Bonjour à tous,
Je suis nouvelle sur ce site et j’ai besoin de me confier car dire ce que l’on ressent à ces proches ce n’est pas évident.
J’ai 42 ans et je ne supporte plus ma vie, je me sens en souffrance , angoissée en permanence, révoltée, inutile et invisible car dans cette Sté la femme seule sans enfant est dénigrée.
Je sais qu’hélas tout vient de mon enfance que je vais essayer de résumé :
J’ai eu un père alcoolique, violent verbalement qui m’a toujours rabaissé, car bébé j’étais blonde aux yeux bleues et que je suis devenue brune aux yeux verts ( je sais c’est absurde)
Ma sœur est blonde aux yeux bleus cheveux raides et moi tt l’inverse, pdt presque 30 ans j’ai entendu la même phrase debile comment cela se fasse t’il que toi tu sois comme ça( de gens qu’on croisaient , amie...) a les écouter ce n’était pas normal !!!cela a aussi beaucoup contribuer à mon mal être car mes parents ne sont jamais intervenue et limite en riaient...
La destruction de mon image ne s’arrête pas là pour moi, j’ai vécu 10 ans de harcèlement scolaire , pourtant dans ma première école primaire j’étais adoré de Ma maîtresse et mes camarades mais hélas un déménagement a tout changer; j’étais pourtant gentille mignonne sociable mais je n’ai pas été capable de me défendre dans ma nouvelle école j’ai été frappé, insulté, humilié, traité de moche; c’est vrai qu’au collège j’avais enlaidi défiguré par l’acné cheveux devenus frisés mais je n’étais pas la plus laide mais pas d’amie donc pas populaire ...
au lycée ça allait et a la fac enfin le top.
j’ai signé mon cdi à 31 ans après 6 ans d’intérim.
Du à mon manque de confiance je me suis mise en ménage avec un PN ( l’erreur de ma vie) il m’a écrasé, dépouillé financièrement ( car je suis faible avec les hommes) menti sans cesse et il a été infidèle ( il a fait le test du sida plusieurs fois sans me le dire et cachait son téléphone et allait au wc avec...)
Cet homme ne correspondait pas à mes critères physiques et on ne s’entendait pas; ma famille a été déçu en le voyant il était très gros et très grand et moi tout l’opposé ; il n’avait pas le permis, pas de diplôme, salaire très bas et était très dépensier et a eu un casier judiciaire pour protéger un ami !!!
J’étais sous son emprise pendant 7 ans j’ai eu du mal à partir.. je voulais un enfant mais en ouvrant les yeux car je souffrais je l’ai quitté et cela remonte à 10 ans et je ne m’en suis toujours pas remise.
Je ne savais pas qu’après cette rupture je ne fondrais pas de foyer car depuis je n’ai eu que des petites histoires jamais rien de sérieux ( j’attire que des hommes qui me dénigrent ...) et c’est de ma faute car je suis resté volontairement célibataire 5 ans encore une erreur car j’étais jeune et un peu jolie a cette époque là et la ce n’est plus le cas, c’est ce que je pense de moi.
Tout est dure pour moi le permis de conduire j’ai du faire 150 h pour l’avoir, tt le monde m’a dit d’abandonner mais je n’ai pas écouter et j’ai eu raison ;et le cdi j’ai du passer au moins 17 entretiens d’embauche... j’ai l’impression de ne pas être née sous une bonne étoile.
Ma sœur est très jeune et une haute estime d’elle donc elle est marié, à des enfants et a eu plusieurs cdi et avec un seul entretien à chaque fois elle est prise elle est au top, je l’admire.
Alors que moi à mon âge je suis obsédé par mon image c’est pathétique je me regarde environ 10 fois par jour dans la glace j’ai dépenser mon argent en maquillage coiffeurs ( j’ai tue mes cheveux et ça me rend malade) tout ça pour rien ...
Je suis devenue là nulle de la famille,vieille fille, mes amies sont déçue de moi carrément une fille de la fac après plusieurs années m’avait dit je pensai que tu aurais eu au moins un enfant et acheter une maison car tu t’accrochais à la fac, j’avais un bac pro et la fac c’était très dur mais je suis allé jusqu’au bout et pour rien d’ailleurs car je ne suis pas cadre avec ces diplômes et ma mère ne cesse de me le répéter.
Ma mère regrette aussi de m’avoir soutenue qd j’ai quitté le PN elle me dit regarde ce que tu es devenue et oui avant je cuisinais bcp maintenant Nada je conduisais c’est fini je suis devenue sale limite il m’arrive de ne pas faire le ménage des semaines voir des mois....
Je déteste ma vie, je n’ai plus d’espoir, je suis spectatrice de ma vie, statique peur de prendre des décisions et de devoir me dire que m’a vie sera de travailler et d’attendre là mort et que je ne me sentirais jamais aimé par un homme d’ailleurs je ne me suis jamais sentie aimée...
je cherche à acheter un appartement et les prix ont grave augmenté du au covid je suis désemparée j’ai peur encore de me planter je me dit encore que je n’ai pas de chance mes amies et sœur ont achete y’a 2/3 ans des F4 et moi j’ai besoin d’un F2 et cest c’est beaucoup plus cher et je n’ai pas les moyens j’ai peur d’habiter dans des endroits un peu chaud ...
Je n’ai pas réussi ma vie sentimentale pas ma carrière non plus j’aimerais au moins réussir un truc dont je puisse être fière.
Je vis dans un 20 m2 depuis très longtemps et ça rend dépressif et ces confinement ne mont pas aidé car les gens étaient en couple avec enfants ( collègues,amies ) et moi seule face à mes angoisses en me disant voilà ma vie si je m’attendais à ça j’aurais du me tuer à l’adolescence
Ado j’étais tellement harcelé je voulais mourir cela m’avait quitté mais maintenant ça me revient je continue à vivre mais pour qui et pourquoi ? Pour souffrir encore ?
Je ne suis absolument pas suicidaire avant j’adorais les rtt vacances maintenant ça m’angoisse je pars avec ma mère en vacance mais purée ça va me tuer kd elle ne sera plus là.
Kd on perd ses parents et qu’on est en couple avec ou sans enfants déjà c est très dure mais moi je serai seule je ne pourrais pas le supporter....
Les psychologues j’en ai vu des tas ça ne m’a pas aidé au contraire ils m’ont influencé et j’ai fait encore des mauvais choix et aucun ne m’a dit que je manquais d’estime de soi ...
Je sais bien que je n’ai pas souffert plus que des enfants battus ou violes je ne devrais pas être dans cet état d’esprit surtout que mon entourage me dit le harcèlement scolaire c’est loin oui mais 10 ans d’une vie c’est énorme et les séquelles sont toujours là !
Pardonnez moi pour ce pavé et merci à ceux qui m’auront lu.
Cordialement,
Conséquences des mauvais choix
Déjà pour commencer, tu peux te féliciter d'avoir eu la présence d'esprit et le courage d'avoir quitté ton copain. Surtout de ne pas avoir eu d'enfant avec lui. Vraiment. Ta vie aurait été pire sinon. Ça aurait pu finir par un drame. Pense aux malheureuses femmes assassinées par leur conjoint ou ex dont l'actualité nous a rebattus les oreilles ces derniers temps.
Si ça peut te remonter le moral, ta situation est meilleure que la leur et meilleure que la situation de toutes celles qui, bien que mariées et mères, vivent dans la peur, ne sont pas libres et s'attendent plus ou moins à se faire tuer un jour si elles osent s'affranchir.
Toi au moins, tu es libre, personne ne cherche à te soumettre et tu ne vis pas dans la peur. Mesure la chance que tu as.
Pour le reste, 42 ans, ce n'est pas trop tard pour avoir un enfant, avec un homme ou par le biais de la PMA. Tu peux aussi adopter.
Enfin, je suis sûre qu'il y a moyen de te mettre en valeur et de plaire. Le problème c'est pas ton physique mais ton moral. Quand le moral est bon, on devient plus séduisant.
Il faudrait améliorer tes relations avec ta mère si possible et te faire des amies. Tu devrais aussi contacter des associations de femmes/féministes qui pourraient t'aider sur le fait d'être une femme seule sans enfants. Tu pourrais y rencontrer des femmes dans ton cas et/ou qui ont été malmenées par la vie et qui cherchent à se reconstruire. Ça changerait tout à ta situation. Tu te sentirais moins différente et donc moins seule.
Autrement, dans un registre plus léger, fais des activités, de la danse par exemple, participe à des évènements. Ne reste pas dans le passé. Force-toi à oublier le mal qui t'a été fait, sois conquérante et rappelle-toi que tu n'es qu'à la moitié de ta vie. Tu as le pouvoir d'améliorer tes conditions de vie si tu t'en donnes les moyens.
A ta place, je commencerais par essayer de me faire des amies. Pour toi, je dirais que c'est la base. Tu souffres trop de solitude.
Parler aussi de ta souffrance à tes proches mais pas à n'importe qui. Seulement à ceux capables d'empathie. Quant aux psys, je trouve que ça ne te ferait pas de mal d'en voir un. Il faudrait en chercher un autre. Il doit bien y en avoir un qui ferait l'affaire.
Enfin, une idée toute simple mais qui pourrait améliorer tout de suite ta vie, adopte un animal, un petit chat ou un petit chien
. Cela te permettra de remettre de l'ordre dans ta maison, de t'occuper et de donner de l'affection à un être vivant et d'avoir de l'affection en retour.
Avec tout ça, je pense que tu as déjà de quoi remonter la pente
Bon courage :-)
Si ça peut te remonter le moral, ta situation est meilleure que la leur et meilleure que la situation de toutes celles qui, bien que mariées et mères, vivent dans la peur, ne sont pas libres et s'attendent plus ou moins à se faire tuer un jour si elles osent s'affranchir.
Toi au moins, tu es libre, personne ne cherche à te soumettre et tu ne vis pas dans la peur. Mesure la chance que tu as.
Pour le reste, 42 ans, ce n'est pas trop tard pour avoir un enfant, avec un homme ou par le biais de la PMA. Tu peux aussi adopter.
Enfin, je suis sûre qu'il y a moyen de te mettre en valeur et de plaire. Le problème c'est pas ton physique mais ton moral. Quand le moral est bon, on devient plus séduisant.
Il faudrait améliorer tes relations avec ta mère si possible et te faire des amies. Tu devrais aussi contacter des associations de femmes/féministes qui pourraient t'aider sur le fait d'être une femme seule sans enfants. Tu pourrais y rencontrer des femmes dans ton cas et/ou qui ont été malmenées par la vie et qui cherchent à se reconstruire. Ça changerait tout à ta situation. Tu te sentirais moins différente et donc moins seule.
Autrement, dans un registre plus léger, fais des activités, de la danse par exemple, participe à des évènements. Ne reste pas dans le passé. Force-toi à oublier le mal qui t'a été fait, sois conquérante et rappelle-toi que tu n'es qu'à la moitié de ta vie. Tu as le pouvoir d'améliorer tes conditions de vie si tu t'en donnes les moyens.
A ta place, je commencerais par essayer de me faire des amies. Pour toi, je dirais que c'est la base. Tu souffres trop de solitude.
Parler aussi de ta souffrance à tes proches mais pas à n'importe qui. Seulement à ceux capables d'empathie. Quant aux psys, je trouve que ça ne te ferait pas de mal d'en voir un. Il faudrait en chercher un autre. Il doit bien y en avoir un qui ferait l'affaire.
Enfin, une idée toute simple mais qui pourrait améliorer tout de suite ta vie, adopte un animal, un petit chat ou un petit chien
. Cela te permettra de remettre de l'ordre dans ta maison, de t'occuper et de donner de l'affection à un être vivant et d'avoir de l'affection en retour. Avec tout ça, je pense que tu as déjà de quoi remonter la pente
Bon courage :-)
Bonjour Alex B,
Je vous remercie tout d’abord d’avoir pris le temps de me lire et de me répondre.
Effectivement je n’ai jamais regretté d’avoir quitter cet homme il était bien trop nocif.
Je m’entend bien avec ma mère mais il est vrai qu’elle a tendance à me rabâcher mes choix passés....
Pour les amies j’en ai un peu mais mariés avec enfants (très peu disponibles) et les célibataires n’habitent pas à côté après la réouverture des restaurants et autre je vais tout faire pour les revoir je me sentirais un peu moins seule.
Je vais me renseigner pour les associations avec les femmes dans mon cas je n’y avais pas pensé.....
Encore merci pour votre message compréhensif et bienveillant.
Cordialement,
Je vous remercie tout d’abord d’avoir pris le temps de me lire et de me répondre.
Effectivement je n’ai jamais regretté d’avoir quitter cet homme il était bien trop nocif.
Je m’entend bien avec ma mère mais il est vrai qu’elle a tendance à me rabâcher mes choix passés....
Pour les amies j’en ai un peu mais mariés avec enfants (très peu disponibles) et les célibataires n’habitent pas à côté après la réouverture des restaurants et autre je vais tout faire pour les revoir je me sentirais un peu moins seule.
Je vais me renseigner pour les associations avec les femmes dans mon cas je n’y avais pas pensé.....
Encore merci pour votre message compréhensif et bienveillant.
Cordialement,
Bonjour Sabou81,Sabou81 a écrit : ↑16.05.21 Bonjour à tous,
Je suis nouvelle sur ce site et j’ai besoin de me confier car dire ce que l’on ressent à ces proches ce n’est pas évident.
J’ai 42 ans et je ne supporte plus ma vie, je me sens en souffrance , angoissée en permanence, révoltée, inutile et invisible car dans cette Sté la femme seule sans enfant est dénigrée.
Je sais qu’hélas tout vient de mon enfance que je vais essayer de résumé :
J’ai eu un père alcoolique, violent verbalement qui m’a toujours rabaissé, car bébé j’étais blonde aux yeux bleues et que je suis devenue brune aux yeux verts ( je sais c’est absurde)
Ma sœur est blonde aux yeux bleus cheveux raides et moi tt l’inverse, pdt presque 30 ans j’ai entendu la même phrase debile comment cela se fasse t’il que toi tu sois comme ça( de gens qu’on croisaient , amie...) a les écouter ce n’était pas normal !!!cela a aussi beaucoup contribuer à mon mal être car mes parents ne sont jamais intervenue et limite en riaient...
La destruction de mon image ne s’arrête pas là pour moi, j’ai vécu 10 ans de harcèlement scolaire , pourtant dans ma première école primaire j’étais adoré de Ma maîtresse et mes camarades mais hélas un déménagement a tout changer; j’étais pourtant gentille mignonne sociable mais je n’ai pas été capable de me défendre dans ma nouvelle école j’ai été frappé, insulté, humilié, traité de moche; c’est vrai qu’au collège j’avais enlaidi défiguré par l’acné cheveux devenus frisés mais je n’étais pas la plus laide mais pas d’amie donc pas populaire ...
au lycée ça allait et a la fac enfin le top.
j’ai signé mon cdi à 31 ans après 6 ans d’intérim.
Du à mon manque de confiance je me suis mise en ménage avec un PN ( l’erreur de ma vie) il m’a écrasé, dépouillé financièrement ( car je suis faible avec les hommes) menti sans cesse et il a été infidèle ( il a fait le test du sida plusieurs fois sans me le dire et cachait son téléphone et allait au wc avec...)
Cet homme ne correspondait pas à mes critères physiques et on ne s’entendait pas; ma famille a été déçu en le voyant il était très gros et très grand et moi tout l’opposé ; il n’avait pas le permis, pas de diplôme, salaire très bas et était très dépensier et a eu un casier judiciaire pour protéger un ami !!!
J’étais sous son emprise pendant 7 ans j’ai eu du mal à partir.. je voulais un enfant mais en ouvrant les yeux car je souffrais je l’ai quitté et cela remonte à 10 ans et je ne m’en suis toujours pas remise.
Je ne savais pas qu’après cette rupture je ne fondrais pas de foyer car depuis je n’ai eu que des petites histoires jamais rien de sérieux ( j’attire que des hommes qui me dénigrent ...) et c’est de ma faute car je suis resté volontairement célibataire 5 ans encore une erreur car j’étais jeune et un peu jolie a cette époque là et la ce n’est plus le cas, c’est ce que je pense de moi.
Tout est dure pour moi le permis de conduire j’ai du faire 150 h pour l’avoir, tt le monde m’a dit d’abandonner mais je n’ai pas écouter et j’ai eu raison ;et le cdi j’ai du passer au moins 17 entretiens d’embauche... j’ai l’impression de ne pas être née sous une bonne étoile.
Ma sœur est très jeune et une haute estime d’elle donc elle est marié, à des enfants et a eu plusieurs cdi et avec un seul entretien à chaque fois elle est prise elle est au top, je l’admire.
Alors que moi à mon âge je suis obsédé par mon image c’est pathétique je me regarde environ 10 fois par jour dans la glace j’ai dépenser mon argent en maquillage coiffeurs ( j’ai tue mes cheveux et ça me rend malade) tout ça pour rien ...
Je suis devenue là nulle de la famille,vieille fille, mes amies sont déçue de moi carrément une fille de la fac après plusieurs années m’avait dit je pensai que tu aurais eu au moins un enfant et acheter une maison car tu t’accrochais à la fac, j’avais un bac pro et la fac c’était très dur mais je suis allé jusqu’au bout et pour rien d’ailleurs car je ne suis pas cadre avec ces diplômes et ma mère ne cesse de me le répéter.
Ma mère regrette aussi de m’avoir soutenue qd j’ai quitté le PN elle me dit regarde ce que tu es devenue et oui avant je cuisinais bcp maintenant Nada je conduisais c’est fini je suis devenue sale limite il m’arrive de ne pas faire le ménage des semaines voir des mois....
Je déteste ma vie, je n’ai plus d’espoir, je suis spectatrice de ma vie, statique peur de prendre des décisions et de devoir me dire que m’a vie sera de travailler et d’attendre là mort et que je ne me sentirais jamais aimé par un homme d’ailleurs je ne me suis jamais sentie aimée...
je cherche à acheter un appartement et les prix ont grave augmenté du au covid je suis désemparée j’ai peur encore de me planter je me dit encore que je n’ai pas de chance mes amies et sœur ont achete y’a 2/3 ans des F4 et moi j’ai besoin d’un F2 et cest c’est beaucoup plus cher et je n’ai pas les moyens j’ai peur d’habiter dans des endroits un peu chaud ...
Je n’ai pas réussi ma vie sentimentale pas ma carrière non plus j’aimerais au moins réussir un truc dont je puisse être fière.
Je vis dans un 20 m2 depuis très longtemps et ça rend dépressif et ces confinement ne mont pas aidé car les gens étaient en couple avec enfants ( collègues,amies ) et moi seule face à mes angoisses en me disant voilà ma vie si je m’attendais à ça j’aurais du me tuer à l’adolescence
Ado j’étais tellement harcelé je voulais mourir cela m’avait quitté mais maintenant ça me revient je continue à vivre mais pour qui et pourquoi ? Pour souffrir encore ?
Je ne suis absolument pas suicidaire avant j’adorais les rtt vacances maintenant ça m’angoisse je pars avec ma mère en vacance mais purée ça va me tuer kd elle ne sera plus là.
Kd on perd ses parents et qu’on est en couple avec ou sans enfants déjà c est très dure mais moi je serai seule je ne pourrais pas le supporter....
Les psychologues j’en ai vu des tas ça ne m’a pas aidé au contraire ils m’ont influencé et j’ai fait encore des mauvais choix et aucun ne m’a dit que je manquais d’estime de soi ...
Je sais bien que je n’ai pas souffert plus que des enfants battus ou violes je ne devrais pas être dans cet état d’esprit surtout que mon entourage me dit le harcèlement scolaire c’est loin oui mais 10 ans d’une vie c’est énorme et les séquelles sont toujours là !
Pardonnez moi pour ce pavé et merci à ceux qui m’auront lu.
Cordialement,
Je partage le même optimisme qu'AlexB concernant ta remontée de la pente.
En te lisant j'ai l'impression que tu n'as pas rencontré les bonnes personnes avec qui construire et créer du lien parce que les mauvaises expériences que tu as vécues ont pris tellement de place dans ton esprit que pendant des années tu as laissé la méfiance t'isoler et t'orienter vers des personnes qui ne voulaient pas forcément du bien pour toi.
Une amie de ma mère avait 45 ans, lorsqu'elle a confié à ma mère qu'elle était au bout du rouleau. Selon ses dires, elle avait fait les mauvais choix et rencontré les mauvaises personnes. Elle n'avait pas d'enfant, pas de mari, et moins bien réussi ses études que ce qu'elle aurait souhaité. Ajouté à cela, elle cumulait les petits boulots instables car elle n'avait pas réussi à trouver sa place dans le monde, et cela la rendrait très triste. Un jour, elle a eu la force de reprendre les études, investi dans l'immobilier et cette année elle vient d'être diplômée d'un master de psychologie à 50 ans et exerce la profession qu'elle a toujours souhaité exercer.
42 ans c'est trop tard pour avoir avoir des enfants sans prendre de risques liés à la malformation du foetus, mais tu as encore 43 ans de vie à vivre si on en croit l'espérance de vie d'une femme en France. Ayant pris conscience de ton insatisfaction vis-à-vis de ta vie et des problématiques relatives à ta enfance, tu as passé un cap qui a de grandes chances de changer ta vie pour les 40 ans de vie qu'il te reste à vivre.
Je me souviens que l'élément déclencheur chez cette amie de ma mère a été de trouver une amie pour l'écouter. Une personne bienveillante pour ne pas la juger et vers qui se tourner en cas de difficultés. Tous les psychologues ne sont pas à blâmer, tu n'as peut-être pas trouvé le/la bon(n)ne. Quand bien-même tu payerait un(e) professionnel(le) pour t'aider, remettre à plat ton histoire demande du temps et ta coopération. Les actions, c'est à toi de les mener, et les décisions comme les choix t'appartiennent.
J'ai personnellement remarqué que souvent les personnes qui ont une mauvaise estime sont attirées par des personnes qui ne sont pas forcément bienveillantes vis-à-vis d'elles car elles sont incapables de voir quelles sont les personnes qui s'intéressent véritablement à elles et par conséquent de faire un tri. Pour avoir confiance en toi, il faudrait que tu comprennes ce qui te fait souffrir et mener à bien de petites actions qui te font du bien. la confiance en soi se gagne par pallier mais aussi à force de persévérance et d'actions. J'ai lu l'autre jour sur FTS ou je ne sais plus où qu'il fallait 3 actions positives pour aider un esprit humain à se remettre d'une action négative.
Pour ma part, quand je vais mal je vide mon sac auprès de 3 personnes différentes pour aller mieux. Vider mon sac m'aide beaucoup parce que ça me permet de moins donner d'importance à des pensées et expériences négatives. C'est suffisant pour me pousser à vaquer à mes occupations et pour chasser la colère et la tristesse.
Peut-être que tu devrais cesser de te comparer aux autres et te focaliser sur toi, d'une part. D'autre part, sur des personnes qui te veulent du bien ou dont tu sais qu'elles ne chercheront pas à profiter de toi. En plus, je trouve ça hyper dommage que des évènements relatifs à ton enfance t'impactent encore 20 ans plus tard, tes fantômes ont-ils disparus ou bien as-tu pensé à chasser les fantômes qui agissent comme des piqures de rappel ?
Peut-être que parler du passé jusqu'à t'en lasser (auprès d'une personne de confiance) te permettra de laisser le passé derrière-toi pour définitivement tourner la page. Le regard de ton père s'il a pu te nuire, ne devrait plus avoir autant de poids sur ta vie si c'est lui qui t'empêche d'être heureuse et de t'épanouir. Et puis les comparaisons avec ta soeur ne devraient plus non plus impacter ton estime de toi. Peut-être que tu pourrais également revoir à la baisse tes objectifs parce que réussir sa vie si c'est pour plaire à ton père ou à ta mère, ne te rendra jamais aussi heureuse qu'un objectif qui t'appartient à toi seule.
Bonsoir Gafano,
Je vous remercie de m’avoir lu et répondu.
Effectivement l’amie de votre maman s’est réveillée à 45 ans et a accompli de très belles choses.
Vous avez raison il n’est pas normal d’être affecté encore par mon passé et il est vrai que j’ai toujours envie que mes parents soient fière de moi, vous m’avez bien cerné.
Effectivement les psychologues ne sont pas des magiciens c’est à nous d’agir dans notre vie mais c’est très dur...
Je vais devoir avancer en mettant mes doutes angoisses de côté ce sera un long combat.
Encore merci pour votre retour positif et compréhensif.
Cordialement,
Je vous remercie de m’avoir lu et répondu.
Effectivement l’amie de votre maman s’est réveillée à 45 ans et a accompli de très belles choses.
Vous avez raison il n’est pas normal d’être affecté encore par mon passé et il est vrai que j’ai toujours envie que mes parents soient fière de moi, vous m’avez bien cerné.
Effectivement les psychologues ne sont pas des magiciens c’est à nous d’agir dans notre vie mais c’est très dur...
Je vais devoir avancer en mettant mes doutes angoisses de côté ce sera un long combat.
Encore merci pour votre retour positif et compréhensif.
Cordialement,
Bonjour,
Votre histoire me rappelle à quel point un mauvais départ dans la vie peut être dévastateur pour le reste (parents de merde, harcèlement à l'école...)
Il me paraît évident que rien n'ira jamais mieux pour vous si vous ne réalisez pas un travail en profondeur avec un professionnel adapté.
Accepter l'idée que vous ne faites pas partie du commun des mortels et de ces gens qui n'ont jamais de problème et à qui tout sourit est un premier pas.
Avez-vous pensé à avoir recours aux services d'un psychiatre ? Je ne suis pas un fin connaisseur mais ce type de professionnel me paraît pertinent pour tuer le mal à la racine et obtenir une vie plus satisfaisante.
Bon courage à vous, le chemin est très long mais cela en vaut la peine. Mieux vaut 15 ou 20 années de bonheur que 80 ans à ressasser le passé.
Votre histoire me rappelle à quel point un mauvais départ dans la vie peut être dévastateur pour le reste (parents de merde, harcèlement à l'école...)
Il me paraît évident que rien n'ira jamais mieux pour vous si vous ne réalisez pas un travail en profondeur avec un professionnel adapté.
Accepter l'idée que vous ne faites pas partie du commun des mortels et de ces gens qui n'ont jamais de problème et à qui tout sourit est un premier pas.
Avez-vous pensé à avoir recours aux services d'un psychiatre ? Je ne suis pas un fin connaisseur mais ce type de professionnel me paraît pertinent pour tuer le mal à la racine et obtenir une vie plus satisfaisante.
Bon courage à vous, le chemin est très long mais cela en vaut la peine. Mieux vaut 15 ou 20 années de bonheur que 80 ans à ressasser le passé.
Bonsoir Fauve noir,
Merci de m’avoir lu et répondu.
Effectivement j’ai eu une enfance compliquée mais c’est aussi moi le problème car une amie à ma mère a été battue pendant toute son enfance , eu des attouchements sexuéls et s’en sort beaucoup mieux que moi je pense que la force de caractère y est aussi pour beaucoup.
Je ne vous cache pas qu’un psychiatre me fait un peu peur avec leur médicaments j’ai une collègue qui en prend depuis 20 ans et une amie 15 ans et n’ont jamais pu arrêter..mais bon si cela m’aide à allé mieux je devrais me renseigner.
Merci pour votre votre compréhension.
Cordialement,
Merci de m’avoir lu et répondu.
Effectivement j’ai eu une enfance compliquée mais c’est aussi moi le problème car une amie à ma mère a été battue pendant toute son enfance , eu des attouchements sexuéls et s’en sort beaucoup mieux que moi je pense que la force de caractère y est aussi pour beaucoup.
Je ne vous cache pas qu’un psychiatre me fait un peu peur avec leur médicaments j’ai une collègue qui en prend depuis 20 ans et une amie 15 ans et n’ont jamais pu arrêter..mais bon si cela m’aide à allé mieux je devrais me renseigner.
Merci pour votre votre compréhension.
Cordialement,
Je vous en prie.
En revanche, retirez de votre esprit l'idée qu'une personne est plus forte qu'une autre car elle semble mieux gérer.
Chaque histoire, chaque mal être est différent. Ce qui est vu comme de la force n'est peut-être qu'une façon de gérer/ dissimuler un mal être.
Certaines personnes semblent aller bien car elles savent en donner l'impression simplement.
De façon générale, évitez de comparer votre histoire à celle des autres.
N'ayez pas peur de voir un psychiatre : on ne peut pas vous obliger à faire quelque chose que vous ne souhaitez pas.
Manifestement vous avez un mal être dont vous n'atteindrez pas les racines par vous-même. Si vous ne faites pas appel à une personne formée sur un problème aussi profond, vous n'améliorerez pas les choses ou alors seulement en façade.
En revanche, retirez de votre esprit l'idée qu'une personne est plus forte qu'une autre car elle semble mieux gérer.
Chaque histoire, chaque mal être est différent. Ce qui est vu comme de la force n'est peut-être qu'une façon de gérer/ dissimuler un mal être.
Certaines personnes semblent aller bien car elles savent en donner l'impression simplement.
De façon générale, évitez de comparer votre histoire à celle des autres.
N'ayez pas peur de voir un psychiatre : on ne peut pas vous obliger à faire quelque chose que vous ne souhaitez pas.
Manifestement vous avez un mal être dont vous n'atteindrez pas les racines par vous-même. Si vous ne faites pas appel à une personne formée sur un problème aussi profond, vous n'améliorerez pas les choses ou alors seulement en façade.
Si tu te sens angoissée, ça peut être bien de prendre des calmants et un anti-dépresseur mais il faudra vraiment être vigilante sur la durée de prise de ces médicaments pour ne pas être dépendante.
Moi ce qui me frappe dans ton histoire, c'est à quel point tu te dénigres. Pas un mot gentil pour toi même, aucune empathie ou amour propre. Je sais que c'est dur de s'entendre dire ça et je ne le dis pas du tout par mépris ou par malice. Je trouve ça très choquant parce que c'est la base. Tu n'iras jamais mieux si tu ne t'aimes pas toi même et que tu ne t'acceptes pas.
Et ce n'est même pas une question de succès ou de réalisations ou d'une quelconque injonction à avancer dans la vie. C'est avant tout un travail de découverte de soi et de responsabilité.
Déjà, il faut accepter ce que l'on ne peut pas ou ne peut plus maîtriser. Ton passé, le façon dont ta famille t'as traité, tes relations avec les hommes auparavant, tes choix de carrière, ton apparence physique dans une certaine mesure...
Ensuite, il faut assumer ses choix et ses erreurs à partir de maintenant. Il y'a des moments dans la vie où il faut prendre des risques, où l'on est jamais certains de ce que l'avenir va nous réserver. Il faut savoir décider si les choix que l'on fait ne vont pas nous nuire sur le long terme.
L'expérience m'a appris que le chemin le plus direct et le plus sûr pour sortir de la détresse c'est:
- couper les ponts avec les personnes qui nous font du mal (même quand c'est la famille, même quand ils prétendent te vouloir du bien)
- apprendre à s'aimer et à s'accepter, c'est à dire se traiter comme l'on aimerait que les autres nous traitent (avec du respect, de l'empathie, de la joie, être capable de se dire que l'on peut faire des erreurs et que ce n'est pas la fin du monde...)
- s'éloigner physiquement des lieux et des personnes qui provoquent chez nous un malaise ou un mal être (déménager, parfois même dans une autre ville ou un autre pays et sous condition de ne pas s'isoler ou s'éloigner de nos supports vitaux)
- s'entourer de personnes bienveillantes et solidaires.
C'est beaucoup de travail et il faut absolument que tu te fasses aider par un professionnel bienveillant, de préférence un psychiatre qui peut te donner ou te diriger vers des outils thérapeutiques.
Je te souhaite une bien meilleure qualité de vie et beaucoup de bienveillance envers toi même dans ta vie présente et future.
Et ce n'est même pas une question de succès ou de réalisations ou d'une quelconque injonction à avancer dans la vie. C'est avant tout un travail de découverte de soi et de responsabilité.
Déjà, il faut accepter ce que l'on ne peut pas ou ne peut plus maîtriser. Ton passé, le façon dont ta famille t'as traité, tes relations avec les hommes auparavant, tes choix de carrière, ton apparence physique dans une certaine mesure...
Ensuite, il faut assumer ses choix et ses erreurs à partir de maintenant. Il y'a des moments dans la vie où il faut prendre des risques, où l'on est jamais certains de ce que l'avenir va nous réserver. Il faut savoir décider si les choix que l'on fait ne vont pas nous nuire sur le long terme.
L'expérience m'a appris que le chemin le plus direct et le plus sûr pour sortir de la détresse c'est:
- couper les ponts avec les personnes qui nous font du mal (même quand c'est la famille, même quand ils prétendent te vouloir du bien)
- apprendre à s'aimer et à s'accepter, c'est à dire se traiter comme l'on aimerait que les autres nous traitent (avec du respect, de l'empathie, de la joie, être capable de se dire que l'on peut faire des erreurs et que ce n'est pas la fin du monde...)
- s'éloigner physiquement des lieux et des personnes qui provoquent chez nous un malaise ou un mal être (déménager, parfois même dans une autre ville ou un autre pays et sous condition de ne pas s'isoler ou s'éloigner de nos supports vitaux)
- s'entourer de personnes bienveillantes et solidaires.
C'est beaucoup de travail et il faut absolument que tu te fasses aider par un professionnel bienveillant, de préférence un psychiatre qui peut te donner ou te diriger vers des outils thérapeutiques.
Je te souhaite une bien meilleure qualité de vie et beaucoup de bienveillance envers toi même dans ta vie présente et future.