Moi j'ai un probleme un peu plus compliqué, puisque:
1) Rupture avec une One-Itis
2) Je suis "obligé" de la frequenter pendant 1 voir 2 ans encore (raison pro)
3) c'est une LSE extra histrionique folle a se faire suicider un afc
4) Elle prend un grand plaisir a bien se foutre devant moi pour faire des bisous a son nouveau mec ou a dire "mon copain il..." toute les 2 secondes
5) Son nouveau mec est con, gros, laid, bref le jerk qui donne envi de jerber
Alors je veux bien rester positif, rencontrer des nouvelles personnes etc, mais meme sans l'admettre (elle me sort des conneries genre: "tu compte pour moi, je veux pas te faire du mal") elle va TOUT de chez TOUT faire pour me rabaisser plus bas que terre et prendre un malin plaisir a se dire: "Ah, moi petite LSE , j'arrive a faire souffrir des mecs, c'est génial!"
Bref la c'est le cas extreme....
Je viens de prendre connaissance de ton post, Cantor.
J'ai vêcu une situation analogue il y a quelque temps, aussi me permettrais-je de t'exposer ma façon de faire, qui à priori a porter ses fruits.
Acte I
V comme Victime
J'ai eu le malheur par un soir bien arrosé, non pas de bruine mais de goutte, de faire l'amour à ma meilleure amie. Entre elle et moi, c'était depuis le début de cette année 2006 une attirance réciproque mais manquant de phases... d'emphase, pour ainsi dire. Mal m'en fut, car je savais déja très bien, par le biais de ses anciens prétendants que cette dernière était un savoureux mix entre LSE, manipulatrice de renom (et de re-oui), psycho-girl et maneater. Allez savoir comment tout cela pouvait cohabiter chez une seule et même personne, je me pose encore la question de comprendre comment ce joyeux foutoir s'organisait là-haut sous le soleil de midi...
Malgré tous les bons conseils de ce bon site, au bout de quelques mois, quelques chagrins, une cassure-reprise dodelinante et des excès en tout genre plus tard, je mis fin non sans regret à cette union bi-latéralement machiavélique. Pour la petite histoire, je (re)découvris le fait d'avoir des sentiments sortant de tout mon être alors que j'avai la réputation d'être plutôt insensible et "coeur de pierre"... et aussi l'arrachement que cela provoque par la suite ; je te passe la période de solitude qui en découle et de remise-en-question qui m'assailla.
Acte II
V comme Vengeance
Et vint le déclic comme un couperet sur la tête du condamné. La demoiselle s'était trouvé un nouveau crachoir à tenir et dans lequel verser toute la vindicte qu'elle éprouvait. Je me rendis alors compte que cela ne m'atteignait même pas, pis encore puisque je savais pertinnement comme elle s'était déja plût à le faire auparavant, qu'elle faisait cela dans l'unique but de me déstabiliser, de me rendre jaloux, de m'humilier et de me faire du mal. Alors je décidais d'en jouer et de renverser la vapeur...
Je me remis, avec quelque doutes en tête mais aussi de bon souvenirs ainsi que de la technique içi-même accumulée en chasse et en sarge pure. Les closes s'enchainèrent vite, prouvant par là-même que la sarge, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. Je multipliais les closes devant mon ex-LTR, non pour la rendre jalouse, mais pour lui prouver que ce qu'elle faisait ne m'atteignait aucunement et que pour rien au monde, surtout pas pour son souvenir et sa clémence, je ne renierai le Game (elle connaissait mon penchant pour cette pratique, ce qui nous valu de sombres heures, malgré le fait que j'avais toute activité extra-conjugale lorsque je fus avec elle...).
Voyant que cela n'avait aucun effet sur moi, que ma vie continuait son cours et que Big-ben était de sorti régulièrement, elle vint me parler un soir et tenta de me récupérer. Ce que j'attendais évidemment car je la connaissais la bougresse ! Mais quel magnifique plaisir je pris à la renvoyer dans ses tranchées, sans même lui occtroyer autre chose que... rien, en fait. C'est absolument délectable.
Et ainsi je sû enfin que c'était pour moi le moment de passer à autre chose. Et de vivre pour moi.
Car là, crois-moi bien Cantor, tu ne vis pas pour toi. Tu vis à travers elle.
Tout ce que tu subiras ne sera que souffrance pour toi et jouissance pour elle.
Tout le monde a raison : si tu veux l'oublier, va sarger. Au début, c'est dur de se remettre dans le bain, c'est évident, mais...
... c'est comme le vélo...
Bien amicalement,
- V -