Mon 1er close en garden PU

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le 20.11.2005 par Arsène Lupin

0 réponses / Dernière par Arsène Lupin le 20.11.2005, 19h49

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Bonsoir :)


Après une bonne soirée en boîte qui ne restera pas dans les annales (pas de close) et une matinée de repos, je décide de m'entraîner en street PU.

Mon objectif est d'aborder 4 nanas et obtenir - éventuellement - un #close. Objectifs qui peuvent sembler modestes, mais le froid est tombé d'un coup à Nîmes et les rues sont généralement désertes le dimanche... D'autant plus qu'il est 15h00 passées quand je sors de chez moi.

Effectivement, je n'ai croisé qu'une femme sur le chemin du centre-ville. :| Je décide de faire un crochet par le jardin public, en m'attendant à n'y trouver personne. Erreur, il y a foule !

Je me balade un moment parmi les familles, les enfants qui sillonnent le jardin avec leurs voitures à pédales. Pas de cibles potentielles. :|

Puis j'aperçois sur un carré de gazon pentu, à l'abri du vent et exposé au soleil deux filles. L'une dort (une C brune) et l'autre lit (une B châtain ). Je passe, fais 50 mètres et je me dis "Merde, tu vas y aller, t'as pas le choix et l'heure tourne".

Je reviens sur mes pas et je m'asseois à trois mètres d'elles. Un tel manquement à la règle des trois secondes me vaudrait l'exécution capitale puisque j'attends quelques minutes en tripotant mon GSM. Deux jeunes enfants jouent et se roulent dans l'herbe près de la B, nos regards se croisent - avec sourires réciproques.

Je me lève et je demande à la B de me prendre en photo avec mon APN devant le plus grand palmier. Elle s'exécute avec plaisir, mais les piles de l'engin ne délivraient plus assez de jus, ce qui m'a permis de m'approcher d'elle très près pour lui montrer comment éteindre l'écran LCD.

Pour embrayer, c'est très simple puisque qu'elle me répondait avec un fort accent.
A.L. : Vous êtes espagnoles ?
B : non !
A.L. : Italiennes ?
B : non plus ! Brésiliennes !
Je ne m'attendais pas à trouver deux brésiliennes un dimanche d'automne à Nîmes !

Je vous épargne le fluff d'une heure. Elles travaillent à la production d'une troupe de danse en tournée française, elles restent sur Nîmes quelques jours puis partent à Paris, Lyon, Lille... Elles viennent de Rio.

Je prends garde à me tourner autant vers la C que vers Adrianna (la B). La C ne parle pas français, son amie traduit. La C est comme moi, amatrice de musiques électroniques. On discute de dark electro d'Amérique latine. Elles m'interrogent sur la qualité des boîtes de nuit de la région.

J'apprends qu'Adrianna vient régulièrement en France. Elle me propose une entrée au spectacle de sa troupe.

Leur niveau en français ne me permet pas de faire du C&F mais je leur montre de temps en temps des détails marrant autour de nous (horrible baudruche en forme de dalmatien, gars qui jette des paquets de feuilles mortes sur ses amis du haut d'un promontoire...)

Nous parlons de nos voyages respectifs. Elles sont attentives et impliquées, même la C qui ne parle pas français et qui doit attendre qu'Adrianna traduise.

Hélas, le soleil descend bien vite derrière les arbres et le carré de gazon perd toute sa chaleur ; les filles remettent leur veste, resserrent leurs écharpes. Il faut que je conclue l'entretien avant elle. On s'échange nos e-mails, car je "dois y aller". Elles aussi, disent-elle, il fait froid.

Je les raccompagne jusqu'au bas du jardin, en discutant des plages de Rio.

Compte tenu de l'heure tardive, je remet les trois autres abordages à une autre séance. :mrgreen:

Bilan :
- mon premier close en garden PU ! :D
- je commence à être à l'aise en fluff.
- règle des trois secondes non respectée. Il y a encore du travail.

A bientôt pour de nouvelles aventures ! (du shop PU) :D
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