Je pense que les conseils sont justes mais qu'ils n'englobent que la partie "protocolaire" de l'amitié.
Comme dit plus haut, essaie de passer une bonne soirée plutôt orientée party avec tes potes en ne parlant QUE de choses sérieuses ou d'intérêts communs... L'amitié c'est de l'intérêt mais c'est aussi du rire, du plaisir plus instinctif, plus gras que simplement celui de se connaître. On peut pas toujours être dans un cercle de pure découverte factuelle de l'autre. Selon ses goûts : sortir une blague de cul congruente, vanner, jouer à la fausse baston ou faire des conneries (chacun selon son niveau d'acceptation de la chose) sont aussi précieux pour nouer de vrais liens qui donnent du goût à la vie.
Et avoir une check-list de son ami ne suffit pas toujours à donner l'inspiration pour créer ces moments. On peut très bien nouer des amitiés froides. Intéressantes, mais froides. Oh, on rigolera bien de temps en temps, mais ça restera un peu morne et superficiel. Et cela fait aussi souffrir.
Comme ce qui est rabâché sur FTS, il faut - aussi avec les potes - émettre de bonnes ondes (Il y a aussi les semi-bonnes ondes, comme parler cinéma, musique, voyages... on peut faire un peu vibrer tout en restant dans la correction, mais dur de faire de gros délires avec, sauf à jouer l'acteur ou le seul-en-scène, soit à toucher la "facette gosse", voir plus loin).
Pour ceux qui ont vu Rome (l'excellente série !) Octave (le diplomate surdoué implacable alexithymique) n'a pas le même type d'amitiés que Titus Pullo (le fanfaron impulsif guerrier-baiseur).
Etre ouvert ne suffit pas. Il faut aussi avoir envie de passer du bon temps gratuitement, comme quand on était gosses. On avait pas besoin de tchatcher pendant 30 minutes sur "c'est quoi tes passions ?" pour jouer dans la cour de récré et délirer.
Adulte, il y a deux facettes à l'amitié donc. La sérieuse et la fun. N'en avoir qu'une c'est soit passer pour un gentil terne, soit pour un bouffon. Pour une amitié solide aucun de ces statuts n'est enviable. Ils n'entretiennent que des liens dont on est pas fier et qui nous rendent tristes quand on y pense. Ils ne sont pas ressentis comme authentiques, juste de surface, comme des amitiés d'acteurs. On peut survivre avec mais c'est douloureux.
Alors quand on part de zéro, oui, s'ouvrir aux autres est la première étape. Et elle est bien décrite ci-avant.
Ensuite, y a le niveau supérieur, la facette gosse (enfin appelez-là comme vous voulez, ch'suis pas nominaliste

). On a tous cette facette, penser pour se protéger qu'on est des 100% matures (mis à part cas pathologiques), c'est admettre que les ordis cogitent par eux-mêmes. On a des émotions, d'ailleurs si tu postes c'est parce que tu es triste. Donc tu peux aussi "faire vibrer".
Et pour ça il faut de l'inner (friend-)game mastoc

.
Si tu sais déjà t'éclater avec rien en groupe, c'est inutile, mais je sais que souvent quand on presque jamais initié l'open, c'est dur de se découvrir du talent pour l'après.
D'abord un excellent post de Tyler Durden (l'Artiste) sur l'estime de soi et l'égo qui ne pourra que t'aider sur la voie du mojo :
egos-surdimensionnes-tyler-durden-franc ... ensionn%E9.
La traduction est bonne mais si tu le peux lis-le directement en anglais, c'est encore plus percutant.
Peut-être que ça t'aidera, alors voici du coup les slogans que j'utilise depuis et qui m'ont fait faire des progrès. Faut d'abord comprendre le reste (le post de Tyler surtout) sinon ça n'aura pas/peu d'effet, mais une fois sur le friend-field et juste avant un acte fun, à se balancer si besoin pour se décoincer comme après quelques shooters de vodka :
"Je n'ai pas besoin du regard des autres."
"Je ME FOUS (faut parfois être violent mais c'est pas grave c'est juste pour toi) du regard des autres."
"Je ME FOUS de leurs réactions."
"J'emmerde/nique/bute(au plaisir) mon égo."
"J'ai pas peur de blesser mon égo (parce qu'il me rend malheureux en m'inhibant)."
Pour celle-là et selon la vision de TD, il faut voir l'égo comme un très lourd bouclier utile parfois mais toujours à court terme. Sur le long il finit par te déboiter le bras et à te meurtrir beaucoup plus qu'à te préserver.
A réécrire selon ton vocabulaire émotionnel préférentiel et à se répéter façon méthode Coué au calme pour que ça aille encore plus vite sur le terrain (Coué lui-même conseillait vingt fois au lever et au coucher, à toi de voir). Et en le répétant, beaucoup VISUALISER, RESSENTIR que cela marche. Imagine-toi cartonner avec ça, ressens-le pour bien l'ancrer. Ca c'est plus un résumé du très bon post de Phénix :
decouvrez-le-pouvoir-de-croire-vt12272. ... ght=croire.
Là où l'ouverture t'as ouvert des portes, la libération de ta vraie passion va faire ressortir les vrais amis de tes connaissances, ceux avec lesquels tu seras vraiment compatibles, et pas juste des "collègues".
Donc pour (bien) socialiser, je pense :
1/ Ouverture (bien décrite)
2/ A froid, isolé : Musculation de l'estime de soi (celle de Tyler Durden) pour la faire ressortir comme de beaux abdominaux

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3/ A chaud, en action : Shooters de Mojo qui blastent l'égo.
Comme t'as pas l'air de voir du monde pour l'instant, tu peux par exemple tester au téléphone (même avec de la famille pourquoi pas, la différence sera juste moins perceptible).
Ca m'aide à progresser et à chasser la dépression, mais on a pas tous besoin des mêmes "techniques" cognitives. En espérant qu'elles t'aident et que tu en trouves encore des meilleures.