Bon move oui.
Ça a dû te coûter un peu de sortir (un peu) les griffes mais c'est le move de la raison.
Il faut parfois cautériser, tu perds un peu de toi-même mais la brûlure est préférable à la ré-infection.
Avaler des montagnes
Ce journal se distend à vue d’œil. Comme pas mal d'anciens ici, j'ai l'impression que je n'ai plus grand chose à raconter. Pas qu'il ne se passe rien dans ma vie, mais je ne vois plus grand chose qui pourrais intéresser le monde extérieur. Je vais donc juste récapituler ces derniers mois essentiellement pour moi
J'ai mis un gros coup d'accélérateur sur mes rénovations au début de l'année : Emma a posé ses valises chez moi en mars comme prévu. On est directement reparti pour aller dire bonjour à Yas qui est retourné dans son pays d'origine, au soleil. Elles sont devenues copines toutes les deux. Ça fait plaisir à voir, même si Emma a encore quelques insécurités vis-à-vis d'elle de temps en temps. On reste bienveillant les uns vis à vis des autres. Yas continue à tracer sa route de façon erratique. Avec Emma on essaye de la soutenir dans ses projets et dans ses relations avec des mecs un peu foireux. Emma et moi avons aussi pris du temps pour nous, la moitié du séjour en mode lune de miel, en enchaînant bons restos et snorkling sur des plages de rêve.
J'ai repris la course à pied en avril et en mai pour préparer mon traditionnel semi-marathon annuel (et le mois sans alcool qui va avec). C'était un peu juste cette année, je l'ai fini en me traînant comme un gros veau. Il faut absolument que je me discipline pour maintenir un entraînement régulier et pas seulement deux mois par an.
L'été a été marqué par un enchaînement de gros boulots qui m'ont bouffé beaucoup d'énergie et contrebalancé par de méchantes soirées pour décompresser. Il y a notamment eu ce festival sur lequel j'ai travaillé trois jours avec de vieux potes sans beaucoup dormir.
C'est dans ce genre d'événement que je réalise à quel point il est facile pour quelqu'un de sociable et bien dans ses pompes de se faire des potes, d'aller baiser à gauche à droite, le tout lubrifié par une bonne dose d'alcool et de musique. Je me tape moi même sur l'épaule, "good boy", je reste un très bon monogame malgré les tentations diverses et ces inconnues qui me tombent littéralement dans les bras. J'ai déjà fait mon choix en matière de relation amoureuse, et à ce stade je peux me permettre d'être sélectif en amitié. Le cercle social que j'ai recréé lors de mon retour en ville est maintenant dense et fiable, il s'épaissit et s'entretient de lui même, par capillarité.
Et finalement : quelques jours de vacances à la campagne, dans ma famille d'adoption que je ne vois que tous les deux ans environs. L'occasion de souffler un peu loin de la ville et de présenter à Emma tout un pan de ma jeunesse... Aucune femme n'avait eu ce privilège jusque là, ce qui achève d'officialiser notre relation à mes yeux. Tout reste fluide avec elle, je suis en confiance, on franchit de grosses étapes sans se presser. La cohabitation se passe bien, elle trouve sa place et son espace dans mon appartement, dans ma vie.
Le retour et la rentrée sont bien chargés pour elle comme pour moi. A l'heure actuelle je termine mes derniers contrats avant de prendre quelques jours de congés... pour me consacrer aux dernières finitions et mettre un point final à ce chantier qui aura duré pratiquement trois ans.
Ce travail physique m'avait épaissi dans le bon sens du terme, mais les abus divers et la sédentarité de ces derniers mois m'ont alourdi et doté d'un bide qui devient débordant, tout comme ma consommation de cigarette, en hausse elle aussi. Le challenge de ces prochains mois sera donc de reprendre le contrôle là-dessus et de ne pas finir comme les quadras qui m'entourent de plus en plus, par la force des choses. Tic-tac-tic-tac.
Lesdits quadras galèrent d'ailleurs, l'heure des séparations et des divorces est venue pour beaucoup d'entre-eux et d'entre-elles. Certains ont trop d'opportunités, d'autres n'en ont plus aucune. Dans les deux cas, je réalise à quel point il est important de prendre son temps, de bien se connaître et d'être autonome au niveau affectif. Une relation c'est avant tout deux individus avec leurs forces et leurs faiblesses. Ce qui était de l'ordre de la croyance pour moi se vérifie de plus en plus sur le terrain et dans ce que j'observe : faites vos devoirs, réglez vos problèmes avant de démarrer une relation !
Highlights de ces 10 premiers mois
Je suis parfois un peu engourdi dans ma routine. Le même boulot, le même rythme, les même événements récurrents d'année en année. Certains projets avancent et se terminent, d'autres n'avancent pas (ou n'ont jamais démarré). J'essaye néanmoins de générer des moments "hors de l'ordinaire", ou en tout cas de me rappeler qu'ils s'agit de privilèges et de moments uniques.
J'ai assisté à une dizaine d'excellents concerts, sur une plage qui s'étend de la folie douce d'Aldous Harding au chaos de The Prodigy. C'est agréable de pouvoir aller écouter des artistes de ce calibre à seulement quelques encablures de chez moi. Enchaîner les concerts, c'était ma routine il y a une dizaine d'année, j'essaye désormais de profiter de chacun d'entre eux au maximum.
Dans un tout autre registre, mais un privilège également : une conférence et une brève rencontre avec Aurore Stéphant. Intelligente, charmante, honnête, abordable, un beau modèle en tant que femme et en tant qu'être humain.
J'ai testé pour la première fois et avec succès une petite dose de LSD en festival, c'était drôle et déconcertant, comme je m'y attendais.
J'ai repris le dessin par intermittence et avec quelques bons résultats, même si j'ai raté le coche du Inktober cette année. Je suis entouré de dessinateurs (et de modèles) depuis mon retour à la ville. C'est à la fois motivant et frustrant, mais ça devient petit à petit une partie de ma vie et de mon identité. On verra où ça mènera.
That's all for now folks.

J'ai mis un gros coup d'accélérateur sur mes rénovations au début de l'année : Emma a posé ses valises chez moi en mars comme prévu. On est directement reparti pour aller dire bonjour à Yas qui est retourné dans son pays d'origine, au soleil. Elles sont devenues copines toutes les deux. Ça fait plaisir à voir, même si Emma a encore quelques insécurités vis-à-vis d'elle de temps en temps. On reste bienveillant les uns vis à vis des autres. Yas continue à tracer sa route de façon erratique. Avec Emma on essaye de la soutenir dans ses projets et dans ses relations avec des mecs un peu foireux. Emma et moi avons aussi pris du temps pour nous, la moitié du séjour en mode lune de miel, en enchaînant bons restos et snorkling sur des plages de rêve.
J'ai repris la course à pied en avril et en mai pour préparer mon traditionnel semi-marathon annuel (et le mois sans alcool qui va avec). C'était un peu juste cette année, je l'ai fini en me traînant comme un gros veau. Il faut absolument que je me discipline pour maintenir un entraînement régulier et pas seulement deux mois par an.
L'été a été marqué par un enchaînement de gros boulots qui m'ont bouffé beaucoup d'énergie et contrebalancé par de méchantes soirées pour décompresser. Il y a notamment eu ce festival sur lequel j'ai travaillé trois jours avec de vieux potes sans beaucoup dormir.
C'est dans ce genre d'événement que je réalise à quel point il est facile pour quelqu'un de sociable et bien dans ses pompes de se faire des potes, d'aller baiser à gauche à droite, le tout lubrifié par une bonne dose d'alcool et de musique. Je me tape moi même sur l'épaule, "good boy", je reste un très bon monogame malgré les tentations diverses et ces inconnues qui me tombent littéralement dans les bras. J'ai déjà fait mon choix en matière de relation amoureuse, et à ce stade je peux me permettre d'être sélectif en amitié. Le cercle social que j'ai recréé lors de mon retour en ville est maintenant dense et fiable, il s'épaissit et s'entretient de lui même, par capillarité.
Et finalement : quelques jours de vacances à la campagne, dans ma famille d'adoption que je ne vois que tous les deux ans environs. L'occasion de souffler un peu loin de la ville et de présenter à Emma tout un pan de ma jeunesse... Aucune femme n'avait eu ce privilège jusque là, ce qui achève d'officialiser notre relation à mes yeux. Tout reste fluide avec elle, je suis en confiance, on franchit de grosses étapes sans se presser. La cohabitation se passe bien, elle trouve sa place et son espace dans mon appartement, dans ma vie.
Le retour et la rentrée sont bien chargés pour elle comme pour moi. A l'heure actuelle je termine mes derniers contrats avant de prendre quelques jours de congés... pour me consacrer aux dernières finitions et mettre un point final à ce chantier qui aura duré pratiquement trois ans.
Ce travail physique m'avait épaissi dans le bon sens du terme, mais les abus divers et la sédentarité de ces derniers mois m'ont alourdi et doté d'un bide qui devient débordant, tout comme ma consommation de cigarette, en hausse elle aussi. Le challenge de ces prochains mois sera donc de reprendre le contrôle là-dessus et de ne pas finir comme les quadras qui m'entourent de plus en plus, par la force des choses. Tic-tac-tic-tac.
Lesdits quadras galèrent d'ailleurs, l'heure des séparations et des divorces est venue pour beaucoup d'entre-eux et d'entre-elles. Certains ont trop d'opportunités, d'autres n'en ont plus aucune. Dans les deux cas, je réalise à quel point il est important de prendre son temps, de bien se connaître et d'être autonome au niveau affectif. Une relation c'est avant tout deux individus avec leurs forces et leurs faiblesses. Ce qui était de l'ordre de la croyance pour moi se vérifie de plus en plus sur le terrain et dans ce que j'observe : faites vos devoirs, réglez vos problèmes avant de démarrer une relation !
Highlights de ces 10 premiers mois
Je suis parfois un peu engourdi dans ma routine. Le même boulot, le même rythme, les même événements récurrents d'année en année. Certains projets avancent et se terminent, d'autres n'avancent pas (ou n'ont jamais démarré). J'essaye néanmoins de générer des moments "hors de l'ordinaire", ou en tout cas de me rappeler qu'ils s'agit de privilèges et de moments uniques.
J'ai assisté à une dizaine d'excellents concerts, sur une plage qui s'étend de la folie douce d'Aldous Harding au chaos de The Prodigy. C'est agréable de pouvoir aller écouter des artistes de ce calibre à seulement quelques encablures de chez moi. Enchaîner les concerts, c'était ma routine il y a une dizaine d'année, j'essaye désormais de profiter de chacun d'entre eux au maximum.
Dans un tout autre registre, mais un privilège également : une conférence et une brève rencontre avec Aurore Stéphant. Intelligente, charmante, honnête, abordable, un beau modèle en tant que femme et en tant qu'être humain.
J'ai testé pour la première fois et avec succès une petite dose de LSD en festival, c'était drôle et déconcertant, comme je m'y attendais.
J'ai repris le dessin par intermittence et avec quelques bons résultats, même si j'ai raté le coche du Inktober cette année. Je suis entouré de dessinateurs (et de modèles) depuis mon retour à la ville. C'est à la fois motivant et frustrant, mais ça devient petit à petit une partie de ma vie et de mon identité. On verra où ça mènera.
That's all for now folks.
Génial
Comme toujours, c'est tellement agréable à lire, et de voir quelqu'un qui a réussi à peu près sur tous les plans importants.
Moins de choses à dire : je sais pas. Honnêtement la 4e décennie ne vient pas sans ses questionnements et challenges très particuliers. J'ai juste l'impression qu'avec l'âge on devient plus pudiques, plus avares de détails, moins demandeurs d'avis extérieurs aussi peut-être ?

Comme toujours, c'est tellement agréable à lire, et de voir quelqu'un qui a réussi à peu près sur tous les plans importants.
Moins de choses à dire : je sais pas. Honnêtement la 4e décennie ne vient pas sans ses questionnements et challenges très particuliers. J'ai juste l'impression qu'avec l'âge on devient plus pudiques, plus avares de détails, moins demandeurs d'avis extérieurs aussi peut-être ?
J’aime toujours autant te lire Jalap’ !
TOUT-VA-BIEN.
Je pourrais m'arrêter là, mais bon, ça fait un bon paquet d'années que je partage des détails de ma vie privée avec vous, illustres inconnu(e)s, alors autant continuer.
Mais vraiment, ça va bien. J'ai une mémoire relativement bonne ; je pense à ce qui n'allait pas hier pour être content. Il pleuvait hier, il y a du soleil aujourd'hui, ça me suffit. J'étais un peu gros et alcoolique il y a un an, j'étais fit et sportif en juin, puis j'ai passé mon été à picoler et fumer des clopes... Je me dis que cette répétition de cycle finira par me lasser un jour, mais ce n'est pas le cas pour le moment.
Dans les 10% restants, il y a la question classique d'avoir un gosse ou pas. On se laisse la possibilité avec Emma, sans trop se mettre la pression. Enfin disons que je me la mets moins qu'elle (l'horloge biologique tourne plus vite pour elle, même si elle est un peu plus jeune que moi). Concrètement, elle a arrêté la contraception, et "on verra ce qu'il se passe". Et surtout on essaye de rester discret, parce que la pression sociale autour du sujet est assez dingue. J'ai eu le malheur d'esquisser la possibilité d'envisager d'avoir envie d'avoir des enfants en discutant avec une amie et bam, c'est comme si c'était déjà fait : "trop contente pour toi", "super", "tu feras un excellent père"... foutez-moi la paix !
J'ai des amis plus jeunes qui ont eu des enfants très rapidement, d'autres pour qui ça a pris des années, et quelques un (très peu finalement) qui n'en ont pas. Je suis content de cette approche relativement "légère", sans doute parce que c'est encore frais, et parce que c'est avec Emma. Et pour le moment je suis en paix avec l'incertitude. Tout en étant conscient que ça pourrait changer, que j'ajoute potentiellement beaucoup de chaos dans cette vie bien rangée.
D'un point de vue purement logistique, il me reste énormément de "petits trucs" à faire, essentiellement de l'ordre de l'aménagement intérieur. Une liste pas très passionnante dont les points me demanderont un peu de motivation et de méthode pour être finalisés. Il y a notamment un meuble que je dois découper sur mesure et qui me nargue un peu plus chaque jour (elles sont bonnes ces mesures ? la planche de finition au dessus ou en dessous ? et les chevilles elles vont où ?). Pas très passionnant, je vous l'avais dit.
Je pourrais m'arrêter là, mais bon, ça fait un bon paquet d'années que je partage des détails de ma vie privée avec vous, illustres inconnu(e)s, alors autant continuer.
Mais vraiment, ça va bien. J'ai une mémoire relativement bonne ; je pense à ce qui n'allait pas hier pour être content. Il pleuvait hier, il y a du soleil aujourd'hui, ça me suffit. J'étais un peu gros et alcoolique il y a un an, j'étais fit et sportif en juin, puis j'ai passé mon été à picoler et fumer des clopes... Je me dis que cette répétition de cycle finira par me lasser un jour, mais ce n'est pas le cas pour le moment.
J'ai effectivement passé le cap du "terrible 40s", sans grande remise en question à vrai dire. Ça a pas mal secoué il y a cinq ans, et c'est sans doute ce qui a fait office de crise de la quarantaine, un peu à l'avance. Depuis je me sens vraiment aligné, disons à 90%, parce qu'il y aura toujours des réajustements à faire, c'est organique.Moins de choses à dire : je sais pas. Honnêtement la 4e décennie ne vient pas sans ses questionnements et challenges très particuliers. J'ai juste l'impression qu'avec l'âge on devient plus pudiques, plus avares de détails, moins demandeurs d'avis extérieurs aussi peut-être ?
Dans les 10% restants, il y a la question classique d'avoir un gosse ou pas. On se laisse la possibilité avec Emma, sans trop se mettre la pression. Enfin disons que je me la mets moins qu'elle (l'horloge biologique tourne plus vite pour elle, même si elle est un peu plus jeune que moi). Concrètement, elle a arrêté la contraception, et "on verra ce qu'il se passe". Et surtout on essaye de rester discret, parce que la pression sociale autour du sujet est assez dingue. J'ai eu le malheur d'esquisser la possibilité d'envisager d'avoir envie d'avoir des enfants en discutant avec une amie et bam, c'est comme si c'était déjà fait : "trop contente pour toi", "super", "tu feras un excellent père"... foutez-moi la paix !
J'ai des amis plus jeunes qui ont eu des enfants très rapidement, d'autres pour qui ça a pris des années, et quelques un (très peu finalement) qui n'en ont pas. Je suis content de cette approche relativement "légère", sans doute parce que c'est encore frais, et parce que c'est avec Emma. Et pour le moment je suis en paix avec l'incertitude. Tout en étant conscient que ça pourrait changer, que j'ajoute potentiellement beaucoup de chaos dans cette vie bien rangée.
D'un point de vue purement logistique, il me reste énormément de "petits trucs" à faire, essentiellement de l'ordre de l'aménagement intérieur. Une liste pas très passionnante dont les points me demanderont un peu de motivation et de méthode pour être finalisés. Il y a notamment un meuble que je dois découper sur mesure et qui me nargue un peu plus chaque jour (elles sont bonnes ces mesures ? la planche de finition au dessus ou en dessous ? et les chevilles elles vont où ?). Pas très passionnant, je vous l'avais dit.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Like ! le 25.09.24, 20h59 par The_PoP
- [+1] Cool le 25.09.24, 23h31 par Onmyoji
Le bonheur est tellement difficile à raconter pour ne pas paraître chiant. Mais c'est pas vraiment un problème.
Heureux pour toi Jalap'. Vraiment
Heureux pour toi Jalap'. Vraiment
Tu te prépares surtout à ajouter beaucoup d'ordre dans ton chaos relatif, tous les gens que je connais sont en majorité beaucoup plus réguliers, organisés et moins spontanés et insouciants après un enfant.
Est-ce vraiment un mal? Je ne pense pas, à un moment on a passé l'âge de se prendre pour des jeunes qui vivent au jour le jour. Et c'est même ridicule d'essayer, parce qu'on le veuille ou pas, notre cerveau est devenu trop équipé pour être aussi détaché et court-termiste. À la limite, on peut essayer de passer pour des jeunes qui vivent de manière un peu plus pensée.
C'est bien que le questionnement soit relax. Juste un truc, j'espère que tu as expérimenté quelques situations de crise avec Emma, parce que c'est une bonne référence pour savoir ce que ça devenir ta compagne après la naissance d'un enfant, qui n'est jamais anodine et si pleine de bonheurs, aussi pleine de stress, de difficultés nouvelles.
Interroge toi aussi sur vos valeurs en termes de transmission et d'éducation.
Je compte pas les potes qui avaient des relations parfaites qui ne l'étaient plus du tout après un ou des gosses. C'est pas seulement le test du temps, c'est l'effet de la pression ajouté à un quotidien plus morne, plus terne malgré soi (parce que tout le monde se dit "ouais nous on sera pas comme ça"... j'ai des potes qui sortent avec leurs gamins sous le bras, mais ils kiffent pas comme ils pensaient qu'ils kifferaient, ils sortent juste pour reproduire leur schéma, pas pour le vrai plaisir qu'ils ressentaient avant).
Un peu l'inverse de la formation du diamant, qui se transforme en jour de charbon.
J'avoue j'en fais un peu des caisses pour la formulation, mais en vrai je connais pas beaucoup de couples qui gèrent si bien, même ceux qu'on s'attendait pas à voir en mode galère. Il y a toujours des exceptions bien sûr, et ça ne tourne pas forcément en boudin intégral, mais ce que je veux dire, c'est que peu d'amours restent telles qu'elles avec ça.
On gagne un bout de chou contre un bout de son coeur en quelques sortes, souvent.
C'est un pari, mais vu que tu approches la chose en étant détendu et sans attente, ça aura peut-être moins d'impact sur toi. Ce n'est que ce qu'on peut te souhaiter (avec le fait de pas rater ton meuble)...
Est-ce vraiment un mal? Je ne pense pas, à un moment on a passé l'âge de se prendre pour des jeunes qui vivent au jour le jour. Et c'est même ridicule d'essayer, parce qu'on le veuille ou pas, notre cerveau est devenu trop équipé pour être aussi détaché et court-termiste. À la limite, on peut essayer de passer pour des jeunes qui vivent de manière un peu plus pensée.
C'est bien que le questionnement soit relax. Juste un truc, j'espère que tu as expérimenté quelques situations de crise avec Emma, parce que c'est une bonne référence pour savoir ce que ça devenir ta compagne après la naissance d'un enfant, qui n'est jamais anodine et si pleine de bonheurs, aussi pleine de stress, de difficultés nouvelles.
Interroge toi aussi sur vos valeurs en termes de transmission et d'éducation.
Je compte pas les potes qui avaient des relations parfaites qui ne l'étaient plus du tout après un ou des gosses. C'est pas seulement le test du temps, c'est l'effet de la pression ajouté à un quotidien plus morne, plus terne malgré soi (parce que tout le monde se dit "ouais nous on sera pas comme ça"... j'ai des potes qui sortent avec leurs gamins sous le bras, mais ils kiffent pas comme ils pensaient qu'ils kifferaient, ils sortent juste pour reproduire leur schéma, pas pour le vrai plaisir qu'ils ressentaient avant).
Un peu l'inverse de la formation du diamant, qui se transforme en jour de charbon.
J'avoue j'en fais un peu des caisses pour la formulation, mais en vrai je connais pas beaucoup de couples qui gèrent si bien, même ceux qu'on s'attendait pas à voir en mode galère. Il y a toujours des exceptions bien sûr, et ça ne tourne pas forcément en boudin intégral, mais ce que je veux dire, c'est que peu d'amours restent telles qu'elles avec ça.
On gagne un bout de chou contre un bout de son coeur en quelques sortes, souvent.
C'est un pari, mais vu que tu approches la chose en étant détendu et sans attente, ça aura peut-être moins d'impact sur toi. Ce n'est que ce qu'on peut te souhaiter (avec le fait de pas rater ton meuble)...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] A lire le 26.09.24, 09h46 par Citroen
- [+1] Merci ! :) le 26.09.24, 10h40 par Jalapeno
- [+1] Constructif le 26.09.24, 12h01 par The_PoP
Assez d'accord avec ce que dis Onmyoji. Ca change pas mal de choses. Dans tous les sens. Pas de fatalité non plus sur les problèmes, juste regarder les choses avec lucidité et accepter ces changements là. Mais ça change nécessairement.
Ah si et un truc important : plus possible de se cacher, face aux problèmes ou aux trucs que t'as envie de glisser sous le tapis. Faut batailler, gentiment, tranquillement, posément, avec communication, mais batailler quand même, avec eux, avec ta conjointe, pour eux, pour elle, pour toi. Si tu te couches trop, ou que vous enterrez trop de trucs ça risque de mal se passer, pour elle, pour eux, pour toi.
Moi perso j'étais devenu vieux dans ma tête avant les gosses alors je leur ai pas mis ça sur le dos et ça m'a pas posé de gros soucis jusque là.
Ah si et un truc important : plus possible de se cacher, face aux problèmes ou aux trucs que t'as envie de glisser sous le tapis. Faut batailler, gentiment, tranquillement, posément, avec communication, mais batailler quand même, avec eux, avec ta conjointe, pour eux, pour elle, pour toi. Si tu te couches trop, ou que vous enterrez trop de trucs ça risque de mal se passer, pour elle, pour eux, pour toi.
Moi perso j'étais devenu vieux dans ma tête avant les gosses alors je leur ai pas mis ça sur le dos et ça m'a pas posé de gros soucis jusque là.