Incompréhension et guerres de tranchées

Note : 9

le 10.11.2008 par soph

46 réponses / Dernière par Syphil le 03.12.2008, 01h17

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
C'est faux ! Sa ne fonctionne pas du tout pour qu'une LTR vive. C'est d'ailleurs complètement con !
Je ne parle pas de faire vivre une relation avec ça, mais c'est parfois le moyen le plus facile et sûr d'obtenir un cessez-le feu rapidement. C'est moche, mais ça marche, c'est presque mécanique.

Si tu me parle des théories de process communication, je connais.
On arrive à communiquer quand on a le même canal de base, ou assez d'énergie pour passer dans un autre canal de communication que le sien et ainsi se calibrer sur l'autre. On était tous les deux en état de stress négatif intense, et la discussion a abouti sur notre "incompatibilité communicationnelle".

Je ne suis pas certaine qu'on n'aurait pas été capables de résoudre ça à un autre moment, mais tant pis.

(C'est marrant comment se concentrer sur les grilles d'analyses permet de détourner la douleur...)
Dans l'état actuel des choses, ce n'est pas l'homme de ma vie
Franchement, quand on dit ça, autant dire que ce n'est pas l'homme de ta vie. ( même si il t'aurait pardonné. Cela n'aurait jamais pu l'être si tu dis ça).
Citation:
C'est faux ! Sa ne fonctionne pas du tout pour qu'une LTR vive. C'est d'ailleurs complètement con !

Je ne parle pas de faire vivre une relation avec ça, mais c'est parfois le moyen le plus facile et sûr d'obtenir un cessez-le feu rapidement. C'est moche, mais ça marche, c'est presque mécanique.
Ben, je vais pas te faire la morale. Je peux en faire autant. Juste d'avoir conscience que c'est du chantage affectif, et qu'en utilisant ce créneau là, tu bousilles tes relations.
J'ai essayé d'être constructive face à un gamin qui tenait comme un chien enragé à sa frame de "je suis la victime et tu me fais mal"
J'ai plutot l'impression que c'est un mec un peu enragé sur le coup car il commence à se rendre compte qu'il a été naïf et s'est fait entubé. ( par une femme qui n'assume pas de l'avoir entubé ).

En réalité, j'ai pas l'impression que c'était une Ltr ton truc, plutôt un mec que t'aimais pas rééllement, à qui tu n'étais pas attaché, et que tu as un peu joué avec lui.
chacun fait ce qu'il veut mais j'ai l'impression que t'assumes pas?
soph a écrit : J'ai essayé d'être constructive face à un gamin qui tenait comme un chien enragé à sa frame de "je suis la victime et tu me fais mal" et ne voulait rien entendre d'autre.
=> Attention aussi à la dépression. Ce syndrome de la victime se retrouve beaucoup chez les dépressifs en relation conflictuelle avec un tiers.

Les hommes qui se sentent aussi humiliés et qui ont l'impression qu'on ne reconnait pas leurs efforts et qu'on ne voit que leurs travers developpent cette frame.

source: observation de mon père :roll:
cyberseb: t'as faux sur toute la ligne.

Lemilis, j'explore la piste.
Et pour les autres, je vous emm***. Je vous tiendrai au courant, même si je me plante.
soph a écrit :cyberseb: t'as faux sur toute la ligne.

Lemilis, j'explore la piste.
Et pour les autres, je vous emm***. Je vous tiendrai au courant, même si je me plante.
Ce serait gentil de nous donner des détails sur votre relation, les problèmes et comment ça évolue/ ce que tu va faire pour que ça évolue. là , la situation est assez vague pour tout le monde, tandis que si on avait des détails, on pourrait tirer des leçons de conflits/erreurs/maladresses qui ont pu survenir dans votre relation. En plus, ça atténuerai le côté un peu trop aide perso :)
J'ai peut être tout faux moi aussi mais quand je lis ton histoire, ça me fait fortement penser à une histoire où le gars s'est comporté un peu comme un jemenfoutiste pendant une partie de la relation. Peut-être qu'au départ vous étiez très amoureux l'un de l'autre et que petit à petit, tu as commencé à te lasser et à changer de comportement.
C'est aussi parfois un signe de maturité grandissante chez une fille.

Malheureusement, beaucoup de mecs s'enferment dans le rôle de victime : tu me trompes/ tu ne m'aimes plus/ tu as changé... alors qu'ils ont amené par leur laisser-aller une telle situation s'installer. Tu es certainement fautive également dans le sens où tu aurais peut-être pu intsaller des barrières plus tôt dans ton couple.

Et alors, maintenant vous vous trouvez face à un mur parceque ton mec/ex se retrouve enfermé dans ses schémas préconçus. Une solution?
Peut-être expliquer que tu comprends par où il passe mais que ça ne remet pas en cause tes sentiments, si tu en as encore. Expliquer que tu attends autre chose et que tu aurais peut-être dû parler plus tôt. Essayer de rester calme et vous dire que soit vous vous laissez une chance, d'une manière différente, soit vous arrêtez-là. Quoiqu'il en soit, il faut agir en bien ou en mal mais sans laisser cette situation s'éterniser. Ca je crois que tu l'as compris

PS : par ex, ne t'énerve pas avec lui comme tu t'énerves sur certains membres qui ne sont pas de mauvaise foi et qui prennent le temps de participer à la discussion. :wink:
Après tout, je ne connais pas ton histoire et ce ne sont que des suputations. Si on met de côté les tenants et aboutissants, voici mon idée sur le moment précis de la dispute. Si on le sent venir, peut être mieux vaut anticiper l'explication et la provoquer, plutôt qu'être pris de cours, mal réagir sur le moment, et dire des choses que l'on risque de regretter.

Peut être n'était-il pas en état de discuter quand vous avez commencé l'explication, que tu aurais mieux fait de lui dire que tu préfèrerais discuter de cela quand il sera plus calme.

Face à une personne très irritée ou irritable, prendre sur soi pour essayer ( et ce n'est pas évident ), de se contenir et de ne pas s'emporter me semble essentiel.
Pour éviter que l'autre ne s'emballe, surtout s'il est sur les starting block pour la colère et la dispute, respecter son ressenti et son point de vue est un préalable indispensable pour l'apaiser et le mettre en condition favorable pour le dialogue.
Au moins, il se sent écouté, compris et respecté.
Et s'il en a vraiment "gros sur la patate", l'écouter et le laisser vider son sac, en faisant l'effort de rééllement comprendre son point de vue jusqu'ou bout, en réfreinant son envie de l'interompre en rabaissant son point de vue sur le ton de "ce que tu dis est puéril et gamin" est important aussi.
soph a écrit :cyberseb: t'as faux sur toute la ligne.
Peut-être a t'il tort, mais il prend du temps pour te répondre de manière attentionnée et argumentée. Comme tous les autres.

soph a écrit :Et pour les autres, je vous emm***.
J'ai lu intégralement ce topic et je ne comprends pas du tout ce propos, qui en outre ne me semble pas avoir sa place ici. Ce forum a le mérite de réunir des gens qui disent ce qu'ils pensent sincèrement, en y mettant les formes. C'est ce qui fait la qualité des échanges... comme dans la vie réelle !

A méditer ^^
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] J'allais le dire par l'elfe
  • [0] Quelle patience par LeMarquis
@soph

J'ai récemment vécu une situation qui a peut-être été assez proche (au sujet de ce que la fille a ressenti). J'espère que mes réponses t'éclaireront quant au ressenti de ton ex.
Jouer sur la peur de l'autre de vous perdre, ça a toujours marché
C'est une très mauvaise idée. Un homme amoureux a certes un attachement affectif qui peut être très fort, mais ce n'est pas forcément pour autant que sur un plan intellectuel il raccroche son sens critique, surtout si tu n'as pas su le mettre en confiance. Alors si tu le menaces de rupture:
-OK, son attachement affectif l'incitera à faire des concessions pour rester avec toi
-Mais en parallèle, il gardera bien en mémoire:
-d'une part le sacrifice qu'il a dû faire et donc une certaine incompatibilité entre vos caractères,
-d'autre part le fait que tu n'hésites pas à prendre le risque d'une rupture, ce qui va sérieusement le faire douter du fait que tu aies une quelconque affection pour lui. Si ce doute est fort, et confronté à un attachement tout aussi fort, la contradiction est terrible et risque de lui faire péter les plombs (ce qui m'est arrivé). Et c'est semble-t-il ce qui arrive quand tu dis :
J'ai essayé d'être constructive face à un gamin qui tenait comme un chien enragé à sa frame de "je suis la victime et tu me fais mal" et ne voulait rien entendre d'autre.
Oui, victime de ton chantage affectif. Et s'il n'a pas assez de (mauvais?) caractère pour te larguer direct, il n'est pas non plus assez soumis (zen? confiant?) pour tout accepter sans broncher et ne pas se poser de questions.

Mais c'est vrai d'ailleurs, pourquoi es-tu prête à user de chantage affectif?
Ses insécurités ne sont pas totalement infondées. Dans l'état actuel des choses, ce n'est pas l'homme de ma vie, mais je serais bien restée avec un petit peu plus longtemps
Je dois dire que ça me laisse (ça m'a laissé) perplexe. Y a-t-il une explication "honorable" de ce sentiment? Je serais tenté de faire la traduction très aigrie suivante :
Il me permet de baiser facilement et d'avoir une oreille attentive, des paroles réconfortantes, une sorte de doudou humain (un AFC quoi). Mais je ne suis pas amoureuse de lui, je tiens pas à lui, je ne serais prête à aucun sacrifice pour rester avec lui parce que sa valeur propre, individuelle ne m'intéresse pas, seule son "utilité affective" m'importe. A partir de là, à peu près n'importe qui peut prendre sa place. En conséquence, à l'instant où il ne remplit plus son rôle affectif, je le jette.
Ceci pouvant être partie inconscient ou du moins pas vraiment assumé.
Avec ça, si ton mec n'est pas une victime, je ne vois pas ce qu'il faut de plus.


Bon, ce que j'ai écrit ci-dessus est défendable, vraisemblable bien que très amer, j'ai pensé ça pour mon ex et ça me semble a priori applicable à toi soph (désolé). Là où ça me trouble, c'est que dans les deux cas on ressent quand même une certaine souffrance de la fille...je tendrais a priori à rejoindre d'autres membres sur la piste de la technique pour ne pas culpabiliser, parce que cette souffrance n'amène aucune réaction.

1ère étape:
J'ai essayé d'être constructive face à un gamin qui tenait comme un chien enragé à sa frame de "je suis la victime et tu me fais mal" et ne voulait rien entendre d'autre.
[...]
Je suis finalement partie chez une copine, et je l'ai laissé dans un sale état.
Dans les faits la relation pourrait encore être sauvée, en pratique on rejette la faute sur l'autre pour justifier l'inaction auprès de soi-même.

2ème étape
Je ne suis pas certaine qu'on n'aurait pas été capables de résoudre ça à un autre moment, mais tant pis.
Dans les faits il commence en effet à être trop tard, on peut donc sans "risque" dire "en fait on aurait pu résoudre nos problèmes"...mais bon, ne risquons pas d'être pris au mot et ajoutons vite "tant pis on oublie". C'est fini et c'est pas ma faute. Circulez, y'a plus rien à voir.
Ici, soph, si ton copain avait été un pur Mec balèze, sûr de lui et plein aux as, aurais-tu dit "tant pis" si facilement?
Mais là en fait, en y réfléchissant cette question est vraiment innocente et fondamentale. J'en ignore la réponse. Sérieusement.
Parce qu'à y repenser, ce genre de comportement n'est pas particulier aux femmes ni même à la séduction. C'est une arme de procrastination redoutable que j'emploie hélas très souvent.
Boah, je sais pas, ça peut être sympa comme sortie mais bon, je sais pas...
Ouais, c'est peut-être pas si mal mais ça va être chaud, faut que je m'inscrive avant ce soir
Je suis peut-être en train de rater un truc génial, meeeerde
Je pense que j'ai raté un truc sympa...j'ai été un peu con sur ce coup-là...bah, tant pis, je raterai pas le prochain gros évènement.

Et non, ce ne sont pas des réponses que je donne aux potes pour ne pas leur dire franchement que j'en ai rien à foutre de leur sortie pourrie. Je me prends vraiment la tête.
Et c'est la même question obsédante que je me pose parfois : est-ce que la sortie me semblait vraiment pourrie (et c'est une sorte de pression extérieure, de volonté de montrer que j'ai une vie sociale qui me pousse à y aller) ou est-ce que c'est un genre de crainte de l'échec ou de je ne sais quoi qui m'a fait voir des côtés négatifs (alors que je voulais vraiment y aller)?
Et une autre question, peut-être la bonne : mais est-ce ce que la question ci-dessus a vraiment un sens? Pourquoi je me la pose au lieu de me dire simplement "OK j'y vais" ou "bof, non" sans regrets?

Et la troisième, celle que mes potes pourraient se poser en me voyant agir comme décrit ci-dessus : Non mais il se fout de nous ou quoi?

Alors, faisons un parallèle : la souffrance et le fatalisme de soph pourraient-il être authentiques? A-t-elle vraiment espéré être capable de faire quelque chose pour sauver son couple tandis qu'elle le laissait couler? Si c'est le cas, alors je la plains.

Soph, si tu pouvais en dire plus sur ce que tu as ressenti depuis le début de ta relation, voire même avant, ça m'intéresse vraiment.
AlFa Roméo 8C a écrit :
J'ai essayé d'être constructive face à un gamin qui tenait comme un chien enragé à sa frame de "je suis la victime et tu me fais mal" et ne voulait rien entendre d'autre.
Oui, victime de ton chantage affectif. Et s'il n'a pas assez de (mauvais?) caractère pour te larguer direct, il n'est pas non plus assez soumis (zen? confiant?) pour tout accepter sans broncher et ne pas se poser de questions.

Mais c'est vrai d'ailleurs, pourquoi es-tu prête à user de chantage affectif?
Ses insécurités ne sont pas totalement infondées. Dans l'état actuel des choses, ce n'est pas l'homme de ma vie, mais je serais bien restée avec un petit peu plus longtemps
Je dois dire que ça me laisse (ça m'a laissé) perplexe. Y a-t-il une explication "honorable" de ce sentiment? Je serais tenté de faire la traduction très aigrie suivante :
Il me permet de baiser facilement et d'avoir une oreille attentive, des paroles réconfortantes, une sorte de doudou humain (un AFC quoi). Mais je ne suis pas amoureuse de lui, je tiens pas à lui, je ne serais prête à aucun sacrifice pour rester avec lui parce que sa valeur propre, individuelle ne m'intéresse pas, seule son "utilité affective" m'importe. A partir de là, à peu près n'importe qui peut prendre sa place. En conséquence, à l'instant où il ne remplit plus son rôle affectif, je le jette.
Ceci pouvant être partie inconscient ou du moins pas vraiment assumé.
Avec ça, si ton mec n'est pas une victime, je ne vois pas ce qu'il faut de plus..
alors ça c'est nimp.
faut vraiment etre parrano pour penser ça.
En gros elle est attachée a lui mais ca marche pas entre eux point barre, et elle croit qu'elle peut encore sauver les morceaux.
Je pense pas que ce soit FTS qui vous ait appris que les femmes sont des etres diabloiques, pervers et manipulateurs les mecs (inconsciemment ou pas je m'en balance). Vous vous etes montés le bourrichon tous seuls. Et c'est faux, les femmes sont des hommes comme les autres.On a nos problemes d'ego, de communication, de confiance, de relationnel, des fois on agit par peur d'etre seules et meme des fois on fait pipi.

Si ce mec joue la victime c'est peutetre parce que c'est un peu un gamin et elle ne le quitte pas parce qu'elle est aussi un peu gamine et qu'elle l'aime bien. C'est pas plus compliqué que ça.
Quand on est victime de chantage affectif on va pas chouiner et geindre devant son bourreau, on se barre.

D'ailleurs tu manques vraiment de jugeotte, si je peux me permettre. si ce mec n'était qu'un objet utile, elle viendrait pas sur FTS pour demander comment le garder sans faire de "chantage" (et notez les guillemets). Elle s'en serait déjà trouvé un autre. Mais elle tient encore à lui ou alors elle a pas assez de confiance en soi pour changer de copain.
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