A propos de la sociabilité.
Ce post, j'ai eu du mal à me décider à le faire, c'est en ce jour de l'an à minuit 48 que je décide finallement de m'y mettre. Avant de lire la suite, je vous préviens, cela pourrait passer pour de l'aide perso, mais je pense que les réponses que je cherche seront peut être bénéfiques à d'autres.
Inutile de chercher une quelconque présentation de ma part, j'en ai bel et bien fait une, mais sous un autre pseudo! En effet, je tiens à rester anonyme.
Voila mon problème rapidement: j'ai l'impression d'être insociable, c'est l'enfer.
Depuis mon plus jeune âge, j'ai toujours eu beaucoup de mal à sympathiser avec les gens, ou plus généralement à me faire des amis, des vrais. Si bien qu'aujourd'hui je n'ai absolument aucun ami digne de ce nom, seulement des conaissances, par exemple, je ne sors jamais! je ne suis jamais convié à des soirées comme tout adolescent de mon âge, j'en souffre beaucoup.
Je n'ai pourtant pas l'impression d'être éffacé, je dirais meme que j'ai un égo plus sur-développé, la preuve en est: c'est la premiere fois que j'arrive à exprimer mon malêtre, meme sous l'anonymat.
C'est en passant un reveillon seul (enfin avec mon père et ma mère), alros que tout mes "amis" le passent entre eux, que j'ai eu le déclic pour ouvrir ce topic.
Je ne comprends tout simplement pas, je ne pense pas être moche, j'aime d'ailleurs bien mon regarder dans la glace, je pense pas être con, loin de la même...
Le fait est que j'ai du mal à dégager de la sympathie:
-J'ai du mal à entretenir de longues conversations avec les gens de mon âge que je trouve un peu trop immatures sur certains points
-Quand je fais un peu d'humour, dans 75% des cas, presque personne ne rit, alors que je suis persuadé que si quelqu'un d'autre l'avait fait tout le monde serait plié...
-Au début de l'année, mes camarades de classes étaient plutot ouverts à moi, mais ils se sont progressivement refermés, comme si ils s'étaient désinteressés pour une raison qui m'échappe.
Au sortir d'une LTR, quand on est dans mon cas, on se rend compte de ce qu'est la solitude, meme si dans mon cas elle est déguisée: je ne mange ou ne me balade jamais seul dans le lycée, mais j'ai l'impression d'être une sangsue au groupe, et de ne pas compter du tout du tout...
Ma vie est nulle, je me fais chier en permanence, à m'occuper comme je peux devant cet écran d'ordinateur alors que je ne demande qu'à sortir... mais pas seul...
Bref plutot que de me plaindre, j'aimerais vous demander vos astuces pour attirer plus facilement les amitiés, être plus ouvert aux autres, et peut être à analyser mon problème, je n'en peux plus, j'ai atteint un stade ou il m'arrive de verser quelques larmes chez moi, et ce n'est pas peu dire vu que je ne pleure habituellement presque jamais.
ps: je vous demande de n'avoir aucune retenue quant à vos réponses, aussi violentes puissent elles être...
ps2: Je vous souhaite à tous une bonne année 2009.
Inutile de chercher une quelconque présentation de ma part, j'en ai bel et bien fait une, mais sous un autre pseudo! En effet, je tiens à rester anonyme.
Voila mon problème rapidement: j'ai l'impression d'être insociable, c'est l'enfer.
Depuis mon plus jeune âge, j'ai toujours eu beaucoup de mal à sympathiser avec les gens, ou plus généralement à me faire des amis, des vrais. Si bien qu'aujourd'hui je n'ai absolument aucun ami digne de ce nom, seulement des conaissances, par exemple, je ne sors jamais! je ne suis jamais convié à des soirées comme tout adolescent de mon âge, j'en souffre beaucoup.
Je n'ai pourtant pas l'impression d'être éffacé, je dirais meme que j'ai un égo plus sur-développé, la preuve en est: c'est la premiere fois que j'arrive à exprimer mon malêtre, meme sous l'anonymat.
C'est en passant un reveillon seul (enfin avec mon père et ma mère), alros que tout mes "amis" le passent entre eux, que j'ai eu le déclic pour ouvrir ce topic.
Je ne comprends tout simplement pas, je ne pense pas être moche, j'aime d'ailleurs bien mon regarder dans la glace, je pense pas être con, loin de la même...
Le fait est que j'ai du mal à dégager de la sympathie:
-J'ai du mal à entretenir de longues conversations avec les gens de mon âge que je trouve un peu trop immatures sur certains points
-Quand je fais un peu d'humour, dans 75% des cas, presque personne ne rit, alors que je suis persuadé que si quelqu'un d'autre l'avait fait tout le monde serait plié...
-Au début de l'année, mes camarades de classes étaient plutot ouverts à moi, mais ils se sont progressivement refermés, comme si ils s'étaient désinteressés pour une raison qui m'échappe.
Au sortir d'une LTR, quand on est dans mon cas, on se rend compte de ce qu'est la solitude, meme si dans mon cas elle est déguisée: je ne mange ou ne me balade jamais seul dans le lycée, mais j'ai l'impression d'être une sangsue au groupe, et de ne pas compter du tout du tout...
Ma vie est nulle, je me fais chier en permanence, à m'occuper comme je peux devant cet écran d'ordinateur alors que je ne demande qu'à sortir... mais pas seul...
Bref plutot que de me plaindre, j'aimerais vous demander vos astuces pour attirer plus facilement les amitiés, être plus ouvert aux autres, et peut être à analyser mon problème, je n'en peux plus, j'ai atteint un stade ou il m'arrive de verser quelques larmes chez moi, et ce n'est pas peu dire vu que je ne pleure habituellement presque jamais.
ps: je vous demande de n'avoir aucune retenue quant à vos réponses, aussi violentes puissent elles être...
ps2: Je vous souhaite à tous une bonne année 2009.
Salut,
Il est difficile de répondre à tes questions. C'est pourquoi je fais appel à un homme qui a déjà réfléchi à ça il y a environ 2300 ans
Il est difficile de répondre à tes questions. C'est pourquoi je fais appel à un homme qui a déjà réfléchi à ça il y a environ 2300 ans
Aristote a écrit :«Ainsi, ceux qui ont de l'affection l'un pour l'autre en raison du profit qu'ils pensent en tirer ne s'aiment pas pour eux-mêmes, mais à cause de l'avantage espéré. De même pour ceux dont l'amitié est inspirée par le plaisir. Ainsi, ne chérissent-ils pas les hommes d'esprit pour ce que ceux-ci sont en eux-mêmes, mais en fonction de l'agrément qu'ils procurent. Ainsi encore, aimer autrui pour son utilité, c'est n'avoir en vue que son propre intérêt, comme l'aimer à cause du plaisir, c'est ne viser que sa délectation personnelle.
Dans les deux cas, ce n'est pas l'ami lui-même qui compte, c'est ce qu'il est en mesure de procurer, quant à l'agrément ou aux avantages escomptés. Dès lors, l'amitié ne naît que de circonstances accidentelles, et non des qualités essentielles de l'individu aimé. On n'aime pas l'autre pour ce qu'il est, mais pour ce qu'il apporte. L'amitié ainsi fondée s'avère fragile : il suffit que l'ami ne reste pas le même, qu'il cesse d'être ce qu'il était, pour qu'il cesse d'être aussi un ami. La cause de l'amitié disparaissant, l'amitié elle-même s'évanouit : elle n'avait pas d'autre raison d'être.
Ethique à Nicomaque : Livre VIIIAristote a écrit :La parfaite amitié est celle des hommes bons et semblables en vertu. Chacun veut du bien à l’autre pour ce qu’il est, pour sa bonté essentielle. Ce sont les amis par excellence, eux que ne rapprochent pas des circonstances accidentelles, mais leur nature profonde. Leur amitié dure tout le temps qu’ils restent vertueux, et le propre de la vertu en général est d’être durable. Ajoutons que chacun d’eux est bon dans l’absolu et relativement à son ami, bon dans l’absolu et utile à son ami, bon dans l’absolu et agréable à son ami. Chacun a du plaisir à se voir soi-même agir, comme à contempler l’autre, puisque l’autre est identique, ou du moins semblable à soi.
Leur attachement ne peut manquer d’être durable : il réunit, en effet, toutes les conditions de l’amitié. Toute amitié a pour fin le bien ou le plaisir, envisagés soit absolument, soit relativement à la personne aimée, et supposant alors une ressemblance avec elle, une similitude de nature, une parenté essentielle. De surcroît, ce qui est bon absolument est aussi agréable. L’amitié atteint au plus haut degré d’excellence et de perfection chez les vertueux.
Mais elle est fort rare: les personnes qui en sont capables sont fort peu nombreuses. D’autant qu’elle demande du temps et des habitudes communes”.
L'amitié sincère est essentielle à tout être humain (je dirais même que c'est plus fondamental que l'amour et le sexe).
On peut donner des astuces pour maitriser les dynamiques sociales, pour attirer la sympathie d'un groupe, pour être leader, etc... Par contre, la construction de réels liens amicaux est une démarche sincère d'ouverture désintéressée envers les autres.
Essaye de t'intéresser sincèrement aux autres, à nouer des liens avec eux pour eux même, et non pour un avantage recherché (exemple : se faire des amis pour ne pas être seul au réveillon, ou pour faire du social proof, ...). Intéresse-toi à eux, à ce qu'ils font, à ce qu'ils vivent. Et livre toi progressivement à eux.
On peut donner des astuces pour maitriser les dynamiques sociales, pour attirer la sympathie d'un groupe, pour être leader, etc... Par contre, la construction de réels liens amicaux est une démarche sincère d'ouverture désintéressée envers les autres.
Essaye de t'intéresser sincèrement aux autres, à nouer des liens avec eux pour eux même, et non pour un avantage recherché (exemple : se faire des amis pour ne pas être seul au réveillon, ou pour faire du social proof, ...). Intéresse-toi à eux, à ce qu'ils font, à ce qu'ils vivent. Et livre toi progressivement à eux.
Je vais repasser une couche sur ce qu'a déjà bien dit Electrik
A te lire on a le sentiment que les autres ne t'intéressent pas, que cet ego que tu estimes surdimensionné apporte même du mépris :
S'ouvrir au fait que les gens ont de la valeur, ne pas penser que celui qui est différent est un minable (= egocentrisme).
Je pense qu'arrivé là tu seras paré pour t'intégrer au sein d'un groupe, y avoir des interactions et ta place
Bonne année 2009 à toi aussi Anonyme <3

A te lire on a le sentiment que les autres ne t'intéressent pas, que cet ego que tu estimes surdimensionné apporte même du mépris :
A mon avis la sociabilité demande une véritable ouverture aux autres (de manière générale).J'ai du mal à entretenir de longues conversations avec les gens de mon âge que je trouve un peu trop immatures sur certains points
S'ouvrir au fait que les gens ont de la valeur, ne pas penser que celui qui est différent est un minable (= egocentrisme).
Je pense qu'arrivé là tu seras paré pour t'intégrer au sein d'un groupe, y avoir des interactions et ta place

Bonne année 2009 à toi aussi Anonyme <3
Merci à Electrik et Elisa de m'avoir un peu éclairé.
Ce que j'ai retenu:
S'ouvrir aux autres afin de paraitre moins suffisant et interessé.
C'est un peu flou comme concept mais je vais y réflechir, et maintenant que je pense comprendre mon problème, tout ne peux aller que mieux.
Alors encore merci à vous deux, meme si vos conseils sont difficiles à réaliser, comment s'intéresser sincèrement aux autres quand on les trouve un peu gamins ? C'est un énorme travail sur soi qui se présente à moi.
D'autres remarques d'autres membres sont bien sur les bienvenues =).
Ce que j'ai retenu:
S'ouvrir aux autres afin de paraitre moins suffisant et interessé.
C'est un peu flou comme concept mais je vais y réflechir, et maintenant que je pense comprendre mon problème, tout ne peux aller que mieux.
Alors encore merci à vous deux, meme si vos conseils sont difficiles à réaliser, comment s'intéresser sincèrement aux autres quand on les trouve un peu gamins ? C'est un énorme travail sur soi qui se présente à moi.
D'autres remarques d'autres membres sont bien sur les bienvenues =).
Il faudra que tu passes outre tes préjugés pour aller vers les gens, même s'ils paraissent immatures.
Cela ne veut pas dire qu'il va falloir que tu te lances dans la quête d'une personnalité qui est à l'opposé de la tienne, mais ça ne te coute rien d'aller discuter avec diverses personnes (tu es étudiant je suppose?) de ta classe.
Au fil des discutions tu tombera sur des gens plus ou moins intéressants, puis tu gardera contact avec certains d'entre eux en particulier pour te former un groupe d'amis ;)
J'ai été un peu comme toi à une époque, je trouvais pas mal de personnes vraiment immatures au lycée et je ne prenais même pas la peine de leur parler, mais ce n'est vraiment pas la bonne attitude à avoir. Tu t'isoles ainsi tout seul.
Pour te donner un exemple, j'ai rencontré ceux qui sont devenus mes amis les plus proches au lycée, mais c'est eux qui sont venu vers moi. Qu'est ce que j'aurai loupé s'ils ne l'avaient pas fait...
Cette année par contre (ayant pas mal évolué) je n'hésite plus à aller vers les autres, et c'est moi qui fait le premier pas, ce qui me permet d'avoir un réseau de connaissance bien plus grand que ce que j'avais à l'époque.
Cela ne veut pas dire qu'il va falloir que tu te lances dans la quête d'une personnalité qui est à l'opposé de la tienne, mais ça ne te coute rien d'aller discuter avec diverses personnes (tu es étudiant je suppose?) de ta classe.
Au fil des discutions tu tombera sur des gens plus ou moins intéressants, puis tu gardera contact avec certains d'entre eux en particulier pour te former un groupe d'amis ;)
J'ai été un peu comme toi à une époque, je trouvais pas mal de personnes vraiment immatures au lycée et je ne prenais même pas la peine de leur parler, mais ce n'est vraiment pas la bonne attitude à avoir. Tu t'isoles ainsi tout seul.
Pour te donner un exemple, j'ai rencontré ceux qui sont devenus mes amis les plus proches au lycée, mais c'est eux qui sont venu vers moi. Qu'est ce que j'aurai loupé s'ils ne l'avaient pas fait...
Cette année par contre (ayant pas mal évolué) je n'hésite plus à aller vers les autres, et c'est moi qui fait le premier pas, ce qui me permet d'avoir un réseau de connaissance bien plus grand que ce que j'avais à l'époque.
Pour avoir été un peu dans la même situation que toi pendant de nombreuses années et conservant encore quelques substrats et quelques réminiscences de ce passé dans ma vie actuelle, je pense pouvoir t'apporter quelques pistes.
L’ouverture aux autres est un judicieux conseil qui doit se matérialiser par l’écoute des autres. nous avons tous ce besoin viscéral de nous entendre parler. Ce désir logorrhéique est profondément ancré en nous et caractérise notre besoin d’attention, de reconnaissance et d’admiration. Cet appétit, cette faim de se sentir exister. Une des manières de créer un lien avec quelqu’un c’est d’être capable de mettre entre parenthèses ce besoin d’exister et de laisser à l’autre l’espace de sa propre existence. Plus concrètement, les personnes avec qui j’ai les liens les plus forts sont ceux avec qui j’ai pris le temps d’écouter et de m’intéresser sincèrement à qui ils étaient et qui ont fait pareil de leur côté. Une relation d’amitié c’est un échange basé sur l’écoute réciproque et le respect.
Cette notion de respect est importante et est une condition sine qua non pour la création d’une zone de confiance nécessaire à l’échange et à l’écoute réciproque. Si tu peux accepter d’écouter sans juger et sans émettre de jugement sur ce que l’autre t’offre, il y a un lien qui se crée, une connexion qui s’inscrit dans la durée.
En ce qui concerne la durée, voilà le conseil le plus important que je puisse te donner qui est valable aussi pour la séduction : « Suis les relations que tu tisses ». L’amitié c’est quelque chose qui se construit même si cela se base sur un échange désintéressé et spontanée. Suis les relations que tu tisses et enrichis-toi de celles-ci comme tes amis s’enrichiront d’elles.
Ensuite, concernant ton égo, prends conscience que ne se tourner que vers son nombril est néfaste pour ton bien-être. Une des vertus menant à une vie éblouissante consacré par divers philosophies et spirituelles est de s’oublier en aidant les autres ; c’est un message fort oublié dans nos sociétés individualistes et pourtant très important. Prends conscience que tu es une partie d’un ensemble avec qui tu es en relation et n’agis pas seulement en fonction de ton petit être mais aussi en fonction du bien du groupe dans lequel tu vis.
Enfin, n’oublie pas que la manière dont nous percevons les autres est souvent un pervers miroir narcissique c'est-à-dire que nous voyons dans les autres les qualités et les défauts que nous voyons en nous. Réfléchis bien dès lors à d’abord t’interroger sur tes propres défauts avant de t’abaisser à juger ceux des autres ; Ou mieux encore, ne juge pas et tu ne seras pas jugé.
L’ouverture aux autres est un judicieux conseil qui doit se matérialiser par l’écoute des autres. nous avons tous ce besoin viscéral de nous entendre parler. Ce désir logorrhéique est profondément ancré en nous et caractérise notre besoin d’attention, de reconnaissance et d’admiration. Cet appétit, cette faim de se sentir exister. Une des manières de créer un lien avec quelqu’un c’est d’être capable de mettre entre parenthèses ce besoin d’exister et de laisser à l’autre l’espace de sa propre existence. Plus concrètement, les personnes avec qui j’ai les liens les plus forts sont ceux avec qui j’ai pris le temps d’écouter et de m’intéresser sincèrement à qui ils étaient et qui ont fait pareil de leur côté. Une relation d’amitié c’est un échange basé sur l’écoute réciproque et le respect.
Cette notion de respect est importante et est une condition sine qua non pour la création d’une zone de confiance nécessaire à l’échange et à l’écoute réciproque. Si tu peux accepter d’écouter sans juger et sans émettre de jugement sur ce que l’autre t’offre, il y a un lien qui se crée, une connexion qui s’inscrit dans la durée.
En ce qui concerne la durée, voilà le conseil le plus important que je puisse te donner qui est valable aussi pour la séduction : « Suis les relations que tu tisses ». L’amitié c’est quelque chose qui se construit même si cela se base sur un échange désintéressé et spontanée. Suis les relations que tu tisses et enrichis-toi de celles-ci comme tes amis s’enrichiront d’elles.
Ensuite, concernant ton égo, prends conscience que ne se tourner que vers son nombril est néfaste pour ton bien-être. Une des vertus menant à une vie éblouissante consacré par divers philosophies et spirituelles est de s’oublier en aidant les autres ; c’est un message fort oublié dans nos sociétés individualistes et pourtant très important. Prends conscience que tu es une partie d’un ensemble avec qui tu es en relation et n’agis pas seulement en fonction de ton petit être mais aussi en fonction du bien du groupe dans lequel tu vis.
Enfin, n’oublie pas que la manière dont nous percevons les autres est souvent un pervers miroir narcissique c'est-à-dire que nous voyons dans les autres les qualités et les défauts que nous voyons en nous. Réfléchis bien dès lors à d’abord t’interroger sur tes propres défauts avant de t’abaisser à juger ceux des autres ; Ou mieux encore, ne juge pas et tu ne seras pas jugé.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Yesssss! par Elisa
- [+3] Très intéressant par Anonyme <3
Pour rebondir sur ce qui a été dit plus haut, un aspect très concret des choses est d'écouter ceux avec qui tu veux nouer des liens. Ecouter sans juger ! Les jugements surgissent automatiquement, ce qui est normal. Note ce que tu penses à propos de ce que l'autre te dit, mais abstiens-toi de le verbaliser. Renvoie plutôt une question, intéresse-toi, puis ensuite donne ton avis si on te le demande ou parle de toi à ton tour.
C'est tout bête, mais ça fonctionne et c'est la base.
Ainsi tu verras vite ce qui intéresse ou pas ton interlocuteur, identifie les intérêts commun et les choses se feront toutes seules.
Ecouter ne signifie pas ne rien dire, ni être d'accord avec tout. Sois à l'écoute en restant toi-même, c'est une qualité très recherchée car créatrice de lien social.
C'est tout bête, mais ça fonctionne et c'est la base.
Ainsi tu verras vite ce qui intéresse ou pas ton interlocuteur, identifie les intérêts commun et les choses se feront toutes seules.
Ecouter ne signifie pas ne rien dire, ni être d'accord avec tout. Sois à l'écoute en restant toi-même, c'est une qualité très recherchée car créatrice de lien social.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] par Professor_X
- [+1] Instructif par Elisa
Ou sinon aussi, si on veut être concret, on peut suggérer quelques petits trucs qui aident à sympathiser :
Niveau le plus superficiel et le plus général :
- Se tenir globalement au courant des derniers résultats sportifs : C'est souvent un sujet qui permet d'entrer dans une conversation, d'entamer une journée. Personnellement, je m'en tiens à un niveau de base, c'est à dire juste les résultats des matchs les plus récents. Je ne suis même pas supporter ni sportif.
- Sujets "technologiques", c'est à dire les derniers gadgets à la con des bagnoles, la technologie vidéo et son, multimédia...
Niveau un peu plus personnalisé :
- Sujets en rapport avec des loisirs ou des gouts communs. Avec un pote, on se raconte nos dernières partie de poker, des fois on se regarde jouer, etc... Lorsque je sais que j'ai affaire à un guitariste, spontanément une conversation va se dérouler sur la musique (et tu joues quoi ? Et ça fait combien de temps que tu joues ? etc...). Tous les centres d'intérêts possibles et imaginables entrent là dedans.
- Sujets d'opinion : Fonctionne bien avec les gens qui s'intéressent à l'actualité, à la politique, à la speedséduction ;)... Attention néanmoins à ne pas tomber dans le travers "on se monte réciproquement la tête".
Niveau plus intime :
- Sujets qui traitent de la vie perso (vie amoureuse, études/travail, projets, etc etc...)
Toujours
Adopter une attitude ouverte envers les gens. Les inviter à venir rejoindre votre table à midi, les inviter à votre anniversaire si vous avez sympathisé avec eux, répondre présents aux invitations, proposer votre aide ("T'as besoin d'aide pour la préparation de la soirée ?" "Tu veux qu'on t'emmène quelque chose ?" "Ah tu déménages, j'ai une camionette chez moi je peux te la prêter" ...)
Niveau le plus superficiel et le plus général :
- Se tenir globalement au courant des derniers résultats sportifs : C'est souvent un sujet qui permet d'entrer dans une conversation, d'entamer une journée. Personnellement, je m'en tiens à un niveau de base, c'est à dire juste les résultats des matchs les plus récents. Je ne suis même pas supporter ni sportif.
- Sujets "technologiques", c'est à dire les derniers gadgets à la con des bagnoles, la technologie vidéo et son, multimédia...
Niveau un peu plus personnalisé :
- Sujets en rapport avec des loisirs ou des gouts communs. Avec un pote, on se raconte nos dernières partie de poker, des fois on se regarde jouer, etc... Lorsque je sais que j'ai affaire à un guitariste, spontanément une conversation va se dérouler sur la musique (et tu joues quoi ? Et ça fait combien de temps que tu joues ? etc...). Tous les centres d'intérêts possibles et imaginables entrent là dedans.
- Sujets d'opinion : Fonctionne bien avec les gens qui s'intéressent à l'actualité, à la politique, à la speedséduction ;)... Attention néanmoins à ne pas tomber dans le travers "on se monte réciproquement la tête".
Niveau plus intime :
- Sujets qui traitent de la vie perso (vie amoureuse, études/travail, projets, etc etc...)
Toujours
Adopter une attitude ouverte envers les gens. Les inviter à venir rejoindre votre table à midi, les inviter à votre anniversaire si vous avez sympathisé avec eux, répondre présents aux invitations, proposer votre aide ("T'as besoin d'aide pour la préparation de la soirée ?" "Tu veux qu'on t'emmène quelque chose ?" "Ah tu déménages, j'ai une camionette chez moi je peux te la prêter" ...)
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] par Elisa
- [+1] Sympa :) par ?Anonyme?
- [+2] Constructif par Iskandar
- [+1] Constructif par fr47
C'est important de montrer qu'on s'intéresse aux gens. C'est un problème que j'ai: j'ai beau m'intéresser, j'ai tendance à ne pas poser beaucoup de questions. Au début c'était par peur d'être indiscret ou impoli, et puis j'ai tellement intériorisé que je n'ai plus le réflexe de poser des questions.Electrik a écrit :Intéresse-toi à eux, à ce qu'ils font, à ce qu'ils vivent. Et livre toi progressivement à eux.
Mais je tiens quand même à préciser que s'intéresser ne suffit pas, il faut aussi être capable de divertir les autres, si on veut être invité en soirées ou en sorties. Ça implique d'avoir des sujets de conversation, bien sûr, mais surtout de savoir jauger le degré de profondeur que la discution peut atteindre suivant le contexte. On peut parler de politique et de philosophie, mais pas dans n'importe quelle situation. Sinon on court le risque d'être jugé chiant et/ou pompeux.
Évidemment, tout ça, ce ne sont pas des conseils, juste des observations sur les propres difficultés que je rencontre, puisque je suis plus ou moins dans la même situation. Il se trouve aussi que j'ai été catalogué comme n'ayant pas les soirées/bars/boîtes par mes quelques amis, ce qui est vrai, et que je ne suis donc convié qu'aux soirées en petit comité.
Enfin, je vais peut-être te faire peur, mais si tu as l'intention d'aller à la fac après le lycée, sache que c'est pire. Il est nettement plus difficile de socialiser si on ne fait pas un peu d'efforts, essentiellement parce qu'il y a plus de mondes et qu'on n'est plus regroupés en classes à petits effectifs. Aussi à cause du fait que chacun a gardé quelques potes de lycées, voire habite loin de la fac, etc. Je te conseille donc d'entreprendre des activités extra-scolaires dès maintenant, qui pourront t'aider à créer des contacts et qui pourront se poursuivre après le lycée.