FTS

Pas d'accord sur ce point.
Il n'y a pas UNE réalité mais DES réalités.
Et NOTRE réalité, MA réalité, TA réalité sont toutes flexibles / subjectives.

Ce sont donc les croyances que tu portes sur TA réalité qui définissent TON monde.
Pas LE monde. Nuance importante.

Je vais essayer d'éclaircir rapidement ce que je voulais dire :

On ne devrais pas avoir NOTRE réalité ou NOTRE monde.

On ne devrais, au niveau des points qui nous intéressent, n'être limité que par LA réalité.
A partir du moment ou on a notre propre réalité, elle contient forcément des croyances fausses ou limitantes par rapport a LA réalité.

Dans pour moi, ceux qui réussissent dans un domaine précis sont ceux qui se sont le plus approché de LA réalité.

Exemple de réalité trop éloigné de LA réalité et qui donne de mauvais résultat :

Il y a trois ans ma réalité disait que :
- seul l'argent attire les femmes
- les filles sont chiantes, elles ne savent pas ce qu'elles veulent
- c'est impossible de sortir avec / embrasser / coucher une femme plus vieille

Exemple de réalité plus proche de LA réalité (sans toutefois l'être exactement, dans le sens ou ce n'est pas forcément quelque chose d'atteignable à 100%) et qui donne de meilleur résultat :

Puis maintenant elle dit que :
- la personnalité est le fondement de l'attraction
- il suffit de comprendre les règles
- la séduction, c'est facile !

Ce que je voulais dire c'est donc que le but est de se rapprocher de LA réalité pour que ce soit notre seul limite et non avoir des limites supplémentaire qui résulterait de NOTRE réalité (par exemple si on se donne un objectif et qu'on y arrive alors que si on avais essayé un objectif plus ambitieux on serai arrivé aussi sans forcément plus de temps ou d'effort, simplement grâce à une meilleure utilisation du temps).

On pourrais aussi avoir le contraire c'est à dire NOTRE réalité qui ne voit pas les limites alors qu'elle existe dans LA réalité (par exemple le type qui essaierait de léviter par la pensé).

Mais en pratique je suis d'accord avec ta théorie : il n'existe que des réalité subjective. Mais le but restant de s'approcher le plus possible de LA réalité (la seul, l'unique, la vrai). Pas forcément dans la logique, mais surtout dans le résultat.

La realite objective, dont tu fais reference, est une utopie, mais le but est de toujours s'en rapprocher le plus tout en sachant qu'on ne l'atteignera jamais.

A mon avis faire les bons choix est une question d'entrainement, de travail de l'intuition, car justement l'envie d'acceptation par les autres nous pousse a cacher nos objectifs, a utiliser des moyens détournés pour obtenir ce qu'on veut, alors que dans la plupart des cas le moyen direct suggeré par l'intuition est bien plus efficace, mais demande comme tu le dis des couilles et de l'énérgie!

Car il faut bien le dire, tout les moyens qu'on se fabrique pour arriver a nos fins nous coutent notre énérgie, et le point intéressant je pense, par rapport a ce que tu dis est notre capacité a se trouver les bons moteurs -> les passions par exemple...

Je ne suis pas d'accord avec ton post Charisma.

Ton postulat de départ est possible de faire mieux, or ce n'est pas toujours un cas décidable.
Je vais prendre un exemple simple et fictif, celui d'un l'étudiant en chinois.
Notre étudiant est en début d'année et part à la fin de l'année en séjour en Chine, il a donc du temps avant ses examens, mais pas assez pour apprendre parfaitement deux listes de vocabulaire qui ont les spécificités suivantes :
- la première contient les mots du cours qui tomberont dont beaucoup tomberont à l'examen, mais dont il ne vois pas l'utilité dans la vie courante
- la seconde contient des mots qui ne seront pas présent à l'examen, mais qui lui seront très très utile sur place.
Alors que doit-il choisir? De maximiser ses notes, qui lui permettront d'avoir une mention sa licence, ou alors doit-il travailler celle qui fera qu'il profitera au maximum de son séjour à l'étranger?
Et quelle serait sa réponse s'il n'était sur qu'à 80% de pouvoir partir en Chine?
Il n'y a pas de solution évidente et générale à cette question.
Et encore c'est un cas où l'on distingue facilement les différents but, mais dans la vie il y a beaucoup de problème du même genre, avec plus de variables, plus de floues et d'incertitudes.

Quand on optimise quelque chose on doit le faire en choisissant un paramètre (et un secondaire, pour départager deux situations équivalentes sur le premier).
On ne peut pas optimiser un problème efficacement selon toutes les directions.

Etant en double cursus, avec un projet sur plusieurs années qui dépendant fortement de mes deux disciplines, c'est un problème que je dois traiter quotidiennement.
Et je ne vois aucune meilleure solution sur ce que je dois travailler, sachant que je n'ai pas le temps de tout faire aussi bien que je le souhaiterai.
Ma conclusion sur ce type de problème est de faire des choix, de s'y tenir et des les assumer.

MKU a écrit :Ma conclusion sur ce type de problème est de faire des choix, de s'y tenir et des les assumer.

Certes mais quand bien même les choix sont faits, il apparait évident qu'il y a toujours un espace pour améliorer notre efficacité.
MKU, tu ne serais pas un peu... cartésien ?

-Y

J'ai pas dit que c'était applicable à tout et tout le temps.

A partir du moment ou tu commence à réfléchir ce qui est le mieux, c'est bon.

Le point à combattre, c'est de ne pas réfléchir du tout et de faire un truc parce qu'on a pas réfléchi ou qu'on a pas pensé qu'on pouvait faire quelque chose de mieux à la place.

En gros j'appelle à réfléchir en partant du principe que notre temps n'est pas infini et qu'il y a des choix qui sont meilleur que d'autre. Je ne dit pas que la solution est évidente, ni même qu'il en existe forcément une bonne.

stellar a écrit :A mon avis faire les bons choix est une question d'entrainement, de travail de l'intuition, car justement l'envie d'acceptation par les autres nous pousse a cacher nos objectifs, a utiliser des moyens détournés pour obtenir ce qu'on veut, alors que dans la plupart des cas le moyen direct suggéré par l'intuition est bien plus efficace, mais demande comme tu le dis des couilles et de l'énergie !

Pas seulement, l'intuition (Un peu paradoxal vu que je suis intuitif) mais pour faire les bons choix mieux éviter de ne dépendre que de l'intuition.
Après faire un choix est une prise de risque, on ferme définitivement (quoique pas tout le temps) l'autre porte...

Ca sent la bonne idéologie utilitariste tout ça !


Qu'est-ce que du temps utile ?


Qu'est-ce qui permet de juger que le temps passé à être milliardaire a été plus utile que le temps qui n'a généré aucun profit monétaire ?


De toutes façons, notre existence est inutile à l'univers, il tournerait bien sans nous.


De plus, le créateur de facebook est exactement le contre-exemple de l'idée que tu veux faire passer. Il était certainement un geek qui aimait perdre son temps sur son ordinateur. D'ailleurs, il a créé un site inutile, et il a fait sa fortune grâce à tous les utilisateurs qui perdent leur temps (en jouant à paf le chien par exemple )...