L’objectif est en fait un mixed-set de 3 tchèques (des nanas B) et 1 roumain. Jibril met en place l’ordre de bataille « Tu ouvres le set, tu fais rentrer les autres » et part sarger ailleurs. J'aime quand ça claque, l'odeur de la poudre (non pas la coke), le bruit, etc.Renata, une B de Prague, dans un pub du quartier Latin, qui m'a dit que les numéros de téléphone français était plus dur à retenir que les numéros tchèques, c'est pour celà que je n'ai eu droit qu'à son e-mail. Excuse bidon. Le game était propre. J'ai quand même tapé son nom et prénom dans Google pour voir si elle n'était pas actrice porno. Préjugés, quand tu nous tiens.

J’ouvre la voie selon l’axe d’effort « Tereza » (oui, facile le nom de code), je suis équipé de mon BL blindé avec un bon mojo acquis grâce aux précédentes sarges et au PASS. A distance de tir, j’open.
J’en profite pour valider sur le field l’opener « j’ai une mission pour vous ». C’est quoi la mission ?Ltn : J’ai une mission pour vous
T :![]()
Ltn : Il faut sauver le soldat Ryan. Il est dehors et doit à tout prix rentrer. Vous vous jetterez à son cou comme si vous le connaissez
T : ok![]()
On s’en fout (c’est rare que je dise ça d’une mission, car elle est sacrée).
Il s'agit de garder ma bière [jerk-like], de filer un message à un pote [social-proof], de garder un mur [neg] ou de me servir de bodyguard [I'm the price, idéal pour HB qui fait 25 kg de moins que moi].
Avec les filles de l’est, j’enchaîne sur des routines faciles « Vous êtes à Paris sur ordre du KGB ? » ou un pattern « retour des cousins de l’est au sein de la grande famille européenne » (© Lieutenant). Et oui, ces filles sont des patriotes et francophiles et ça fait chaud à leur petit cœur quand un français dit ça.
Je m’éjecte temporairement avec retour en base arrière (à l’étage avec Phenix qui sargeait un set de 2).
J’open la serveuse de l’étage qui discutait avec un bogoss AFC-mais-bon-esprit scotché au comptoir (et donc à la serveuse). En deux-trois répliques et une Carlsberg, je détecte des débuts d'IOI, mais bon :
1°) C’est une serveuse
2°) J’ai une mission
Jibril pose l’arme qu’il avait pris en tuant un sniper local à mains nues (quel homme ce Jibril) pour ouvrir le set.
A dire vrai, je sais plus qui a ouvert le set en premier, peu importe.
La garde roumaine appuie l'escadron tchèque par la vision (en français: le roumain me regarde bizarre), je l’open. Direct la routine « retour des cousins de l’est au sein de la grande famille européenne », ça marche aussi sur les mecs. Décockbloquage de la situation. Il commence à me sortir un couplet sur les tribulations d’un roumain à Paris, je compatis poliment puis j’appuie Jibril en wing. Puis re-eject.
Quand on revient, elles se font draguer par deux mecs dont un ancien camarade de promo que j’ai pas reconnu (mais lui m’avait reconnu … l’alpha et le never-seen…). Je sais plus si on amoge ou comment. Peu importe, pas mal de jus avait été versé : à peine on leur parlait, elles se tournaient complètement vers nous.

L’ennemi était retourné. Un des gars qu’elles connaissaient les emmène ailleurs quand le pub ferme, Tereza me prend par le bras et me supplie de venir avec elle. Je lui dis que c’est impossible (H2G). En effet, cette bataille était dans le cadre du PASS. J’avais le goût amer de l’américain qui pousse une population à se soulever contre son oppresseur, mais ne peut intervenir pour empêcher la vengeance répressive des tyrans. Pauvre petite enfant de Varsovie, sacrifiée sur l'autel de la stratégie internationale.
Ah oui : J’adôôôre quand, au moment de me barrer des filles me retiennent par le bras ou ont le regard mélangé d’envie, d’amertume et de peur des lendemains qui ne chantent pas de Claudia Cardinale quand Charles Bronson repart dans « Il était une fois dans l’Ouest ».
On cherche à numcloser quand même, j’ai droit qu’au mail (même excuse que Renata à Jibril). 5 jours après, j’envoie un petit mail.
Elle me file son numéro 15 jours après (elle était rentré au pays). Je me dis qu’après tant de temps, c’est quand même un sacré IOI. Phone game :Ryan est mort, c'est triste.
Mais ne t'inquiète pas: nous pourrons nous revoir malgré tout. Je te fixerai
un nouveau rendez-vous dans les jours qui viennent, mais pour cela, il me
faut ton numéro de téléphone.
Ciao.
(*) nom fictifLtn : - Mademoiselle Zubrowka (*)
T: oui?
Ltn: C’est la CIA, nous avons apprécié votre collaboration. Nous avons une nouvelle mission pour vous.
T : vous pouvez parler anglais (j’ai principalement sargé en anglais avec elle) ?
Ltn : (la même mais en anglais)
T : Ah, Lieutenant !
Ltn : fixage du date samedi
T : Je sais pas si je peux, je te rappelle demain pour confirmer. Je veux pas te promettre si je ne peux pas
Ltn : C’est toi qui vois
Cette dernière phrase avait un goût ambigu. Elle me rappelle le lendemain et me confirme le date après son match de volley. Elle me dit qu’elle a pas bien compris et veut savoir si elle vient seul. Je lui dis que oui, mais que vu qu’on sortira ensuite, elle peut emmener des friends, mais seulement des filles (vu que moi j’emmenerai seulement des mecs le cas échéant).
Putain, je me voyais déjà constituer le 2e régiment tchèque de la garde (le 1er bulgare ayant été dissous en 2000, mais fut efficace lors de mes missions à Sofia). Un régiment de la garde étant une grappe de HB que je peux emmener un peu où je veux en soirée. C'est un de mes objectifs moyen-terme.

A 22h55, soit 5 minutes avant le date et donc après 20km en bagnole pour moi, elle annule, elle est fatiguée. Et par SMS s'il-vous-plaît.
Lapin !
Salope !

Je la rappelle, en substance :
1°) Comment oses-tu me faire ça
2°) C’est la dernière fois que je te parle
Les relents d’AFC reviennent dans les moments de doute (heureusement après avoir raccroché): elle était peut-être vraiment fatiguée par son match, elle avait montré de bonnes intentions, il faut que je sache. Non, je m’en fous, il faut pas que je sache, je nexte.
Forcément, j’ai pris une grosse torpille, ma section est à 80% décimée. Elle est hors de combat et peut tout au plus renforcer des escadrons de sarge en appui-feu, plus d'appui choc possible. Je lance un appel radio à Vandenplas pour voir si je peux pas recoller des éléments du PPC sur un autre front. Négatif, pas de traces. Je reçois un SMS de caporal-pompier (un wing, un « natural »), on retourne à Versailles, là où je suis le roi (un lieu que je tiens secret tant que je ne suis pas encore indétrônable), pour pas se prendre une porte au Cab à deux mecs. J’open pas mal, mais il me manque le petit supplément de confiance pour être successfull.
Une fille se barre et me file 3 tickets de conso alors que je fais la queue pour le vestiaire. Tout le monde vante ma bogossitude sur ce coup (je dis rien). En fait je l’ai vu deux trois fois dans les tribunes assister à nos matches. Je m'étais dit que je la sargerai, mais là j'ai été pris de court.
Mais j’augmente mon social-proof : j’y connais le videur (ancien dragon para), la serveuse, le proprio, le vieux bogoss du coin, les p’tites jeunes A en vue. Pas de quoi faire un FR pour l’instant, on verra plus tard. Deux nanas, dont une habituée m’ont balancé des IOI (alors que j'avais neg-hitté méchamment l'une d'elles, l'autre dansaient avec moi comme si mon sexe attirait le sien) mais elles étaient avec leurs mecs. L’un d’eux m’aime déjà. Mais je sais qu’un jour il m’aimera moins. Tant pis.
J’ai quand même passé une bonne soirée avec mes coéquipiers, et c’est déjà pas mal vu comment c’était parti.
Je suis peut-être pas encore un winner, mais je suis un battant indécrottable. Mais c'est quand même frustrant de réussir partout, sauf avec les femmes

« Plutôt mort que vaincu »
Debriefing :
- Toujours écouter les players plus expérimentés. Jibril avait un mauvais feeling sur ces filles. Il a bien fait ; je lui confirme qu’il a rien perdu.
- Toujours rebondir après ce genre d’échec ; même s’il y a un petit retour provisoire en CZ, ne surtout pas rentrer chez soi à manger des pizza en lisant FTS. Aller dans la boîte où on se sent à l'aise.
- Mon game manque toujours de structure quand je suis bourré. Le problème est qu’il me faut soit les wings, soit l’alcool pour sarger. Il faut que je dépasse cela (car je suis souvent seul et en voiture). J’avais de supers-occaz, mais la perte de mojo couplé au manque de structure m’empêchait de closer.
- Je vais faire du street PU pour densifier, structurer et accélerer mon game. (Je vais au game)
- Parallèlement à ça, je deviens THE mec en vue dans ma boîte en bas de chez moi. Là j’adapte l’environnement à mon game (Le game vient à moi), je peux faire du 2 temps espacé d’une semaine (clientèle d’habitués). J’ai croisé deux sacrés DMW ; je maintiens la veille opérationnelle sur leurs gonzesses. J'espère avoir plus de consistance pour vous régaler en FR de là-bas.
- Jibril est une star.
- J'aime bien les FR croisés avec des personnages de FTS, on dirait un feuilleton, je prends plaisir à écrire tout ça.
- Mon niveau est encore faible, je commets encore pas mal d'erreurs, je manque parfois de spontanéité, mais je ne suis plus un AFC. Ouf.
J'attends vos commentaires. Notamment Vandenplas qui m'a suggéré que j'avais fait une erreur en datant un samedi soir.
Quand au prochain summer PASS, un aventurier m'a dit qu'Odessa ça claque, en effet. Mais Varna, c'est bien aussi, et je connais les spots.