mail. Frontalement, sans filtre, sans peur de sa réaction. Comme j'aurais du le faire lors de notre rupture ou à chaque coup foireux qui s'en est suivi. Et j'ai ravalé ma fierté, je lui ai dit clairement à quel point j'ai été mal, quelle était sa part de responsabilité là dedans et à quel point il aurait été judicieux qu'elle s'excuse. Inutile de préciser que ce mail a été éprouvant à écrire. Mais cette fois j'ai cliqué sur le bouton ENVOYER.
Quelques heures plus tard j'avais déjà une réponse de ma Némésis :
"Sache que tu m’as manqué et me manque encore [en tant qu'ami j'imagine puisqu'elle est toujours avec son nouveau mec]. J’ai beaucoup regretté d’avoir osé cette relation qui au final a tout détruit. Sache aussi que je ne me suis pas lassé de toi [...] Donc non, je n’ai pas pris que l’amusement, ni la fuite ! La preuve, je suis là et te réponds. [...] Je m’excuse sincèrement de toute cette douleur infligée, le pardon ne viendra peut-être pas. Cependant j’espère que ta colère s’apaisera. [...] Je suis fragile et j’ose le montrer maintenant. Je suis tellement désolée de ne pas t’avoir entendu et écouté mais aussi considéré. Oui tu avais des besoins et attentes et les ignorer était malheureusement ma seule réponse".
Le tout entrecoupé de justifications à deux balles, de "j'ai changé" et d'euphémismes qui m'ont fait bondir et que j'ai recadré dans quelques mails tranchants. Pour l'anecdote sa justification pour ne pas s'être excusée c'est "j'avais peur que tu m'engueules". WTF. Dans quel monde vit-elle ? Qui engueule quelqu'un qui reconnaît ses torts et s'excuse ? On peut reprocher beaucoup de chose à Pepper mais certainement pas son sens de l'humour... ou de la mauvaise foi. Comme vous l'aurez compris, l'idée n'était pas de renouer avec elle. Ça m'a conforté dans l'idée qu'on était trop différents, qu'on ne se comprendrait jamais.
Deux mois ont passé depuis ces événements. Et pas mal de nouveautés que j'espère pouvoir relater prochainement.
Hello Jalap'
En fait tu as vécu avec Pepper ce que d'autres filles vivent à ton contact... une longueur d'ondes différentes. Et forcément il y a une fin.
Aujourd'hui sais-tu ce que tu veux ? Ce que tu souhaites apporter à une femme hormis un moment de fun/sexe ?
Comme j'ai envie de te titiller un tantinet en toute amitié virtuelle, être amoureux à nouveau c'est difficile pour toi ?
En fait tu as vécu avec Pepper ce que d'autres filles vivent à ton contact... une longueur d'ondes différentes. Et forcément il y a une fin.
Aujourd'hui sais-tu ce que tu veux ? Ce que tu souhaites apporter à une femme hormis un moment de fun/sexe ?
Comme j'ai envie de te titiller un tantinet en toute amitié virtuelle, être amoureux à nouveau c'est difficile pour toi ?
Evidemment, il est tentant de voir quelque chose de karmique dans tout ce bordel. Ça m'a titillé aussi, tu penses bien. Lors de notre rupture Grace m'avait même demandé si je cherchais à me venger de la gent féminine... c'est direEn fait tu as vécu avec Pepper ce que d'autres filles vivent à ton contact... une longueur d'ondes différentes. Et forcément il y a une fin.

Longueur d'ondes différente forcément. Parce que j'ai exploré un spectre de personnalités assez varié. Et que j'ai (j'avais ?) moi même un comportement un peu en dehors des normes. Et que j'ai moins fait dans la dentelle ces derniers temps.
Mais j'ai toujours mis un point d'honneur à être présent dans la relation ET dans la rupture. Prendre mes responsabilités aussi. Avec les limites qui me sont propres évidemment, mais je ne me suis jamais enfui.
Les deux autres questions méritent un post plus long

Tempus fugit.
Je vous écrit de mon nouvel appart. Les rayons de soleil éclairent la poussière qui retombe, une première phase de travaux est achevée. Encore quelques piles de caisses mais j'y suis bien.
Perle, je n'avais pas répondu à toutes tes questions, mais voici quelques éléments de réponse.
Je suis en relation monogame depuis 4 mois avec la petite locale mentionnée précédemment. Nous l'appellerons Emma. On a des passions communes pour (dans le désordre) la bière, le sexe et le dessin. Elle a une belle énergie, tout en souplesse. C'est un chat avec un rire énorme.
Depuis la rupture avec Pepper, mon esprit tordu continuait à entretenir l'illusion qu'elle était la "femme idéale", parfaite pour moi. Évidement mon cerveau savait pertinemment que ce n'était pas le cas, mais le cœur et les tripes restaient hantés par cette idée. Je n'ai pas pu m'empêcher de comparer les femmes qui ont suivi à cette illusion. Impossible de me convaincre dans ces circonstances, elles ne pouvaient pas gagner face à une rivale qui n'existe pas.
Pour être tout à fait honnête, c'est encore un peu le cas avec Emma. Malgré son charme et sa personnalité, malgré le fait qu'elle coche de nombreuses cases, je suis encore foutu de lui trouver l'un ou l'autre défaut.
Heureusement, ce mécanisme dégueulasse s’atténue avec le temps. J'ai l'impression que ce fameux mail envoyé en novembre dernier a débloqué quelque chose. J'ai retrouvé une certaine sensibilité, une ouverture et un état d'esprit optimiste que j'avais perdu ces dernières années. Je ne sais pas si je peux à nouveau tomber amoureux, mais quelque part je l'espère, j'y aspire.
TRIGGER WARNING : BRAGGING
Ce que j'apporte à une femme ? J'aurais du mal à dire pourquoi précisément, mais je suis régulièrement mis sur un piédestal, en tout cas en début de relation. Je ne sais pas si j'apporte à mes partenaires plus qu'un autre homme, mais quelque chose de différent, indubitablement. Un cadre bienveillant en tout cas. Un retour que j'ai souvent de leur part c'est qu'elles osent s'exprimer, être elles-mêmes en ma présence. Ce qui a évidemment des retombées très positives sur le plan relationnel et sexuel.
Tout ça n'est pas très modeste, mais puisque ce schéma se répète je dois bien reconnaître que c'est une réalité.
Un cercle vertueux qui n'est finalement rompu que par mes idéaux, mon obstination à vouloir plus.
(et puis je cuisine comme un chef et j'ai un sexe énooorme)
Par ailleurs, je me demande aussi si je ne suis pas devenu un tout petit peu addict aux sites de rencontre. Je continue à matcher comme un porc sur Tinder et OkCupid, une centaine de conversations potentielles en attente, à vue de nez. Une fille m'a envoyé spontanément son numéro de téléphone. Quelques autres m'abordent avec des lines aussi élaborées que "Knock knock" ou "Hello" (ladies, faudrait voir à ne plus se plaindre du manque de créativité des mecs).
Tous ces sourires plein de dents restent figés, je ne réponds pas. Une autre forme d'illusion. Je ne vois pas bien ce que ça m'apporte, à part faire reluire mon égo. #princesse
C'est grave docteur ?
Je vous écrit de mon nouvel appart. Les rayons de soleil éclairent la poussière qui retombe, une première phase de travaux est achevée. Encore quelques piles de caisses mais j'y suis bien.
Perle, je n'avais pas répondu à toutes tes questions, mais voici quelques éléments de réponse.
Je suis en relation monogame depuis 4 mois avec la petite locale mentionnée précédemment. Nous l'appellerons Emma. On a des passions communes pour (dans le désordre) la bière, le sexe et le dessin. Elle a une belle énergie, tout en souplesse. C'est un chat avec un rire énorme.
Depuis la rupture avec Pepper, mon esprit tordu continuait à entretenir l'illusion qu'elle était la "femme idéale", parfaite pour moi. Évidement mon cerveau savait pertinemment que ce n'était pas le cas, mais le cœur et les tripes restaient hantés par cette idée. Je n'ai pas pu m'empêcher de comparer les femmes qui ont suivi à cette illusion. Impossible de me convaincre dans ces circonstances, elles ne pouvaient pas gagner face à une rivale qui n'existe pas.
Pour être tout à fait honnête, c'est encore un peu le cas avec Emma. Malgré son charme et sa personnalité, malgré le fait qu'elle coche de nombreuses cases, je suis encore foutu de lui trouver l'un ou l'autre défaut.
Heureusement, ce mécanisme dégueulasse s’atténue avec le temps. J'ai l'impression que ce fameux mail envoyé en novembre dernier a débloqué quelque chose. J'ai retrouvé une certaine sensibilité, une ouverture et un état d'esprit optimiste que j'avais perdu ces dernières années. Je ne sais pas si je peux à nouveau tomber amoureux, mais quelque part je l'espère, j'y aspire.
TRIGGER WARNING : BRAGGING

Ce que j'apporte à une femme ? J'aurais du mal à dire pourquoi précisément, mais je suis régulièrement mis sur un piédestal, en tout cas en début de relation. Je ne sais pas si j'apporte à mes partenaires plus qu'un autre homme, mais quelque chose de différent, indubitablement. Un cadre bienveillant en tout cas. Un retour que j'ai souvent de leur part c'est qu'elles osent s'exprimer, être elles-mêmes en ma présence. Ce qui a évidemment des retombées très positives sur le plan relationnel et sexuel.
Tout ça n'est pas très modeste, mais puisque ce schéma se répète je dois bien reconnaître que c'est une réalité.
Un cercle vertueux qui n'est finalement rompu que par mes idéaux, mon obstination à vouloir plus.
(et puis je cuisine comme un chef et j'ai un sexe énooorme)
Par ailleurs, je me demande aussi si je ne suis pas devenu un tout petit peu addict aux sites de rencontre. Je continue à matcher comme un porc sur Tinder et OkCupid, une centaine de conversations potentielles en attente, à vue de nez. Une fille m'a envoyé spontanément son numéro de téléphone. Quelques autres m'abordent avec des lines aussi élaborées que "Knock knock" ou "Hello" (ladies, faudrait voir à ne plus se plaindre du manque de créativité des mecs).
Tous ces sourires plein de dents restent figés, je ne réponds pas. Une autre forme d'illusion. Je ne vois pas bien ce que ça m'apporte, à part faire reluire mon égo. #princesse
C'est grave docteur ?
Les messages s'espacent ici, c'est souvent bon signe. Il faut bien l'admettre, "tout va bien". Dans cette nouvelle réalité où les termes test antigéniques, pass sanitaire et anti-vax sont devenus banals, tout va bien. Méthode Coué ? Peut-être.
J'ai pris trois semaines de vacances, un luxe bien mérité, dont une dizaine en compagnie d'Emma. Fluide, tranquille et sans accrochage. On a trouvé un rythme et un équilibre qui me semble assez sain entre sport et débauche. Le reste du temps j'ai bu et bouffé comme un cochon, compensé avec du vélo et de la course à pied... et c'est tout de même la panse à bière qui a gagné. Maintenant, reprise en main : j'ai débuté un petit mois sans alcool jusqu'à la prochaine compétition à laquelle je compte participer.
Je m'étais également fixé un petit challenge au mois de juin : écrire tous les jours, tester une routine, produire de la quantité sans forcément chercher la qualité. J'ai pondu un peu plus de 20.000 mots, assemblés de façon plus ou moins juste sous forme de mini-fictions, journaux épars et free-writing. Je sais maintenant qu'un ouvrage un peu plus conséquent est ma portée et j'ai une idée de la somme de travail que cela représente. Y a plus qu'à.
Autre bonne nouvelle, j'ai fini par supprimé mes comptes OkCupid et Tinder. Je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait, mais je tourne cette page pour me concentrer sur ce que j'ai ici et maintenant, c'est à dire Emma. Sentiment mitigé sur ces sites qui m'ont permis de rencontrer beaucoup de femmes intéressantes. Fini l'excitation des rencontres, fini aussi la consommation effrénée. En même temps, je suis en relation exclusive depuis plus de 9 mois donc peu d'intérêt à continuer à se connecter à ce sites, A part jouer avec le feu et nourrir mon égo comme je l'expliquais plus haut...
Exes
De façon amusante, cette relation exclusive agrège et même transcende mes relations précédentes. Au hasard des sorties en ma compagnie, Emma a rencontré la plupart de mes exs. On a passé une après-midi tous ensemble avec Yas et Victoria. Une soirée avec Lila et son nouveau copain. Elle a rencontré plus brièvement Nina et Grace. Je prends beaucoup de plaisir à voir ces différentes femmes se rencontrer, interagir et la plupart du temps s'apprécier, parfois se revoir sans moi et qui sait, devenir amies. C'est une sorte d'idéal que je n'étais pas parvenu à construire dans une relation poly et qui se met doucement en place, grâce à la complicité et à l'ouverture d'Emma.
J'ai pris trois semaines de vacances, un luxe bien mérité, dont une dizaine en compagnie d'Emma. Fluide, tranquille et sans accrochage. On a trouvé un rythme et un équilibre qui me semble assez sain entre sport et débauche. Le reste du temps j'ai bu et bouffé comme un cochon, compensé avec du vélo et de la course à pied... et c'est tout de même la panse à bière qui a gagné. Maintenant, reprise en main : j'ai débuté un petit mois sans alcool jusqu'à la prochaine compétition à laquelle je compte participer.
Je m'étais également fixé un petit challenge au mois de juin : écrire tous les jours, tester une routine, produire de la quantité sans forcément chercher la qualité. J'ai pondu un peu plus de 20.000 mots, assemblés de façon plus ou moins juste sous forme de mini-fictions, journaux épars et free-writing. Je sais maintenant qu'un ouvrage un peu plus conséquent est ma portée et j'ai une idée de la somme de travail que cela représente. Y a plus qu'à.
Autre bonne nouvelle, j'ai fini par supprimé mes comptes OkCupid et Tinder. Je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait, mais je tourne cette page pour me concentrer sur ce que j'ai ici et maintenant, c'est à dire Emma. Sentiment mitigé sur ces sites qui m'ont permis de rencontrer beaucoup de femmes intéressantes. Fini l'excitation des rencontres, fini aussi la consommation effrénée. En même temps, je suis en relation exclusive depuis plus de 9 mois donc peu d'intérêt à continuer à se connecter à ce sites, A part jouer avec le feu et nourrir mon égo comme je l'expliquais plus haut...
Exes
De façon amusante, cette relation exclusive agrège et même transcende mes relations précédentes. Au hasard des sorties en ma compagnie, Emma a rencontré la plupart de mes exs. On a passé une après-midi tous ensemble avec Yas et Victoria. Une soirée avec Lila et son nouveau copain. Elle a rencontré plus brièvement Nina et Grace. Je prends beaucoup de plaisir à voir ces différentes femmes se rencontrer, interagir et la plupart du temps s'apprécier, parfois se revoir sans moi et qui sait, devenir amies. C'est une sorte d'idéal que je n'étais pas parvenu à construire dans une relation poly et qui se met doucement en place, grâce à la complicité et à l'ouverture d'Emma.