passer a la suite?

Note : 3

le 05.08.2024 par Laniakeo

19 réponses / Dernière par Laniakeo le 19.09.2024, 09h01

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Hello,

Je suis dans une semaine où j'ai mes enfants (divorcé bientôt), où ça va mieux, où j'ai pu recevoir cet ami avec qui je ne parle que par WhatsApp, vu qu'on habite à 300km l'un de l'autre.

Merci pour vos messages à mon précédent fil ("bouteille a la mer").

Oui, effectivement, être en mouvement, que ce soit physiquement ou dans la tête, aide beaucoup. C'est sans doute aussi pour ça que ça va mieux lors de mes jours de boulot en présentiel.

Après, je sais qu'à un moment où l'autre (quand je rendrai mes enfants a mon ex) ça va chuter. C'est chaque fois comme ça, même si je me conditionne à l'idée que je suis libre, etc.
Il se passe que je fais chaque fois le constat que "si je n'appelle pas, personne ne m'appelle" (sur le plan amical) et que c'est toujours le désert affectif, sans piste pour que ca se passe mieux. Je peux croire à toute ma valeur personnelle comme je veux, mais ça revient a être un diamant enfoui sous des kilomètres de roche: les "un jour peut-être ça vaudra qqch" ne peuvent pas suffire...

Je vois une kyrielle de "formations" sur la confiance en soi en coaching amoureux. Mon problème n'est pas là : je ne m'autorise plus a croire à une "vraie" relation amoureuse. Il n'y a plus de solidarité entière (chacun.e a le devoir de garder son chez soi et des priorités propres).
C'est a la fois un manque de confiance en la relation et en l'autre...

Et un peu en moi. Parce que je me sens trop naïf en amour, inexpérimenté en séduction peut-être (d'où mon arrivée ici). Mais le souci c'est que cet "art" suppose a la fois d'avoir des opportunités et l'état d'esprit d'un séducteur. Et de pouvoir garder la tête froide là où tu as juste besoin de profiter, sans penser "catastrophes" ou sans te mordre les doigts de t'être enfoncé dans une histoire qui ne te convenait pas.

Mais visiblement, je n'ai pas cette attitude, cette aisance (et ces opportunités de rencontres, amicales comme amoureuses).

Je me demande comment ça se passe pour vous.
Je vois une kyrielle de "formations" sur la confiance en soi en coaching amoureux. Mon problème n'est pas là : je ne m'autorise plus a croire à une "vraie" relation amoureuse. Il n'y a plus de solidarité entière (chacun.e a le devoir de garder son chez soi et des priorités propres).
C'est, je pense, parfaitement vrai, JUSQU'AU JOUR où tu tombes sur une nana avec qui ça matche, et là tout se déverrouille comme si l'univers vous poussait dans le dos tous les deux.

On vit une époque bizarre où tout le monde se barricade et économise son énergie / son attention, mais de plus en plus de gens crèvent de solitude aussi, qu'ils se l'avouent ou non; donc y'a bien un moment où ça doit se décoincer. Faut juste brasser et trouver la personne avec qui ça matche (et bien sûr, se mettre dans les bonnes conditions de réussite).
Je me reconnais dans ce que tu as écris.

J'ai failli prendre un coaching " amoureux" pour me "reconstruire " suite à ma rupture.

Là j'avais presque envie de m'inscrire à un séminaire de Max Paccinini parce que je me sens paumé dans ma vie.

Bon courage
Hello!
Oui, je vois ce que tu veux dire...
Je pense qu'on a un point commun, c'est de sentir que c'est plus large qu'il faut voir.
Avoir des "matches gagnants" dans Tinder, je suis sûr que j'aurais du mal, mais une formation pour aider à ça, j'ai l'impression que c'est juste apprendre à répondre à des codes par d'autres codes... et à un moment, on se perd... Pour exacerber, (c'est mon impression) c'est un peu comme apprendre à générer des courriers par IA pour qu'ils aient plus d'impact, courriers qui seront ensuite relus par des IA... à un moment, qui parle à qui?
J'ai regardé avec beaucoup d'émotion des reportages sur les athletes des paralympiques hier.
J'étais impressionné par la résiliance et la niak de ces gens. Bien sûr qu'ils en ont bavé (l'une d'elle a même évoqué une tentative de suicide), bien sûr qu'ils se sont sentis seuls, en marge et sans possibilité de solution... l'une d'elle faisait du velo sans avoir de jambes. Elle expliquait que le plus injuste c'est que des velos comme ca ne s'achetent pas en ligne et ne coutent pas le prix d'un simple velo... Qu'elle avait un devoir de résultat avant de commencer...
mais ils ont eu ce désir d'avancer... La motivation ne devait pas être juste "prouver qu'ils valent mieux que ce à quoi on veut les rabaisser"... Moi, c'est ça qui m'intéresse...
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  • [+1] Bien vu le 21.08.24, 11h51 par Citroen
Hello!
Juste un petit mot de passage ici...
Merci pour votre soutien et votre implication dans vos propos.
J''ai été très impliqué moralement dans mon audience de divorce cette semaine. A la fois en anxiété avant, et en degout apres, meme si ca s'est au final globalement bien passé.
Je récupère mes enfants et j'essaie de recupérer de tout le retard et l'abandon de mes tâches nécessaires... par nécessité... j'ai été super démissionnaire sur plein de choses, le boulot, les factures, le ménage... et là, j'ai donc la liquidation de ma maison à préparer...
Sur le plan affectif, rien ne s'est passé... sinon une collegue plus âgée qui m'a partagé sa tristesse sur sa solitude (en gros, nous avons des situations proches)... ça m'a beaucoup touché... quelque part, je me suis senti solidaire avec elle...

Je vous partage cependant quelques reflexions que j'ai entendues (beaucoup de youtube, ...) cette semaine:

- finir seul, qu'est-ce que ca veut dire exactement? on finit toujours seul de toute façon: même entouré de sa famille sur son lit de mort, on est le seul à mourir...
- les plus de 50 ans ont bcp plus de mal à etablir de nouvelles relations car à la differences des 20-30 ans, les + de 40 ans ont leur cercle familial à gérer (au sens large). Les relations recherchées sont aussi plus ciblées mais pour plus de qualitatif (une reflexion, pas une stat)
- les sites de rencontres sont toxiques dans le sens où ca revient à faire son marché sur des impressions qui ne sont pas forcément justes, avec une impulsion venant de soi-même, ne laissant aucune place à la surprise (je rejoins tout à fait, même si je n'en ai pas l'experience)
- les + de 50 ans ont plus tendance à partager des moments de qualité ensemble plutôt que de vivre ensemble sous le même toit, gardant pour eux une part nécessaire de temps pour soi. -> Je commence à accepter l'idée, même si ça a été très dur pour moi de rentrer du tribunal et ne pouvoir au mieux qu'en parler au telephone alors que ce que j'aurais souhaité dans l'idéal c'etait un calin (et je ne parle pas de calins sous la couette).

j'ai débuté la lecture d'un bouquin assez chouette: "Et n'oublie pas d'être heureux", de Christophe André. C'est justement une alternative à ces injonctions à être heureux qui peuvent faire plus de tort que de bien. Le bouquin se lit facilement et aborde plein d'angles interessants, sans se détourner des difficultés et en (m')apportant une reflexion plutôt positive, à force.

J'ai encore du mal à faire la part entre être un pansement affectif pour quelqu'un ou un moment de qualité ensemble. Ca vient des questions de dépendance affective. Je me suis fait lourdement accuser de n'avoir entamé la relation avec ma femme que par dépendance affective, avec elle aussi. Peu importe, même s'il y a de ça. Je constate qu'elle est repartie sur ce mode. Je ne veux pas reproduire ça, mais en même temps ne pas basculer dans la parano. Il est donc difficile de m'engager dans la sphère des émotions sans réfléchir. Je m'engage d'abord par affect, oui, mais il y a désormais cette retenue.
Comment vivez-vous ça? (je parle de toute relation, ici, mais avec un focus sur la relation de couple)
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  • [+1] Courage le 12.09.24, 12h24 par Citroen
Alors forcément mes vécus n'intersectent pas tous les tiens, mais je peux toutefois te garantir que si tu ne parviens pas à te sentir bien lorsque tu es seul face à toi même (et donc, à accepter ce sentiment de solitude, voire, à trouver un moyen de t'en nourrir, plutôt que le laisser te diminuer), tu seras insidieusement en quête de compensation à travers une relation à l'autre, qui te mettra insidieusement en position de dépendance affective - après ça sera plus ou moins marqué, plus ou moins toxique selon les circonstances, mais tu n'auras jamais une assise solide.

Pour avoir une relation équilibrée, satisfaisante, je pense qu'il faut essayer d'être un homme qui se suffit à lui-même. Ca ne veut pas dire être un roc et n'avoir besoin de personne; ça veut dire (je pense), pouvoir ne pas s'effondrer ou laisser les affres de la solitude te miner exagérément dans les moments de creux.

Je pense que c'est bien que tu lises & regardes des choses sur le sujet, tu as besoin d'une perspective différente : pour l'instant tu vois tout à travers le prisme de ta séparation douloureuse et le constat d'échec et de blessure que ça te renvoie. Mais ce n'est pas une réalité objective, il y a moyen de voir les choses de manière plus neutre et dépassionnée, moins douloureuse.

Et, à nouveau, par tous les moyens, entoure toi de gens, peu importe comment, peu importe la tranche d'âge (points bonus s'ils ont des vécus qui se rapprochent du tien bien sûr, mais ce n'est même pas obligatoire). Ne fais pas une fixette sur les rencontres amoureuses à ce stade : essaie juste de remettre de la diversité / nouveauté humaine dans ta vie. Si la solitude te ronge : 1) gère la mieux et 2) repousse-la via une vie sociale reboostée, autant que possible. Travail de longue haleine, mais nécessaire.
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  • [0] A lire le 13.09.24, 12h23 par Stéphane Ascoët
Hello!
Merci pour ta réponse... même si ce n'est pas tout à fait exact (mais on est là pour construire).
Je peux me sentir bien seul... J'y suis même habitué... mais là, c'est un peu too much... Le mec de "seul sur Mars" pouvait être un roc, ca a fini par l'affecter aussi... (toutes proportions gardées, bien entendu)...
La plus grande solutide, c'est celle de ne pas avoir d'adulte à qui simplement confier sa journée, ses pensées. Quelqu'un qui reste présent dans le temps. C'est le cas tout de même avec 2 personnes, via ... Whatsapp... L'un habite à 300km de chez moi, l'autre (une amie) n'insiste jamais pour qu'on se voie physiquement. C'est toujours compliqué. J'ai bien compris qu'il n'y aurait rien de plus. Je la remercie tout de même d'etre là, mais ca me parait dérisoire parfois, quand une conversation n'a pas de reponse juste parce qu'elle se retrouve à parler 2h avec un de ses enfants ou s'endort en me parlant. L'inverse est vrai aussi. C'est toujours ca, même si au fond ca ne me suffit pas.

Ce qui est malsain, c'est que parler de ma journée, mes soucis, je le fais parfois avec mes collegues (femmes pour la plupart... mais en couple, je vous voir venir...).. je ne le fais pas -trop-... car je me rends compte de l'investissement psychologique que JE risque de faire "pour rien"... Et puis boulot/vie privée, c'est toujours mieux de séparer...
Meme si pour une de ces collegues, je reconnais ressentir beaucoup d'attirance... nous avons pas mal de complicité... mais de là à drifter vers le plan amoureux, je ne pense pas que ce serait son cas à elle. Qui plus est, est mariée (et ca a l'air de bien se passer. Ou pas car pas beaucoup de discussions ne menent à ça), avec 3 enfants également. Mais je n'ai pas envie d'infliger un divorce à qui que ce soit...

Pour ce qui est de mal vivre ma séparation, ce n'est plus trop le cas. Oui, je ne la vis toujours pas bien. Mais je ne suis plus du tout dans l'idée d'un hypothétique retour avec mon ex. Vraiment pas. Sauf que ce qui me bloque maintenant, c'est de ne pas avoir la moindre idée de vers quoi je pourrais aller... quelle vision du couple? laquelle me conviendrait? je ne sais meme pas.

Je n'arrive pas à m'entourer de gens, car faire une activité "juste pour rencontrer des gens", j'y arrive juste pas. Peut-etre que si je me retrouvais entrainé la dedans je dirais autre chose, mais je n'arrive pas à ce que l'impulsion vienne de moi.
J'ai tout de même (un tout tout petit pas) appelé un ami un matin, apres l'avoir croisé vite fait, on a pris un café chez moi, pour papoter. Et je m'en suis senti mieux.

Je n'arrive plus à donner de direction à ma vie.
J'ai ressorti un objectif photo 300mm F/2.8 qui n'avait plus shooté depuis 12 ans (un truc excellent et tres cher donc). C'est dire à quel point je m'étais anesthésié dans mon couple (le sujet, c'est "je"). Je l'ai ressorti parce que j'ai croisé quelques chevreuils en foret. Oui, mais maintenant, je ne trouve même pas l'envie de ressortir faire des photos avec. C'est comme un aveu d'echec pour moi de repartir vers ce genre de loisirs, solitaire et chronophage, pour pas beaucoup de succes (même si beaux succes quand il y en a eu). Je ne sais pas si cet echec je le vis comme un echec personnel ou l'absence de reconnaissance que je recherchais peut-etre.

Je sais que la premiere des priorités est de me refaire une vie sociale. C'est d'ailleurs le point commun de tous mes amis qui sont a nouveau en couple depuis leur divorce (à l'exception d'un qui est passé par Meetic et dont je n'ai plus de nouvelles). Le seul truc c'est que je me sens stigmatisé comme "parent solo". Le seul point de conversation dont j'ai l'impression qu'il me relie aux autres, c'est la parentalité. Sinon, je suis trop vieux. ou trop jeune pour être vieux. Mais je sens souvent le regard pesant de ces couples -la norme- sur moi. C'est un ressenti, oui... mais il m'est difficile à vivre. On ne m'invite pas car j'ai l'impression qu'on m'invite comme le grand-père "parce qu'il faut bien" ou parce que je suis d'office nombre impair et qu'on ne veut pas me faire mal. Mais ca fait encore plus mal, en fait...
Donc, oui, cette impulsion *devrait* venir de moi... je ne comprends juste pas...
Suite de la tartine: je pense avoir identifié ce qui m'empêche d'agir: le côté vain répété par expérience.
(Je détaille quand-même)
Quand je rencontre des nanas:
- elle ne me correspond pas (that's life)
- elle me plait, mais:
* elle n'est pas dispo (en couple et heureuse)
* elle ne me calcule pas (that's life, le retour)
* en dépit de toutes mes tentatives créatives, je reste "ami" (ou je ne le suis même plus)

(Je ne cite donc pas de cas où ça matche)

Le souci est que dans le réservoir de relations que je me crée, toutes ces situations se répètent inlassablement. J'y trouve essentiellement des femmes qui me plaisent, mais qui ne sont pas dispo pour moi (que j'aie l'illusion de leur plaire ou même pas).
J'ai l'impression que la répétition de cette expérience -sans jamais rien en retirer- fait que je me protège "inconsciemment"

Je ne fais pas fuir les gens (femmes inclues). J'ai soit de l'indifférence en retour (quand les gens ne me correspondent pas), soit on s'amuse bien, mais ... il ne se passe rien en retour... Je donne mais rien ne vient. Oui, la clef, c'est de ne rien en attendre, mais à force d'expérience, c'est là où on se sent seul... Je ne sais pas ce qui manque? ce qui est too much? peut-etre dois-je m'arrêter plus vite et teaser la suite plutot que donner encore? (concrètement, ca donne quoi?) m'imposer? (et quand je le fais, rejet assuré, toute situation confondue)

Il m'est aussi difficile d'aborder les gens avec mes propres sujets. En photo nature, si je suis content de moi pour une image, elle existe déjà qqpart sur facebook et "personne" ne mesure la difficulté/rareté de la photo. Oui, "c'est magnfique, t'as du talent c'est genial" mais en vrai derrière "bon ben c'est une image, qu'est-ce que tu veux que ça me fasse, ton piaf dans la brume?"
Bref, comme dirait l'autre "encore un matin, un matin pour rien"
Idem avec l'astronomie. Idem avec le dessin, le piano, ... (et si je continue, on voit même Juste le gros solitaire, il ne manque plus que la tour Eiffel en allumettes)
Je ne comprends pas pourquoi ce qui vient intrinsequement de moi n'arrive pas à créer d'accroche. Ca fait que je n'invite pas volontiers chez moi.

A l'inverse quand je suis chez les autres, ou dans un contexte, je suis plus à l'aise. Mais le lien ne se crée pas vraiment. Je peux parler de recettes de cuisine, de trucs pour faciliter le quotidien, d'actualité, de blagues entendues, je peux détourner les propos d'autres pour faire rire (sans forcément humilier), ... même si pour le moment, je reviens inlassablement à parler... boulot (le seul lieu où il se passe +/- qqch dans ma vie. Forcément: en 8h par jour, ca serait dommage sinon).

Dans les conversations, je déteste quand je sens mon anxiété parler... J'ai l'impression que je provoque le départ autour de moi. A part éventuellement de certaines personnes qui sont passées par là. Mais le point commun c'est qu'on se barre sur la pointe des pieds, avec un petit sourire coincé et subitement un truc oublié à faire. Et je le comprends tout à fait.
Je passe assez naturellement de l'humour au dramatique, avec une pirouette côté sarcasmes. Mais je constate qu'on doit percevoir de moi ce côté triste dès que je me laisse aller à un peu de sincérité (anxieuse). Cette anxiété, je ne l'exprimais pas trop avant (elle était là). Elle s'était plus ou moins complètement éteinte en couple, sauf quand mon ex arrivait avec des projets foireux qu'il fallait que je $upport€... On verra comment la fin du divorce va se passer mais pour l'instant de toute façon, c'est un autre qui commence à en faire les frais. Paix à son âme (j'anticipe).
Maintenant, j'ai un barrage qui va céder à chaque fois... ça n'aide pas (même pas dans les réunion des Anxieux Anonymes, ca fait trop d'eau).

Je sais que je dépose ça en vrac... mais je suppose (espère) que ça fait echo à d'autres et que peut-etre certains arrivent à en faire quelque chose.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] :/ le 16.09.24, 14h27 par Stéphane Ascoët
Moi je me reconnais dans ce que tu dis mais hélas je suis comme toi je n'ai pas trouvé de solution miracle... bon courage !
Il m'est aussi difficile d'aborder les gens avec mes propres sujets. En photo nature, si je suis content de moi pour une image, elle existe déjà qqpart sur facebook et "personne" ne mesure la difficulté/rareté de la photo. Oui, "c'est magnfique, t'as du talent c'est genial" mais en vrai derrière "bon ben c'est une image, qu'est-ce que tu veux que ça me fasse, ton piaf dans la brume?"
Bref, comme dirait l'autre "encore un matin, un matin pour rien"
Idem avec l'astronomie. Idem avec le dessin, le piano, ... (et si je continue, on voit même Juste le gros solitaire, il ne manque plus que la tour Eiffel en allumettes)
Je ne comprends pas pourquoi ce qui vient intrinsequement de moi n'arrive pas à créer d'accroche. Ca fait que je n'invite pas volontiers chez moi.
C'est le problème de faire quelque chose pour obtenir la reconnaissance de quelqu'un d'autre. Est-ce que parfois tu arrives à te contenter d'avoir fait une belle photo juste pour toi, sans la poster sur FB, d'avoir passé un beau moment d'observation en pleine nature ?
C'est un principe que l'on retrouve aussi en séduction : quelqu'un qui est capable de fonctionner seul est infiniment plus séduisant que quelqu'un qui constamment besoin de validation (= "needy").
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