Vertigo opener. Directed by Alfred Hitchcock.
Ceci est un FR de safe sarging. Je n’ai jamais revu ma cible et je ne la reverrai jamais. Je range cette histoire à l’abri dans le Select pour ne pas courir le risque que ma LTR tombe dessus. Elle ne comprendrait pas, ça lui ferait du mal et pour l’instant n’a rien fait pour mériter de souffrir. Pour l’instant.
Celui qui fréquente les mêmes endroits finit toujours par distinguer les habitués des nouvelles têtes, et parmi elles, celles qui sont venues pour se montrer de celles qui sont venues pour sortir de leur chagrin d’amour en se prenant pour une actrice de Sex and the City. La grande brune de ce soir-là, avec ses immenses cheveux noirs épais et bouclés, la grande brune, avec ses hanches rondes comme la place de la concorde et dimensionnées de sorte à résister aux prises amoureuses, la grande brune, donc, boit seule son verre d’alcool et fait sans l’ombre d’un doute partie de cette catégorie. Je l’ai openée plus ou moins dans l’état de fuite en avant que je décris ici.
Au-delà d’un certain seuil, les symptômes de l’étonnement chez l’être humain se transforment et rejoignent curieusement ceux de la banalité. Ma cible n’était pas simplement étonnée d’être la façon dont elle était en train d’être openée, elle était surlecultée à tel point que son cerveau a dû lui commander à peu près la chose suivante : « je ne connais pas cette situation, je ne sais pas réagir, réponds normalement et vois ce qui se passe».
En revenant, je vois près d’elle une petite blonde mignonne avec ses cheveux en pétard qui ressemblait à Flavie Flamand au saut du lit. Evidemment, je lui dis, et coïncidence, il s’avère elles étaient copines. Quand je retourne auprès de ma brune, elle se tient trop près de moi, sa cuisse vient régulièrement buter contre la mienne en parlant, je ne lui déplais pas.

Celui qui fréquente les mêmes endroits finit toujours par distinguer les habitués des nouvelles têtes, et parmi elles, celles qui sont venues pour se montrer de celles qui sont venues pour sortir de leur chagrin d’amour en se prenant pour une actrice de Sex and the City. La grande brune de ce soir-là, avec ses immenses cheveux noirs épais et bouclés, la grande brune, avec ses hanches rondes comme la place de la concorde et dimensionnées de sorte à résister aux prises amoureuses, la grande brune, donc, boit seule son verre d’alcool et fait sans l’ombre d’un doute partie de cette catégorie. Je l’ai openée plus ou moins dans l’état de fuite en avant que je décris ici.
- Vous avez vu Vertigo, le film d’Alfred Hitchcock ?
- :shock:
- Vous avez les mêmes cheveux que la fille dont j’étais fou amoureux à l’école. Je peux vous parler comme si c’était elle, comme dans le film ?
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- Alors, qu’est-ce que vous connaissez d’autre comme films classiques ?
Au-delà d’un certain seuil, les symptômes de l’étonnement chez l’être humain se transforment et rejoignent curieusement ceux de la banalité. Ma cible n’était pas simplement étonnée d’être la façon dont elle était en train d’être openée, elle était surlecultée à tel point que son cerveau a dû lui commander à peu près la chose suivante : « je ne connais pas cette situation, je ne sais pas réagir, réponds normalement et vois ce qui se passe».
*le lait fraise est une excellente boisson qui contient du calcium (bon pour les os), des vitamines (celles du lait), peu de sucre (juste le sirop de fraise) et qui vous fait passer pour particulièrement inoffensif auprès des filles. Vous imaginez Landru boire du lait fraise ?- Alors, ces films classiques ?
- J’adore la mort sonne toujours deux fois, Laura, etc.
- Et Vertigo ?
- Oui j’aime bien…
- Comment ça vous aimez bien ? C’est tout ? C’est comme ça que vous parlez du plus grand film de tous les temps (je m’enflamme tout seul, elle sourie placidement en pensant que je suis fou, et je suis content de la faire sourire).
- Oui c’est vrai qu’il est très bien, mais de là à dire que c’est le plus grand de tous les temps…
- Vous avez raison. Le plus grand c’est « les enchainés », avec Cary Grant.
- Encore un Hitchcock, décidément…
- Vous avez remarqué quelque chose ? Un film, c’est très sexué. Regardez, les films cultes des filles, c’est – pour les incultes – autant en emporte le vent et pour les autres La comtesse au pieds nus. Jamais vous n’entendrez un homme adorer ça. On trouve ça bien, d’accord, mais nous ce qu’on aime c’est Vertigo, Casablanca, Eve ! Vous avez vu Eve ? Vous aimez ?
- Oui j’aime « bien » (elle se marre, je suis outré et je la boude quelques minutes en allant chercher mon lait fraise* au bar).
En revenant, je vois près d’elle une petite blonde mignonne avec ses cheveux en pétard qui ressemblait à Flavie Flamand au saut du lit. Evidemment, je lui dis, et coïncidence, il s’avère elles étaient copines. Quand je retourne auprès de ma brune, elle se tient trop près de moi, sa cuisse vient régulièrement buter contre la mienne en parlant, je ne lui déplais pas.
J’aime bien ce mot : « j’avoue ». On dirait qu’il contient une miniphrase cachée à l’intérieure : je – à – vous. « J’avoue », c’est déjà une déclaration.- Mais tu te rends compte que c’est vexant d’être prise pour une autre ?
- Ah on se tutoie maintenant ?
- Euh… ah oui non alors « vous »
- Au contraire, ça ne doit pas être vexant, c’est un honneur ! Ca ne doit pas t’arriver tous les jours.
- J’avoue.
- Alors comment elle s’appelait ton amour perdue ? (ce qu’elle a dit était moins poétique mais je ne me souviens plus de ses mots)
- E-li-se (je prononce très lentement ce prénom qui déclenche à chaque fois dans ma bouche douceur (é), sensualité (le son liquide du l) et souvenirs malicieux (le petit bourdonnement du z)
- Sérieux ? Tu sais comment je m’appelle ? E-li-sa !
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- Elle faisait quoi dans la vie ?
- Du droit
- Tu te fous de moi ? Je suis avocate !

Pendant ce temps Flavie Flamand se faisait copieusement sarger par un brun à la pilosité développée. Petits, ordinaires, emblématiques des trentenaires modernes, ils allaient bien ensemble. Alors je commente à haute voix l’approche du gars de manière mécanique, pour ne pas montrer que j’étais ému à l’idée de kisscloser prochainement l’image de mon paradis perdu.
J’essaie d’imaginer que j’embrasse Elise mais sa peau n’est pas aussi douce, ses cheveux n’ont pas la même odeur, elle embrasse sauvagement comme un petit chien qui mord dans une balle, ses lèvres ne sont pas aussi fines, ses yeux pas aussi doux. En fait elle me dégoûte. Je la lâche et m’en vais.
Fin.
J’isole Elisa au bout du restaurant près des baies vitrées.- Là, tu vois, il fait un kino
- Ah bon
- Et là il la fixe, il doit être en train de la patterner
- C’est quoi patterner ?
- C’est quand tu te remémores des sensations oubliées et qui t’émeuvent.
- Je te patterne alors ?
- En quelque sorte.
- Tu es sorti, finalement, avec Elise ?
- Non
- Pourquoi ?
- Parce que je lui ai fait une déclaration.
- …
Kissclose.- Tu veux m’embrasser ? (je n’aime pas tout chez Mystery mais c’est une de mes deux routines préférées)
- Ca c’est une question bête
- Alors la réponse est oui. Viens par là. (Je pose ma main au dessus de sa hanche à l’endroit de la petite bosse de chair. C’est doux, c’est rond, j’adore ça. Je crois que c’est ma partie préférée du corps féminin, et celles - mêmes minces – qui n’en ont pas m’ennuient. Note aux lourdeaux du kino : ce n’est que le deuxième - volontaire - après la prise de sa main)
J’essaie d’imaginer que j’embrasse Elise mais sa peau n’est pas aussi douce, ses cheveux n’ont pas la même odeur, elle embrasse sauvagement comme un petit chien qui mord dans une balle, ses lèvres ne sont pas aussi fines, ses yeux pas aussi doux. En fait elle me dégoûte. Je la lâche et m’en vais.
- Attends ! A quoi tu penses ?
- Je réfléchis à un titre pour mon FR
Fin.
PS : un cadeau à celui qui trouve la référence à Hitchcock cachée dans ce FR (hors Vertigo).
[...]Spike a écrit :PS : un cadeau à celui qui trouve la référence à Hitchcock cachée dans ce FR (hors Vertigo).
Spike a écrit :J’étais ému à l’idée de kisscloser prochainement l’image de mon paradis perdu...

Hmm, non, et je ne vois pas le rapport. Explique ?Spike a écrit :Psycho, d'Alfred Hitchcock.
A tester !le lait fraise est une excellente boisson qui contient du calcium (bon pour les os), des vitamines (celles du lait), peu de sucre (juste le sirop de fraise) et qui vous fait passer pour particulièrement inoffensif auprès des filles. Vous imaginez Landru boire du lait fraise ?

Celle-là, je la garde !- Attends ! As quoi tu penses ?
- Je réfléchis à un titre pour mon FR
Sinon, ça peut paraître bête comme question, mais combien de mois/années se sont écoulés entre l'AFC que tu était et le PUA que tu es maintenant ? C'est juste pour avoir une idée, de sorte de pouvoir me fixer des objectifs.
PS: promis j'essairai de poster des FRs pareils dés que j'en aurai l'occasion !
Mais pourquoi devrait-on fatalement être un jour AFC ? Et où mets-tu le curseur de l'AFC exactement ?Lanzana a écrit :Sinon, ça peut paraître bête comme question, mais combien de mois/années se sont écoulés entre l'AFC que tu était et le PUA que tu es maintenant ?
Le lait fraise, ça donne mauvaise haleine... vaut mieux pas oublier de prendre de la menthe.Spike a écrit : *le lait fraise est une excellente boisson qui contient du calcium (bon pour les os), des vitamines (celles du lait), peu de sucre (juste le sirop de fraise) et qui vous fait passer pour particulièrement inoffensif auprès des filles. Vous imaginez Landru boire du lait fraise ?
:
Sinon Grand FR comme d'habitude, c'est lassant ce niveau d'excellence

Je n'ai vu que les oiseaux et je doute que la référence soit dans celui là

Bon, c'est assez dur de répondre. Disons, le jour ou tu t'es dit qu'il était temps de close toutes les filles que tu souhaitais quand tu le souhaitais, au jour où c'est arrivé.Mais pourquoi devrait-on fatalement être un jour AFC ? Et où mets-tu le curseur de l'AFC exactement ?
Ensuite, si tu ne t'ai jamais posé la question parce que tu n'as jamais eu le problème, c'est une autre histoire.
