Après ma (piètre) première tentative de shop PU ce dernier week-end ( shop-club-pu-no-mojo-vt4896.html ), je décide de poursuivre la découverte de ce type de sarge.
Le cadre est l'hypermarché Carrefour, ouvert jusqu'à 21h00, avec moult rayons différents. Je m'y présente ce soir, après le travail. Bien fringué (mis à part les chaussettes blanches avec un pantalon gris
- pas réveillé le matin... 
), en forme (relaxation alpha entre midi et deux), je me sens alerte.Muni de mon panier bleu, je déambule dans les rayons. Je m'échauffe sur trois MILF avec des openers pas périlleux pour un sou : "Vous pensez que c'est bon pour un régime ?" ou encore "Houla, vous avez déjà essayé les crèmes à la pistache ?".
En circulant dans les rayons, je tombe sur une jolie silhouette de dos, au rayon informatique. Je choisis de l'aborder par le côté pour ne pas la surprendre. C'est une quadra, très bien, c'est ce que j'aime.
Je m'éloigne un peu, je vois les tapis de souris. J'attends trente secondes :A.L. : Dites, vous avez vu les tapis de souris, par hasard ?
B : Non, mais logiquement, ils devraient être dans les parages. * Elle fouille du regard la partie du rayon consacrée aux livres *
A.L. : Vous cherchez un livre sur les logiciels ? Je peux vous aider, je suis responsable informatique.
B : Ben je veux me remettre à Word.
A.L. : Alors ne prenez pas ce livre-là. C'est pour les débutants. Essayez celui-ci.
B : Il est trop petit, je peux pas le mettre à plat.
A.L. : Ah c'est sûr, à moins d'être mutant de Tchernobyl et d'avoir deux bras supplémentaires qui tiennent le bouquin ouvert pendant qu'on tape au clavier.
B : *mdr*
A.L. : Bon, ça ne me dit pas où je vais trouver mon tapis de souris.
Le reste est sans intérêt, je lui conseille un livre en prenant garde à ce qu'il ne corresponde pas tout à fait à son attente. Elle me fait part de son intention d'aller jeter un oeil à la FNAC.A.L. : Pssst ! Ca y est j'ai trouvé ! Par contre, ce sont des horreurs de Walt Disney...
B : *mdr*
A.L. : Et votre livre, vous l'avez trouvé ?
B : J'hésite entre celui-ci et celui-là.
A.L. : Mais quel est votre niveau ? Vous faites quel métier ?
B : Je suis assistante de direction.
Je lui propose de lui passer des liens, ou des sites où trouver des bouquins pas chers. Qu'elle me passe son mail. Elle n'en a pas.
Un set de deux étrangères
Quelques minutes plus tard, je m'approche deux jeunes filles, une C et une B+. Elle parlent doucement dans une langue étrangère, mais qui a une consonance familière à mes oreilles. Le brouhaha et la musique d'ambiance m'empêchent de bien entendre.
Mon téléphone portable sonne, je réponds à l'appel. Puis je prends de l'avance et je me laisse rejoindre par les deux miss, qui explorent méthodiquement le rayon. C'est bien ce qu'il me semble, elles parlent en russe. Je m'adresse à la C (ça rentre, à force, les leçons de FTS
)Elles m'inondent de question, à laquelle je réponds avoir presque tout oublié de mes années de russe du lycée. Je les engage à continuer en anglais.A.L. : Zdrastvouïtyé, voui gavaritié pa-rousski ? *Bonsoir, vous parlez en russe ?*
C et B : Da !
Comme tout bon français, je suis nul en langue
et j'ai un mal de chien à suivre. La C vient de Moscou, la B du Sud de la Russie. Elles sont en France pour leurs études en tourisme/hôtellerie, n'aiment pas notre pays et ont hâte de rejoindre leurs familles au printemps. Avec l'obstacle linguistique, je n'arrive pas à créer de l'attraction et elles commencent à s'ennuyer. Je préfère filer et leur souhaiter bonsoir.Cet épisode m'a remis un bon mojo, je me sens tout frétillant.
Pour finir, bien remonté, je respecte la règle des trois secondes avec une magnifique black aux belles jambes. Elle essaie de remettre en place un nécessaire à raclette en exposition. Je lui tombe dessus avec le premier truc nul qui me passe par la tête :
Et elle rejoint son copain au rayon des téléphones mobiles, un techno-teufeur qui me regarde de travers.A.L. : Hé hé, c'est bientôt la saison pour cet engin.
A : Ca a déjà commencé !
A.L. : Vous faites des raclettes en octobre ? Et prenez pas celui-ci. Celui-là est mieux, il y a une pierre dessus.
A : Ben alors c'est pas pour faire les raclettes.
A : Si si, je m'y connais, les petites poêles vont dessous, ici.
Bilan :
- pas de numclose, mais je me sens plus à l'aise dans les approches en shop PU ;
- pour la phase d'attraction, je suis loin d'être au point. Le funny va venir, il faut que je sois plus prompt et plus sensibles aux détails pour le cocky ;
- Cet hypermarché est très bien pour sarger en semaine. Ca me changera des clubs et de la médiathèque.
Prochain épisode, si tout va bien, pour ce week-end. Au programme : transport PU sur le TGV Paris <-> Nîmes. (je n'ai jamais pratiqué non plus).