Phoenix a écrit :
Ainsi, les femmes rêvent au prince charmant, qui "arrache au quotidien, à la grisaille" et qui "entraîne vers un ailleurs inconnu et merveilleux".
C'est très souvent vrai. Même lorsque certaines femmes paraissent dures à cuire et qu'elles ne l'avouent pas, elles gardent, quelque part dans leur inconscient enfoui, des images d'un idéal impossible, même si leur conscient sait que ce n'est pas possible, et que consciemment elles s'en défendent.
Comme je le disais dans un post, j'ai régulièrement pu vérifié le levier puissant que représente l’évocation voire la manipulation de ces images symboliques inconscientes.
Comment ?
Par besoin de lui écrire de poèmes ni de lui faire de déclarations pompeuses.
Evidemment, il ne s'agit pas de dire "Je suis un prince charmant, d'ailleurs voici mon preux destrier blanc", mais de camoufler le "titillement" inconscient dans des patterns et des histoires, après avoir décelé les images qui évoquent des choses chez elle, les valeurs de la fille, comme dit plus haut.
Par ex, je n’hésite pas à raconter à la fille le détail savoureux des voyages exotiques, dans de nombreux pays différents, où j’ai emmené mon ex-fiancée…
Mon interlocutrice, je ne l’ai pas invité à quoi que ce soit, je ne lui ai fait aucune promesse foireuse, pourtant la fille capte d’un coup l’intérêt potentiel qu’un gars comme moi peut représenter pour elle.
Par l’imagination, je l’emmène loin, je lui raconte des histoires hors du commun, que j’ai vécu avec des ex, qu’on vécu des amies, ou moi-même, en mettant en valeur, à la manière d’un conteur, les moments forts de l’histoire, les « intrigues », les moments amusants, originaux et autres surprises « romantiques » que les filles disent adorer des ces journaux féminins (romantisme que je tinte toujours, avec un dosage à adapter à chaque fois, de sensualité et d’érotisme pour garder la tension sexuelle et ne pas tomber dans la BFZ)…
Si c’est bien amené, elles se laissent toujours bercer comme une petite fille…
Mais jamais lui dire cash : « je suis romantique » : vous tombez direct en BFZ. Plutôt faire comme décris Asles, poser des questions ou reformuler ce qu’elle amène, « Ah bon ? et pour toi tu penses qu’on peut être romantique aujourd’hui… ? » tout en restant mystérieux sur ce que vous en pensez vraiment. Fluffer sur ces sujets en gardant une tension sensuelle...
Ainsi vous jouez sur plusieurs cordes sensibles à la fois... le travail avance nettement plus vite
