Ton immaturité est identifiable à mon sens aux clichés et aux limites que tu te mets. Et factuellement à ton expérience. Tu es trop entourée dans une image où il faut être un boy scout, pas faire de vagues, être un gentil garçon comme maman l'a dit. Être gentil pour respecter des règles, c'est pas être gentil, c'est juste répéter une forme de religion, se conformer à une pression sociale implicite pour gagner des bons points. Que personne te donnera parce qu'on est plus à l'école (même s'il y a des gens qui se comportent de la même manière que des gamins dans leur appréhension des dynamiques sociales et des groupes).
Commence par faire ce que tu veux vraiment, dire ce que tu veux vraiment, pas des "ça me va" "je suis d'accord" "on peut faire ça ou ça c'est pareil pour moi comme tu veux", parce que ça montre que tu en as rien à faire ou que tu n'as pas d'avis, que tu te préoccupes pas des choses qui peuvent t'affecter, donc que tu n'es pas assertif et implicitement en mode paillasson.
Et si tu n'imposes pas le respect, les gens te le donneront pas par défaut. Ils sont rares, même chez les bons, ceux qui n'abuseront pas de toi si tu as une attitude de serpillière.
Décide, donne des avis, defends les, prends le risque de te tromper, d'être dans le faux, ou même de nuancer quand tous les avis sont tranchés.
Si tu es aseptisé et effacé c'est parce que clairement tu n'es pas le mec qui va rentrer dans les gens pour défendre un point de vue, tu vas pas présenter quelque chose qui te passionne avec fougue, tu vas toujours être en (encéphalogramme/ électrocardiogramme) plat (pour la nana en face), au lieu de lui faire faire des montagnes russes.
Une étude sociologique montre que les gens toujours d'accord avec nous provoquent des réactions d'aversion, de même que les gens toujours en désaccord. Les gens avec qui l'on a pas forcément d'affinité d'emblée, mais qui s'ouvrent à nous, par contre, sont les mieux notés.
En clair, être amical d'emblée, trop d'accord, ça ne paie pas. Je dis pas qu'il faut forcément jouer d'une stratégie pour s'attirer l'amitié ou l'amour, mais être naturel et pas dans un tunnel sur la route de la fausse gentillesse, ça devrait de permettre de voir de nouveaux paysages.
Pour ton style, je dis "de merde" parce que tu le décris comme basique, donc recherche, certainement fonctionnel, et qui te met forcément pas en valeur.
C'est peut-être pas mauvais mais ça l'est si ça te rend invisible.
Le pot pourri de FTS
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... hp?t=36588
Béquilles
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... p?p=428993
Éveiller le désir
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... D%C3%A9sir
Écoles de la séduction
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... hilit=Push
Être soi-même vs "séduction"
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... hilit=Push
L'art du flirt
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... 614&start=
L'essence de la séduction parce que c'est lié
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... 300&start=
Que dire après l'opener, plus général mais utilisable (faut trier un peu le jargon mais il reste utile):
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... ire-apres- ... 184&start=
Avoir de la conversation
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... nversation
Mener une conversation:
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... nversation
(Idem)
Créer une bonne conversation
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... nversation
Sexuer la conversation (parce que c'est un sujet connexe):
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... nversation
Conversation d'attraction
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... nversation
La cheatsheet pour un fond d'état d'esprit
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... 97&t=43558
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... ire+vibrer
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... ire+vibrer
>> les axes de réflexions sur comment améliorer son état d'esprit pour ça. Pas forcément le post initial.
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... 0&p=398659
>>idem
Style littéraire et séduction, applicable aussi au verbal
https://www.frenchtouchseduction.com:44 ... 7&p=442844
Une partie est honteusement volée à un autre topic nommé Audace et sensations.
Tu trouveras pas mal de choses avec ces termes et avec d'autres qui ressortent de mes recherches. Ne te limite pas à ma sélection, les topics que je trouve bons sont pas forcément les meilleurs
Puceau et plus envie de sortir, que faire ?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] A lire le 20.06.24, 23h12 par RedSph
- [+1] Quelle patience le 26.07.24, 14h55 par Marco Polo
Yo mec,
Bon du coup j'ai suivi ton lien, j'arrive ici
Honnêtement les autres ont déjà beaucoup dit
Va falloir que tu ponces tout ça, ça te fait déjà du taff
Je dirais que le point majeur à travailler semble être l'inoffensivité et la reconnexion à ton bestialité oui
J'avais le même problème que toi en un sens
Maintenant je suis un animal
Du moins bien plus qu'avant
Ca aide, même si la cérébralité interfère parfois (trop se poser de questions inutiles, douter de soi, etc.), je m'en sors
Pour finir
T'as 26 piges dis-tu
Perso j'ai attendu 24 ans 7 mois
Puis j'ai go escort
Ecrivons-le
Ca m'a aidé à me débloquer et réaliser tout ce à côté de quoi je passais potentiellement
Conseil de merde direz-vous ?
Peut-être, en attendant maintenant j'aborde partout, qui je veux et comme je veux
Et à 25 ans passé, il faut briser la malédiction, si tu ne prends pas action très vite, ton cerveau va être conditionné à penser que tu mérites 0 sexe de la part des femmes (notion d'estime de soi)
Prophétie auto-réalisatrice toussa
Fais mentir l'univers. On l'emmerde. Te laisse pas faire. ^^
Bon du coup j'ai suivi ton lien, j'arrive ici
Honnêtement les autres ont déjà beaucoup dit
Va falloir que tu ponces tout ça, ça te fait déjà du taff
Je dirais que le point majeur à travailler semble être l'inoffensivité et la reconnexion à ton bestialité oui
J'avais le même problème que toi en un sens
Maintenant je suis un animal
Du moins bien plus qu'avant
Ca aide, même si la cérébralité interfère parfois (trop se poser de questions inutiles, douter de soi, etc.), je m'en sors
Pour finir
T'as 26 piges dis-tu
Perso j'ai attendu 24 ans 7 mois
Puis j'ai go escort
Ecrivons-le
Ca m'a aidé à me débloquer et réaliser tout ce à côté de quoi je passais potentiellement
Conseil de merde direz-vous ?
Peut-être, en attendant maintenant j'aborde partout, qui je veux et comme je veux
Et à 25 ans passé, il faut briser la malédiction, si tu ne prends pas action très vite, ton cerveau va être conditionné à penser que tu mérites 0 sexe de la part des femmes (notion d'estime de soi)
Prophétie auto-réalisatrice toussa
Fais mentir l'univers. On l'emmerde. Te laisse pas faire. ^^
Hello!
Je crois me reconnaitre il y a.. ton âge... Tous les conseils reçus me semblent tout à fait pertinents.
Juste quelques trucs:
- être puceau ou pas ne change rien. Le feeling avec une nana compte plus, fera tout passer, et dans tous les cas c'est une (re)découverte. A moins d'être un acteur porno qui n'en a rien à caler.
- faire une fixette là-dessus ne fait que te dévaloriser intérieurement, et dans ce cas-là, ton pire ennemi est toi-même.
Je ne suis pas un expert rencontres, mais il me semble naturel que si tu te mets à la place d'une nana qui se fait aborder, si tu viens avec l'éternelle même séquence "salut, tu vas bien? qu'est-ce que tu fais dans la vie?" il n'y a rien qui suscite l'intérêt chez elle, sinon de se dire "un enième mec qui va me coller", ou en tous cas "obligation de gentiment décliner". Après, oui, elle peut faire un effort si d'autres choses suscitent sa curiosité (ton style, t'avoir vu avec Machin, savoir que tu joues de tel instrument ou as telle activité atypique) mais c'est pas gagné.
Ne mets pas les choses dans l'ordre dans une conversation. L'important ici n'est pas directement le contenu (c'est pas intuitif, je sais).
Bref, garde dans ta tête un petit "et si j'étais à sa place, je me sentirais bien?"
Le souci c'est que quand tu es dans une mauvaise passe, la réponse sera "non". Essaie d'être en mode humour, autodérision, mais pas trop sarcasme.
La question n'est pas "que dois-je faire pour qu'elle se sente bien?" car 1- tu n'es pas vraiment à sa place, 2- tu ne sais pas ce qu'elle a en tête (ses soucis persos, sa perception des choses". Ca va te mettre une pression de dingue... pour rien.
Car ce qu'une nana perçoit bien plus que tu n'imagines, c'est ton malaise. On dit toujours "c'est quand tu ne cherches pas que tu trouves"... c'est simplement qu'à ces moments, tu es naturel. Tu peux compter sur la chance, mais à toi de la saisir quand elle se présente.
Je crois me reconnaitre il y a.. ton âge... Tous les conseils reçus me semblent tout à fait pertinents.
Juste quelques trucs:
- être puceau ou pas ne change rien. Le feeling avec une nana compte plus, fera tout passer, et dans tous les cas c'est une (re)découverte. A moins d'être un acteur porno qui n'en a rien à caler.
- faire une fixette là-dessus ne fait que te dévaloriser intérieurement, et dans ce cas-là, ton pire ennemi est toi-même.
Je ne suis pas un expert rencontres, mais il me semble naturel que si tu te mets à la place d'une nana qui se fait aborder, si tu viens avec l'éternelle même séquence "salut, tu vas bien? qu'est-ce que tu fais dans la vie?" il n'y a rien qui suscite l'intérêt chez elle, sinon de se dire "un enième mec qui va me coller", ou en tous cas "obligation de gentiment décliner". Après, oui, elle peut faire un effort si d'autres choses suscitent sa curiosité (ton style, t'avoir vu avec Machin, savoir que tu joues de tel instrument ou as telle activité atypique) mais c'est pas gagné.
Ne mets pas les choses dans l'ordre dans une conversation. L'important ici n'est pas directement le contenu (c'est pas intuitif, je sais).
Bref, garde dans ta tête un petit "et si j'étais à sa place, je me sentirais bien?"
Le souci c'est que quand tu es dans une mauvaise passe, la réponse sera "non". Essaie d'être en mode humour, autodérision, mais pas trop sarcasme.
La question n'est pas "que dois-je faire pour qu'elle se sente bien?" car 1- tu n'es pas vraiment à sa place, 2- tu ne sais pas ce qu'elle a en tête (ses soucis persos, sa perception des choses". Ca va te mettre une pression de dingue... pour rien.
Car ce qu'une nana perçoit bien plus que tu n'imagines, c'est ton malaise. On dit toujours "c'est quand tu ne cherches pas que tu trouves"... c'est simplement qu'à ces moments, tu es naturel. Tu peux compter sur la chance, mais à toi de la saisir quand elle se présente.
Bonjour à tous !
je reviens ici, 1 an plus tard, avec de bonnes et mauvaise nouvelles.
Après avoir longuement essayé de changer ma manière de voir les relations avec les filles et d'être plus assertif, j'ai réussi lors d'une soirée à plaire à une fille et me mettre en couple avec.
Le post de Onmyoji est super, et j'essaie tant bien que mal de recâbler mon cerveau et d'être moins aseptisé, mais c'est franchement difficile de changer autant de choses : valeurs, mode de fonctionnement, cliché... mais je m'y attache.
Maintenant, voici mon nouveau problème, qui pourrait se résumer en une seule phrase qu'elle m'a dit : je n'ai pas confiance en moi.
J'ai eu une discussion très profonde de 3h avec ma copine, avec qui je suis en couple depuis 6 mois.
Elle m’a exprimé plusieurs inquiétudes, que je comprends parfaitement. Et aujourd’hui, je viens ici dans l’espoir d’avoir des retours, des conseils.
1. Je ne me sens pas “homme”
Le point qui me touche le plus, c’est que je n’ai pas l’impression d’être un homme dans le sens où on l’attend dans un couple. Je ne suis pas cette figure rassurante, protectrice, stable.
Elle ne se sent pas en sécurité dans mes bras. Et c’est vrai : quand elle traverse des moments difficiles, je suis incapable de trouver les mots justes pour la soutenir. Je me sens impuissant, maladroit, inutile.
Je manque d’assurance, de virilité.
Dans la rue, je ne dégage rien de protecteur. On m’a même souvent perçu comme efféminé, ce qui accentue ce sentiment de ne pas correspondre à ce qu’un homme « devrait être ».
Mentalement, je ne suis pas plus solide.
Face au conflit, je panique. Je perds mes moyens, je bégaye. En cas de coup dur (problèmes financiers, santé…), je suis vite submergé. Je me sens seul, sans ressources.
Je voudrais tant incarner ce calme, cette force tranquille, ce soutien stable et fiable.
Mais pour l’instant, tout cela me semble très loin.
2. Je ne suis pas une source d’admiration pour elle
Elle a besoin d’admirer la personne avec qui elle est. Et je comprends ça. Mais aujourd’hui, je ne coche pas cette case.
Je n’ai pas de projet solide, pas de direction claire, pas de posture affirmée. J’ai l’impression qu’elle ne me voit plus comme quelqu’un sur qui elle peut s’appuyer. Cette admiration qu’elle avait pour moi s’est effritée, et avec elle, la solidité de notre relation.
Le pire, c’est que je ne sais même pas quoi faire pour arranger les choses.
Et ce sentiment d’impuissance ne fait que renforcer son doute et mon propre mal-être.
3. Je suis celui qui a besoin d’être soutenu
Dans notre couple, c’est elle qui me porte. C’est elle qui me rassure, qui me guide.
J’ai conscience que ce n’est pas son rôle. Elle n’est pas là pour m’éduquer ou pour m’aider à grandir.
Je me sens comme un fardeau, comme un adolescent immature qui découvre la vie. Je suis rempli de honte, de culpabilité, de peur que cette relation soit vouée à l’échec sans que je puisse y changer quoi que ce soit.
4. Mon passé m’a bloqué dans mon développement social
Mon enfance a été marquée par la violence, le harcèlement, l’exclusion.
De la maternelle jusqu’au collège, j’étais seul. Raquettes, humiliations, agressions… J’ai passé des années enfermé chez moi, paralysé par la peur du regard des autres.
À 15 ans, j’ai dû quitter mes parents pour vivre dans un environnement encore plus violent. J’y ai subi des agressions, parfois à l’arme blanche. Pour me défendre, j’ai tenté d’adopter une posture agressive, menaçante… mais ça a failli très mal finir.
Depuis, j’ai déménagé dans un cadre plus sain, mais les séquelles sont là.
Je n’ai commencé à construire des liens sociaux qu’à 16 ans. Pendant que les autres vivaient leurs premières histoires d’amour, moi je découvrais ce qu’était un ami.
Aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir dix ans de retard. Sur le plan sentimental, je me sens comme un ado de 17 ans, alors que j’en ai 27.
5. Je suis encore dans des schémas d’enfant docile
Je me rends compte que je suis encore enfermé dans une image de “gentil garçon”. Celui qui ne fait pas de vagues, qui veut bien faire, qui obéit à ce qu’on attend de lui.
Je suis trop dans la retenue, dans l’effacement. Je ne montre pas ce que je veux, je ne m’affirme pas. Je n’ai pas appris à défendre mon point de vue, ni à poser mes limites. Résultat : je passe pour quelqu’un d’aseptisé, fade, peu inspirant.
6. Je veux changer, pour moi et pour elle
Ma copine, malgré tout ça, reste avec moi. Elle m’a fait des reproches, mais elle reste.
Et je veux lui montrer que je peux grandir, évoluer. Pas juste pour elle, mais pour moi aussi.
Je ne veux plus qu’elle ait l’impression d’être avec un ado perdu, incapable de prendre des responsabilités ou de la faire se sentir femme, désirée, importante.
Je suis conscient que la séduction est un processus continu. Qu’on ne doit jamais se considérer comme acquis.
Je suis d’accord avec ça, mais j’ai du mal à savoir quoi faire. Je veux créer cette tension, cette envie, ce jeu entre nous… mais je me sens maladroit, bloqué, perdu.
7. Ce que je cherche ici
Je suis ici pour demander de l’aide. Des conseils. Des témoignages. Des pistes.
Des livres, des activités, des exercices concrets, des topics du site, des personnes avec qui échanger, en privé ou ici.
Je suis prêt à me faire violence. À affronter l’inconfort. À changer.
Mais j’ai besoin qu’on m’éclaire un peu la route.
Merci à celles et ceux qui auront pris le temps de me lire.
je reviens ici, 1 an plus tard, avec de bonnes et mauvaise nouvelles.
Après avoir longuement essayé de changer ma manière de voir les relations avec les filles et d'être plus assertif, j'ai réussi lors d'une soirée à plaire à une fille et me mettre en couple avec.
Le post de Onmyoji est super, et j'essaie tant bien que mal de recâbler mon cerveau et d'être moins aseptisé, mais c'est franchement difficile de changer autant de choses : valeurs, mode de fonctionnement, cliché... mais je m'y attache.
Maintenant, voici mon nouveau problème, qui pourrait se résumer en une seule phrase qu'elle m'a dit : je n'ai pas confiance en moi.
J'ai eu une discussion très profonde de 3h avec ma copine, avec qui je suis en couple depuis 6 mois.
Elle m’a exprimé plusieurs inquiétudes, que je comprends parfaitement. Et aujourd’hui, je viens ici dans l’espoir d’avoir des retours, des conseils.
1. Je ne me sens pas “homme”
Le point qui me touche le plus, c’est que je n’ai pas l’impression d’être un homme dans le sens où on l’attend dans un couple. Je ne suis pas cette figure rassurante, protectrice, stable.
Elle ne se sent pas en sécurité dans mes bras. Et c’est vrai : quand elle traverse des moments difficiles, je suis incapable de trouver les mots justes pour la soutenir. Je me sens impuissant, maladroit, inutile.
Je manque d’assurance, de virilité.
Dans la rue, je ne dégage rien de protecteur. On m’a même souvent perçu comme efféminé, ce qui accentue ce sentiment de ne pas correspondre à ce qu’un homme « devrait être ».
Mentalement, je ne suis pas plus solide.
Face au conflit, je panique. Je perds mes moyens, je bégaye. En cas de coup dur (problèmes financiers, santé…), je suis vite submergé. Je me sens seul, sans ressources.
Je voudrais tant incarner ce calme, cette force tranquille, ce soutien stable et fiable.
Mais pour l’instant, tout cela me semble très loin.
2. Je ne suis pas une source d’admiration pour elle
Elle a besoin d’admirer la personne avec qui elle est. Et je comprends ça. Mais aujourd’hui, je ne coche pas cette case.
Je n’ai pas de projet solide, pas de direction claire, pas de posture affirmée. J’ai l’impression qu’elle ne me voit plus comme quelqu’un sur qui elle peut s’appuyer. Cette admiration qu’elle avait pour moi s’est effritée, et avec elle, la solidité de notre relation.
Le pire, c’est que je ne sais même pas quoi faire pour arranger les choses.
Et ce sentiment d’impuissance ne fait que renforcer son doute et mon propre mal-être.
3. Je suis celui qui a besoin d’être soutenu
Dans notre couple, c’est elle qui me porte. C’est elle qui me rassure, qui me guide.
J’ai conscience que ce n’est pas son rôle. Elle n’est pas là pour m’éduquer ou pour m’aider à grandir.
Je me sens comme un fardeau, comme un adolescent immature qui découvre la vie. Je suis rempli de honte, de culpabilité, de peur que cette relation soit vouée à l’échec sans que je puisse y changer quoi que ce soit.
4. Mon passé m’a bloqué dans mon développement social
Mon enfance a été marquée par la violence, le harcèlement, l’exclusion.
De la maternelle jusqu’au collège, j’étais seul. Raquettes, humiliations, agressions… J’ai passé des années enfermé chez moi, paralysé par la peur du regard des autres.
À 15 ans, j’ai dû quitter mes parents pour vivre dans un environnement encore plus violent. J’y ai subi des agressions, parfois à l’arme blanche. Pour me défendre, j’ai tenté d’adopter une posture agressive, menaçante… mais ça a failli très mal finir.
Depuis, j’ai déménagé dans un cadre plus sain, mais les séquelles sont là.
Je n’ai commencé à construire des liens sociaux qu’à 16 ans. Pendant que les autres vivaient leurs premières histoires d’amour, moi je découvrais ce qu’était un ami.
Aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir dix ans de retard. Sur le plan sentimental, je me sens comme un ado de 17 ans, alors que j’en ai 27.
5. Je suis encore dans des schémas d’enfant docile
Je me rends compte que je suis encore enfermé dans une image de “gentil garçon”. Celui qui ne fait pas de vagues, qui veut bien faire, qui obéit à ce qu’on attend de lui.
Je suis trop dans la retenue, dans l’effacement. Je ne montre pas ce que je veux, je ne m’affirme pas. Je n’ai pas appris à défendre mon point de vue, ni à poser mes limites. Résultat : je passe pour quelqu’un d’aseptisé, fade, peu inspirant.
6. Je veux changer, pour moi et pour elle
Ma copine, malgré tout ça, reste avec moi. Elle m’a fait des reproches, mais elle reste.
Et je veux lui montrer que je peux grandir, évoluer. Pas juste pour elle, mais pour moi aussi.
Je ne veux plus qu’elle ait l’impression d’être avec un ado perdu, incapable de prendre des responsabilités ou de la faire se sentir femme, désirée, importante.
Je suis conscient que la séduction est un processus continu. Qu’on ne doit jamais se considérer comme acquis.
Je suis d’accord avec ça, mais j’ai du mal à savoir quoi faire. Je veux créer cette tension, cette envie, ce jeu entre nous… mais je me sens maladroit, bloqué, perdu.
7. Ce que je cherche ici
Je suis ici pour demander de l’aide. Des conseils. Des témoignages. Des pistes.
Des livres, des activités, des exercices concrets, des topics du site, des personnes avec qui échanger, en privé ou ici.
Je suis prêt à me faire violence. À affronter l’inconfort. À changer.
Mais j’ai besoin qu’on m’éclaire un peu la route.
Merci à celles et ceux qui auront pris le temps de me lire.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 24.05.25, 16h34 par MYJV
Salut Baba,
C'est chouette que tu aies envie de travailler sur toi même. Déjà bravo pour le chemin accompli, tu as pu te sortir d'une enfance difficile et rencontrer une fille qui te plaît. Maintenant tu n'as que 27 ans, et c'est normal que tu aies encore du chemin à parcourir.
Quelques conseils classiques :
C'est chouette que tu aies envie de travailler sur toi même. Déjà bravo pour le chemin accompli, tu as pu te sortir d'une enfance difficile et rencontrer une fille qui te plaît. Maintenant tu n'as que 27 ans, et c'est normal que tu aies encore du chemin à parcourir.
Quelques conseils classiques :
- Change avant tout pour toi, pour t'assurer une stabilité et un avenir meilleur, que tu sois en couple ou pas. Honnêtement, ta copine actuelle a l'air de vouloir t'accompagner, mais les reproches qu'elle te fait sont assez lourds et je ne suis pas certain que la relation puisse durer dans ces conditions. Si elle venait à s'arrêter, j'imagine que ça serait dur pour toi, mais aussi une occasion de pouvoir te concentrer sur toi même, sur ton évolution avant de retrouver une autre partenaire.
- Si tu galères, si ton passé te bloque encore et t'empêche d'avancer, n'hésite pas à te faire aider, accompagner par un-e psy qualifié-e.
- N'essaye pas de tout changer en une fois. Procède par étapes : améliore ta situation professionnelle, ta vie sociale (amis, famille, etc), ta condition physique petit à petit. Pour moi ce sont les bases qui te permettront de réussir ta vie de couple, pas l'inverse.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] 100% d'accord le 24.05.25, 22h54 par The_PoP
Hello Baba !
Ton message est très intéressant, car avec ça tu fais déjà un travail d'introspection qui est très bien.
Tu as identifié le manque de confiance en toi global et tu veux faire des efforts parce que ton couple compte pour toi. C'est top.
Mais un couple c'est à 2, et l'autre doit aussi faire des efforts et des compromis. Et dans les détails de ton message, j'ai l'impression que ta copine manque peut-être aussi un peu de confiance en elle (pas de jugement ici, juste un ressenti). C'est bien de vouloir être là en support pour elle, mais c'est bien aussi qu'elle travaille aussi sur elle pour être moins dépendante de toi.
Je pense que tu préfèrerais savoir qu'elle est avec toi parce qu'elle le veut et non parce qu'elle en a besoin, non ?
J'ai appris à passer outre. Chacun ses qualités. La mienne c'est de prendre le temps de la réflexion à froid et de faire la part des choses, d'accepter ses torts mais de ne pas céder sur ceux des autres. Balancer des punchlines juste pour garder la face et regretter les conneries que j'ai dit après coup ne m'intéresse pas.
Ton message est très intéressant, car avec ça tu fais déjà un travail d'introspection qui est très bien.
Tu as identifié le manque de confiance en toi global et tu veux faire des efforts parce que ton couple compte pour toi. C'est top.
Mais un couple c'est à 2, et l'autre doit aussi faire des efforts et des compromis. Et dans les détails de ton message, j'ai l'impression que ta copine manque peut-être aussi un peu de confiance en elle (pas de jugement ici, juste un ressenti). C'est bien de vouloir être là en support pour elle, mais c'est bien aussi qu'elle travaille aussi sur elle pour être moins dépendante de toi.
Je pense que tu préfèrerais savoir qu'elle est avec toi parce qu'elle le veut et non parce qu'elle en a besoin, non ?
Moi aussi. Je suis introverti, je n'ai pas de répartie dans ce genre de cas. Pas grave.
J'ai appris à passer outre. Chacun ses qualités. La mienne c'est de prendre le temps de la réflexion à froid et de faire la part des choses, d'accepter ses torts mais de ne pas céder sur ceux des autres. Balancer des punchlines juste pour garder la face et regretter les conneries que j'ai dit après coup ne m'intéresse pas.
Merci pour vos retours qui sont très constructif
Je vais répondre à plusieurs points en même temps pour éclaircir un peu plus ma situation
=> Change avant tout pour toi, pour t'assurer une stabilité et un avenir meilleur, que tu sois en couple ou pas. Honnêtement, ta copine actuelle a l'air de vouloir t'accompagner, mais les reproches qu'elle te fait sont assez lourds et je ne suis pas certain que la relation puisse durer dans ces conditions. Si elle venait à s'arrêter, j'imagine que ça serait dur pour toi, mais aussi une occasion de pouvoir te concentrer sur toi même, sur ton évolution avant de retrouver une autre partenaire.
Elle a déjà une vision très claire de ce qu’elle veut dans la vie. Elle a du caractère, sait ce qu’elle veut, où elle va, et ce qu’elle refuse catégoriquement. C’est une femme forte, qui place la barre haut — et elle n’a que 22 ans.
Elle assume pleinement son rôle de partenaire, ce qui n’est pas encore mon cas, d’où certaines remarques qu’elle a pu me faire.
Mais elle me soutient entièrement et est très fière de la démarche que j’entreprends pour m’améliorer.
Ses mots n’étaient pas là pour me rabaisser ou me blesser, bien au contraire : elle veut faire avancer les choses. Elle est loin d’être immature.
Et même si, en toute honnêteté, notre relation ne durera peut-être pas très longtemps à cause de notre différence d’expérience sentimentale, je respecte profondément ce qu’elle m’apporte.
=> Mais un couple c'est à 2, et l'autre doit aussi faire des efforts et des compromis. Et dans les détails de ton message, j'ai l'impression que ta copine manque peut-être aussi un peu de confiance en elle (pas de jugement ici, juste un ressenti). C'est bien de vouloir être là en support pour elle, mais c'est bien aussi qu'elle travaille aussi sur elle pour être moins dépendante de toi.
Elle manque peut-être un peu de confiance en elle, mais ce n’est pas ce qui saute aux yeux. Ce qui ressort le plus, c’est qu’elle recherche quelqu’un de déjà accompli.
Avant notre rencontre, chacun de nous gérait très bien sa vie de son côté, et ça n’a pas vraiment changé depuis.
De mon côté, je suis dans une démarche constante d’évolution personnelle. Je vois la vie de couple comme une belle opportunité de grandir, tant sur le plan émotionnel qu’en maturité.
C’est pour cette raison que j’accorde autant d’importance à notre relation. Cela dit, je veille à ce que cette problématique n’impacte pas les autres domaines de ma vie — je la traite de manière indépendante.
Pour répondre à Gafano :
Merci pour toutes ces réponses qui sont très constructive. Ça va sûrement m’aider dans mon développement. Notamment le fait de se projeter dans 5 ans.
=> Aussi, tant que la relation n’est pas sérieusement engagée il me semble important de continuer à investir sur ta propre croissance pro et financière. Même si tu es fou amoureux sur le moment, tu seras bien content de pas avoir laissé quiconque t’empêcher de progresser dans l’accumulation de ton capital et ton avancement vers tes propres objectifs.
Pour donner un peu plus de contexte à ma situation :
Je suis encore étudiant. En septembre, j'entame ma sixième et dernière année de médecine. Ma copine aussi.
De mon côté, j’ai redoublé trois fois — en étant déscolarisé — à cause d’un environnement toxique, comme je l’ai évoqué précédemment. Cela explique notre écart d’âge.
Elle me reproche de ne pas avoir de projet clair et solide. Et c’est vrai : je ne sais pas encore quelle spécialité je veux exercer, ni dans quelle ville je souhaite m’installer. Je n’ai pas encore de vision précise de ce que je ferai après l’internat ou ma thèse, ni même si je resterai en France. Pour elle, ce flou est difficile à accepter.
Nous vivons tous les deux à Paris, mais je lui ai été honnête dès le départ : si je dois quitter la ville pour la suite de mes études, notre relation s’arrêtera là.
Et encore, ça ne s’arrête pas à ça — la situation touche surtout à mon état d’esprit, à mon mental, comme je l’ai expliqué plus tôt. Mon avenir professionnel n’est qu’un aspect parmi d’autres.
=> En plus en voulant tout centrer sur elle, tu donnes pas une bonne image de toi à ta copine donc ça entretient le cercle vicieux dans lequel tu sembles très conscient d’être enfermé.
Le fait de te consacrer à un projet personnel c’est un bon moyen de t’occuper de ta propre maison, d’en solidifier les fondations, et d’accueillir quelqu’un dedans plutôt que d’aller construire ta maison par dessus celle d’une autre personne.
Ma relation de couple n’impacte en rien ma vie professionnelle, familiale ou sociale. Elle s’est simplement ajoutée à mon quotidien, et je souhaite y accorder du temps et des efforts, au même titre que je le fais pour les autres aspects de ma vie.
Me consacrer à ma vie de couple est aussi, pour moi, une manière de grandir en tant qu’individu. Je suis convaincu que cela m’apportera quelque chose, que ce soit pour de futures relations ou simplement dans ma façon d’être au quotidien.
Notre relation n’a pas de répercussions négatives sur nos trajectoires personnelles. Et si elle devait prendre fin, cela ne remettrait pas en cause nos projets respectifs.
Je tiens aussi à préciser que je n’ai aucunement l’intention, dans la vie, de mélanger mes finances avec qui que ce soit.
=> Cette phrase traduit un déséquilibre très fort.
Oui, clairement. J’ai encore du mal à caractériser cela.
=> As-tu des rêves ? Des motivations profondes ?
Malheureusement, non. Je n’ai pas d’autre grande motivation dans la vie en dehors de celle-ci.
Enfant, mes parents ont connu des difficultés financières. J’ai aussi vécu une année dans un quartier pauvre, marqué par l’insécurité. Ces expériences m’ont profondément marqué, et m’ont fait comprendre une chose : je devais absolument réussir à générer des revenus élevés pour changer de classe sociale, vivre dans un environnement sain et sécurisé, et ne plus jamais revivre ce genre de situation.
Aujourd’hui, je considère avoir presque atteint cet objectif. Je vais bientôt devenir médecin, et j’envisage d’investir, notamment dans l’immobilier, afin de me constituer un patrimoine et de garantir des revenus stables — pour moi, mais aussi, potentiellement, pour aider mes parents lorsqu’ils seront à la retraite.
Je sais que cette motivation est profondément liée à une peur. Et au fond, c’est vrai : en dehors de cette volonté de stabilité matérielle, je n’ai pas vraiment d’autre grande ambition dans la vie.
Cela dit, il y a des choses que j’aime faire, comme la danse, que je pratique régulièrement.
=> Ta copine a l’air d’avoir une image hyper négative de toi. Mais avant de lui plaire, pourquoi ne pas essayer de te plaire à toi-même ? Tu as réussi à te mettre en couple avec une femme qui te plaît et que tu admires mais ta croissance personnelle doit continuer et c’est peut-être parce que tu n’as pas continué de grandir ou en apprenant à te connaître qu’elle commence à se détourner de toi.
Elle n’a pas une image négative de moi. Mais c’est vrai : j’ai arrêté de grandir à un moment de ma vie. Et c’est justement pour ça que je suis ici — pour essayer de trouver des outils, ou peut-être des personnes, qui pourraient m’aider dans mon cheminement et ma reconstruction.
Merci à tous de me consacrer un peu de votre temps.
=> Beaucoup de gens suivent des thérapies sans le dire. J’en ai suivi au moins 3/4 sur au moins 10 ans. Ça fait extrêmement du bien de parler à quelqu’un dont c’est le métier de nous écouter, on peut se sentir vulnérable sans avoir peur qu’on abuse de notre confiance ou qu’on retourne contre nous des choses personnelles.
Merci pour ton message !
Très honnêtement, oui, c’est quelque chose qui pourrait vraiment m’aider. Mais pour l’instant, c’est l’aspect financier qui me freine un peu. C’est peut-être une démarche que je pourrai envisager l’année prochaine.
Je me demandais : comment as-tu su quel type de thérapie te convenait ? Et si ce n’est pas trop indiscret, combien cela t’a coûté environ ?
Si tu as d’autres conseils ou retours d’expérience à partager sur le sujet, je suis preneur !
=> Même si les petites attentions et les mots doux semblent important au début (et encore plus quand on est jeune) c’est ton épanouissement personnel, ta capacité à porter tes propres projets et à te donner les moyens de tes propres ambitions qui te rendra fort, séduisant et attirant que tu sois homme ou femme.
Merci beaucoup pour ces messages !
Tu sembles beaucoup plus mature et avisé que moi sur plusieurs aspects de la vie
Comment réussi-tu à te développer comme ça ?
Expérience de vie ?
N’hésitez pas si vous avez d’autres remarques à me faire !
Je vais répondre à plusieurs points en même temps pour éclaircir un peu plus ma situation
=> Change avant tout pour toi, pour t'assurer une stabilité et un avenir meilleur, que tu sois en couple ou pas. Honnêtement, ta copine actuelle a l'air de vouloir t'accompagner, mais les reproches qu'elle te fait sont assez lourds et je ne suis pas certain que la relation puisse durer dans ces conditions. Si elle venait à s'arrêter, j'imagine que ça serait dur pour toi, mais aussi une occasion de pouvoir te concentrer sur toi même, sur ton évolution avant de retrouver une autre partenaire.
Elle a déjà une vision très claire de ce qu’elle veut dans la vie. Elle a du caractère, sait ce qu’elle veut, où elle va, et ce qu’elle refuse catégoriquement. C’est une femme forte, qui place la barre haut — et elle n’a que 22 ans.
Elle assume pleinement son rôle de partenaire, ce qui n’est pas encore mon cas, d’où certaines remarques qu’elle a pu me faire.
Mais elle me soutient entièrement et est très fière de la démarche que j’entreprends pour m’améliorer.
Ses mots n’étaient pas là pour me rabaisser ou me blesser, bien au contraire : elle veut faire avancer les choses. Elle est loin d’être immature.
Et même si, en toute honnêteté, notre relation ne durera peut-être pas très longtemps à cause de notre différence d’expérience sentimentale, je respecte profondément ce qu’elle m’apporte.
=> Mais un couple c'est à 2, et l'autre doit aussi faire des efforts et des compromis. Et dans les détails de ton message, j'ai l'impression que ta copine manque peut-être aussi un peu de confiance en elle (pas de jugement ici, juste un ressenti). C'est bien de vouloir être là en support pour elle, mais c'est bien aussi qu'elle travaille aussi sur elle pour être moins dépendante de toi.
Elle manque peut-être un peu de confiance en elle, mais ce n’est pas ce qui saute aux yeux. Ce qui ressort le plus, c’est qu’elle recherche quelqu’un de déjà accompli.
Avant notre rencontre, chacun de nous gérait très bien sa vie de son côté, et ça n’a pas vraiment changé depuis.
De mon côté, je suis dans une démarche constante d’évolution personnelle. Je vois la vie de couple comme une belle opportunité de grandir, tant sur le plan émotionnel qu’en maturité.
C’est pour cette raison que j’accorde autant d’importance à notre relation. Cela dit, je veille à ce que cette problématique n’impacte pas les autres domaines de ma vie — je la traite de manière indépendante.
Pour répondre à Gafano :
Merci pour toutes ces réponses qui sont très constructive. Ça va sûrement m’aider dans mon développement. Notamment le fait de se projeter dans 5 ans.
=> Aussi, tant que la relation n’est pas sérieusement engagée il me semble important de continuer à investir sur ta propre croissance pro et financière. Même si tu es fou amoureux sur le moment, tu seras bien content de pas avoir laissé quiconque t’empêcher de progresser dans l’accumulation de ton capital et ton avancement vers tes propres objectifs.
Pour donner un peu plus de contexte à ma situation :
Je suis encore étudiant. En septembre, j'entame ma sixième et dernière année de médecine. Ma copine aussi.
De mon côté, j’ai redoublé trois fois — en étant déscolarisé — à cause d’un environnement toxique, comme je l’ai évoqué précédemment. Cela explique notre écart d’âge.
Elle me reproche de ne pas avoir de projet clair et solide. Et c’est vrai : je ne sais pas encore quelle spécialité je veux exercer, ni dans quelle ville je souhaite m’installer. Je n’ai pas encore de vision précise de ce que je ferai après l’internat ou ma thèse, ni même si je resterai en France. Pour elle, ce flou est difficile à accepter.
Nous vivons tous les deux à Paris, mais je lui ai été honnête dès le départ : si je dois quitter la ville pour la suite de mes études, notre relation s’arrêtera là.
Et encore, ça ne s’arrête pas à ça — la situation touche surtout à mon état d’esprit, à mon mental, comme je l’ai expliqué plus tôt. Mon avenir professionnel n’est qu’un aspect parmi d’autres.
=> En plus en voulant tout centrer sur elle, tu donnes pas une bonne image de toi à ta copine donc ça entretient le cercle vicieux dans lequel tu sembles très conscient d’être enfermé.
Le fait de te consacrer à un projet personnel c’est un bon moyen de t’occuper de ta propre maison, d’en solidifier les fondations, et d’accueillir quelqu’un dedans plutôt que d’aller construire ta maison par dessus celle d’une autre personne.
Ma relation de couple n’impacte en rien ma vie professionnelle, familiale ou sociale. Elle s’est simplement ajoutée à mon quotidien, et je souhaite y accorder du temps et des efforts, au même titre que je le fais pour les autres aspects de ma vie.
Me consacrer à ma vie de couple est aussi, pour moi, une manière de grandir en tant qu’individu. Je suis convaincu que cela m’apportera quelque chose, que ce soit pour de futures relations ou simplement dans ma façon d’être au quotidien.
Notre relation n’a pas de répercussions négatives sur nos trajectoires personnelles. Et si elle devait prendre fin, cela ne remettrait pas en cause nos projets respectifs.
Je tiens aussi à préciser que je n’ai aucunement l’intention, dans la vie, de mélanger mes finances avec qui que ce soit.
=> Cette phrase traduit un déséquilibre très fort.
Oui, clairement. J’ai encore du mal à caractériser cela.
=> As-tu des rêves ? Des motivations profondes ?
Malheureusement, non. Je n’ai pas d’autre grande motivation dans la vie en dehors de celle-ci.
Enfant, mes parents ont connu des difficultés financières. J’ai aussi vécu une année dans un quartier pauvre, marqué par l’insécurité. Ces expériences m’ont profondément marqué, et m’ont fait comprendre une chose : je devais absolument réussir à générer des revenus élevés pour changer de classe sociale, vivre dans un environnement sain et sécurisé, et ne plus jamais revivre ce genre de situation.
Aujourd’hui, je considère avoir presque atteint cet objectif. Je vais bientôt devenir médecin, et j’envisage d’investir, notamment dans l’immobilier, afin de me constituer un patrimoine et de garantir des revenus stables — pour moi, mais aussi, potentiellement, pour aider mes parents lorsqu’ils seront à la retraite.
Je sais que cette motivation est profondément liée à une peur. Et au fond, c’est vrai : en dehors de cette volonté de stabilité matérielle, je n’ai pas vraiment d’autre grande ambition dans la vie.
Cela dit, il y a des choses que j’aime faire, comme la danse, que je pratique régulièrement.
=> Ta copine a l’air d’avoir une image hyper négative de toi. Mais avant de lui plaire, pourquoi ne pas essayer de te plaire à toi-même ? Tu as réussi à te mettre en couple avec une femme qui te plaît et que tu admires mais ta croissance personnelle doit continuer et c’est peut-être parce que tu n’as pas continué de grandir ou en apprenant à te connaître qu’elle commence à se détourner de toi.
Elle n’a pas une image négative de moi. Mais c’est vrai : j’ai arrêté de grandir à un moment de ma vie. Et c’est justement pour ça que je suis ici — pour essayer de trouver des outils, ou peut-être des personnes, qui pourraient m’aider dans mon cheminement et ma reconstruction.
Merci à tous de me consacrer un peu de votre temps.
=> Beaucoup de gens suivent des thérapies sans le dire. J’en ai suivi au moins 3/4 sur au moins 10 ans. Ça fait extrêmement du bien de parler à quelqu’un dont c’est le métier de nous écouter, on peut se sentir vulnérable sans avoir peur qu’on abuse de notre confiance ou qu’on retourne contre nous des choses personnelles.
Merci pour ton message !
Très honnêtement, oui, c’est quelque chose qui pourrait vraiment m’aider. Mais pour l’instant, c’est l’aspect financier qui me freine un peu. C’est peut-être une démarche que je pourrai envisager l’année prochaine.
Je me demandais : comment as-tu su quel type de thérapie te convenait ? Et si ce n’est pas trop indiscret, combien cela t’a coûté environ ?
Si tu as d’autres conseils ou retours d’expérience à partager sur le sujet, je suis preneur !
=> Même si les petites attentions et les mots doux semblent important au début (et encore plus quand on est jeune) c’est ton épanouissement personnel, ta capacité à porter tes propres projets et à te donner les moyens de tes propres ambitions qui te rendra fort, séduisant et attirant que tu sois homme ou femme.
Merci beaucoup pour ces messages !
Tu sembles beaucoup plus mature et avisé que moi sur plusieurs aspects de la vie
Comment réussi-tu à te développer comme ça ?
Expérience de vie ?
N’hésitez pas si vous avez d’autres remarques à me faire !
C’est génial si les personnes régulières du forum t’ont permis de grandir en tant que personne.
Si je peux en tirer la même chose, je prendrai cette aide avec grand plaisir !
Je suis pas mal pris en ce moment à cause de mes études, d’où ma réponse tardive.
Merci pour l’info concernant les consultations gratuites pour les étudiants — je n’en avais absolument pas connaissance. Je vais me renseigner pour prendre un rendez-vous.
Cela dit, je me demande si ces professionnels ne sont pas davantage axés sur les difficultés liées aux études plutôt que sur les problèmes personnels ou de couple, non ?
Après mon concours en novembre, j’ai bien l’intention de me plonger sérieusement dans l’étude de différentes stratégies d’investissement.
Je serais curieux d’en savoir plus sur les articles publics de FK !
Je n’ai pas vécu un changement de classe sociale aussi marqué, mais j’ai tout de même ressenti un vrai décalage entre mon milieu d’origine et celui de certains étudiants bien plus aisés que moi, une fois arrivé en fac de médecine à Paris.
« Quand on a vraiment foi en ses rêves, on finit par rencontrer des gens capables de croire en nous, et on peut alors réaliser nos plus grands rêves ensemble. »
C’est une très belle phrase. J’aimerais moi aussi rencontrer ce genre de personnes.
Je crois qu’il me faudrait également des ami(e)s de confiance, sur qui je peux vraiment compter à tout moment.
J’en ai quelques-uns, oui, mais pas à un niveau de proximité tel que je pourrais les appeler en urgence si je traversais une épreuve difficile, seul.
Je partage pas mal de tes points de vue sur la vie — notamment l’idée que l’argent est avant tout un outil pour se libérer du temps, et ainsi profiter pleinement de la vie.
C’est un vrai plaisir d’échanger ici, sur ce forum.
Si je peux en tirer la même chose, je prendrai cette aide avec grand plaisir !
Je suis pas mal pris en ce moment à cause de mes études, d’où ma réponse tardive.
Merci pour l’info concernant les consultations gratuites pour les étudiants — je n’en avais absolument pas connaissance. Je vais me renseigner pour prendre un rendez-vous.
Cela dit, je me demande si ces professionnels ne sont pas davantage axés sur les difficultés liées aux études plutôt que sur les problèmes personnels ou de couple, non ?
Après mon concours en novembre, j’ai bien l’intention de me plonger sérieusement dans l’étude de différentes stratégies d’investissement.
Je serais curieux d’en savoir plus sur les articles publics de FK !
Je n’ai pas vécu un changement de classe sociale aussi marqué, mais j’ai tout de même ressenti un vrai décalage entre mon milieu d’origine et celui de certains étudiants bien plus aisés que moi, une fois arrivé en fac de médecine à Paris.
« Quand on a vraiment foi en ses rêves, on finit par rencontrer des gens capables de croire en nous, et on peut alors réaliser nos plus grands rêves ensemble. »
C’est une très belle phrase. J’aimerais moi aussi rencontrer ce genre de personnes.
Je crois qu’il me faudrait également des ami(e)s de confiance, sur qui je peux vraiment compter à tout moment.
J’en ai quelques-uns, oui, mais pas à un niveau de proximité tel que je pourrais les appeler en urgence si je traversais une épreuve difficile, seul.
Je partage pas mal de tes points de vue sur la vie — notamment l’idée que l’argent est avant tout un outil pour se libérer du temps, et ainsi profiter pleinement de la vie.
C’est un vrai plaisir d’échanger ici, sur ce forum.