Bouteille à la mer
Maintenant qu'elle est vidée, autant la balancer:
Cher journal,
En admettant que quelqu'un te lise, voici ce que je ressens en ce moment:
Je n'ai plus aucune envie de vivre et si je vis toujours c'est uniquement parce que j'ai 3 gamins qui comptent sur moi, une semaine sur 2 depuis le depart de ma femme (il y a 3 ans, et le divorce est dans 1 mois).
Je dépends et dépendrai de cette connasse pour encore quelques temps, vu que nous avons des enfants ensemble, et que mon boulot m'impose des séjours à l'étranger. Et trouver un moyen de garde H24 *ET* de conduire 3 gamins dans 2 écoles différentes en voiture, je n'ai pas et ne trouve pas.
Ma maison est encore en travaux, pratiquement comme quand elle s'est barrée. Je continue à payer (et si je crève, elle en hérite. Elle plutot que les enfants).
Je n'arrive pas à m'y mettre, c'est trop cher pour continuer à faire faire (j'arrive tout juste à payer la maison et les frais d'avocats (eh oui...)). Et je n'en ai ni le courage ou l'énergie.
Je reviens d'une promenade en forêt sensée me ressourcer, me revivifier, me reconnecter avec moi-même. J'ai erré 2 heures. Sans but. Et sans surprise.
J'ai des loisirs, solitaires, puisque je n'ai pratiquement plus d'amis. Et encore moins d'amies. Un dépressif, ça ne fait pas rêver.
J'ai mon boulot qui me sauve le mental 2 jours sur la semaine, les 5 autres, il m'arrive d'oraliser des mots et ça fait du bien (souvent je me parle à moi-même). Et puis la semaine avec les enfants me crève et je me retrouve seul avec une montagne de boulot. Et pas le temps ni l'énergie d'avancer dans ma maison.
J'ai des amis, oui. Soit des anxieux comme moi (et inutile de charger la mule), soit des "mais non ca va aller, faut laisser faire le temps, apres ton divorce ça ira mieux". Non, ca n'ira pas mieux: je suis seul, je manque d'affection, et je ne vois pas comment ça va s'arranger.
Je totalise en 6 mois 10h d'échanges avec des amis où je les ai vus physiquement. Le reste du temps, c'est whatsapp.
Ca fait 3 ans que je n'ai plus eu de contact physique autre qu'une bise ou une poignée de main (en excluant mes enfants, et quelque part c'est déjà une chance).
J'ai dragué ouvertement 4 femmes.
- La première a voulu tout tout de suite et m'a balancé dans des shits tests à un moment où je n'avais encore rien compris à cette p*tain de rupture.
- La 2e a joué la séduction en me gardant sous le coude, mais en n'ayant jamais eu l'intention d'aller plus loin avec moi. Elle a voulu qu'on reste amis. Une année, à Noel, elle m'a dit que j'avais énormément de valeur. Je lui ai simplement signifié que si j'en avais autant à ses yeux, elle n'aurait pas laissé passé 5 mois sans le moindre message.
- La 3e était une relation à distance, compliquée, qui ne voulait pas d'un mec comme moi (vieux).
- La 4e est une amie de longue date qui veut le rester. Au mieux peut-etre une sexfriend, mais je n'y crois même pas. Et je n'ai pas envie de la perdre comme amie.
Maintenant, je sais que j'ai beau avoir toute la valeur que je veux à mes yeux, ma valeur sociale sera toujours conditionnée à celle qu'on veut bien me donner. Au boulot, tout va bien. Dès qu'il s'agit du coeur, y'a plus personne.
Je n'ai pas l'habitude de calimeriser. Sauf aux yeux de mon ex.
Je lui ai dit que "c'était comme si je lui cassais la gueule et lui disais apres que ce n'était rien, elle pouvait quand-même sourire, merde!"
Elle estime qu'en 3 ans, il était quand-même temps que je passe à autre chose.
Je n'ai pas argumenté. Le probleme c'est pas la rupture. Je ne veux plus la voir (et je dois quand-même la voir, au moins 1x semaine), je n'ai plus la moindre affection pour elle. Le probleme c'est qu'à cause d'elle, je ne me vois plus aucun avenir.
Moi je n'ai pas demandé à:
1- être remplacé par encore plus servile que moi, à la fois par elle et pour mes enfants
2- devoir chercher quelqu'un d'autre parce qu'elle l'a bien voulu
3- vivre avec une personne qui doive encore accepter mon age, mes enfants, ma personnalité et qui n'a aucune raison de ne pas se barrer (oui, elle peut avoir des enfants. Mais comme j'ai eu les miens tard, les siens sont 9x/10 deja à l'unif)
3b-vivre avec qqn qui n'a pas besoin ni envie de vivre avec moi, chez moi, vu qu'à son stade de vie elle a son logement, ses habitudes. Le "comment ca a été ta journée, ma chérie?" en la prenant dans mes bras, c'est du passé. Et idem, je n'ai pas envie, ni le choix (mes enfants) d'emmenager ailleurs. 1 semaine sur 2 a la limite, en sachant que 9x/10 c'est incompatible avec l'alternance imposée par ma dinde d'ex.
4- accepter que toute relation est désormais temporaire "tant mieux si ca dure (et encore)"
5- sourire en serrant les dents même si je n'ai qu'une envie, quotidienne, qui est de mettre fin à cette grosse mascarade
Alors, ouiiiii, je vis pour moi-même, oui je prends du temps pour moi (avec parfois jusqu'à 5 jours sans conversation, j'en ai parfois des acouphenes). Oui, je tente de rencontrer des gens, mais je ne rencontre pas leur intérêt. J'en suis totalement démotivé. Non, je n'ai pas envie de débarquer seul quelque part et me taper l'incrust.
Quand je m'adonne à des loisirs (apres avoir repassé, tondu, rangé, lessivé, nettoyé, fais mon admin), sur le peu de temps qu'il reste, je bricole un peu, je fais des modèles pour impression 3D (et les imprime), je fais du drone ou de la photo, parfois de l'astro (quand le temps le permet), je dessine, je fais du piano, j'apprends une langue de plus, je fais parfois des expériences culinaires,... Je n'ai plus la volonté de faire du velo (mais ma région est tout sauf plate). Mais tout ça seul me déprime. Partir pour une activité seul est déjà une défaite en soi. C'est normalement pas le cas car c'est se retrouver soi-même, mais là c'est juste la répétition qui m'épuise.
Et à l'inverse, oui, la foule me fait désormais fuir. Oui, l'été me rappelle mon adolescence, seul également, où je pouvais juste pleurer de voir tous ces "couples qui me rappellent que je suis seul". Je me sens en décalage, je ne sais plus vivre une fête.
Quand je regarde une femme, j'ai même une pensée automatique qui me vient: "laisse tomber, c'est pas pour toi".
Je me gave d'ouvrages psy sur la confiance en soi, la séduction, l'estime de soi, la socialisation, mystery method, l'attention (TDA inside), l'éducation des enfants, la tolérance, le positivisme, et cie,... livres, youtube, et cie.
Je n'hésite pas à tester un truc où l'autre au boulot, là où j'ai encore semble-t-il de la valeur sociale. Mais rien n'y fait.
J'ai une collegue pour qui j'ai de l'attirance, mais je sais que je suis bon pote à ses yeux et je n'ai pas envie de foutre la m. dans son ménage (mariée, 3 enfants, et tout se passe bien, donc je fantasme totalement).
Je ne sais plus quel psy voir. A chaque fois, le côté affectif/amoureux est minimisé, que ce soit avec un.e therapeute homme ou femme.
A chaque fois, je redémarre à zero, je m'épuise en explications qui ne mène qu'irrémédiablement à la même incompréhension: monsieur, yaka!
J'ai envisagé de céder aux sirènes du coaching amoureux sur internet. Mais mon budget avocat et le reste de mon divorce me l'empêche. Et je n'y crois pas vraiment, je pense que c'est du rêve en cannette.
J'ai bientôt 50 ans, je sens que je vais fêter ca seul avec un éclair au chocolat et une bougie dessus, mes enfants chez mon ex, et je recevrai peut-être une chemise hideuse de la part de ma famille le dimanche qui suit. Et probablement pas plus de 5 messages pour me le souhaiter (par message donc, pas de visu ou au mieux au tel).
Je suppose qu'on pensera que j'exagère, mais je n'avais pas envie de me trouver une "nouvelle" femme, qui ait elle aussi mon âge, des traumatismes elle aussi (à 50 ans, seule, c'est qu'il s'est passé quelque chose), qui ne me sécurise de toute façon pas. De 40 ans à 50 ans, je généralise surement à l'exces, mais je ne rencontre que des nanas qui ne sont ouvertes qu'à leur liberté, qu'à un mec répondant à un cahier des charges, où à l'inverse qui sont effacées, ou asexuées, désespérées... et le poids des âges aidant, il faut faire avec les rides (je parle aussi pour moi). Je n'ai pas demandé à me prendre 30 ans dans la gueule avec le divorce de cette égocentrique.
Je crains de rentrer chez moi, entendre des acouphènes à cause du silence, m'endormir seul, me réveiller seul pour une journée de merde de plus, à la Sisyphe, comme toutes les autres. Si je suis en retard au boulot, c'est uniquement parce que je ne vois aucune motivation à démarrer la journée.
Merci de m'avoir lu. Il y a au moins quelque chose de sympa dans ce message: si tu es mal et que tu vois que je suis plus mal, tu te sentiras moins mal.
Cher journal,
En admettant que quelqu'un te lise, voici ce que je ressens en ce moment:
Je n'ai plus aucune envie de vivre et si je vis toujours c'est uniquement parce que j'ai 3 gamins qui comptent sur moi, une semaine sur 2 depuis le depart de ma femme (il y a 3 ans, et le divorce est dans 1 mois).
Je dépends et dépendrai de cette connasse pour encore quelques temps, vu que nous avons des enfants ensemble, et que mon boulot m'impose des séjours à l'étranger. Et trouver un moyen de garde H24 *ET* de conduire 3 gamins dans 2 écoles différentes en voiture, je n'ai pas et ne trouve pas.
Ma maison est encore en travaux, pratiquement comme quand elle s'est barrée. Je continue à payer (et si je crève, elle en hérite. Elle plutot que les enfants).
Je n'arrive pas à m'y mettre, c'est trop cher pour continuer à faire faire (j'arrive tout juste à payer la maison et les frais d'avocats (eh oui...)). Et je n'en ai ni le courage ou l'énergie.
Je reviens d'une promenade en forêt sensée me ressourcer, me revivifier, me reconnecter avec moi-même. J'ai erré 2 heures. Sans but. Et sans surprise.
J'ai des loisirs, solitaires, puisque je n'ai pratiquement plus d'amis. Et encore moins d'amies. Un dépressif, ça ne fait pas rêver.
J'ai mon boulot qui me sauve le mental 2 jours sur la semaine, les 5 autres, il m'arrive d'oraliser des mots et ça fait du bien (souvent je me parle à moi-même). Et puis la semaine avec les enfants me crève et je me retrouve seul avec une montagne de boulot. Et pas le temps ni l'énergie d'avancer dans ma maison.
J'ai des amis, oui. Soit des anxieux comme moi (et inutile de charger la mule), soit des "mais non ca va aller, faut laisser faire le temps, apres ton divorce ça ira mieux". Non, ca n'ira pas mieux: je suis seul, je manque d'affection, et je ne vois pas comment ça va s'arranger.
Je totalise en 6 mois 10h d'échanges avec des amis où je les ai vus physiquement. Le reste du temps, c'est whatsapp.
Ca fait 3 ans que je n'ai plus eu de contact physique autre qu'une bise ou une poignée de main (en excluant mes enfants, et quelque part c'est déjà une chance).
J'ai dragué ouvertement 4 femmes.
- La première a voulu tout tout de suite et m'a balancé dans des shits tests à un moment où je n'avais encore rien compris à cette p*tain de rupture.
- La 2e a joué la séduction en me gardant sous le coude, mais en n'ayant jamais eu l'intention d'aller plus loin avec moi. Elle a voulu qu'on reste amis. Une année, à Noel, elle m'a dit que j'avais énormément de valeur. Je lui ai simplement signifié que si j'en avais autant à ses yeux, elle n'aurait pas laissé passé 5 mois sans le moindre message.
- La 3e était une relation à distance, compliquée, qui ne voulait pas d'un mec comme moi (vieux).
- La 4e est une amie de longue date qui veut le rester. Au mieux peut-etre une sexfriend, mais je n'y crois même pas. Et je n'ai pas envie de la perdre comme amie.
Maintenant, je sais que j'ai beau avoir toute la valeur que je veux à mes yeux, ma valeur sociale sera toujours conditionnée à celle qu'on veut bien me donner. Au boulot, tout va bien. Dès qu'il s'agit du coeur, y'a plus personne.
Je n'ai pas l'habitude de calimeriser. Sauf aux yeux de mon ex.
Je lui ai dit que "c'était comme si je lui cassais la gueule et lui disais apres que ce n'était rien, elle pouvait quand-même sourire, merde!"
Elle estime qu'en 3 ans, il était quand-même temps que je passe à autre chose.
Je n'ai pas argumenté. Le probleme c'est pas la rupture. Je ne veux plus la voir (et je dois quand-même la voir, au moins 1x semaine), je n'ai plus la moindre affection pour elle. Le probleme c'est qu'à cause d'elle, je ne me vois plus aucun avenir.
Moi je n'ai pas demandé à:
1- être remplacé par encore plus servile que moi, à la fois par elle et pour mes enfants
2- devoir chercher quelqu'un d'autre parce qu'elle l'a bien voulu
3- vivre avec une personne qui doive encore accepter mon age, mes enfants, ma personnalité et qui n'a aucune raison de ne pas se barrer (oui, elle peut avoir des enfants. Mais comme j'ai eu les miens tard, les siens sont 9x/10 deja à l'unif)
3b-vivre avec qqn qui n'a pas besoin ni envie de vivre avec moi, chez moi, vu qu'à son stade de vie elle a son logement, ses habitudes. Le "comment ca a été ta journée, ma chérie?" en la prenant dans mes bras, c'est du passé. Et idem, je n'ai pas envie, ni le choix (mes enfants) d'emmenager ailleurs. 1 semaine sur 2 a la limite, en sachant que 9x/10 c'est incompatible avec l'alternance imposée par ma dinde d'ex.
4- accepter que toute relation est désormais temporaire "tant mieux si ca dure (et encore)"
5- sourire en serrant les dents même si je n'ai qu'une envie, quotidienne, qui est de mettre fin à cette grosse mascarade
Alors, ouiiiii, je vis pour moi-même, oui je prends du temps pour moi (avec parfois jusqu'à 5 jours sans conversation, j'en ai parfois des acouphenes). Oui, je tente de rencontrer des gens, mais je ne rencontre pas leur intérêt. J'en suis totalement démotivé. Non, je n'ai pas envie de débarquer seul quelque part et me taper l'incrust.
Quand je m'adonne à des loisirs (apres avoir repassé, tondu, rangé, lessivé, nettoyé, fais mon admin), sur le peu de temps qu'il reste, je bricole un peu, je fais des modèles pour impression 3D (et les imprime), je fais du drone ou de la photo, parfois de l'astro (quand le temps le permet), je dessine, je fais du piano, j'apprends une langue de plus, je fais parfois des expériences culinaires,... Je n'ai plus la volonté de faire du velo (mais ma région est tout sauf plate). Mais tout ça seul me déprime. Partir pour une activité seul est déjà une défaite en soi. C'est normalement pas le cas car c'est se retrouver soi-même, mais là c'est juste la répétition qui m'épuise.
Et à l'inverse, oui, la foule me fait désormais fuir. Oui, l'été me rappelle mon adolescence, seul également, où je pouvais juste pleurer de voir tous ces "couples qui me rappellent que je suis seul". Je me sens en décalage, je ne sais plus vivre une fête.
Quand je regarde une femme, j'ai même une pensée automatique qui me vient: "laisse tomber, c'est pas pour toi".
Je me gave d'ouvrages psy sur la confiance en soi, la séduction, l'estime de soi, la socialisation, mystery method, l'attention (TDA inside), l'éducation des enfants, la tolérance, le positivisme, et cie,... livres, youtube, et cie.
Je n'hésite pas à tester un truc où l'autre au boulot, là où j'ai encore semble-t-il de la valeur sociale. Mais rien n'y fait.
J'ai une collegue pour qui j'ai de l'attirance, mais je sais que je suis bon pote à ses yeux et je n'ai pas envie de foutre la m. dans son ménage (mariée, 3 enfants, et tout se passe bien, donc je fantasme totalement).
Je ne sais plus quel psy voir. A chaque fois, le côté affectif/amoureux est minimisé, que ce soit avec un.e therapeute homme ou femme.
A chaque fois, je redémarre à zero, je m'épuise en explications qui ne mène qu'irrémédiablement à la même incompréhension: monsieur, yaka!
J'ai envisagé de céder aux sirènes du coaching amoureux sur internet. Mais mon budget avocat et le reste de mon divorce me l'empêche. Et je n'y crois pas vraiment, je pense que c'est du rêve en cannette.
J'ai bientôt 50 ans, je sens que je vais fêter ca seul avec un éclair au chocolat et une bougie dessus, mes enfants chez mon ex, et je recevrai peut-être une chemise hideuse de la part de ma famille le dimanche qui suit. Et probablement pas plus de 5 messages pour me le souhaiter (par message donc, pas de visu ou au mieux au tel).
Je suppose qu'on pensera que j'exagère, mais je n'avais pas envie de me trouver une "nouvelle" femme, qui ait elle aussi mon âge, des traumatismes elle aussi (à 50 ans, seule, c'est qu'il s'est passé quelque chose), qui ne me sécurise de toute façon pas. De 40 ans à 50 ans, je généralise surement à l'exces, mais je ne rencontre que des nanas qui ne sont ouvertes qu'à leur liberté, qu'à un mec répondant à un cahier des charges, où à l'inverse qui sont effacées, ou asexuées, désespérées... et le poids des âges aidant, il faut faire avec les rides (je parle aussi pour moi). Je n'ai pas demandé à me prendre 30 ans dans la gueule avec le divorce de cette égocentrique.
Je crains de rentrer chez moi, entendre des acouphènes à cause du silence, m'endormir seul, me réveiller seul pour une journée de merde de plus, à la Sisyphe, comme toutes les autres. Si je suis en retard au boulot, c'est uniquement parce que je ne vois aucune motivation à démarrer la journée.
Merci de m'avoir lu. Il y a au moins quelque chose de sympa dans ce message: si tu es mal et que tu vois que je suis plus mal, tu te sentiras moins mal.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Courage le 11.07.24, 08h14 par The_PoP
- [0] Courage le 25.07.24, 05h15 par Onmyoji
- [0] Courage le 25.07.24, 14h27 par Hydrogene
Salut..
Je me suis reconnu dans ton histoire .
J'ai moi même pas d'amis et je souffre énormément de la solitude
Pas de copine non plus ( je sors d'une rupture qui m'a ravagé )
Je ne vois pas de perspective d'évolution et j'ai eu bcp d'idées noires ces derniers mois.
J'ai pas l'impression que les psy m'aident.
.
Je sais pas quoi te dire. Chaque jour je me traine....
En tout cas je compatis. Force à toi. J'espère que ça ira mieux .... tu as le travail qui se passe bien. Essaie de positiver par rapport à ça ?
Je constate que lorsque j'avais plusieurs domaines qui allaient , moralement c'était ok. Mais en ce moment aucun domaine ( santé, amour, travail, sport, amis) ne va donc c'est très dur....
Bon courage
Je me suis reconnu dans ton histoire .
J'ai moi même pas d'amis et je souffre énormément de la solitude
Pas de copine non plus ( je sors d'une rupture qui m'a ravagé )
Je ne vois pas de perspective d'évolution et j'ai eu bcp d'idées noires ces derniers mois.
J'ai pas l'impression que les psy m'aident.
.
Je sais pas quoi te dire. Chaque jour je me traine....
En tout cas je compatis. Force à toi. J'espère que ça ira mieux .... tu as le travail qui se passe bien. Essaie de positiver par rapport à ça ?
Je constate que lorsque j'avais plusieurs domaines qui allaient , moralement c'était ok. Mais en ce moment aucun domaine ( santé, amour, travail, sport, amis) ne va donc c'est très dur....
Bon courage
Tu sembles clairement sur un état depressif. Alors forcément les yaka, c'est bien la base du problème.
C'est effectivement sur le papier pas si difficile d'en sortir, puisqu'il suffit effectivement de recommencer à faire des choses, à essayer, et de se poser moins de questions en amont. En pratique par contre, le soucis est que si tu en étais capable facilement, tu ne serais pas en état dépressif.
Peut être que le fait de signer bientôt le divorce va modifier un peu ton état d'esprit après.
Pour le moment tu sembles avoir un filtre devant toi qui noircit tout ce qui peut t'arriver ou non. Le deuil de ta précédente relation semble difficile.
Avant de te proposer des choses difficiles, il me semble qu'un truc à ta portée et qui t'amènera du mieux dans ta vie, et de l'estime de toi, ce serait d'avancer tes travaux. Commencer par des choses faciles et qui te pèsent au quotidien, et avancer tranquillement. Les petits succès t'aideront fortement à te réapproprier ta maison, à remonter ton estime de toi, et à te donner envie d'en faire plus. C'est con, mais c'est aussi comme cela que ça marche. Pas de gros travaux, pas de choses couteuses pour le moment, tu ne peux pas, et c'est normal. Mais lance toi un tout petit peu là dedans, d'abord tu vas devoir peut être apprendre ou réapprendre certaines choses, ensuite l'activité physique et manuelle est bénéfique pour tout le monde et enfin, au quotidien, voir ce que tu arrives à améliorer t'aidera grandement.
Je sais que t'attendais probablement plus qu'on te plaigne, qu'on fustige ton ex, ou qu'on te propose une solution miracle pour pécho une jolie femme de 30 ans, mais ce n'est pas comme cela que les choses marchent.
Ton principal frein aux rencontres aujourd'hui c'est probablement toi et ton état d'esprit. C'est cela qu'il faut commencer par bosser. Les livres, les lectures et les psys c'est utile, mais ça ne peut pas suffir. On sort de la dépression par les petits accomplissements quotidiens. Choisis en à ta portée.
Un autre point possible serait peut être de voir si tu penses qu'aller chercher une augmentation, même légère est possible, si tu es bien vu au boulot et que tout s'y passe bien, allez négocier une poignée d'euros supplémentaires pour te revaloriser et t'aider à te donner plus d'aisance financière en ce moment. Si tu n'as jamais abusé de ce genre de démarches, et que tu fais un job qualifié, il me semble possible que ton employeur fasse peut être un petit quelque chose. une fois encore, pas de gros objectifs, un pas après l'autre et tu vas chercher juste un petit succès.
C'est effectivement sur le papier pas si difficile d'en sortir, puisqu'il suffit effectivement de recommencer à faire des choses, à essayer, et de se poser moins de questions en amont. En pratique par contre, le soucis est que si tu en étais capable facilement, tu ne serais pas en état dépressif.
Peut être que le fait de signer bientôt le divorce va modifier un peu ton état d'esprit après.
Pour le moment tu sembles avoir un filtre devant toi qui noircit tout ce qui peut t'arriver ou non. Le deuil de ta précédente relation semble difficile.
Avant de te proposer des choses difficiles, il me semble qu'un truc à ta portée et qui t'amènera du mieux dans ta vie, et de l'estime de toi, ce serait d'avancer tes travaux. Commencer par des choses faciles et qui te pèsent au quotidien, et avancer tranquillement. Les petits succès t'aideront fortement à te réapproprier ta maison, à remonter ton estime de toi, et à te donner envie d'en faire plus. C'est con, mais c'est aussi comme cela que ça marche. Pas de gros travaux, pas de choses couteuses pour le moment, tu ne peux pas, et c'est normal. Mais lance toi un tout petit peu là dedans, d'abord tu vas devoir peut être apprendre ou réapprendre certaines choses, ensuite l'activité physique et manuelle est bénéfique pour tout le monde et enfin, au quotidien, voir ce que tu arrives à améliorer t'aidera grandement.
Je sais que t'attendais probablement plus qu'on te plaigne, qu'on fustige ton ex, ou qu'on te propose une solution miracle pour pécho une jolie femme de 30 ans, mais ce n'est pas comme cela que les choses marchent.
Ton principal frein aux rencontres aujourd'hui c'est probablement toi et ton état d'esprit. C'est cela qu'il faut commencer par bosser. Les livres, les lectures et les psys c'est utile, mais ça ne peut pas suffir. On sort de la dépression par les petits accomplissements quotidiens. Choisis en à ta portée.
Un autre point possible serait peut être de voir si tu penses qu'aller chercher une augmentation, même légère est possible, si tu es bien vu au boulot et que tout s'y passe bien, allez négocier une poignée d'euros supplémentaires pour te revaloriser et t'aider à te donner plus d'aisance financière en ce moment. Si tu n'as jamais abusé de ce genre de démarches, et que tu fais un job qualifié, il me semble possible que ton employeur fasse peut être un petit quelque chose. une fois encore, pas de gros objectifs, un pas après l'autre et tu vas chercher juste un petit succès.
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- [0] C'est pas si simple le 25.07.24, 05h16 par Onmyoji
Le score de cet utilisateur est négatif ce qui veut dire que ses messages sont globalement jugés problématiques par les autres utilisateurs.
Apparemment on habite pas du tout dans le même coin et tu as peu de temps, donc ça ne va pas être pratique, mais si ça peut de donner un but, j'ai des besoins dans ce domaine... pas le matériel, la place, le talent et le temps pour faire ça.
Tu as plein de centres d'intérêt, c'est un point super positif ça.je fais du drone ou de la photo, parfois de l'astro (quand le temps le permet), je dessine, je fais du piano, j'apprends une langue de plus,
Dommage, c'est le meilleur antidépresseur qui existe, avec la musique qu'on aime (apparemment tu restes dans le silence ?)je fais parfois des expériences culinaires,... Je n'ai plus la volonté de faire du velo (mais ma région est tout sauf plate). Mais tout ça seul
Il semble que tu aies un gros problèmes avec le fait d'être seulEt à l'inverse, oui, la foule me fait désormais fuir. Oui, l'été me rappelle mon adolescence, seul également, où je pouvais juste pleurer de voir tous ces "couples qui me rappellent que je suis seul". Je me sens en décalage, je ne sais plus vivre une fête.

Mouarf, je pense qu'on est 90% des mecs à penser ça heinQuand je regarde une femme, j'ai même une pensée automatique qui me vient: "laisse tomber, c'est pas pour toi".

Ah mon avis c'est de la fumisterie et tu gagnerais à utiliser ce temps pour prolonger les choses que tu aimes, et éventuellement régler ton problème avec le fait de mal vivre d'être seul.Je me gave d'ouvrages psy sur la confiance en soi, la séduction, l'estime de soi, la socialisation, mystery method, l'attention (TDA inside), l'éducation des enfants, la tolérance, le positivisme, et cie,... livres, youtube, et cie.
Il y a un documentaire, bien que fort imparfait, exagéré et partial, qui calme bien sur le sujet (il faut se créer un compte, gratuit): https://auvio.rtbf.be/media/doc-shot-ma ... es-3209507J'ai envisagé de céder aux sirènes du coaching amoureux sur internet. Mais mon budget avocat et le reste de mon divorce me l'empêche. Et je n'y crois pas vraiment, je pense que c'est du rêve en cannette.
[/quote]
Merci de m'avoir lu. Il y a au moins quelque chose de sympa dans ce message: si tu es mal et que tu vois que je suis plus mal, tu te sentiras moins mal.
[/quote]
Détrompes toi, en ce qiu me concerne le malheur des autres s'ajoute au mien et non l'inverse.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Constructif le 25.07.24, 06h35 par Onmyoji
Salut !
Déjà, courage ! Ta situation est difficile, et je ne prétendrais pas que c'est simple de t'en sortir.
Pour autant comme le font remarquer certains, il y a des points positifs : Tu as des passions, des occupations, et tu t'occupes des tâches du quotidien.
Déjà sur ces deux points, et d'autant plus en prenant en compte le fait que tu n'as pas tout le temps tes enfants avec toi : Profite quand tu as le gout de faire quelque chose, quitte à délaisser un peu le quotidien. Tout n'a pas besoin d'être parfait tout le temps, c'est pas grave si il y a de la vaisselle dans l'évier, tant que ce n'est pas un dépotoir et que c'est ok quand tes enfants sont là.
Et comme ça dans les moments ou tu n'auras pas l'envie particulière de faire quelque chose : Et bien profites-en pour faire les tâches ménagères. C'est mieux que de rester à regarder le plafond avec des pensées sombres.
Dernier point, effectivement, le manque social. Là je sais un peu plus de quoi je parle, donc je préfère prévenir : Ca ne va pas s'arranger du jour au lendemain. Ca va commencer petit, mais il faut y aller. Comme on dit, le premier pas est le plus difficile.
Vu que ça à l'air de bien se passer au boulot, essaie de voir si il n'y a pas moyen de faire certaines activités avec des collègues, certains avec qui tu partagerai des passions. Pas forcément pour qu'il deviennent tes meilleurs amis, mais voilà, c'est histoire de commencer.
Tu mentionnes ton anniversaire : Propose leur de sortir boire un verre. Ok, ça ne sera pas la meilleure soirée de 50 ans de l'histoire de l'humanité, mais c'est déjà ça.
Encore une fois courage! Lâche pas.
Déjà, courage ! Ta situation est difficile, et je ne prétendrais pas que c'est simple de t'en sortir.
Pour autant comme le font remarquer certains, il y a des points positifs : Tu as des passions, des occupations, et tu t'occupes des tâches du quotidien.
Déjà sur ces deux points, et d'autant plus en prenant en compte le fait que tu n'as pas tout le temps tes enfants avec toi : Profite quand tu as le gout de faire quelque chose, quitte à délaisser un peu le quotidien. Tout n'a pas besoin d'être parfait tout le temps, c'est pas grave si il y a de la vaisselle dans l'évier, tant que ce n'est pas un dépotoir et que c'est ok quand tes enfants sont là.
Et comme ça dans les moments ou tu n'auras pas l'envie particulière de faire quelque chose : Et bien profites-en pour faire les tâches ménagères. C'est mieux que de rester à regarder le plafond avec des pensées sombres.
Dernier point, effectivement, le manque social. Là je sais un peu plus de quoi je parle, donc je préfère prévenir : Ca ne va pas s'arranger du jour au lendemain. Ca va commencer petit, mais il faut y aller. Comme on dit, le premier pas est le plus difficile.
Vu que ça à l'air de bien se passer au boulot, essaie de voir si il n'y a pas moyen de faire certaines activités avec des collègues, certains avec qui tu partagerai des passions. Pas forcément pour qu'il deviennent tes meilleurs amis, mais voilà, c'est histoire de commencer.
Tu mentionnes ton anniversaire : Propose leur de sortir boire un verre. Ok, ça ne sera pas la meilleure soirée de 50 ans de l'histoire de l'humanité, mais c'est déjà ça.
Encore une fois courage! Lâche pas.
Damn, ça fait mal au cœur de lire des messages comme ça. Désolé, j'ai pas de solution magique à ce qui semble effectivement être une méchante dépression, aidée par ta solitude (cercle vicieux) et tes circonstances du moment...
Que dire à part courage, persévérance et patience ?
Je sais que c'est compliqué d'établir de nouvelles relations amicales, surtout quand on a pas de jus, mais il te suffirait d'une personne avec qui ça matche bien pour déjà redonner des couleurs à tes semaines, donc persévère.
Tes centres d'intérêt ne te permettent pas de rencontrer des gens, même épisodiquement ? Club de sport, arts martiaux ?
Que dire à part courage, persévérance et patience ?
Je sais que c'est compliqué d'établir de nouvelles relations amicales, surtout quand on a pas de jus, mais il te suffirait d'une personne avec qui ça matche bien pour déjà redonner des couleurs à tes semaines, donc persévère.
Tes centres d'intérêt ne te permettent pas de rencontrer des gens, même épisodiquement ? Club de sport, arts martiaux ?
Hello à chacun de vous!
Merci pour vos réponses... je ne les attendais pas si nombreuses (ni tout court). Non, je ne cherchais pas à me faire plaindre. Et oui, même si ça ne change rien, c'est tout de même réconfortant...
Je vais essayer de répondre à ce qui me vient.
Oui, j'essaie de mettre couci-couça un peu d'ordre dans la maison, petit à petit. Mais c'est une montagne (ma femme m'a quitté en pleins travaux (lourds), avec tout entassé, dont une bonne partie d'affaires à moi... Mais aussi des siennes. Je n'aime pas y aller, car retomber sur ses affaires, des souvenirs, ça me fait mal.
Je ne sais pas si le deuil est fait. Je n'ai pas la moindre envie de la voir revenir. Pas par fierté ou par blessure, mais simplement parce qu'elle ne correspond plus du tout à la personne que j'ai aimé (est-ce que je l'idéalisais? non. Mais je ne l'ai pas vue changer). Mais je reste confronté à elle, lors des échanges des enfants. Ca me fait mal ce qu'elle leur impose, toute la difficulté financière qu'elle met sur toute la famille. Sa priorité n'a jamais été l'argent, elle a toujours vecu aux dépends de quelqu'un et elle recommence. Les enfants n'ont plus qu'à suivre ses fantaisies. C'est déjà ça, ils semblent bien le vivre (ou sont conditionnés à le penser, ou me mentent pour m'épargner).
Elle m'horripile en disant qu'ils n'auront qu'à travailler pour payer leurs études, alors qu'elle n'a jamais dû le faire réellement. Et bosser + étudier, je n'y serais pas arrivé moi-même.
Je râle sur elle pour la vie qu'elle leur a tronquée, pour m'avoir balancé comme une merde à devoir me refaire une vie affective à 50 ans. Ce n'est vraiment pas ce dont je rêvais. Je généralise sûrement, mais les rencontres (amicales et amoureuses) me sont vraiment difficiles 1-parce qu'à cet âge-là les gens semblent moins sortir (je n'y fais pas exception) 2-une semaine sur 2, j'ai les enfants (et devinez quoi? le plus souvent, s'il y a quelque chose pour moi, ce sera cette semaine-là). Non, je ne prends pas de baby-sitter: ils sont encore relativement jeunes et tous les 3 ont besoin qu'on s'occupe d'eux (mais bien sûr, le traumatisme, d'apres mon ex, c'est moi qui leur inflige avec mon anxiété).
Jusqu'à présent, je n'ai donc pas trouvé d'activité compatible avec cette alternance de m. Evidemment, je vais à toutes les soirées que je peux, en bon needy. Et j'y rencontre pour la plupart du temps:
- des femmes casées et heureuses de l'etre
- des couples qui se chamaillent (et qui ne savent vraiment pas ce que c'est d'aller jusqu'au bout de leurs reproches)
- des femmes allumées (trop pour moi)
- des femmes de 40 ans qui s'essaient à la séduction et me zappent car elles trouvent mieux (ou tout simplement moins anxieux, même si je fais beaucoup d'efforts)
(je suis capable de beaucoup d'efforts. Professionnellement, je dois bcp m'exprimer face à des publics larges, très exigeants. Mais j'ai souvent le complexe de l'imposteur... et pourtant j'y arrive. Je me dis donc qu'en séduction, c'est pareil. Sauf qu'aux yeux d'une femme, ce non verbal ne passe pas. Et là, ce n'est pas mes services que je dois vendre mais moi-même. Même si je fais tout pour l'oublier et en faire abstraction).
- des femmes qui ne me plaisent pas (que ce soit pour une question d'affinités ou de physique, mais souvent les 2).
Mais sincèrement, je fais le bilan de peut-être 10 femmes en 6 mois, pour lesquelles il n'y aura même pas eu de rendez-vous "galant".
C'est très difficile aussi de réseauter avec si peu d'amis. Ca me fait mal, mais j'en avais beaucoup, du moins je le croyais.
Nous faisions partie d'associations dans lesquelles gravitaient plein de monde. Elle était dans le comité de la principale et je ne me suis pas senti d'autre choix que de quitter. C'était juste impossible de jouer à afficher de l'amour avec elle en face de moi. La conséquence a été la solitude: loin des yeux loin du coeur. Déjà à cette époque, je sentais bien que si je n'initiais pas, il ne se passait rien. Et là, maintenant, je ne suis plus en mesure d'initier.
Dernier détail: vu qu'elle est toujours en contact avec eux, et qu'elle s'affiche toujours comme personne généreuse, ça facilite mon effacement. Elle a prétendu que je l'ai salie. Je n'ai fait que dire es choses factuelles. Je doute très fort qu'elle ne m'ait pas sali: il y a certaines personnes de ces amis communs qui ne répondent plus au moindre de mes messages.
Certains amis de vraiment longue datent m'invitent à des événements familiaux. Je m'y sens mal, car à chaque fois, je suis la seule personne seule (en dehors d'une grand-mère veuve).
Bref, ce n'est pas le deuil de cette relation le souci, mais celui d'une grande partie de ma vie, et peut-etre aussi celui de retrouver un jour une compagne (même une potiche à la limite).
Oui, il y a de bons côtés au célibat. Je me suis pris des sushis ce midi: elle avait horreur de ça et mes enfants n'aiment pas. Je me suis d'ailleurs forcé à le faire car je trouvais ca totalement futile. Mais sans doute qu'avoir parlé avec mon coiffeur m'a mis dans une disposition favorable...
Oui ma maison est en bordel, la cuisine en premier. Avec du linge dans le salon. J'essaie de me retrouver des activités à pratiquer, des choses à raconter aussi... (un peu plus que de parler boulot, de résumer des bouquins sur la dépression, les troubles de l'attention, ou que ne sais-je). Mais effectivement, ça me bouffe mon énergie de voir la maison ainsi, de ne pas arriver à suivre, et me dire que j'y serai encore seul... ou avec mes enfants. Ca me fait mal de savoir que je n'invite même pas leurs amis. Que j'ai peur du jugement des parents déjà.
Du point de vue pratique, je n'ose pas non plus rendre la maison "attractive": elle doit encore être évaluée par notaire pour le divorce. Et si le prix grimpe, ca ne m'aidera pas. Je suis déjà limite pour que la banque accepte que je rembourse seul (et c'est une chance que je puisse. Non, une augmentation n'est pas possible dans mon boulot: j'y suis déjà un des mieux payés. Changer de boulot est une option, mais je ne sais pas vers quoi. Et ça me bouffe car dans 2 ans, ce ne sera peut-être plus une option, mon equipe pouvant ne plus être reconduite). Sans compter qu'à cause du divorce, si je gagne plus, c'est automatiquement redivisé vers mon ex pour équilibrer le niveau de vie de mes enfants. Oui, c'est la Justice.
Je suis encore à sa merci si elle veut me réclamer des pensions alimentaires plus élevées.
Il y a fort à parier qu'elle vivra aux crochets de son mec + de revenus en black.
Donc, non, apres le divorce, ça n'ira pas mieux.
Je sais déjà que je ne pourrai plus aimer "innocemment" quelqu'un (le spectre d'être abusé ou quitté planera) ni me sentir aimé de manière inconditonnelle ("welcome to the real world, Neo").
Pour revenir aux relations, les mecs qui m'entourent sont pragmatiques. Je suis le seul des divorcés autour de moi qui ne suis pas recasé (en 3 ans, et j'ai été célibataire jusque 30 ans). je n'ai pratiquement plus d'affinités qu'avec des femmes, probablement parce que je me sens écouté. Même si je crois que ca ne m'avance pas plus... Quelque part, ça m'écoeure de voir aussi combien il est plus facile pour elles de repartir dans la vie (à quelques exceptions près bien sûr). Est-ce pour une question d'exigences, de facilité dans le rôle de la séduction, d'âge, de ...? je ne sais pas.
Une de mes collegues, qui a la moitié de mon âge, a une fois débarqué au bureau avec son copain. Franchement, je ne comprends pas ce qu'elle lui trouve (mais tant mieux pour eux). Je ne dis pas ça par jalousie (même si un peu quand-même). Mais juste parce que je constate que je suis un ET dans le monde des relations h-f.
Je fais donc la part entre les autres et moi. Mais je me sens seul, et je ne sais pas comment changer ça, que ce soit en realité ou dans mon état d'esprit.
J'ai pensé au coaching amoureux car oui, la question de trouver quelqu'un (et potentiellement vivre avec, même si probablement épisodiquement) relève de beaucoup plus que du psychologique. Je sais que j'affiche l'échec dans mon non-verbal et qu'un psy n'y changera rien.
Je sais que ces échecs répétés, et surtout le peu d'éléments que j'arrive à en retirer, malgré mon âge, sont en grande partie ce qui sape ma confiance en moi. Et qu'un psy risque de ne travailler sur ma confiance en moi qu'en me faisant ranger ma baraque ou en me faisant prendre une camisole chimique.
Je me permets ces mots car je sais que je ne suis pas le seul (vous me l'avez même dit).
Merci pour vos réponses... je ne les attendais pas si nombreuses (ni tout court). Non, je ne cherchais pas à me faire plaindre. Et oui, même si ça ne change rien, c'est tout de même réconfortant...
Je vais essayer de répondre à ce qui me vient.
Oui, j'essaie de mettre couci-couça un peu d'ordre dans la maison, petit à petit. Mais c'est une montagne (ma femme m'a quitté en pleins travaux (lourds), avec tout entassé, dont une bonne partie d'affaires à moi... Mais aussi des siennes. Je n'aime pas y aller, car retomber sur ses affaires, des souvenirs, ça me fait mal.
Je ne sais pas si le deuil est fait. Je n'ai pas la moindre envie de la voir revenir. Pas par fierté ou par blessure, mais simplement parce qu'elle ne correspond plus du tout à la personne que j'ai aimé (est-ce que je l'idéalisais? non. Mais je ne l'ai pas vue changer). Mais je reste confronté à elle, lors des échanges des enfants. Ca me fait mal ce qu'elle leur impose, toute la difficulté financière qu'elle met sur toute la famille. Sa priorité n'a jamais été l'argent, elle a toujours vecu aux dépends de quelqu'un et elle recommence. Les enfants n'ont plus qu'à suivre ses fantaisies. C'est déjà ça, ils semblent bien le vivre (ou sont conditionnés à le penser, ou me mentent pour m'épargner).
Elle m'horripile en disant qu'ils n'auront qu'à travailler pour payer leurs études, alors qu'elle n'a jamais dû le faire réellement. Et bosser + étudier, je n'y serais pas arrivé moi-même.
Je râle sur elle pour la vie qu'elle leur a tronquée, pour m'avoir balancé comme une merde à devoir me refaire une vie affective à 50 ans. Ce n'est vraiment pas ce dont je rêvais. Je généralise sûrement, mais les rencontres (amicales et amoureuses) me sont vraiment difficiles 1-parce qu'à cet âge-là les gens semblent moins sortir (je n'y fais pas exception) 2-une semaine sur 2, j'ai les enfants (et devinez quoi? le plus souvent, s'il y a quelque chose pour moi, ce sera cette semaine-là). Non, je ne prends pas de baby-sitter: ils sont encore relativement jeunes et tous les 3 ont besoin qu'on s'occupe d'eux (mais bien sûr, le traumatisme, d'apres mon ex, c'est moi qui leur inflige avec mon anxiété).
Jusqu'à présent, je n'ai donc pas trouvé d'activité compatible avec cette alternance de m. Evidemment, je vais à toutes les soirées que je peux, en bon needy. Et j'y rencontre pour la plupart du temps:
- des femmes casées et heureuses de l'etre
- des couples qui se chamaillent (et qui ne savent vraiment pas ce que c'est d'aller jusqu'au bout de leurs reproches)
- des femmes allumées (trop pour moi)
- des femmes de 40 ans qui s'essaient à la séduction et me zappent car elles trouvent mieux (ou tout simplement moins anxieux, même si je fais beaucoup d'efforts)
(je suis capable de beaucoup d'efforts. Professionnellement, je dois bcp m'exprimer face à des publics larges, très exigeants. Mais j'ai souvent le complexe de l'imposteur... et pourtant j'y arrive. Je me dis donc qu'en séduction, c'est pareil. Sauf qu'aux yeux d'une femme, ce non verbal ne passe pas. Et là, ce n'est pas mes services que je dois vendre mais moi-même. Même si je fais tout pour l'oublier et en faire abstraction).
- des femmes qui ne me plaisent pas (que ce soit pour une question d'affinités ou de physique, mais souvent les 2).
Mais sincèrement, je fais le bilan de peut-être 10 femmes en 6 mois, pour lesquelles il n'y aura même pas eu de rendez-vous "galant".
C'est très difficile aussi de réseauter avec si peu d'amis. Ca me fait mal, mais j'en avais beaucoup, du moins je le croyais.
Nous faisions partie d'associations dans lesquelles gravitaient plein de monde. Elle était dans le comité de la principale et je ne me suis pas senti d'autre choix que de quitter. C'était juste impossible de jouer à afficher de l'amour avec elle en face de moi. La conséquence a été la solitude: loin des yeux loin du coeur. Déjà à cette époque, je sentais bien que si je n'initiais pas, il ne se passait rien. Et là, maintenant, je ne suis plus en mesure d'initier.
Dernier détail: vu qu'elle est toujours en contact avec eux, et qu'elle s'affiche toujours comme personne généreuse, ça facilite mon effacement. Elle a prétendu que je l'ai salie. Je n'ai fait que dire es choses factuelles. Je doute très fort qu'elle ne m'ait pas sali: il y a certaines personnes de ces amis communs qui ne répondent plus au moindre de mes messages.
Certains amis de vraiment longue datent m'invitent à des événements familiaux. Je m'y sens mal, car à chaque fois, je suis la seule personne seule (en dehors d'une grand-mère veuve).
Bref, ce n'est pas le deuil de cette relation le souci, mais celui d'une grande partie de ma vie, et peut-etre aussi celui de retrouver un jour une compagne (même une potiche à la limite).
Oui, il y a de bons côtés au célibat. Je me suis pris des sushis ce midi: elle avait horreur de ça et mes enfants n'aiment pas. Je me suis d'ailleurs forcé à le faire car je trouvais ca totalement futile. Mais sans doute qu'avoir parlé avec mon coiffeur m'a mis dans une disposition favorable...
Oui ma maison est en bordel, la cuisine en premier. Avec du linge dans le salon. J'essaie de me retrouver des activités à pratiquer, des choses à raconter aussi... (un peu plus que de parler boulot, de résumer des bouquins sur la dépression, les troubles de l'attention, ou que ne sais-je). Mais effectivement, ça me bouffe mon énergie de voir la maison ainsi, de ne pas arriver à suivre, et me dire que j'y serai encore seul... ou avec mes enfants. Ca me fait mal de savoir que je n'invite même pas leurs amis. Que j'ai peur du jugement des parents déjà.
Du point de vue pratique, je n'ose pas non plus rendre la maison "attractive": elle doit encore être évaluée par notaire pour le divorce. Et si le prix grimpe, ca ne m'aidera pas. Je suis déjà limite pour que la banque accepte que je rembourse seul (et c'est une chance que je puisse. Non, une augmentation n'est pas possible dans mon boulot: j'y suis déjà un des mieux payés. Changer de boulot est une option, mais je ne sais pas vers quoi. Et ça me bouffe car dans 2 ans, ce ne sera peut-être plus une option, mon equipe pouvant ne plus être reconduite). Sans compter qu'à cause du divorce, si je gagne plus, c'est automatiquement redivisé vers mon ex pour équilibrer le niveau de vie de mes enfants. Oui, c'est la Justice.
Je suis encore à sa merci si elle veut me réclamer des pensions alimentaires plus élevées.
Il y a fort à parier qu'elle vivra aux crochets de son mec + de revenus en black.
Donc, non, apres le divorce, ça n'ira pas mieux.
Je sais déjà que je ne pourrai plus aimer "innocemment" quelqu'un (le spectre d'être abusé ou quitté planera) ni me sentir aimé de manière inconditonnelle ("welcome to the real world, Neo").
Pour revenir aux relations, les mecs qui m'entourent sont pragmatiques. Je suis le seul des divorcés autour de moi qui ne suis pas recasé (en 3 ans, et j'ai été célibataire jusque 30 ans). je n'ai pratiquement plus d'affinités qu'avec des femmes, probablement parce que je me sens écouté. Même si je crois que ca ne m'avance pas plus... Quelque part, ça m'écoeure de voir aussi combien il est plus facile pour elles de repartir dans la vie (à quelques exceptions près bien sûr). Est-ce pour une question d'exigences, de facilité dans le rôle de la séduction, d'âge, de ...? je ne sais pas.
Une de mes collegues, qui a la moitié de mon âge, a une fois débarqué au bureau avec son copain. Franchement, je ne comprends pas ce qu'elle lui trouve (mais tant mieux pour eux). Je ne dis pas ça par jalousie (même si un peu quand-même). Mais juste parce que je constate que je suis un ET dans le monde des relations h-f.
Je fais donc la part entre les autres et moi. Mais je me sens seul, et je ne sais pas comment changer ça, que ce soit en realité ou dans mon état d'esprit.
J'ai pensé au coaching amoureux car oui, la question de trouver quelqu'un (et potentiellement vivre avec, même si probablement épisodiquement) relève de beaucoup plus que du psychologique. Je sais que j'affiche l'échec dans mon non-verbal et qu'un psy n'y changera rien.
Je sais que ces échecs répétés, et surtout le peu d'éléments que j'arrive à en retirer, malgré mon âge, sont en grande partie ce qui sape ma confiance en moi. Et qu'un psy risque de ne travailler sur ma confiance en moi qu'en me faisant ranger ma baraque ou en me faisant prendre une camisole chimique.
Je me permets ces mots car je sais que je ne suis pas le seul (vous me l'avez même dit).
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Courage le 12.07.24, 09h20 par Citroen
Est-ce que tu ne peux pas lui rendre ? Sans haine, mais juste lui dire que tu fais du rangement, qu'elle n'habite plus là et que cela prend de la place (physiquement et mentalement). Si elle refuse, c'est qu'elle n'en a pas l'utilité, tu peux donc lui répondre que tu en feras don à une association ou un truc du genre...Oui, j'essaie de mettre couci-couça un peu d'ordre dans la maison, petit à petit. Mais c'est une montagne (ma femme m'a quitté en pleins travaux (lourds), avec tout entassé, dont une bonne partie d'affaires à moi... Mais aussi des siennes. Je n'aime pas y aller, car retomber sur ses affaires, des souvenirs, ça me fait mal.
Step by step. Bon courage.
Bonjour,
Merci pour vos réponses.
Oui je suis en train de le faire. Mais ça me demande une énergie colossale entre mes enfants, leurs activités, le boulot (ce n'est pas calme du tout pour moi), et le simple roulement quotidien. Quand je suis a venu du ménage et du repassage, il est déjà temps de recommencer. J'ai l'impression que je ne remonterai jamais a la surface.
(J'en veux terriblement à mon ex, qui elle s'en fout royalement. D'autant plus quand je le lui rappelle (je la culpabilise de toute façon. Et quand elle me balance que je suis la cause de tout ce qui est arrivé, je ne dois, moi, pas le prendre comme culpabilisant). Ce qui est cohérent de sa part, dans son détachement total).
Je débloque complètement au boulot, je traine sans arrêt avec une collègue assez sympathique sous tous rapports. Je plaisante avec elle, parfois en dessous de la ceinture et elle en rit (elle alimente parfois mais pas souvent). Je suis certain qu'elle n'a pas d'intention vis a vis de moi, mais qu'elle apprécie ma compagnie. Elle ne fera jamais un pas dans ce sens : son couple va bien ainsi que ses enfants. Et c'est une raison suffisante pour moi de ne pas lui gâcher la vie, même si j'ai envie d'elle.
Et c'est là que ça coince... Je suis peut-être séduisant mais pour des femmes pas intéressées. A l'inverse, j'aimerais (souhait) retrouver une copine (une femme c'est non) qui soit aussi sympa physiquement que dans le contact intellectuel. Et j'ai l'impression que c'est faire la fine bouche, a mon âge... Oui, parce que dans ma tête, je n'ai pas l'âge de mon physique. Et que j'ai l'impression d'être passé à côté de ce genre de plaisir.
Je ne mets de toute façon pas de filtre sur cette question. Parce que de toute façon je ne perçois pas d'opportunité tout court, même sans critères donc.
Je ne sais pas quoi faire/penser. J'ai juste l'impression que j'ai raté un train et que je ne comprends pas le monde dans lequel je vis.
J'ai mes enfants jusqu'à demain, je crains leur départ et le vide qu'ils vont laisser (ça explique sans doute cette insomnie).
Merci pour vos réponses.
Oui je suis en train de le faire. Mais ça me demande une énergie colossale entre mes enfants, leurs activités, le boulot (ce n'est pas calme du tout pour moi), et le simple roulement quotidien. Quand je suis a venu du ménage et du repassage, il est déjà temps de recommencer. J'ai l'impression que je ne remonterai jamais a la surface.
(J'en veux terriblement à mon ex, qui elle s'en fout royalement. D'autant plus quand je le lui rappelle (je la culpabilise de toute façon. Et quand elle me balance que je suis la cause de tout ce qui est arrivé, je ne dois, moi, pas le prendre comme culpabilisant). Ce qui est cohérent de sa part, dans son détachement total).
Je débloque complètement au boulot, je traine sans arrêt avec une collègue assez sympathique sous tous rapports. Je plaisante avec elle, parfois en dessous de la ceinture et elle en rit (elle alimente parfois mais pas souvent). Je suis certain qu'elle n'a pas d'intention vis a vis de moi, mais qu'elle apprécie ma compagnie. Elle ne fera jamais un pas dans ce sens : son couple va bien ainsi que ses enfants. Et c'est une raison suffisante pour moi de ne pas lui gâcher la vie, même si j'ai envie d'elle.
Et c'est là que ça coince... Je suis peut-être séduisant mais pour des femmes pas intéressées. A l'inverse, j'aimerais (souhait) retrouver une copine (une femme c'est non) qui soit aussi sympa physiquement que dans le contact intellectuel. Et j'ai l'impression que c'est faire la fine bouche, a mon âge... Oui, parce que dans ma tête, je n'ai pas l'âge de mon physique. Et que j'ai l'impression d'être passé à côté de ce genre de plaisir.
Je ne mets de toute façon pas de filtre sur cette question. Parce que de toute façon je ne perçois pas d'opportunité tout court, même sans critères donc.
Je ne sais pas quoi faire/penser. J'ai juste l'impression que j'ai raté un train et que je ne comprends pas le monde dans lequel je vis.
J'ai mes enfants jusqu'à demain, je crains leur départ et le vide qu'ils vont laisser (ça explique sans doute cette insomnie).
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Courage le 13.09.24, 12h29 par Stéphane Ascoët
Hello. J'arrive un peu après la guerre, j'espère que sur la dernière ligne droite avant ton jugement de divorce ça se passe mieux.
Je compatis vraiment.
Après je me dois de te rappeler à quelques réalités, ça t'aidera j'espère:
- en tout premier lieu: les idées suicidaires, le sentiment d'être bloqué etc, c'est un signe d'alerte pour voir un médecin, prendre un traitement même si les cachetons ça fait peur à tout le monde et c'est habillé des plus grosses idées reçues du monde. Et se faire accompagner.
Pour les cachetons : ils te ramènent à la normale, on est pas censés vouloir en finir alors qu'on est en train de se raser pour commencer la journée. Ou se réveiller en plein milieu de la nuit en se disant qu'il n'y a pas d'issue à la situation, ou penser à ses gosses en se disant qu'on les a trahis en étant dans une situation qu'on a pas choisie. La dépression c'est une maladie, bien sûr qu'on dit à un diabétique de faire du sport et c'est bon pour lui, mais il a aussi besoin de son insuline. Comme tu l'as vu, c'est pas embrasser des arbres qui va te ramener à la normale. Dans ton cas c'est pas une déprime/ humeur. C'est une dépression maladie.
- pour les héritages, tu peux faire un testament en faveur de tes gosses et elle touchera rien, et c'est la bonne chose à faire. Elle mérite pas, et tes gosses oui. Bon en vrai tu dois te débarrasser de cette maison mais pour la tune c'est pareil.
- vous êtes devenus des étrangers l'un pour l'autre bien avant cette rupture. Alors oui tu es mis devant le fait accompli, tu vois ça comme une nouvelle série de problèmes à résoudre, tu sens la pression de réussir et tu dois "refaire" un certain nombre de choses, comme retrouver une relation. Mais en fait, c'est plutôt une chance que de ne plus être avec quelqu'un qui ne t'aime pas. Embrasser le soir quelqu'un qui n'a pas la flamme pour soi, c'est plus moche encore que d'être seul. Aussi, on ne connaît sa femme que quand on divorce avec. Elle a pu être la femme que tu aimais et la plus parfaite à tes yeux, elle révèlera toute sa monstruosité dans le temps, tu n'en as pas fini avec ça (je ne compte plus les potes qui me racontent les dingueries quand "ils sont de mauvais pères" parce qu'ils ne veulent pas payer un truc -inutile généralement, ou qu'ils ne devraient pas payer- parce qu'exsangues, tandis que l'autre rentre d'un mois de vacances avec l'argent de la pension. Tu en verras aussi des vertes et des pas mûres sur les horaires de garde, ce que verront tes gosses de ses nouvelles relations éventuellement multiples, des saloperies qu'elle pourra leur dire, etc).
Tu pourras avoir envie de rétablir ta vérité, de te justifier, de combattre cette injustice: ne le fais pas. On ne se bat pas contre des personnes irrationnelles et des moulins. La réalité se charge de leur mettre une claque dans la gueule.
Ne cherche pas à être grand seigneur, ou à arrondir les angles pour avoir la paix. Pose les bases d'une relation fonctionnelle, avec des limites. Toute mauvaise habitude qu'elle prendra, il te faudra te battre comme un fou pour remettre les choses d'équerre.
Elle doit respecter ses horaires, et tout ce que tu donnes c'est donnant donnant.
Tout ce que tu paies pour tes gosses tu le déclares en pension, comme généralement comme tous les pères si irresponsables (la belle image d'Épinal des génies qui parlent sans savoir) tu vas payer tout ce qui est relatif à l'école, la cantine, les garderies, activités etc, ça t'aidera bien. Et si tu fais des extras, pareil. Que tes gosses sachent bien grâce à qui ils sont à la cool. Et qui fait pas d'efforts et s'éclate. Je veux dire, ne les harcèle pas avec ça, tu dois pas faire la guerre à ton ex par gosses interposés et t'es trop un mec correct pour ça de ce que je lis. Mais ils sont intelligents, ils le verront. Juste ne laisse pas passer les travestissements de la réalité si elle te crache dessus pour des questions de tune (cf "papa c'est un radin" quand tu vas sauter des repas pour leur payer une fringue ou un jouet).
- cette maison, débarrasse t'en. Pour toi ce sera un mouroir, un musée des illusions perdues. Logiquement elle t'arrange pas, financièrement elle te tire vers le fond. Elle va te foutre en échec jusqu'à ce que tu en aies marre. Pour l'estimation, fais la estimer à son prix, et revends la, répartissez l'argent, elle pourra plus dire qu'elle n'en a pas, si elle le dilapide c'est pas ton problème. Tu peux régler ton prêt avec le prix de la banque et foutre au feu ou sur le bon coin les affaires qu'elle décide de ne pas récupérer...
Aussi, ne laisse pas passer les jugements sur ta vie personnelle. Ce sont pas ses oignons, tu peux l'inviter cordialement à se faire passer dessus par un train quand elle commente ça. Tu peux lui mettre en perspective son manque d'honneur, de respect, d'altruisme et de responsabilité envers vos gosses pour faire bonne mesure, mais tu dois pas encaisser ça. Et tu dois le faire à chaque fois que c'est nécessaire pour que ça rentre.
- pour la logistique et la pression, les caractères émotionnels : tu n'es pas obligé d'être parfait. Tu mets de la bouffe sur la table h24 pour eux (parce que c'est ta pension qui les nourrit), tu peux sauter la poussiere et le ménage de temps en temps ou espacer les choses de ce type. Le repassage des fringues à un âge où ils se traînent même quand ils savent marcher parce que c'est plus drôle, c'est superflu. Qu'ils soient propres oui, mais tu n'es pas obligé d'être une fée du logis. La réalité n'est pas immaculée, ils préféreront passer du temps avec toi moins fatigué que te voir faire des lessives. Aussi, tu as le droit de te faire aider. Bien sûr tes gosses seront marqués par cette expérience, c'est même pas une question, c'est prouvé, mais ce qu'on ne lit pas et qu'on ne dit pas, c'est que ce serait sans doute plus délétère pour eux de voir un couple sans amour (embrasser une personne qui t'aime plus en rentrant chez soi après avoir trimé, et même pas se dire qu'il y a un truc qui justifierait qu'on se barre mis à part ce flottement, c'est pas ouf non plus), ou qui tourne à la haine. Donc tu vas en chier des ronds de chapeaux certes mais c'est pour le mieux pour toi et pour eux, et tu te dois pour eux d'être bien dans ta vie et que tu leur serves de repère dans un monde où ton ex est dissolue, irresponsable et égoïste. Ils ont besoin qu'on s'occupe d'eux certes mais c'est pas obligé que ce soit toi 100% du temps, tant qu'il s'agit de quelqu'un à qui ça importe. Et puis, c'est mieux pour toi et pour eux de t'en occuper si tu es pas au bout du rouleau
Donc plutôt une adulte qu'une ado, après il y a des lycéennes qui ont peut être cet esprit/ instinct là encore. Choisis quelqu'un que tu connais (la fille ou nièce d'amis par exemple). Et oui une fille parce que ça complétera le rôle de mère avec une femme plus positive, et parce que même si on est très bien capables de s'occuper d'enfants, ça peut éviter de tomber sur des prédateurs/ tarés (à la place on peut aussi avoir des irresponsables ou des tarées hein, mais faut faire un tri, et avoir la foi).
Concernant l'école par contre, allie l'utile/ pragmatique à l'agréable/ émotionnel, et fais en sorte que tes gosses aillent que dans une école. Ça évite les horaires décalés différents, les semaines décalées parce que tu as un déplacement qui force à ne pas respecter le rythme, les affaires/devoirs/ sorties oubliées, et pour tes gosses qui ont besoin de stabilité c'est un environnement de moins à conquérir.
Ça rejoint le "débarrasse toi de cette maison". Et rapproche toi de ton ex - puisque j'imagine que c'est elle qui a forcé la mécanique à deux écoles, stupidement et égoïstement-, qui elle a dû se rapprocher de la ville pour vivre sa vie tranquillement et avec moins de contraintes.
Bien sûr faut avoir un accord avec elle pour qu'elle déménage pas dans trois mois pour un cdd ou au gré d'une relation éphémère mais si elle est pas trop conne elle devrait faire le bon calcul et y voir son intérêt.
Pour les études et les économies attenantes, c'est pas encore le moment, alors c'est tout à fait pertinent de penser à l'avenir mais te mets pas la pression si tôt, prends ton temps.
-Pour les activités, tu peux trouver des clubs de photo, dessin ou d'astro, après pour l'impression je pense pas mais j'imagine que c'est pas très couru par les nanas de toute manière.
Tu peux jouer du piano dans des bars en scène ouverte si tu en trouves? Ou aller dans des échanges de langues pour rencontrer du monde et travailler au passage
- j'ai pas capté, tu as deux boulots? Tu disais que tu es cool au boulot deux jours par semaine. Le reste du temps tu fais quoi, le même boulot mais avec de la merde? Si oui c'est pas un bon ratio, après je comprends que ce soit pas simple de retrouver suivant ton expérience et ta formation et à ton âge (perso je prends plus un mec comme toi qu'un branleur de gen z qui prendrait pas un extincteur pour arrêter un incendie parce que "c'est pas dans son contrat de travail et qu'il est pas responsable de la sécurité" -sic-). Si tu peux pas gratter de la tune ou trouver une autre place, est-ce que tu peux aménager ton poste ou tes horaires ou faire du télétravail? (Pour plier ton linge quand tes collègues font des réunions parce qu'ils sont en manque de social et que tu es là pour faire tapisserie)
- pour les amitiés distendues: des gens te fuient parce que le malheur c'est contagieux, d'autres parce qu'ils étaient là pour ton ex, d'autres parce qu'ils te font payer ton éloignement quand tu gérais ta merde et que tu avais pas que ça à penser (avant - parce que j'imagine que tu t'es tué à la tâche pour offrir le mieux à ta famille et qu'elle t'a reproché de pas être présent, tout en étant exigeante et dépendante financièrement de toi, vu ce que tu en dis- ou après séparation- parce que tu l'as très bien décrit-). Pour certains une mise au point peut aider. Pour d'autres tu les as perdus, c'est parfois dommage, parfois un mieux. On peut aussi pas toujours reprocher aux gens de s'éloigner quand on est dans une spirale de négativité, d'anxiété, de dépression. On a pas tous les épaules pour gérer ça et on est pas tous de bons soutiens pour les autres. Ça peut paraître moche, mais faut aussi savoir accepter ça et ne pas en tenir rigueur aux gens. Faut aussi savoir qui aurait été là malgré tout...
-le jugement de divorce: pour les décisions, encore une fois cherche pas à faire le grand seigneur. Pour la séparation des biens ça dépend de votre contrat de mariage, pour la pension, de vos salaires relatifs et du nombre d'enfants, mais prends en compte que tous les extras rentrent dans le calcul. C'est pas que pécunier et tu dois tout déclarer aux impôts. Par contre les réajustements c'est pas automatique hein. Normalement vous partez sur une base fixe mais si tu as une augmentation ça se répercutera pas sur sa pension et tu auras plus de mou. Les réévaluations pour ce que je connais de la loi, c'est basé sur l'index de la consommation. Alors oui en ce moment c'est pas favorable, mais si son salaire diminue ou si le tien augmente ça veut pas dire que tu seras plus ponctionné (y a des tas de choses injustes pour les pères en France, mais les gens qui ont fait ces lois là ont été plus justes...).
Un truc aussi: prends pas une avocate, elles font de la sororité ou se projettent à la place de ton ex, et se battront pas pour toi. Et ça t'aidera pas devant un(e) JAF.
BREF, rappelle les faits (ou garde des cartouches en réserves si ton avocat te dit qu'il faut pas dire certains trucs, sois prêt à les tirer du sac pour les balancer au juge quand même pour rétablir la vérité - là c'est important-) quand on te parle de partage des biens, montre qui alimentait les comptes communs et qui consommait, épluche tes relevés bancaires pour montrer ton appauvrissement personnel sur tes comptes personnels, fais le delta, et ça servira de base pour le partage des biens. Te laisse pas dépouiller par une sangsue. Il est encore temps pour toi de bien faire.
Pareil dans le futur: si elle touche du black, tu peux le démontrer ou le pointer à l'administration. Si elle est aux crochets d'un mec c'est du concubinage et elle est considérée comme ayant un revenu. C'est pas la fête du slip non plus, les mecs sont déjà spoliés par les mécaniques de pensions alimentaires parce que les gosses ne profitent pas des montants versés pendant que des pétasses se droguent, sortent, se fringuent ou partent en vacances avec, et parce qu'il y a cette mécanique de compensation du niveau de vie qui n'a rien à voir avec les enfants qui devraient être les seuls à recevoir quelque chose parce que c'est normal (tu voulais continuer à profiter de avantages de la relation fallait rester avec le gars michto...), mais c'est pas aussi pété que ça pour ce que j'en sais...
- pour tes relations futures:
Évite les plans sur la comète avec des collègues ou amies avec qui il se passera rien. Ça t'enferme dans des pseudo possibles, et ça te mènera nulle part. Mais c'est confortable et ça t'empêche de sortir trouver ce qu'il te faut.
Tu as bien cerné les dangers de ta (notre) tranche d'âge.
Un (bon) psy t'aidera à y voir plus clair et à te focaliser sur toi au lieu de gaspiller ton énergie à ressasser. Ce qui est est, c'est comme ça, faut accepter sa destinée, c'est pas pour faire du sous Nietzsche, mais c'est la vérité, tu peux rien y changer, et ça ne sert à rien de te demander si tu aurais pu faire différemment. La réponse c'est oui. Est-ce que tu aurais été heureux en la gardant, non. Tu te serais perdu, tu aurais juste été avec une autre forme d'enfer. l'une c'est la solitude, une autre les relations dégueulasses avec des femmes égoïstes, mesquines et mauvaises à la racine...
Ça sert à rien aussi de lui en vouloir de votre rupture. Elle te rend service. On en veut pas à un fou ou un enfant parce qu'il fait une connerie. Faut pas en vouloir à quelqu'un qui a des raisons pétées de se séparer de toi. Ou vénales. Parce que c'est attendu, ça vient jamais de nulle part. Tu as juste ignoré les signaux et la part d'ombre en croyant que tu ne serais jamais sa victime. "Parce que toi, elle t'aimait". Sauf que vivre aux crochets des gens et avoir de la flotte dans la tête, chercher des gars serviles, et avoir de considération que pour son bien être, se faire passer en priorité, elle devait déjà le faire à l'époque. Tu as juste mis ça après son beau cul, sa capacité à s'envoyer en l'air de manière ludique, mais sa morale et ses valeurs existaient déjà.
Un psy(chiatre) t'aidera à soigner ta dépression, et à actionner des choses pour te sortir de l'anxiété, remettra quelques choses/ valeurs/ visions de la vie droites.
Mais le coaching alors que tu as du mal à joindre les deux bouts c'est pas ta priorité. Ta priorité c'est tes gosses, régler ton divorce au mieux, t'organiser, recréer une vie sociale et te maintenir opé dans ton job.
En plus un coach se cachera toujours sous des excuses sur le fait que ça vient de toi si ça ne marche pas, jamais sur son manque de compétence etc. Et c'est exorbitant pour rien...
On comprend jamais vraiment les goûts des autres. C'est pas grave, ta seule question ça doit être de trouver quelqu'un qui apprécie ce que tu es toi. Tu peux trouver une quarantenaire qui n'a pas encore eu de relation longue mais qui veut se caser, ou une trentenaire qui aime les papas et veut pas de gosses (il y en a des tas. Après pour ma part une nana qui veut pas de gosses, ça dénote un certain délire qui est pas ma tasse de thé mais ça peut faire tes affaires...). Et contrairement à ce qu'on te laisse entendre plus haut c'est pas une mauvaise solution, tu n'as pas de raisons de te contenter des restes du monde, et des morceaux avariés, pour filer la métaphore.
Après on est tous cabossés. Faut "juste" trouver les gens qui ont réussi à conserver leur santé mentale avec ça.
Bon courage à toi. Tu es sans doute dans un endroit très sombre en ce moment, mais il y a de la lumière au bout du tunnel, même si je te cache pas que tout soit pas parfait et oubliable comme si c'était anodin. Tu auras des marques, mais faut que ça change tes perspectives en mieux. Tu as l'occasion de poursuivre la partie en étant mieux accompagné. Ou sans avoir un boulet. C'est mieux pour toi et tes gosses.
Je compatis vraiment.
Après je me dois de te rappeler à quelques réalités, ça t'aidera j'espère:
- en tout premier lieu: les idées suicidaires, le sentiment d'être bloqué etc, c'est un signe d'alerte pour voir un médecin, prendre un traitement même si les cachetons ça fait peur à tout le monde et c'est habillé des plus grosses idées reçues du monde. Et se faire accompagner.
Pour les cachetons : ils te ramènent à la normale, on est pas censés vouloir en finir alors qu'on est en train de se raser pour commencer la journée. Ou se réveiller en plein milieu de la nuit en se disant qu'il n'y a pas d'issue à la situation, ou penser à ses gosses en se disant qu'on les a trahis en étant dans une situation qu'on a pas choisie. La dépression c'est une maladie, bien sûr qu'on dit à un diabétique de faire du sport et c'est bon pour lui, mais il a aussi besoin de son insuline. Comme tu l'as vu, c'est pas embrasser des arbres qui va te ramener à la normale. Dans ton cas c'est pas une déprime/ humeur. C'est une dépression maladie.
- pour les héritages, tu peux faire un testament en faveur de tes gosses et elle touchera rien, et c'est la bonne chose à faire. Elle mérite pas, et tes gosses oui. Bon en vrai tu dois te débarrasser de cette maison mais pour la tune c'est pareil.
- vous êtes devenus des étrangers l'un pour l'autre bien avant cette rupture. Alors oui tu es mis devant le fait accompli, tu vois ça comme une nouvelle série de problèmes à résoudre, tu sens la pression de réussir et tu dois "refaire" un certain nombre de choses, comme retrouver une relation. Mais en fait, c'est plutôt une chance que de ne plus être avec quelqu'un qui ne t'aime pas. Embrasser le soir quelqu'un qui n'a pas la flamme pour soi, c'est plus moche encore que d'être seul. Aussi, on ne connaît sa femme que quand on divorce avec. Elle a pu être la femme que tu aimais et la plus parfaite à tes yeux, elle révèlera toute sa monstruosité dans le temps, tu n'en as pas fini avec ça (je ne compte plus les potes qui me racontent les dingueries quand "ils sont de mauvais pères" parce qu'ils ne veulent pas payer un truc -inutile généralement, ou qu'ils ne devraient pas payer- parce qu'exsangues, tandis que l'autre rentre d'un mois de vacances avec l'argent de la pension. Tu en verras aussi des vertes et des pas mûres sur les horaires de garde, ce que verront tes gosses de ses nouvelles relations éventuellement multiples, des saloperies qu'elle pourra leur dire, etc).
Tu pourras avoir envie de rétablir ta vérité, de te justifier, de combattre cette injustice: ne le fais pas. On ne se bat pas contre des personnes irrationnelles et des moulins. La réalité se charge de leur mettre une claque dans la gueule.
Ne cherche pas à être grand seigneur, ou à arrondir les angles pour avoir la paix. Pose les bases d'une relation fonctionnelle, avec des limites. Toute mauvaise habitude qu'elle prendra, il te faudra te battre comme un fou pour remettre les choses d'équerre.
Elle doit respecter ses horaires, et tout ce que tu donnes c'est donnant donnant.
Tout ce que tu paies pour tes gosses tu le déclares en pension, comme généralement comme tous les pères si irresponsables (la belle image d'Épinal des génies qui parlent sans savoir) tu vas payer tout ce qui est relatif à l'école, la cantine, les garderies, activités etc, ça t'aidera bien. Et si tu fais des extras, pareil. Que tes gosses sachent bien grâce à qui ils sont à la cool. Et qui fait pas d'efforts et s'éclate. Je veux dire, ne les harcèle pas avec ça, tu dois pas faire la guerre à ton ex par gosses interposés et t'es trop un mec correct pour ça de ce que je lis. Mais ils sont intelligents, ils le verront. Juste ne laisse pas passer les travestissements de la réalité si elle te crache dessus pour des questions de tune (cf "papa c'est un radin" quand tu vas sauter des repas pour leur payer une fringue ou un jouet).
- cette maison, débarrasse t'en. Pour toi ce sera un mouroir, un musée des illusions perdues. Logiquement elle t'arrange pas, financièrement elle te tire vers le fond. Elle va te foutre en échec jusqu'à ce que tu en aies marre. Pour l'estimation, fais la estimer à son prix, et revends la, répartissez l'argent, elle pourra plus dire qu'elle n'en a pas, si elle le dilapide c'est pas ton problème. Tu peux régler ton prêt avec le prix de la banque et foutre au feu ou sur le bon coin les affaires qu'elle décide de ne pas récupérer...
Aussi, ne laisse pas passer les jugements sur ta vie personnelle. Ce sont pas ses oignons, tu peux l'inviter cordialement à se faire passer dessus par un train quand elle commente ça. Tu peux lui mettre en perspective son manque d'honneur, de respect, d'altruisme et de responsabilité envers vos gosses pour faire bonne mesure, mais tu dois pas encaisser ça. Et tu dois le faire à chaque fois que c'est nécessaire pour que ça rentre.
- pour la logistique et la pression, les caractères émotionnels : tu n'es pas obligé d'être parfait. Tu mets de la bouffe sur la table h24 pour eux (parce que c'est ta pension qui les nourrit), tu peux sauter la poussiere et le ménage de temps en temps ou espacer les choses de ce type. Le repassage des fringues à un âge où ils se traînent même quand ils savent marcher parce que c'est plus drôle, c'est superflu. Qu'ils soient propres oui, mais tu n'es pas obligé d'être une fée du logis. La réalité n'est pas immaculée, ils préféreront passer du temps avec toi moins fatigué que te voir faire des lessives. Aussi, tu as le droit de te faire aider. Bien sûr tes gosses seront marqués par cette expérience, c'est même pas une question, c'est prouvé, mais ce qu'on ne lit pas et qu'on ne dit pas, c'est que ce serait sans doute plus délétère pour eux de voir un couple sans amour (embrasser une personne qui t'aime plus en rentrant chez soi après avoir trimé, et même pas se dire qu'il y a un truc qui justifierait qu'on se barre mis à part ce flottement, c'est pas ouf non plus), ou qui tourne à la haine. Donc tu vas en chier des ronds de chapeaux certes mais c'est pour le mieux pour toi et pour eux, et tu te dois pour eux d'être bien dans ta vie et que tu leur serves de repère dans un monde où ton ex est dissolue, irresponsable et égoïste. Ils ont besoin qu'on s'occupe d'eux certes mais c'est pas obligé que ce soit toi 100% du temps, tant qu'il s'agit de quelqu'un à qui ça importe. Et puis, c'est mieux pour toi et pour eux de t'en occuper si tu es pas au bout du rouleau
Donc plutôt une adulte qu'une ado, après il y a des lycéennes qui ont peut être cet esprit/ instinct là encore. Choisis quelqu'un que tu connais (la fille ou nièce d'amis par exemple). Et oui une fille parce que ça complétera le rôle de mère avec une femme plus positive, et parce que même si on est très bien capables de s'occuper d'enfants, ça peut éviter de tomber sur des prédateurs/ tarés (à la place on peut aussi avoir des irresponsables ou des tarées hein, mais faut faire un tri, et avoir la foi).
Concernant l'école par contre, allie l'utile/ pragmatique à l'agréable/ émotionnel, et fais en sorte que tes gosses aillent que dans une école. Ça évite les horaires décalés différents, les semaines décalées parce que tu as un déplacement qui force à ne pas respecter le rythme, les affaires/devoirs/ sorties oubliées, et pour tes gosses qui ont besoin de stabilité c'est un environnement de moins à conquérir.
Ça rejoint le "débarrasse toi de cette maison". Et rapproche toi de ton ex - puisque j'imagine que c'est elle qui a forcé la mécanique à deux écoles, stupidement et égoïstement-, qui elle a dû se rapprocher de la ville pour vivre sa vie tranquillement et avec moins de contraintes.
Bien sûr faut avoir un accord avec elle pour qu'elle déménage pas dans trois mois pour un cdd ou au gré d'une relation éphémère mais si elle est pas trop conne elle devrait faire le bon calcul et y voir son intérêt.
Pour les études et les économies attenantes, c'est pas encore le moment, alors c'est tout à fait pertinent de penser à l'avenir mais te mets pas la pression si tôt, prends ton temps.
-Pour les activités, tu peux trouver des clubs de photo, dessin ou d'astro, après pour l'impression je pense pas mais j'imagine que c'est pas très couru par les nanas de toute manière.
Tu peux jouer du piano dans des bars en scène ouverte si tu en trouves? Ou aller dans des échanges de langues pour rencontrer du monde et travailler au passage
- j'ai pas capté, tu as deux boulots? Tu disais que tu es cool au boulot deux jours par semaine. Le reste du temps tu fais quoi, le même boulot mais avec de la merde? Si oui c'est pas un bon ratio, après je comprends que ce soit pas simple de retrouver suivant ton expérience et ta formation et à ton âge (perso je prends plus un mec comme toi qu'un branleur de gen z qui prendrait pas un extincteur pour arrêter un incendie parce que "c'est pas dans son contrat de travail et qu'il est pas responsable de la sécurité" -sic-). Si tu peux pas gratter de la tune ou trouver une autre place, est-ce que tu peux aménager ton poste ou tes horaires ou faire du télétravail? (Pour plier ton linge quand tes collègues font des réunions parce qu'ils sont en manque de social et que tu es là pour faire tapisserie)
- pour les amitiés distendues: des gens te fuient parce que le malheur c'est contagieux, d'autres parce qu'ils étaient là pour ton ex, d'autres parce qu'ils te font payer ton éloignement quand tu gérais ta merde et que tu avais pas que ça à penser (avant - parce que j'imagine que tu t'es tué à la tâche pour offrir le mieux à ta famille et qu'elle t'a reproché de pas être présent, tout en étant exigeante et dépendante financièrement de toi, vu ce que tu en dis- ou après séparation- parce que tu l'as très bien décrit-). Pour certains une mise au point peut aider. Pour d'autres tu les as perdus, c'est parfois dommage, parfois un mieux. On peut aussi pas toujours reprocher aux gens de s'éloigner quand on est dans une spirale de négativité, d'anxiété, de dépression. On a pas tous les épaules pour gérer ça et on est pas tous de bons soutiens pour les autres. Ça peut paraître moche, mais faut aussi savoir accepter ça et ne pas en tenir rigueur aux gens. Faut aussi savoir qui aurait été là malgré tout...
-le jugement de divorce: pour les décisions, encore une fois cherche pas à faire le grand seigneur. Pour la séparation des biens ça dépend de votre contrat de mariage, pour la pension, de vos salaires relatifs et du nombre d'enfants, mais prends en compte que tous les extras rentrent dans le calcul. C'est pas que pécunier et tu dois tout déclarer aux impôts. Par contre les réajustements c'est pas automatique hein. Normalement vous partez sur une base fixe mais si tu as une augmentation ça se répercutera pas sur sa pension et tu auras plus de mou. Les réévaluations pour ce que je connais de la loi, c'est basé sur l'index de la consommation. Alors oui en ce moment c'est pas favorable, mais si son salaire diminue ou si le tien augmente ça veut pas dire que tu seras plus ponctionné (y a des tas de choses injustes pour les pères en France, mais les gens qui ont fait ces lois là ont été plus justes...).
Un truc aussi: prends pas une avocate, elles font de la sororité ou se projettent à la place de ton ex, et se battront pas pour toi. Et ça t'aidera pas devant un(e) JAF.
BREF, rappelle les faits (ou garde des cartouches en réserves si ton avocat te dit qu'il faut pas dire certains trucs, sois prêt à les tirer du sac pour les balancer au juge quand même pour rétablir la vérité - là c'est important-) quand on te parle de partage des biens, montre qui alimentait les comptes communs et qui consommait, épluche tes relevés bancaires pour montrer ton appauvrissement personnel sur tes comptes personnels, fais le delta, et ça servira de base pour le partage des biens. Te laisse pas dépouiller par une sangsue. Il est encore temps pour toi de bien faire.
Pareil dans le futur: si elle touche du black, tu peux le démontrer ou le pointer à l'administration. Si elle est aux crochets d'un mec c'est du concubinage et elle est considérée comme ayant un revenu. C'est pas la fête du slip non plus, les mecs sont déjà spoliés par les mécaniques de pensions alimentaires parce que les gosses ne profitent pas des montants versés pendant que des pétasses se droguent, sortent, se fringuent ou partent en vacances avec, et parce qu'il y a cette mécanique de compensation du niveau de vie qui n'a rien à voir avec les enfants qui devraient être les seuls à recevoir quelque chose parce que c'est normal (tu voulais continuer à profiter de avantages de la relation fallait rester avec le gars michto...), mais c'est pas aussi pété que ça pour ce que j'en sais...
- pour tes relations futures:
Évite les plans sur la comète avec des collègues ou amies avec qui il se passera rien. Ça t'enferme dans des pseudo possibles, et ça te mènera nulle part. Mais c'est confortable et ça t'empêche de sortir trouver ce qu'il te faut.
Tu as bien cerné les dangers de ta (notre) tranche d'âge.
Un (bon) psy t'aidera à y voir plus clair et à te focaliser sur toi au lieu de gaspiller ton énergie à ressasser. Ce qui est est, c'est comme ça, faut accepter sa destinée, c'est pas pour faire du sous Nietzsche, mais c'est la vérité, tu peux rien y changer, et ça ne sert à rien de te demander si tu aurais pu faire différemment. La réponse c'est oui. Est-ce que tu aurais été heureux en la gardant, non. Tu te serais perdu, tu aurais juste été avec une autre forme d'enfer. l'une c'est la solitude, une autre les relations dégueulasses avec des femmes égoïstes, mesquines et mauvaises à la racine...
Ça sert à rien aussi de lui en vouloir de votre rupture. Elle te rend service. On en veut pas à un fou ou un enfant parce qu'il fait une connerie. Faut pas en vouloir à quelqu'un qui a des raisons pétées de se séparer de toi. Ou vénales. Parce que c'est attendu, ça vient jamais de nulle part. Tu as juste ignoré les signaux et la part d'ombre en croyant que tu ne serais jamais sa victime. "Parce que toi, elle t'aimait". Sauf que vivre aux crochets des gens et avoir de la flotte dans la tête, chercher des gars serviles, et avoir de considération que pour son bien être, se faire passer en priorité, elle devait déjà le faire à l'époque. Tu as juste mis ça après son beau cul, sa capacité à s'envoyer en l'air de manière ludique, mais sa morale et ses valeurs existaient déjà.
Un psy(chiatre) t'aidera à soigner ta dépression, et à actionner des choses pour te sortir de l'anxiété, remettra quelques choses/ valeurs/ visions de la vie droites.
Mais le coaching alors que tu as du mal à joindre les deux bouts c'est pas ta priorité. Ta priorité c'est tes gosses, régler ton divorce au mieux, t'organiser, recréer une vie sociale et te maintenir opé dans ton job.
En plus un coach se cachera toujours sous des excuses sur le fait que ça vient de toi si ça ne marche pas, jamais sur son manque de compétence etc. Et c'est exorbitant pour rien...
On comprend jamais vraiment les goûts des autres. C'est pas grave, ta seule question ça doit être de trouver quelqu'un qui apprécie ce que tu es toi. Tu peux trouver une quarantenaire qui n'a pas encore eu de relation longue mais qui veut se caser, ou une trentenaire qui aime les papas et veut pas de gosses (il y en a des tas. Après pour ma part une nana qui veut pas de gosses, ça dénote un certain délire qui est pas ma tasse de thé mais ça peut faire tes affaires...). Et contrairement à ce qu'on te laisse entendre plus haut c'est pas une mauvaise solution, tu n'as pas de raisons de te contenter des restes du monde, et des morceaux avariés, pour filer la métaphore.
Après on est tous cabossés. Faut "juste" trouver les gens qui ont réussi à conserver leur santé mentale avec ça.
Bon courage à toi. Tu es sans doute dans un endroit très sombre en ce moment, mais il y a de la lumière au bout du tunnel, même si je te cache pas que tout soit pas parfait et oubliable comme si c'était anodin. Tu auras des marques, mais faut que ça change tes perspectives en mieux. Tu as l'occasion de poursuivre la partie en étant mieux accompagné. Ou sans avoir un boulet. C'est mieux pour toi et tes gosses.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Constructif le 25.07.24, 08h15 par Citroen